LES ACADIENS.

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Transcription de la présentation:

LES ACADIENS

Les moments importants Fais une ligne du temps avec les moments importants de l’histoire acadienne. 1604 : Une expédition, dirigée par Pierre du Gua de mons traverse l’Atlantique et s’installe à l’Ile-Sainte-Croix. 1605 : Déménagement à Port-Royal. 1608 : Fondation de Québec. 1632 : 300 français arrivent en Acadie. 1710 : Environ 1300 acadiens et acadiennes vivent maintenant dans la colonie.

Les moments importants 1710 : L’Acadie tombe aux mains des anglais. 1713 : Signature du traité d’Utrecht. L’Acadie est un territoire anglais désormais appelé «Nova Scotia». 1750 : Au-delà de 14 000 acadiens vivent en Nouvelle-Écosse. 1755 : Début de la déportation. 1763 : Signature du traité de Paris. 1763 : Les loyalistes débarquent en Nouvelle-Écosse. 1764 : Fin de la déportation. 1784 : Création du Nouveau-Brunswick

Les moments importants 1810 : Les catholiques reçoivent le droit de vote au NB. 1832 : Le premier collège français ouvre ses portes à Grande-Digue. 1867 : Le Nouveau-Brunswick entre dans la confédération Canadienne. 1867 : Publication du premier journal français le Moniteur Acadien 1868 : Création du premier hôpital offrant un service français. 1881 : Première convention nationale des acadiens (Memramcook) 1884 : Deuxième convention : choix du drapeau et de l’hymne nationale.

Les moments importants 1919 : Les femmes obtiennent le droit de vote au NB. 1934: Les femmes obtiennent le droit de se présenter aux éléctions provinciales. 1946 : Création de la Fédération des caisses populaires acadiennes. 1960 : Louis J. Robichaud est le premier Acadien à être élu premier ministre du NB. 1963 : Création de l’Université de Moncton. 1969 : Le gouvernement adopte la Loi sur les langues officielles. 1994 : Premier Congrès mondial acadien.

L’arrivée C’est en 1604 que Pierre Du Gua, Sieur de Mons, traverse l’Atlantique pour le Nouveau-Monde où il doit établir un poste de traite de fourrure. À bord de son navire, on trouve aussi Samuel de Champlain ainsi que plusieurs hommes de métier. Ils s’arrêteront à l’Ile-Sainte-Croix.

Les premiers habitants Les Améridiens vivent cependant sur ce territoire depuis près de 10 000 ans. Contrairement aux Européens, les premiers habitants pensent que la terre ne peut appartenir à l’humain, tout comme l’air et l’eau. Les amérindiens, Membertou entre autre, seront de grands alliés pour les acadiens. Wigwam Canot d’écorce

Le commerce de fourrure Ils piègent et capturent eux-mêmes les animaux sauvages, mais la plupart du temps la fourrure est obtenue des Améridiens qui reçoivent en échange divers objets (chaudrons, haches de métal, bijoux, etc.) On y trouve des maisons, un entrepôt, un four, des moulins manuels et le commerce de fourrure.

Le premier hiver à L’ile Sainte-Croix La température est très différente pour les Européens. L’hiver leur est brutal. Les maisons ne sont pas isolées pour de tels froids. Par manque de nourriture et de vitamines, plusieurs hommes attrapent le scorbut. Quand le printemps arrivent seulement 44 des 79 hommes ont survécu.

Malgré tout, 12 autres personnes sont emportées par le scorbut. Un déménagement À l’été de 1605, les Français décident de trouver un nouvel endroit, leur choix s’arrête sur Port-Royal. Ils amènent les maisons, démantelées, pour les reconstruire en y ajoutant un magasin, une cuisine, des ateliers. La vie y est quand même difficile, il faut défricher, labourer, se préparer pour l’hiver. Malgré tout, 12 autres personnes sont emportées par le scorbut.

