EPIDEMIOLOGIE DE LA TOXOPLASMOSE & ACTUALITES

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Transcription de la présentation:

EPIDEMIOLOGIE DE LA TOXOPLASMOSE & ACTUALITES Pr BENAISSA. S Service de Parasitologie-Mycologie CHU ANNABA 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Toxoplasma gondii LA TOXOPLASMOSE Zoonose cosmopolite l'homme, les mammifères et les oiseaux (homéothermes) Asymptomatique chez l’homme IC Grave chez la femme enceinte (fœtus) & ID Toxoplasma gondii 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Historique 1908 1923 1937 1940 1952 1957 Wolf et Gowen décrivent le parasite dans un cas d’encéphalite 1er casde TC Les premiers tests sérologiques Sabin et Feldman : le Dye Test ou test de lyse pour explorer l'immunité humorale chez l'homme Charles Nicolle Josef Janku Goldman : l'immunofluorescence indirecte n 1969 : Le rôle du chat comme hôte définitif et l’existence des oocystes ont été démontrés ce qui a permis de boucler le cycle évolutif du parasite (1970) 1981, description des trois modes de contamination de l’homme 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

LE PARASITE Règne : Animal Embranchement : Protozoa Phylum : Apicomplexa Classe : Sporozoea Sous-classe : Coccidia Ordre : Eucoccidiida Sous-ordre : Eimeridea Famille : Sarcocystidae Genre : Toxoplasma Espèce : gondii. 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Morphologie du parasite Formes parasitaires Kyste Tachyzoite Oocyste 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

LE TACHYZOITE Tachos: vitesse : Frenkel: Vsse de Mx forme obligatoirement intracellulaire le SRH (les macrophages) 5-8µ/2-4, croissant (arc: taxon) rapidement détruite par : une T° > à 37° la congélation la dessiccation

Ultrastructure Le complexe membranaire superficiel Mbne externe: plasmalemme doublée par: complexe membranaire interne et des micropores (invagination / mbne externe) L'anneau polaire : à la base du conoÏde : départ de 22 microtubules : la mobilité du Pte Le complexe apical: partie antérieure Le conoïde il participe à la mobilité et à la pénétration dans la cellule hôte. Les rhoptries 10 à 20, en massue, la synthèse d'une enzyme protéolytique un rôle dans le mécanisme de pénétration cellulaire. Les micronémes, en bâtonnets, près de 50 , l’attachement du parasite à la cellule cible avant la pénétration. Les granules denses : situés de part et d’autre du noyau, Ils interviennent dans la formation de la vacuole parasitophore.

LE KYSTE Forme de résistance intracellulaire 15-100µ 3000 de bradyzoïtes (brady=lent) Mbne externe épaisse ≠ échange avec 1/2 ext la rupture des kystes (mort de la cellule ou ID) Résiste plusieurs jours à T° ambiante plusieurs mois à +4°, l’action du suc gastrique détruit par la chaleur et la congélation 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

OOCYSTE Forme de résistance dans le milieu extérieur éliminé dans les excréments du chat(chatton) non sporulé Dans le ½ ext l’oocyste sporulé (12µ) 2 sporocystes ( à 4X2 sporozoites Il résiste à l'eau de Javel et au suc gastrique. 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

La structure biochimique de Toxoplasma gondii Mosaïque antigénique 5 molécules majeures à la surface dont : P30 (30 kDa) : SAG 1 (5% des Pr ttles) les Ag des ROP, MIC, GRA Ag excrétés-sécrétés : ESA (90% deAg cir) Cibles diagnistiques

Génome du toxoplasme Taille de 65Mb, réparti en 12 chromosome La répétition des gène : Dc par Bio Mol Gène B1 : répété 35X : PCR Actu: gène de 529PB répété 200 à 300X plus sensible

Virulence des souches Isoenzymatique: trois souches : Z1, Z2-Z4 et Z3 PCR-RFLP: gène SAG2, les ont différenciées également en trois souches : I, II et III Z1/I, Z2-Z4/II et Z3/III d’autres zymodèmes virulents mais n’appartenant pas au zymodème Z1 ont été identifiés (Z5, Z6, Z12). 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Type I Rarement isolé (près de 10% des souches) Très virulent pour la souris Multiplication rapide des tachyzoites in vitro Excès de sécrétion de cytokines pro-inflammatoires (IFN-y) chez la souris Chez l’homme, il détermine une atteinte congénitale plus souvent sévère Tue la souris en 10J Souche RH de Sabin 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Type II: kystogène 80% des des isolats Origine humaine et animale (domestique et sauvage) Europe, Etats-Unis Comportement in vivo : non virulente, infection chronique chez la souris avec persistance de kystes tissulaires Les atteintes congénitales chez l’homme sont plus au moins sévères/ type I Les deux souches isolées en Algérie (Bachi et al) 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Type III Rare dans la population étudiée de toxoplasmes Virulence intermédiaire pour la souris Rarement responsable d’atteintes congénitales 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Souches sauvages Des isolats atypiques ont été identifiés isolés d’animaux sauvages qui entretiennent le cycle sauvage du toxoplasme (forêt d’Amazonie et en Guyane français Impliquées beaucoup dans les atteintes oculaires en Brésil (Fardeau et al., 2002). e)

