Wang FC CHU de Liège, Belgique Paris, 2003. 1. Estimation de la taille moyenne des unités motrices Echantillon de 10 unités motrices twitch potentiel.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Comment les médicaments sont-ils mis au point ?
Advertisements

LES POTENTIELS EVOQUES MOTEURS
Société d ’EMG Clinique
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DE LA SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE
Exploration neurophysiologique du diaphragme
MUSCLES ET RECEPTEURS MUSCULAIRES
Sclérose latérale amyotrophique (maladie de Charcot)
Dr DEVILLE Emmanuelle J D V 12/07/2006
Régression -corrélation
Étude comparative randomisée d’une action de santé pour améliorer les pratiques diagnostiques et d’antibiothérapie des infections urinaires et pulmonaires.
Thème 3B Chapitre 1 : le réflexe myotatique un exemple de commande reflexe du muscle.
Applications cliniques de l'EMG de surface
Société d ’EMG Clinique
Le diagnostic en neurologie Pierre Bourque MD, FRCPC
En posant une main sur le muscle du mollet (le soléaire) et l’autre sur le muscle en avant de la jambe (le jambier) au cours de mouvements en extension.
1. LE REFLEXE MYOTATIQUE un exemple de commande réflexe du muscle
(pathologie neuro-musculaire)
Acquis du TP précédent 4:
Les mouvements: de l’élémentaire au complexe
Cours 3 : EMG lors de la contraction volontaire
Techniques neurophysiologiques
Plasticité musculaire
Revue systématique et méta analyse
Apport de l'électrophysiologie préopératoire et peropératoire
L’ENMG dans la pathologie de la face dorsale du pied
Rahma BARHOUMI Laure CHIDLER
Explorations EMG Delmont E
Journées de Neurologie de Langue Française Lille 2009
ElectroNeuroMyoGraphique
MUNIX Motor unit number index Nandedkar SD, Nandedkar DS, Barkhaus PE, Stålberg EV Motor unit number index (MUNIX): a pilot study (2003)
Mise au point sur les normes en ENMG
Effets de l’alcool sur le système nerveux
Réparation microchirurgicale des séquelles sévères de paralysie faciale périphérique chronique: rôle diagnostique et pronostique de l’électroneuromyographie.
SYNDROMES CANALAIRES.
Dysfonction diaphragmatique au cours de la ventilation mécanique
Évaluation des examens complémentaires
IMAGERIE DE LA PARALYSIE DU NERF AXILLAIRE
Techniques de comptage des unités motrices : Intérêts et résultats
Objectifs Tester nos capacités à travailler en mode multicentrique Etablir des valeurs de référence valeurs de référence Etude multicentrique du PAGM.
F.C.Wang Département de Neurophysiologie Pr. Delwaide, Pr. Maertens de Noordhaut C.H.U. Liège, Belgique Valeur pronostique des décréments mesurés lors.
WANG FC, LE FORESTIER N, GERARD P, WILLER JC, MEININGER V, BOUCHE P
Valeur pronostique de la TASPM dans la SLA WANG FC, GERARD P, MAERTENS DE NOORDHOUT A (Liège, B) 15 èmes journées francophones d’électroneuromyographie.
Schéma bilan du réflexe myotatique monosynaptique
INTRODUCTION BUTS FINALITE BIOLOGIQUES :
Module: physiologie neuromusculaire (cours 4) La contraction musculaire squelettique (2)
Etude RWW (1) Critères d’inclusion ≥ 18 ans Grade FL1, 2, 3a Stade II, III, IV “Asymptomatique” pas de symptômes “B” ni de prurit Indice ECOG PS 0-1 Inclusion.
Cours 3B-1 Bases du fonctionnement du système nerveux
Neurone et fibre musculaire: la communication nerveuse
Wang FC, Gérard P, Bouquiaux O CHU de Liège Liège, 2004 Analyse critique Applications à la SLA.
Présentation du dispositif VITALSTIM
L’ENMG dans les atteintes du nerf tibial et de ses branches
Techniques neurophysiologiques non conventionnelles F. Wang.
ENMG expliquée aux experts
Master de Médecine Physique et de Réadaptation ECPIR Isocinetisme et genou HANAN RKAIN Encadrant: Professeur FRANCOIS RANNOU.
Pathologies de la jonction neuromusculaire.
Apport de l'électrophysiologie
CANDIDOSES INVASIVES 4 ème Journée de Formation Médicale continue SAPMM 7 Mars 2013 CHU Mustapha.
Université Picardie Jules Verne U.F.R STAPS Amiens Cours des «Techniques de récupération » groupe Rose; Sellier; Vandroth; Rubio et Baillet Sous la direction.
La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA)
Innervation sensitive: réflexes et tonus musculaire
Clopidogrel with aspirin in acute minor stroke or transient ischemic attack CHANCE Wang Y et al. N Engl J Med 2013 ;369:11-19.
Comment établir le PRONOSTIC des neuropathies périphériques (tronculaires focales)? FC Wang.
Explorations EMG Delmont E Centre de référence maladies neuromusculaires et SLA Coordonateur professeur C Desnuelle.
SVT – T ERMINALE S – T HÈME 3 – C ORPS HUMAIN ET SANTÉ – 3B-1 L E RÉFLEXE MYOTATIQUE, UN EXEMPLE DE COMMANDE RÉFLEXE DU MUSCLE C OURS 3B-1 B ASES DU FONCTIONNEMENT.
Explorations EMG Delmont E
Maladies du neurone moteur
MUNIX versus TASPM K. Benmouna1 , C. Milants1, F.C. Wang2,3 Résumé :
F.C. Wang, V. de Pasqua, P. Gérard, P.J. Delwaide
Transcription de la présentation:

Wang FC CHU de Liège, Belgique Paris, 2003

1. Estimation de la taille moyenne des unités motrices Echantillon de 10 unités motrices twitch potentiel d’unité motrice 2. Mesure de la réponse M ou twitch supramaximal ENUM = 2 : 1 Paris, 2003

Stimulation nerveuse percutanée Durée = 0,05 ms Intensité: très faible augmentée par incréments de 0,1 mA Activation individuelle et séquentielle des axones moteurs Paris 2003

stimuli d’intensité constante si : - la distribution des réponses évoquées est de type Poisson -les unités motrices du muscleétudié sont de même taille la variance = taille d’une UM

Paris 2003 TechniqueMuscle(s)rCV (%) Sujets sains SLASujets sains SLA Incrémentale (Brown & Jaatoul, 1974) Thénariens et court extenseur des orteils ± 15 Spike Triggered Averaging (Bromberg, 1993) Biceps brachial0,070, Stimulation en des points multiples (Felice, 1995) Thénariens0,850, Statistique (Olney et al, 2000) Hypothénariens0,8419

Paris 2003 Muscle(s)/espèceTechniqueENUM Soléaire/rat (Eisen et al, 1974) Anatomique Incrémentale Court extenseur des orteils/singe (Peyronnard & Lamarre, 1977) Anatomique Incrémentale Gastrocnémien interne/souris (Arasaki et al, 1997) Anatomique Stimulation en des points multiples Thénariens/homme (Lee et al, 1975) Anatomique Spike Triggered Averaging

Paris 2003 Muscle court extenseur des orteils = 154 UM (moyenne de 11 études avec 6 méthodes distinctes) Muscles thénariens innervés par le nerf médian = 229 UM (moyenne de 22 études avec 7 méthodes distinctes)

Paris 2003 ETUDE DES MOTONEURONES SPINAUX A L’ECHELON CELLULAIRE CHEZ L’HOMME IN VIVO conduction axonale excitabilité motoneuronale spinale transmission neuro-musculaire propriétés contractiles des fibres musculaires