De nouveaux arrivants… À l’été de 1606, arrivent deux personnages importants : Louis Hébert (apothicaire) et Marc Lescarbot (avocat et écrivain). Le premier guérira, le deuxième amusera (Théâtre de Neptune). Au cours de l’hiver 1606-1607, Samuel de Champlain crée L’Ordre du Bon Temps.

Une première attaque anglaise La rivalité entre les habitants empêche Port-Royal de se développer. Puisque des anglais sont installés en Virginie aux États-Unis, les deux peuples disent posséder l’Acadie. En 1613, Samuel Argall attaque Port-Royal et la détruit complètement. Une dizaine d’année plus tard, un Écossais du nom de William Alexander s’installe à Port-Royal et nomme l’endroit Nova Scotia. Les français reprendront rapidement contrôle du territoire.

Des familles s’installent… En 1632, près de 300 personnes venues de France viendront s’installer à Port-Royal. Leurs enfants deviendront alors les premiers vrais acadiens. Puisqu’ils fondent de grandes familles, l’Acadie croît vraiment à partir de 1650. Ce qui permet la naissance de nouveaux villages (Grand-Pré, Cobequid, etc.)

Ils assèchent les terres grâce à des aboiteaux. Les aboiteaux Ce sont les marais qui attirent les familles acadiennes dans certaines régions. Pour nourrir familles et bétails, ils assèchent les terres pour y cultiver du foin et des légumes. Ils assèchent les terres grâce à des aboiteaux.

Toute la famille doit contribuer aux nombreuses tâches quotidiennes. La vie acadienne Métiers de l’époque : forgeron, tonnelier, charpentier, menuisier, sage-femme, guérisseur, etc. Toute la famille doit contribuer aux nombreuses tâches quotidiennes. Père : pêche, travailler les champs, couper du bois et réparation de la ferme, etc. Mère : s’occuper des enfants, confectionner les vêtements (filer, tisser, découper, coudre et tricoter), conservation de la nourriture, préparation des repas, travaux dans les champs et entretien du potager, etc. Enfants : nourrir les animaux, entrer le bois de chauffage, laver la vaisselle, etc.

Objets acadiens

Les relations anglaises-françaises Les relations entre les colonies françaises et anglaises sont très changeantes. Parfois, ils font du commerce, parfois elles s’affrontent militairement. La France et l’Angleterre sont aussi souvent en guerre ce qui affecte les relations en Acadie. Par exemple, en 1690, les villages de Port-Royal et Beaubassin sont grandement incendiés. Les français doivent donc tout recommencer. La France n’envoie pas beaucoup de soldats pour aider la colonie française en Acadie. En 1713, la France et l’Angleterre signe le traité d’Utrecht. L’Acadie est désormais un territoire anglais, et reprend le nom de Nova Scotia. Angleterre France Nova Scotia Île royale (Cap-Breton) Terre-Neuve Île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard) Baie d’hudson

L’Acadie en 1700

La déportation Les acadiens de la Nouvelle-Écosse doivent donc répondre aux ordres du roi de l’Angleterre. Ils leur demande donc de prêter un serment d’allégeance (fidelité). Les Acadiens acceptent, mais à deux conditions : Ils veulent garder leur religion catholique (les anglais sont protestants) Ils ne veulent pas se battre contre les soldats français ou les autochtones. Charles Lawrence, le gouverneur de la NÉ, convoque un Conseil où se présente une centaine de délégués acadiens. Il leur demande à nouveau de prêter un serment d’allégeance, ce qu’ils refusent une dernière fois. Ils demandent la confiscation de leurs biens et de leurs propriétés ainsi que leur expulsion de la NÉ : c’est la DÉPORTATION.

La déportation Quelques milliers d’acadiens (hommes, femmes et enfants) sont entassés sur des bateaux. Ils sont envoyés un peu partout dans les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Les maisons, les fermes, les églises sont incendiées; les récoltes sont confisquées ou détruites; le bétail est abattu. Certains réussissent à s’enfuir et sont pourchassés. Les autorités britanniques veulent débarrasser la NÉ de la présence acadienne. À leurs yeux, ils sont une menace en temps de guerre.

