Thomas Hobbes IVème partie. Le Léviathan 1651 fonder une science de la morale et de la politique comment des êtres humains ayant des désirs, des rêves,

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Nos choix et la volonté de Dieu
Advertisements

Tolérance.
De belles phrases Pour se bien traiter.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen
Qu’est-ce qu’un homme ?.
Les Lumières Des idées nouvelles.
Causes et conséquences
Qu’est-ce que la politique?
C’est quoi la philosophie?
JÉSUS PLEURE... Cliquez pour débuter.
Prendre des responsabilités… ça engage… Verdun, synode diocésain, Dimanche 20 septembre 09.
Caritas in veritate Encyclique de Benoît XVI 29 juin 2009 Développement.
Une philosophie du 19e/20e siècle
Au plus haut du ciel, la gloire de Dieu!
Libéralisme et républicanisme
Le contrat social et l’état de nature
L'anthropologie rationaliste
Nul ne peut être privé de sa liberté ou de ses droits, sauf pour les motifs prévus par la loi et suivant la procédure prescrite. La liberté d'opinion et.
Les prémices de la Révolution française
Dieu créa les mathématiques, puis la femme et dit : "la femme sera l'addition des plaisirs, la multiplication des ennuis, la division des copains."
La révolution américaine
La Révolution Américaine
La Charte canadienne des droits et libertés
Les échelles de gouvernance dans le monde. La nation Désigne à l’origine un groupe humain qui détient ou revendique une origine commune. La Révolution.
Sujets de devoirs. L’inconscient.
Le désir d’autrui.
Cicéron VIIème partie. C’est en observant le monde que l’être comprend ce qui convient à sa nature. Tout se passe comme si la connaissance de la nature.
La raison et le réel La raison peut-elle connaître le monde ? Comment peut-elle interpréter le réel ? Raison. Ratio : mesure, calcul. Réel. Res : chose.
Étymologie : bonum augurium, bonne chance, bon augure
Les critiques de la morale. IVème partie. Morale et idéal Devant essayer de trouver un équilibre entre des pulsions opposées, recherchant une adaptation.
Les bonheurs.
L’Etat IIIème partie. Rappel : L’Etat joue de plus en plus le rôle d’Etat providence en venant « au secours » des citoyens. On demande de plus en plus.
Francis Bacon VIIème partie. Francis Bacon montre donc qu’une méthode scientifique est indispensable, une méthode nouvelle, qui puisse permettre une expérimentation.
Cicéron IIIème partie. Si la vérité est si difficile à déterminer, comment régir un Etat ? Comment penser le droit des gouvernements ? Cicéron pense que.
John Locke VIIIème partie. Deux traités sur le gouvernement civil 1690 Système politique idéal Dans son deuxième traité, Locke développe quelques idées.
La liberté. IXème partie. Ce que nous entendons dans la dynamique de la liberté, c’est que la liberté est une pratique, ce qui signifie qu’on ne peut.
De l’engagement à la disparition de l’échange. Rappel : l’échange ne porte pas que sur les biens ou les personnes mais aussi sur les mots qui peuvent.
Cicéron IIème partie. Dans De Natura deorum, Cicéron montre qu’il est convaincu de la nécessité du culte des dieux. C’est une chose importante pour la.
La religion est-elle la négation de l’homme?
Libertés individuelles et collectives Le débat, expression de la démocratie « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui »,
La culture La culture est l’action de transformer la nature et aussi cette transformation même une fois qu’elle est effectuée.
Adéquation entre la chose et la pensée.
Thomas Hobbes IIIème partie
L’homme est-il auteur ou acteur de sa propre vie?
Le devoir IVème partie. L’ horrible remarque d’Eichmann nous montre bien que l’action morale doit être guidée par des valeurs humaines et le développement.
Autrui : fin ou moyen?.
La philosophie politique. IIème partie.. Les critères du choix Les philosophes réfléchissent à la meilleure forme de gouvernement possible dans le but.
La morale. Connaissance du bien et du mal Ensemble des règles qui doivent diriger l’activité libre de l’homme.
La société Un groupe de personnes avec des règles de vie, des coutumes, des lois, des valeurs.
Thomas d’Aquin VIIème partie. Ce qui frappe surtout, à la lecture de Thomas, c’est sa connaissance de la nature humaine. Le philosophe reconnaît que l’homme.
Echange et engagement. Rappel : les échanges, qui sont nés des besoins réciproques des hommes et de leur dépendance réciproque rapprochent les personnes.
Autrui. Problèmes de définition ou d’approche : un autre (c’est-à-dire : un deuxième, comme le premier) ou un autre (différent). D’emblée, le problème.
Guillaume d’Ockham VIIIème partie. L’opposition et la liberté Les thèses de Guillaume d’Ockham ne s’accordent pas avec celles de Thomas d’Aquin et de.
John Locke Xème partie. Conclusion John Locke établit les fondements de l’Etat de droit, c’est-à-dire d’une conception de l’Etat fondée sur la justice,
L’histoire. 1. Une discipline. Un souci d’objectivité. En histoire, on recherche la vérité et l’objectivité. -On s’appuie sur des documents, des témoignages.
Montesquieu IVème partie
Le fondement du droit. En 1793, Goethe, à la fin du siège de Mayence, arrête une foule sur le point de lyncher un capitaine français. Il dit : « C'est.
La philosophie politique. IIIème partie.. Spinoza Tractatus téologico politicus 1670 Spinoza, comme Hobbes, envisage le passage de l’état de.
Aristote Xème partie. Aristote ne cesse d’articuler l’exercice de la philosophie avec celui de la science, la recherche de la sagesse et de la vérité.
Baruch Spinoza Vème partie
Baruch Spinoza XVIème partie. Traité théologico-politique 1677 Le problème est que l’Etat n’est pas une force neutre, impartiale et forcément vertueuse.
Thomas d’Aquin IVème partie. Le mouvement Tout être en mouvement (dans le sens aristotélicien : mouvement ou transformation, croissance) est mû par un.
John Locke IXème partie. Deux traités sur le gouvernement civil 1690 Un contrat social entre le peuple et l’autorité. « Le législatif ne peut transférer.
ÉMILE ROUSSEAU ( ) DISCOUR SUR L’ORIGINE ET LES FONDEMENTS
Cicéron Vème partie. La raison de la loi naturelle est difficile à établir. Les philosophes évoquent souvent « la » raison et en font d’une certaine manière,
Baruch Spinoza XVIIème partie. Traité théologico-politique 1677 Les deux menaces les plus évidentes de la stabilité de l’Etat et de la paix sociale sont.
Conditions et contraintes de validité des contrats
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE : VERS UNE GUERRE TOTALE ( )
Les aspects juridiques de l'externalisation des données et services ARAMIS 2012 « Virtualisation et Bases de données » Yann Bergheaud – Lyon3.
SAINT SIMON & LE PRODUCTEUR II Postérités saint-simoniennes 1.
Transcription de la présentation:

Thomas Hobbes IVème partie

Le Léviathan 1651 fonder une science de la morale et de la politique comment des êtres humains ayant des désirs, des rêves, des aspirations différents peuvent-ils parvenir construire une société harmonieuse? état de nature : rivalités des hommes, guerres, désir de conservation, volonté de déposséder autrui, de le détruire pour assurer sa subsistance hypothèse de l’état de guerre Thomas Hobbes

Transfert de l’autorité au souverain. Contrat social. Soumission, respect des lois. La loi est une garantie de paix sociale. En créant l’organisme de l’Etat, l’homme peut être un dieu pour l’homme. Il impose sa création d’un nouvel être vivant, une machine-être. Son pouvoir de créer cet être fait de lui un dieu. Ce dieu, c’est une société harmonieuse d’hommes.

Mais pouvons-nous tout à la fois nous soumettre à l’autorité du souverain et à celle de l’autorité religieuse? il n’y a pas de contradiction ou de conflit si l’on accepte de séparer le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel ou alors si le pouvoir spirituel est entre les mains du souverain.

« De cette fondamentale loi de nature, par laquelle il est ordonné aux hommes de s’efforcer à la paix, dérive la seconde loi : que l’on consente, quand les autres y consentent aussi, à se dessaisir, dans toute la mesure où l’on pensera que cela est nécessaire à la paix et à sa propre défense, du droit qu’on a sur toute chose ; et qu’on se contente d’autant de liberté à l’égard des autres qu’on en concéderait aux autres à l’égard de soi-même. »

« Car, aussi longtemps que chacun conserve ce droit de faire tout ce qui lui plaît, tous les hommes sont dans l’état de guerre. Mais si les autres hommes ne veulent pas se dessaisir de leur droit aussi bien que lui-même, nul homme n’a de raison de se dépouiller du sien, car ce serait là s’exposer à la violence (ce à quoi nul n’est tenu) plutôt que se disposer à la paix. »