Douleurs pelviennes chez la femme

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
INFECTIONS GENITALES HAUTES
Advertisements

Correction dossier 2 Une femme de 38 ans G3P1 consulte aux urgences pour douleurs abdominales (antalgique, GEU, pyelo, appendicite) metrorragies (GEU,
LE CANCER DU COL Nette diminution de sa fréquence grâce au dépistage.
LA GROSSESSE EXTRA UTERINE
Les principales maladies sexuelles transmissibles
DOCTEUR JC PIERRE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE 2005
CAT DEVANT LES LEUCORRHEES PATHOLOGIQUES
Les metrorragies non gravidiques
CONDUITE À TENIR DEVANT DES
LA RETENTION AIGUE D ’URINE
Cas clinique infectieux 5
Trouble de la miction chez la femme
Grossesse extra utérine
Approche syndromique du traitement des IST
Approche syndromique du traitement des IST
Grossesse Extra-Utérine
Ba Ecole d’infirmières Hôpital de Rambouillet
Dr F. Mouquet, Cardiologie C, CHRU Lille
Infections génitales hautes sexuellement transmises
Recommandations Afssaps 2008 et Actualisation 2011
Diagnostic des algies pelviennes
Les douleurs pelviennes aigues
GROSSESSE EXTRA-UTERINE
MST 330 millions de cas par an en 1999
INFECTIONS GENITALES PARASITAIRES ET FONGIQUES L3 23 octobre 2013
GROSSESSE EXTRA-UTERINE
CAS CLINIQUE 2.
Conférence de consensus SPILF 1993 et PILLY 2006
PATHOLOGIES OVARIENNES
Endométriose salpingite tumeurs utérines tumeurs ovariennes
Infections urogénitales
LA TUBERCULOSE GENITALE
PATHOLOGIES DES ANNEXES (non infectieuses) EN DEHORS DE LA GROSSESSE
FARA Régis Service de chirurgie viscérale Pr Y.P. LE TREUT IFSI 2008
PYOMETRIE DE LA FEMME AGEE A PROPOS D’UN CAS
INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE
L’HEMATOME RETRO-PLACENTAIRE
Conférence Descartes Vassilis Tsatsaris Maternité Port Royal
Salpingites aigues Clin. Gyn. Obs. CHUC Pr A.BARKAT 2012/2013.
LA GROSSESSE EXTRA-UTERINE
IMAGERIE DES DOULEURS AIGUES DE LA FOSSE ILIAQUE GAUCHE
Sémiologie clinique des pathologies bénignes gynécologiques
Hémorragies du 3ième trimestre
Les infections urinaires de l’enfant
Stratégies diagnostiques et thérapeutiques
Stéphane Lucas Maternité Le Parc Hôpitaux Civils de Colmar
Les avortements N. Ben Zineb.
ED2 Hémorragies du 1e trimestre, GEU
LA SURVEILLANCE DE LA GROSSESSE
URGENCES ABDOMINALES DE L ADULTE
LES FAUSSES COUCHES SPONTANEES
LES GROSSESSES EXTRA-UTERINES
Rupture prématurée des membranes
BONJOUR !.
CONDUITE A TENIR DEVANT UNE LEUCORRHEE
SIGNES CLINIQUES ET ÉVOLUTION DE LA GROSSESSE EXTRA UTÉRINE
Salpingotomie et salpingectomie
Dispositifs Intra Utérin
Chlamydia trachomatis
INFECTIONS URINAIRES et GENITALES (adulte) Cystite Pyélonéphrite aigüe Prostatite Epididymite aigüe Urétrite.
Claire COUSSON 1. I. Présentation du cas I. La patiente II. Historique de la grossesse III. Pathologies associées II. La MAP I. Définition / Physiopathologie.
GROSSESSE EXTRA-UTERINE G.DUCARME Service de Gynécologie Obstétrique et Médecine de la Reproduction, CHU Jean Verdier, AP-HP, BONDY.
GROSSESSE EXTRA-UTERINE G.DUCARME Service de Gynécologie Obstétrique et Médecine de la Reproduction, CHU Jean Verdier, AP-HP, BONDY.
GROSSESSE EXTRA-UTERINE
Pauline Ecroulant 04/09/2014 S Gilbert
SALPINGITE AIGUE Dr M. Carbonnel. Introduction Infection génitale haute Infection génitale haute 20 à 40% des infertilités sont liées aux séquelles de.
LA GROSSESSE EXTRA - UTERINE.
Transcription de la présentation:

Douleurs pelviennes chez la femme Grossesse Extra-Utérine = GEU

Epidémiologie Grossesse se développant hors de l’utérus, grossesse ectopique. Fréquence = 1.6% des grossesses Incidence = 14000 GEU par an en France Urgence diagnostique Diagnostic de plus en plus précoce permettant de limiter les complications

Localisation Tubaire (Trompes de Fallope) dans 95% des cas (localisation ampullaire) dans 75% des cas Ovarienne, cervicale dans 5% des cas

Facteurs de risque Antécédent de salpingite (lésions tubaires et adhérences) Antécédent de chirurgie pelvienne: chirurgie tubaire, stérilisation tubaire Stérilet Tabac, microprogestatifs : par diminution de la motilité tubaire

