REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO COMMISSION NATIONALE OHADA/RDC CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU CONGO SEMINAIRE DE FORMATION DES FORMATEURS EN.

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO COMMISSION NATIONALE OHADA/RDC CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU CONGO SEMINAIRE DE FORMATION DES FORMATEURS EN SYSTEME COMPTABLE OHADA DU 18 AU 28 JUIN 2012 HOTEL VENUS/KINSHASA

Animé par: André FOKO-TOMENA et Bet’or LOKO TUZOLANA Réviseurs Comptables PRESENTATION DE L’ACTE UNIFORME RELATIF A L’ORGANISATION ET A L’HARMONISATION DES COMPTABILITES DES ENTREPRISES SISE DANS L’ESPACE OHADA

INTRODUCTION L’acte uniforme portant Organisation et Harmonisation des Comptabilités des entreprises sises dans les Etats-Parties au traité relatif à l’OHADA comprend 4 titres.

a) Titre I : Comptes personnels des entreprises (Personnes physiques et personnes morales) Ce titre est constitué des 5 chapitres suivants : Chapitre I Dispositions générales (article 1 à 13) Chapitre II Organisation Comptable (article 14 à 24) Chapitre III Etats financiers annuels (article 25 à 34) Chapitre IV Règles d’évaluation et de détermination du résultat (article 35 à 65) Chapitre V Valeur probante des documents, Contrôle des Comptes, Collecte et publicité des informations Comptables (article 66 à 73)

b) Titre II : Comptes Consolidés et Combinés Ce volet comporte deux chapitres, à savoir : Chapitre I Les Compte Consolidés (article 74 à 102) Chapitre II Les Comptes Combinés (article 103 à 110) c) Titre III : Dispositions Pénales (article 111) d) Titre IV : Dispositions Finales (article 112 et 113) Le Système Comptable OHADA annexé à l’A.U.D.C est entrée en vigueur le 1 er janvier 2001, pour les Comptes personnels, et le 1 er janvier 2002 pour les Comptes Consolidés et Combinés.

Base de l’acte uniforme comptable il a été adopté après avis, en date du 22 février 2000, de la cours commune de justice et d’arbitrage, et publié au journal officiel de l’OHADA le 20 novembre 2000 en prenant en compte les IAS en vigueur à cette époque. il est né sur les bases du SYSCOA (Afrique de l’Ouest 1998) il incorpore des notions nouvelles telles que les comptes consolidés et les comptes combinés il vise l’image fidèle des états financiers les états financiers sont accompagnés des notes aux comptes préconisées dans le corpus du SYSCOHADA. C’est un texte juridique supranational constitué de 113 articles.

◦Disposition générales  Art 1 Toute entreprise doit mettre en place une comptabilité destinée à l’information externe comme à son propre usage.  Art 2 Sont astreintes à la mise à la mise en place d’une comptabilité, dite Comptabilité Générale ;

a. Les entreprises soumises aux dispositions du Droit Commercial ; b. Les entreprises publiques ; c. Les entreprises parapubliques d. Les entreprises d’économie mixte e. Les entités produisant des biens et services marchands ou non marchands dans un but lucratif ou non ; f. Les coopératives ; g. Sont exclues celles soumises aux règles de la comptabilité publique, les banques, les sociétés d’assurances, les caisses ou institutions de sécurité sociale…

 Art 3 ; La comptabilité doit satisfaire au respect :  des règles de prudence ;  aux dispositions de régularité ;  de sincérité et de transparence inhérente à la  au contrôle, à la présentation et à la communication des informations qu’elle a traitées.  Art 4 ; Pour garantir la fiabilité, la compréhension et la comparabilité des  informations, la comptabilité de chaque entreprise implique :  le respect d’une terminologie et de principes directeurs communs à l’ensemble des entreprises concernées par le droit OHADA ;  la mise en œuvre des conventions des méthodes et de procédures normalisées, éventuellement par secteurs professionnels.  la mise en place d’une organisation répondant à tout moment aux exigences de collecte, de tenue, de contrôle, de présentations et de communication des informations comptables.