Paris r = P < Age (années) ENUM

Paris 2003 MaladieTechnique Charcot-Marie-Tooth (Lewis et al, 2003) Spike Triggered Averaging Parkinson (Caviness et al, 2002) Statistique Incrémentale Réponses-F Atrophie musculaire spinale (Bromberg & Swoboda, 2002) Stimulation en des points multiples Post-poliomyélite aiguë (McComas et al, 1997) Incrémentale Neuropathie liée à l’alcool (Ballantyne et al, 1980) Incrémentale Hyperthyroïdie (McComas et al, 1974) Incrémentale

Paris 2003 jours ENUM McComas et al, 1974

PERTE MOTONEURONALE SPINALE 50% tous les 6 mois au début (perte exponentielle) ensuite, ralentissement de la perte d’UM en moyenne, précède l’amyotrophie et la faiblesse musculaire d’un an (en extrapolant les données concernant le rythme de la perte motoneuronale et la capacité de réinnervation collatérale) Paris, 2003

mois ENUM Dantes & McComas, muscles 123 patients 74 évalués au moins 2 X

Paris, 2003 PERTE MOTONEURONALE SPINALE n’est pas d’emblée diffuse certaines régions > d’autres certains groupes de motoneurones > d’autres - thénariens > hypothénariens - court ext. des orteils > m. plantaires certaines cellules > d’autres - cellules en cours de dégénérescence - cellules parfaitement saines et capables d’une réinnervation collatérale intense

REINNERVATION COLLATERALE intense au début d’autant plus efficace que la perte d’UM est lente permet de maintenir la taille de la réponse M et la tension musculaire globale dans les limites de la normale tant que : Capacité de réinnervation > taux de dénervation Paris, 2003

Taille moyenne des PUM (mV) 0,02 0,05 0,1 0,2 0,5 1 2 ENUM XCXC XCXC Paris, 2003

XCXC XCXC ENUM Twitch extenseur du GO (g) Paris, 2003

PHASE TERMINALE réduction de la capacité de réinnervation : la perte d’UM est responsable d’une réduction de la proportion des UM dont les territoires se chevauchent involution avec collapsus terminal des UM Paris, 2003

r = P < Taille moyenne des PUM (µV.ms) ENUM r = - 0,60 p < 0,001

Paris, 2003 Taille moyenne des PUM (µV.ms) r = 0,58 p < 0,05 < 3 ans Survie 400 r = 0,65 p < 0,05 Durée d’évolution (mois) > 3 ans

Paris, 2003 Dantes & McComas, 1991 Dysfonctionnement motoneuronal réversible ?

Paris, 2003 Réduction de l’ENUM et augmentation de la taille moyenne des PUM données aspécifiques traduisant la dénervation motrice périphérique dans un contexte clinique suggestif, une ENUM diminuée, a fortiori dans un territoire asymptomatique, renforce l’hypothèse diagnostique ENUM restant dans les limites de la normale, et ce de façon répétée dans le temps, doit induire un doute quant à la certitude diagnostique

Paris, 2003 Expérience clinique Evolution « lente » : - nombre élevé d’UM après une évolution longue - réduction 400 µV.ms - densité de fibre > 3 - décrément lors de la SNR à 3 Hz < 10 %

Paris, 2003 > 3 ans < 3 ans Durée d’évolution (mois) ENUM thénarienne r = - 0,69 p < 0,05 r = - 0,42 p < 0,05 Survie

ENUM thénarienne r = 0,71 p < 0, Réduction de l’ENUM à T4/T0 (%) Réduction de l’ENUM à T12/T0 (%) Paris, 2003

Faible apport sur le plan diagnostique Difficulté technique Validité et reproductibilité des résultats Pléthore des méthodes existantes

Paris, 2003 Outil quantitatif sensible, fiable, bien toléré des patients, peu coûteux Candidat potentiel pour évaluer l’efficacité d’une drogue dans un protocole thérapeutique Nécessité d’aboutir à un consensus sur la méthode de choix + variantes méthodologiques permettant d’améliorer la reproductibilité des résultats Probablement souhaitable que davantage d’équipes européennes s’intéressent à l’ENUM

Mois 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 Placebo Riluzole Sanofi 1 Sanofi 1 + Ril Sanofi 2 Sanofi 2 + Ril ENUM/ENUM initiale Paris, 2003