rôle dans la diversité et la gravité des: La diversité Ag: rôle dans la diversité et la gravité des: signes cliniques qu’elle engendre le développement de nouvelles stratégies : vaccin ales thérapeutiques diagnostiques 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

CYCLE ÉVOLUTIF 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

2ème étape : Sporogonie Sporule en 2-5 J À ce stade le cycle de T. gondii peut prendre plusieurs voies : 1- Ingéré par un autre chat : il y aura renouvellement des phases schizogoniques et gamogoniques. On parle de cycle court monoxène le parasite passant de chat à chat. 2- Ingéré par un hôte intermédiaire: on parle de cycle long hétéroxène 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

chez les hôtes intermédiaires la phase proliférative (aigue) : l’ingestion du parasite (sporozoites/ bradyzoites) les tachyzoites Cycles de X synchronisés (4-10h) ds les cellules du SRE par endodyogénie la formation de pseudokystes 100-200 tachyzoites la rupture assure la dissémination intraorganique du toxoplasme Toxoplasmmose aigue /évolutive 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

La réponse immunitaire vrais kystes Œil , le cerveau et les muscles la phase latente : La réponse immunitaire vrais kystes Œil , le cerveau et les muscles une éventuelle réactivation - consommation - une greffe d’organe contenant ces kystes - en cas d’immunodépression (réactivation endogène)   1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

MODES DE CONTAMINATION Infestation orodigestive +++ Ingestion de viandes parasitées, consommées crues ou saignantes, non conservées par la congélation. – Ingestion de fruits ou de légumes contaminés – Liquide souillé d’oocyste, lait frais (?) Travaux de jardinage le chat? 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

CONTAMINATION FOETALE Secondaire à une parasitémie, concomitante d'une primo-infection Toxoplasmique chez la maman 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Réinfestations endogènes : Chez l’immunodéprimé un déficit de l’immunité cellulaire (lymphocytes T) la réactivation des kystes quiescents et transformation des bradyzoïtes en tachyzoïtes

Contamination accidentelle : – Greffe de moelle – Transfusion de leucocytes – Transplantation d'organes – Le personnel de laboratoire : risque d'inoculation cutanéo muqueuse Manipulation d’ustensil de cuisine 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Prévalence « Toxoplasmose » Elle augmente avec l'âge et varie en fonction des régions géographiques liés aux :  Habitudes culinaires : type de viande consommée, mode de cuisson, mode de conservation Facteurs culturels et économiques : possession de chat, mode d'élevage du bétail. Facteurs climatiques : dans les pays tropicaux d’Afrique et d’Amérique, la contamination est liée surtout à l’absorption d’oocystes. Est élevée dans les régions humides: une région chaude facilite le développement de l'infection et la persistance des oocystes par rapport à une région froide. Faible dans les zones désertiques. 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

l'Argentine, le Brésil, Cuba 100% à Quasseem en Arabie Saoudite Prévalence « Toxoplasmose » NORVEGE 1998 11% étude de Jenum et al. USA Jones et al: 22.5% Japan, Asie du sud 2010 < 10% 3-39% FRANCE De 54,3% étude d’Ancelle, 1996 à 43,8% Berger et al 2008. MADAGASCAR 1995 83% par Lelong et al l'Argentine, le Brésil, Cuba (44-72%) 2000. 100% à Quasseem en Arabie Saoudite 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Prévalence nord afrique (58,4%) 2001) 49.7%. 2015. (18%) (1996) 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Prévalence Algérie 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie Balazet, 1955 10% Lamari, 1974 53,2% Bouchene, 1981 57,71% Chellali et col, 93 40,75% Bouchene, Bachi & Groubdji 46,57% en 2001 Fendri. A.H, 1999 50,11% Chouchene 2013 50,1% 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Prévalence Annaba Messerer et al 2014 47,3% SERVICE P-M 54,2% 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