 Art 6 L’application du SYCHOHADA implique : a) L’application de la règle de prudence ; b) L’entreprise se conforme aux règles des procédures en vigueur en les appliquant de bonne foi ; c) Les responsables des comptes mettent en place et en œuvre des procédures de contrôle interne indispensables à la connaissance qu’ils ont de la réalité et de l’importance des événements et des opérations de l’entreprise. d)Une présentation et une communication claire des informations sans intention de dissimiler la réalité derrière l’apparence

 Art 7 ; Les Etats Financiers Annuels sont présentés tous les 12 mois :  L’exercice coïncide avec l’année civile  La durée de l’exercice est exceptionnellement inférieure ou supérieure à douze (12) mois (création en cours d’année, liquidation)   Art 8 Les Etats financiers annuels comprennent  le Bilan,  le Compte du Résultat,  le Tableau Financier des Ressources et les emplois (TAFIRE)  l’Etat annexé.  Art 9 ; La régularité et la sincérité des états financiers :  description loyale, claire, précise et complète des événements, opérations et situations se rapportant à l’exercice ;

 La comparabilité des Etats Financiers annuels au cours des exercices successifs nécessite la permanence dans la terminologie et dans les méthodes utilisées.  Art 10 ; Toute entreprise qui applique correctement ce système est réputée donner dans ses Etats Financiers l’image fidèle de sa situation et de ses opérations, lorsque l’application d’une prescription comptable se révèle insuffisante ou inadaptée pour donner cette image fidèle des informations complémentaires ou des justifications sont fournies dans l’Etat annexé.  Art 11/13 ; Trois types d’états financiers (normal, simplifié, système minimum de trésorerie) en fonction de la taille de l’entreprise. Ainsi, lorsque le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas FCFA, l’entreprise peut utiliser le « système allégé ».

 Art 13 : Les très petites entreprises, dont les recettes annuelles ne sont pas supérieures aux seuils fixés par le présent article, sont assujetties, sauf utilisation de l’un des deux systèmes (Normal et allégé), au « système minimal de trésorerie », de caractère dérogatoire aux dispositions de l’A.U.D.C. Ces seuils sont les suivants : de FCFA, pour les entreprises de négoce ; de FCFA, pour les entreprises artisanales et assimilées ; de FCFA, pour les entreprises de services. Dans le système normal, l’entreprise doit fournir des informations additionnelle dans un état dénommé « Etat Supplémentaire statistique »

Organisation comptable  Art 14 ; L’organisation comptable mise en place dans l’entreprise doit satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité pour assurer l’authenticité des écritures  Art 15 ; L’organisation comptable doit assurer:  Un enregistrement exhaustif au jour le jour, et sans retard des informations de base  Le traitement en temps opportun des données enregistrées  Mise à la disposition des utilisateurs des documents requis dans les délais légaux fixés Il en résulte une obligation légale d’avoir une comptabilité probante supportée par une bonne organisation.

Organigramme. Procédures comptables. Procédures des activités. Description du système informatique Ces documents n’existent que partiellement dans la majorité des entreprises de RDC  Art 17 ; L’organisation comptable doit au moins respecter les conditions de régularité et de sécurité suivantes : ◦La tenue de la comptabilité dans la langue officielle et dans l’unité monétaire légale du pays; ◦L’emploi de la technique de la partie double; ◦La justification des écritures par des pièces datées, conservées, classées dans un ordre défini dans le document décrivant les procédures et l’organisation comptable;

◦Le respect de l’enregistrement chronologique des opérations; ◦L’identification de chacun de ces enregistrements précisant l’indication de son origine et de son imputation, le contenu de l’opération à laquelle il se rapporte ainsi que les références de la pièce justificative qui l’appuie; ◦Le contrôle par inventaire de l’existence et de la valeur des biens, créances et dettes de l’entreprise; ◦ Le recours pour la tenue de la comptabilité de l’entreprise à un plan de comptes normalisé dont la liste figure dans le système comptable OHADA; ◦ La tenue obligatoire de livre ou autres supports autorisés ainsi que la mise en œuvre des procédures de traitement agréées permettant d’établir les états financiers annuels.

 L’ensemble de ces dispositions légales nécessite donc l’existence d’une comptabilité (informatisée) performante.   Art 18 ; Comme le plan comptable congolais, le syscohada, prévoit un plan comptable formel qui doit être respecté  Les comptes du système comptable OHADA sont regroupés par catégorie homogènes appelées classes.  Pour la comptabilité générale, les classes comprennent :  - Des classes de comptes de situation  - Des classes de comptes de gestion  Art 19 ; Les livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire sont :  Le livre journal  Le Grand- Livre  La balance générale des comptes, Etats récapitulatif  Le livre d’inventaire sur lequel sont transcrits le bilan et le compte de chaque exercice, ainsi que le résumé de l’opération d’inventaire

 Art 22/24 ; Précisent les obligations en cas de tenue de comptabilité informatique  Ecritures non modifiables  Sauvegardes et conservation des éléments électroniques  Existence d’un chemin de révision  Conservation et numérotation des états comptables  Fermeture trimestrielle des fichiers comptables  Les informations comptables et pièces doivent être conservées 10 ans  Les états financiers annuels sont arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture de l’exercice. La date d’arrêté doit être mentionnée dans toute transmission des états financiers;  Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu ainsi que les pièces justificatives sont conservés pendant dix ans;

. Le syscohada est beaucoup plus contraignant que le PCGC . Il responsabilise la direction de l’entreprise sur la mise en place d’une organisation qui garantit la régularité et l’exactitude comptable . Le non respect de ces obligations peut être retenu pour rendre les dirigeants responsables   Etats financiers annuels  le format des états financiers est imposé par le sycohada.  le système normal comprend  le bilan,  Le compte de résultat de l’exercice,  Le Tableau financier des Ressources et des Emplois de l’Exercice  L’Etat annexé.