La vie après la déportation… En 1763, la France et l’Angleterre signe le Traité de Paris ce qui met fin à la déportation en sol acadien. Le Canada devient une possession britannique. L’année suivante, les acadiens ont le droit de revenir en sol canadien, sauf qu’ils doivent se disperser en petits groupes et prêter serment d’allégeance à la couronne britannique. De 14 000 habitants en 1755, il ne reste plus que quelques milliers d’acadiens. 3 grandes régions accueilleront les acadiens au NB: Le Madawaska, la Péninsule- Acadienne et la région Chaleur ainsi que la vallée de Memramcook.

La vie après la déportation… Avant la déportation, les acadiens vivaient majoritairement de l’agriculture; après plusieurs se tourneront vers la pêche pour survivre. Leur alimentation consiste principalement de : Pommes de terre Poissons Produits de la chasse Céréales (blé, orge et sarrasin)

La création du Nouveau-Brunswick En 1783, des loyalistes (fidèles britanniques) qui ne veulent pas devenir citoyens américains arrivent ici. En 1784, la province du NB est créée pour eux.

Les modes de vie Transport : En été, on fait les voyages à pied, à cheval, en canot ou en goélette. En hiver, on se sert de traîneaux ou de raquettes. Éducation : -Au début des années 1800, ce sont des missionnaires ou des maîtres ambulants qui enseignent au privé. En 1820, de petites écoles sont construites dans les villages. Ce sont les villageois qui s’occupent de leur école. Tous les élèves sont dans la même classe. L’hiver, un petit poêle à bois chauffe la pièce, Un des murs, peint en noir, sert de tableau. Les élèves écrivent sur des ardoises. Il y a très peu de livres et ils sont tous anglais. À l’époque, l’éducation n’a pas de grande importance pour beaucoup.

Les modes de vie

Auteur du poème : Henry Wadsworth Longfellow Évangéline http://www.youtube.com/watch?v=J4QtS_n49GU&feature=related (LEA – pages 250 et 251) Auteur du poème : Henry Wadsworth Longfellow Année de parution : 1847 Deux amants acadiens, Évangéline et Gabriel, sont forcés de se séparer en raison de la déportation des Acadiens par les Britanniques en 1755. Évangéline s'établit à Philadelphie pour travailler avec les pauvres comme infirmière. Elle trouve Gabriel parmi les malades et il meurt dans ses bras.

Votre opinion sur la déportation Que pensez-vous de la déportation? Comment est-elle injuste? À la place des Acadiens de cette époque, qu’auriez-vous fait? Comment réagiriez-vous si elle arrivait aujourd’hui? Pensez-vous que les anglais devraient offrir des excuses aux Acadiens?

Sites webs et activités http://www.virtualmuseum.ca/Exhibitions/Acadie/000_f.html

charades #1. Mon premier est une pièce de tissu léger que l’on retrouve sur un lit. Mon deuxième recouvre notre corps. Mon tout est l’un des symboles nationaux adoptés à la deuxième convention nationale acadienne tenue à Miscouche (Î.-P.-É.) en 1884. #2. Mon premier est le mâle de la chèvre. On retrouve mon deuxième sur un clavier de piano ou d’ordinateur. Mon tout : le Pays de la Sagouine est situé dans cette ville du Nouveau-Brunswick.

charades #3. Pour trouver mon premier, conjugue le verbe « masser » au présent de l’indicatif, à la3e personne du singulier. Mon deuxième est le son que l’on fait en éternuant. Mon troisième est le nombre de jours dans une semaine. Mon quatrième est le son que fait le serpent. Mon tout est l’une des colonies de la Nouvelle-Angleterre où ont été déportés des Acadiens.

charades #4. Mon premier est le contraire de « petit ». Mon deuxième est un petit cube numéroté qui sert à jouer. Mon troisième est ce que l’on fait lorsque sa chambre est en désordre : on la _ _ _ _ _. Mon quatrième est la dernière syllabe du mot « étonnement ». Mon tout est un autre terme utilisé pour parler de la Déportation. #6. Mon premier est un prénom féminin (souvent vu avec Adam). Mon deuxième sont de petits enfants ailés, dont un des plus connus est le Cupidon de la Saint-Valentin. Mon troisième est le début de « hélicoptère ». Mon quatrième se retrouve au milieu de ton visage. Mon cinquième est une façon familière de dire « garçon ». Mon sixième est une sorte de fromage blanc à pâte molle. Mon septième permet aux oiseaux de voler. Mon tout est un couple acadien inventé par Henry W. Longfellow.