INCIDENCE de la Toxoplasmose en cours de grossesse : 6,6 cas des séroconversions pour 1000 femmes enceintes, soit 14,8 cas pour 1000 femmes non immunisées selon Ancelle 1995 Australie 1986-89 1,6 10207 Danemark 1990 0,61 5402 1992-96 2,1 89873 Allemagne 1987-90 9,28 4355 Norvège 1992-94 1,47 35940 Espagne <1996 1,3 3580 Suède 1992-93 1,51 3094 Angleterre 1989-92 0,68 1621 1992 4-6 13328 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

PREVALENCE CHEZ LE CHAT Sérologie Chez les chats domestiques, elle est comprise entre 10 % (Japon, Singapore, Taiwan, Italie) et 71 % au Mexique Chez les chats sauvages ou errants, comprise entre 11% au Japon et 73 % au Brésil les chats de compagnie nourris de viande crue avaient une séroprévalence plus élevée que ceux recevant des aliments industriels (69 % contre 19 %) (Smielewska-Los, 2002). Recherche d'oocystes Moins de 1% des chats élimine les oocystes

chat Prévalence chez les animaux La prévalence de la toxoplasmose est très variable selon les espèces ; elle est cependant toujours plus élevée chez le mouton, la chèvre et le porc que chez les autres animaux domestiques : bovins, volailles, chiens et chevaux. 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Chez le mouton La séroprévalence est très variable suivant les pays, allant de moins de 5% au Zimbabwe, Pakistan, Arabie Saoudite, Croatie à plus de 80% en Turquie et en France (Tenter, 2000). chez le poulet Brésil 39% en 2002 à 65%en 2003 Chez le pigeon, 33% en Iran (Ghorbani, 1990) et de 100% en Afrique du Sud (Mushi, 2001).

Chez les bovins et le porc par (ELISA). 13.91 % chez les bovin, 29.14 % chez le porc. 26.23 % adultes bovin, 36.54 % adultes pors Onyiche 2015 Nigeria Chez les rongeurs En milieu naturel, le taux d'infection des petits rongeurs (rats et souris) varie de 13,4 % à 66,7 % (Jackson, 1986 ; Webster, 1994) 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

EVITER LA CONTAMINATION LA PROPHYLAXIE Repérer les femmes immunisées, lors : d'un examen prénuptial. Ou d'un examen prénatal.   les femmes enceintes séronégatives: une sérologie mensuelle jusqu‘à l'accouchement prescrire des mesures hygiéno-diététiques : EVITER LA CONTAMINATION 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

Si séroconversion : Spiramycine Si confirmation: changer le TRT De traiter les enfants dés la naissance quand la mère a été contaminée en cours de grossesse. 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

sero(+) cd4 devient < 100 mm3 : >trt préventif (réa) Chez le sidéen  sero(+) cd4 devient < 100 mm3 : >trt préventif (réa) Séro(-) : les mesures hygiéno-diététiques une surveillance sérologique régulière pour déceler une éventuelle séroconversion.  Chez les transplantés, le contrôle systématique du donneur et du receveur 1ère JFMC du service de Parasitologie-Mycologie

AFSSA : Rapport du groupe de travail Toxoplasma gondii AFSSA : Rapport du groupe de travail Toxoplasma gondii. « Toxoplasmose : état des connaissances et évaluation du risque lié à l’alimentation ». Maisons Alfort : Afssa. (2005) Tenter AM , Heckeroth AR, Weiss LM .Toxoplasma gondii from animals to humans. Int J Parasitol 2000 ; 30 : 1217-58. Jones JL, Kruszon-Moran D, Wilson M .Toxoplasma gondii infection in the United States: seroprevalence and risk factors. Am J Epidemiol 2001; 154 : 357–65. Allain JP , Palmer CR , Pearson G. Epidemiological study of latent and recent infection by Toxoplasma gondii in pregnant women from a regional population in the U.K. J Infect 1998 ; 36 : 189-96. Naessens A. Screening for toxoplasmosis during pregnancy: the situation in Belgium. Arch Pediatr 2003; 10 :(Suppl. 1)-18. Aspöck H, Pollak A. Prevention of prenatal toxoplasmosis by serological screening of pregnant women in Austria. Scand J Infect Dis Suppl 1992 ; 84:32–7. Boubaker K, Hohlfeld P, Vaudaux B, et al. Abandon du dépistage de la toxoplasmose durant la grossesse Une brève explication Groupe suisse de travail sur la toxoplasmose congénitale. Recommandations : Forum Med Suisse 2009 ; 9 : 105-106. Ancelle T, Goulet V, Tirard-Fleury V, Baril L, Du Mazaubrun C, Thuillez P. La toxoplasmose chez la femme enceinte en France en 1995. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire 1996; 51. Onyiche TE1, Ademola IO1. Seroprevalence of anti-Toxoplasma gondii antibodies in cattle and pigs in Ibadan, Nigeria.J Parasit Dis. 2015 Jun;39(2):309-14