Clinique Douleurs abdominales peu intenses au début, hypogastrique, majorées à la palpation Parfois métrorragies peu abondantes, parfois aménorrhée Parfois signes sympathiques de grossesse (nausées, vomissements, émotivité, irritabilité)

Examens para-cliniques Dosage des β-hCG Confirme l’existence d’une grossesse mais ne donne pas sa localisation Généralement compris entre 500 et 10000 mUI/ml Echographie pelvienne Par voie abdominale, vessie pleine puis par voie endovaginale vessie vide Visualisation d’une masse annexielle distincte de l’ovaire

Bilan préthérapeutique β -hCG quantitatifs Bilan pré-opératoire (si prise en charge chrirugicale) ASAT/ALAT, urée/créat si injection de MTX Groupe sanguin ABO Rhésus, RAI (prévention de l’alloimmunisation Rhésus)

Traitement TTT médical Méthotrexate par voie IM (1 mg/kg) Surveillance clinique, échographique et biologique (β-hCG à J4 et J7) Echec du TTT si pas de diminution de +15% de β-hCG entre J7 et J4

Traitement TTT chirurgical Coelioscopie ou laparotomie Salpingotomie : traitement conservateur Salpingectomie: traitement radical Indications CI au MTX GEU avec activité cardiaque β-hCG > à 5000 ou 10000 selon les équipes Etat hémodynamique instable

Pronostic Grossesse extra-utérine Fertilité ultérieure Environ 50% de Grossesse intra-utérines évolutives dans les 2 ans (salpingectomie ou salpingotomie) Grossesse extra-utérine Risque de récidive de GEU est de 10 à 15% pour les 2 techniques.

Infections génitales chez la femme Leucorrhées

Définitions Leucorrhées: perte non sanglantes de l’appareil génital féminin Leucorrhées physiologiques provenant de la désquamation vaginale et de la glaire cervicale, d’abondance variable au cours du cycle menstruel. Leucorrhées pathologiques avec modification de la couleur, abondance, odeur. Elles peuvent résulter d’une infection génitale basse (vulvo-vaginite, cervicite) ou haute (salpingite, endométrite). Causes non infectieuse (néoplasie de l’appareil génital)

Bilan para-clinique Prélèvements bactériologiques (prélèvement vaginal, ECBU, hémocultures) Bilan sanguin (NF + CRP + β-hCG + sérologies (HBV, HIV) Examen gynécologique Echographie par voie abdominale et endovaginale +/- TDM abdomino-pelvien…

Vulvo-vaginites Mycosique Candida albicans dans 80% des cas Prurit vulvaire, leucorrhée grumeleuse blanchâtre et inodore Dyspareunie Dysurie Gynéco: Vulvite, vaginite, Utérus indolore à la mobilisation Absence de fièvre TTT = antifongiques locaux (dérivés azolés) (ne pas traiter le partenaire) Monazole®: 1 ovule gynéco le soir au coucher (à renouveler 7 jours plus tard si besoin) + Monazole® crème à appliquer au niveau vulvaire 1 fois par jour pendant 5 à 7 jours

Vulvo-vaginites A Trichomonas Représente 10% des leucorrhées pathologiques Prurit vulvaire, leucorrhée verdâtre abondante fluide et nauséabonde Dyspareunie Dysurie Gynéco: Vulvite, vaginite, Utérus indolore à la mobilisation Absence de fièvre TTT = antifongiques per os (dérivés azolés) Flagyl® (métronidazole): 2 cp à 250 mg 2 fois par jour pendant 7 jours ou Secnol® (secnidazole): 1 sachet de 2g en 1 prise + Ovule gynécologique

Vulvo-vaginites A Gardnerella vaginalis A gonocoques Leucorrhée grisâtre malodorante Prurit rare Absence de fièvre TTT = nitro-imidazolés per os + ovule A gonocoques Souvent asymptomatique Rarement un écoulement jaunâtre Risque d’endométrite, salpingite TTT C3G type Rocéphine® en dose unique 250 mg ou 500mg IM

Cervicites Inflammation / infection du col de l’utérus Chlamydia, mycoplasmes Leucorrhée purulente, métrorragies, dysurie Utérus douloureux à la mobilisation Pas de fièvre TTT par macrolides (type Zythromax® 1 g en ttt minute) ou tétracyclines per os telles que doxycycline 100mg x2 pendant 7 jours) Germes banals Plvts bactériologiques, antibiogramme, ATB adaptés

Endométrite Inflammation / infection de l’endomètre (muqueuse tapissant l’utérus) Etiologies: cervicites, pose d’un stérilet, post-partum) Douleurs suspubienne Leucorrhée purulente Utérus douloureux à la mobilisation Hyperthermie TTT: Étiologique: curetage, ablation d’un stérilet Curatif: FQ, AUGMENTIN, Tétracyclines

Salpingites Inflammation / infection d’une ou des 2 trompes de Fallope Etiologies: cervicites, endométrites, MST à tropisme tubaire (Chlamydia et gonocoques) Leucorrhée purulente Douleur pelvienne hypogastrique Utérus douloureux à la mobilisation Fièvre TTT Hospitalisation Antibiotiques: FQ, AUGMENTIN, Tétracyclines à débuter en IV puis per-os pendant 14-21 jours Coelioscopie en phase aigüe réalisée en cas de foute diagnostique, si abcès à l’échographie, si pelvipéritonite