 Le système allégé comporte l’établissement du :  Bilan  Compte de résultat de l’exercice  L’Etat annexé simplifié  Le système minimal de trésorerie concerne très peu d’entreprise  Les logiciels informatiques de comptabilité tel que SAGE permettent l’émission des automatique de la liasse syscohada.  Pour le bilan peu de différence avec le bilan congolais, mais existence d’une distinction entre actifs et passifs liés à des activités ordinaires et hors activités ordinaires.

 Attention il est comparatif (la première année il faudra faire deux bilans)  Le compte de résultat est classé en fonction  des opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires,  des opérations financières,  des opérations hors activités ordinaires.  Le Tableau financier des ressources et des emplois classe séparément  les flux d’investissement et de financement,  les autres emplois,  les ressources financières  la variation de la trésorerie.

 L’Etat annexé ; c’est la nouveauté par rapport au plan comptable congolais  Il comporte les éléments significatifs qui ne sont pas mis en évidence dans les autres états financiers et qui sont susceptibles d’influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine et la situation financière de l’entité.  Cela correspond aux notes aux comptes  Il y a aussi des statistiques à donner sur l’activité et la production

 Règles d’évaluation  coût historique (Art 35)  prudence (Art 35)  continuité de l’exploitation (Art 35)  Evaluation à la clôture de l’exercice des actifs et des passifs (Art 42)  La valeur réévaluée d’un élément ne peut, en aucun cas, dépasser sa juste valeur, à la date prise en compte pour point de départ de la réévaluation, c’est- à-dire sa valeur actuelle.  Provision des risques et charges probables doivent être provisionnés

 Art 51 : Les biens acquis en devises sont comptabilisés dans l’unité monétaire légale du pays par conversion de leur coût en devises, sur la base du cours de change du jour de l’acquisition. Cette valeur est maintenue au bilan jusqu’à la date de cession, consommation ou disparition des biens.  Art 52 : Les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères sont converties dans l’unité monétaire légale du pays, sur la base de cours de change à la date de formalisation de l’accord des parties sur l’opération, lorsqu’il s’agit de transactions commerciales ou à la date de mise à disposition des devises, s’il s’agit d’opérations financières. Les créances et dettes en devises qui subsistent au bilan à la date de clôture de l’exercice, sont ajustées sur base du dernier cours de change à cette date (art.54)

 Art.44 : A la sortie du magasin ou à l’inventaire, les biens interchangeables (fongibles) sont évalués ; soit selon la méthode FIFO, soit à leur coût moyen pondéré d’acquisition ou de production (méthode du C.M.P) ;  Art.40 : La cohérence des évaluations au cours des exercices successifs implique la permanence dans l’application des règles et des procédures les concernant. Toute exception au principe de permanence doit être justifiée par la recherche d’une meilleure information ou par des circonstances impératives :  - en cas de changement exceptionnel intervenu dans la situation de l’entité ou dans l’environnement juridique, économique ou financier ;  - à la suite de modifications de la réglementation comptable (Art.41)  Emprunt à Long et Moyen Terme, différence de change étalée dans le temps sur la durée de l’emprunt.

Règles de détermination du résultat  Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit  Pour sa détermination, il convient de lui rattacher et de lui imputer tous les événements et toutes les opérations qui lui sont propres et ceux-là seulement.  Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice sont inscrits dans les résultats de l’exercice.  L’écart de réévaluation est inscrit distinctement au passif du bilan dans les capitaux propres.  L’écart de réévaluation ne peut être incorporé au résultat de l’exercice de réévaluation. Il n’est pas distribuable ; il peut être incorporé en tout ou partie au capital. (art.65) Les exceptions soulevées et décidées par les autorités compétentes en matière de normalisation comptable entrainent des conséquences comptables imputables sur les capitaux propres du bilan d’ouverture de l’exercice.

