La liberté. VIème partie
Les vertus La prudence nous engage à agir de façon clairvoyante selon les circonstances. Elle est une vertu essentielle. La sagesse est la première des vertus. Elle s’attache à observer le monde et à comprendre les fins des choses, à déchiffrer leur nécessité La volonté et la responsabilité sont des vertus très liées. Pour être responsable, on doit discipliner notre volonté mais, dans certains cas, nous ne pouvons être responsables de toutes nos actions si nous agissons par ignorance ou parce nos passions nous ont aveuglés. Aristote
Il est certain que, pour Aristote, l’homme devient libre par son action, principalement en tant qu’homme au sein de la cité mais c’est surtout dans la recherche d’un équilibre, d’un épanouissement, que l’homme devient libre « Nous appelons homme libre celui qui est à lui-même sa fin, et n’est pas la fin d’autrui. »
Le bien de l’Etat est supérieur au bien individuel, et c’est celui-ci que l’homme doit rechercher. C’est donc bien dans l’action politique que l’homme devient libre. L’organisation de la cité est le premier acte, le premier ouvrage de l’homme. C’est avant tout un acte de réflexion. Pour Aristote, celui qui travaille n’est pas libre.
Spinoza Si nous posons la question de la finalité de la liberté, c’est peut-être que nous pensons pouvoir être libres. Or, selon Spinoza, nous ne savons pas toujours ce qui motive nos actions. Et sans cette connaissance, il n’y a pas de liberté possible. « Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d’avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent » « Lettre à Schuller » 1674