Francisco Ferrer: Le pédagogue anarchiste
PARTIE 1: BIOGRAPHIE Date: Né le 10 Janvier 1859 et mort le 13 octobre 1909 à Barcelone Issu d’une famille aisée catholique et monarchiste Éducation conservatrice
Rencontres importantes dans sa jeunesse - En 1873, ( à l’âge de 14 ans) il vit à Barcelone, il va côtoyer son oncle qui est républicain et anticlérical. Francisco Ferrer se laisse séduire par les idées républicaines qui sont en totales ruptures avec celles de ses parents -A la mort de son oncle, ses parents vont l’amener chez une famille d’amis en espérant que le mari va remettre Ferrer dans le « droit chemin » avec des mœurs conservatrices et religieuses. -Il devient libre penseur à partir du moment ou il va fréquenter les milieux libertaires Barcelonais: Il va se lier d’amitié avec Anselmo Lorenzo : militant anarchiste et syndicaliste, il est considéré comme l’un des précurseurs de l’anarchisme en Espagne. => Il va lui transmettre les grandes théories anarchistes. Contribution à la formation politique
Partie 2: Républicain progressiste et Franc- maçon En 1884: Il côtoie le milieu de la Franc- maçonnerie et intègre la loge maçonnique Verdad. La Franc- maçonnerie se propose de « travailler sans relâche au bonheur de l’humanité et poursuivre son émancipation progressive et pacifique » ( Convent Lausanne 1875) => Pour ce faire, en tant que pédagogue Francisco ferrer va créer des écoles modernes qui est le projet le plus important de sa vie.
Partie 3: L’école moderne - Contexte sociale en Espagne: 70% d’analphabètes: dû à un manque d’établissements dédiés à l’enseignement L’enseignement scolaire est effectué par les institutions religieuses Francisco Ferrer postule que l’émancipation de l’individu par l’instruction et l’éducation aboutirait à la transformation de la société EN 1901: Création de l’école moderne à Barcelone La pédagogie: -> éducation rationnelle -> on prône la mixité des sexes et classes sociales -> on favorise le développement de l’autonomie et de l’entraide chez l’élève -> refus des punitions et récompenses -> école sociale
L’école moderne est un succès: Au départ il y’a une trentaine d’élèves. Deux ans plus tard on compte 114 élèves. En revanche, elle ne fait pas l’unanimité: hostilité du clergé et milieux monarchistes et conservateurs L’école moderne ferme ses portes vers 1906.