Acadie d’aujourd’hui Symboles 1. Drapeau (1884) Par : Marcel-François Richard 2. Hymne national (1884) 3. Notre-Dame-de-l’Assomption (1881)

Acadie d’aujourd’hui Symboles 4. Fête nationale de l’Acadie (1881) (15 août) 5. La devise : L’union fait la force (1884) 6. L’insigne acadienne (1884)

Acadie d’aujourd’hui Autres Symboles 28 juillet : Journée officielle du Grand dérangement La Sagouine (Antonine Maillet) Évangéline

charivaris musael ed nialpmahc 2. rebmemout 3. leschar wlarneec Cartographe, géographe et découvreur français, j’ai exploré l’Acadie au début du 17e siècle. 2. rebmemout Sans moi, les Français auraient eu du mal à survivre aux premiers hivers passés en Acadie. 3. leschar wlarneec On se souvient de moi comme du responsable de la Déportation des Acadiens. 4. eninotna meatill Je suis l’auteure de La Sagouine (1971). 5. mrclae-frnçsaoi rchrdia J’ai proposé le tricolore étoilé comme drapeau national acadien à la deuxième Convention nationale tenue à Miscouche, à l’Île-du-Prince-Édouard, en 1884.

La bataille de la Ristigouche HISTORIQUE À partir de 1754, les empires français et britannique se livrent une guerre à finir pour s’approprier le contrôle de l’Amérique du Nord. La guerre de la Conquête, volet nord américain de la guerre de Sept Ans, est lancée. Sous l'implacable pression des troupes britanniques, les places fortes de la Nouvelle-France tombent une à une. Malgré la reddition de Québec, le 18 septembre 1759, les Anglais ne sont pas encore maîtres de tout le pays. Loin d'être anéantie, l'armée française se regroupe à l'ouest de Québec. Elle bloque le passage aux Anglais pendant tout l'hiver. Tous les yeux sont alors rivés vers la mer. Le sort de la Nouvelle-France s'y joue. Dans un dernier effort pour soutenir sa colonie, la France dépêche une mission de secours en Nouvelle-France. Cinq navires marchands escortés par la frégate Le Machault appareillent du port de Bordeaux le 10 avril 1760. Chargés de 2 000 tonneaux de vivres et de munitions, les six voiliers transportent 400 hommes de troupe. De leur côté, les Britanniques dépêchent, de Louisbourg, une escadre de cinq vaisseaux de guerre commandée par le capitaine John Byron.

La bataille de la Ristigouche Ayant appris que des navires britanniques l'avaient précédé, François Chénard de La Giraudais, commandant de l'expédition, décide de se réfugier aux confins de la baie des Chaleurs, hors d'atteinte des vaisseaux anglais. Le 18 mai, il ancre la flottille dans l'estuaire de la rivière Ristigouche. Après plusieurs tentatives pour trouver le chenal principal, les Britanniques réussissent, le 3 juillet, à se frayer un chemin. Le Machault doit se replier en amont. L'affrontement qui suit dure plusieurs jours et la bataille est ponctuée de nombreux revirements. Le 8 juillet, devant l'inéluctable, le commandant La Giraudais fait saborder Le Machault et Le Bienfaisant afin d'empêcher les Anglais de s'emparer des vivres et des munitions. Privée de renforts et de ravitaillement, la Nouvelle-France capitule, à Montréal, le 8 septembre 1760. La bataille de la Ristigouche fut la dernière bataille navale de la guerre de Sept Ans dans les eaux de l’Amérique du Nord.

La bataille de la Ristigouche