Valeur probante des documents (Art 66 à 73)  Le livre-journal et le livre d’inventaire sont cotés, paraphés et numérotés de façon continue par l’autorité compétente de chaque Etat-partie concerné;  Les documents informatiques écrits peuvent tenir lieu de journal et de livre d’inventaire ; dans ce cas, ils doivent être identifiés, numérotés et datés, dès leur établissement, par des moyens légaux offrant toute garantie de respect de la chronologie des opérations, de l’irréversibilité et de la durabilité des enregistrements comptables;  La comptabilité régulièrement tenue peut être admise en justice pour servir de preuve entre les entreprises pour faits de commerce ou autres.

Contrôle des comptes et publication  L’entreprise détermine, sous sa responsabilité, les procédures nécessaires à la mise en place d’une organisation comptable permettant aussi bien un contrôle interne fiable que le contrôle externe;  Dans les entreprises qui désignent, volontairement ou obligatoirement, des commissaires aux comptes, ces derniers certifient, conformément aux dispositions de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique sur la mission du commissaire aux comptes;  A la clôture de chaque exercice, les organes d’administration ou de direction, selon le cas, dressent l’inventaire et les états financiers, conformément aux dispositions du SYSCOHADA, et établissent un rapport de gestion ainsi qu’un bilan social, le cas échéant;  Les états financiers annuels et le rapport de gestion établis par les organes d’administration ou de direction, selon les cas, sont soumis à l’approbation des actionnaires ou des associés dans le délai de six mois à compter de la date de clôture de l’exercice;

Les entreprises se conforment aux mesures communes de communication des informations aux actionnaires ou aux associés et de publicité des états financiers annuels ainsi qu’à celles prévues, pour les sociétés cotées, à la fin du premier semestre.  Les états financiers annuels et le rapport de gestion établis par les organes d’administration ou de direction, selon les cas, sont soumis à l’approbation des actionnaires ou des associés dans le délai de six mois à compter de la date de clôture de l’exercice;  Les entreprises se conforment aux mesures communes de communication des informations aux actionnaires ou aux associés et de publicité des états financiers annuels ainsi qu’à celles prévues, pour les sociétés cotées, à la fin du premier semestre.  Nécessité de mentionner les conventions réglementées (rapport du commissaire aux comptes)

Comptes consolidés (Art 74 à 102)  Toute entreprise, qui a son siège social ou son activité principale dans l’un des Etats-parties et  qui contrôle de manière exclusive ou conjointe une ou plusieurs autres entreprises, ou qui exerce sur elles une influence notable,  établit et publie chaque année les états financiers consolidés de l’ensemble constitué par toutes ces entreprises ainsi qu’un rapport sur la gestion de cet ensemble.  Art.75 : L’établissement et la publication des états financiers consolidés sont à la charge des organes d’administration ; de direction de l’entreprise dominante de l’ensemble consolidé (société consolidante)  Art.76 : L’obligation de consolidation subsiste même si l’entreprise consolidante est elle-même sous contrôle exclusif ou conjoint d’une ou de plusieurs entreprises ayant leur siège sociale et leur activité principale en dehors de l’espace OHADA.

 Art.78 : Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise, exploitée en commun par un nombre limité d’associés, de sorte que les décisions résultat de leur accord. Par contre, l’influence notable sur la gestion et la politique financière d’une autre entreprise est présumée lorsqu’une entreprise dispose, directement ou indirectement, d’une fraction au moins égale au cinquième des droits de cette autre entreprise.  Le contrôle exclusif par une entreprise résulte ;  Soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans une autre entreprise ;  Soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance d’une autre entreprise.  (La société consolidante est présumée disposer d’une fraction supérieure à 40 % des droits de vote et qu’aucun autre associé ne détient une fraction supérieure à la sienne.

 Art.80 : Les Comptes des entreprises placées sous le contrôle exclusif de l’entreprise consolidante sont consolidés par intégration globale.  Les comptes des entreprises contrôlés conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle.  En cas d’influence notable, la consolidation des comptes s’effectue par la mise en équivalence. Comptes combinés (Art 103 à 100)  Les entreprises, qui constituent dans une région de l’espace OHADA, un ensemble économique soumis à un même centre stratégique de décision situé hors de cette région, sans qu’existent entre elles des liens juridiques de domination, établissent et présentent des états financiers, dénommés " états financiers combinés ", comme S’il s’agissait d’une seule entreprise.

Sanctions, dispositions pénales Article 111 Encourent une sanction pénale les entrepreneurs individuels et les dirigeants sociaux qui :  N’auront pas, pour chaque exercice social, dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels ainsi que, le cas échéant, le rapport de gestion et le bilan social ;  Auront sciemment, établi et communiqué des états financiers ne délivrant pas une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’exercice.  Les infractions prévues par le présent Acte uniforme seront punies conformément aux dispositions du Droit pénal en vigueur dans chaque Etat - partie.