Les trottoirs plantés de Lyon Une action de fleurissement participatif

Pour faire de son quartier un jardin…

Rassemblez quelques voisins…

Faites une fête…

Et plantez le trottoir!

Mais ça ne se fait pas vraiment tout seul…. Il faut :

Une technique, la micro implantation Taillé dans le vif du trottoir, elle est conçue sur le modèle de la fissure naturelle que les plantes colonisent facilement, mais elle est placée en fonction des contraintes et des usages de la voirie

Une organisation d’animations Contacter un groupe porteur Recruter et former des parrains Créer les interstices (chantier voirie) Monter une plantation collective Assurer le suivi Renouveler le plaisir d’une année à l’autre

Le fleurissement participatif est le moyen d’une réappropriation de la ville par ses habitants. Il cherche à impliquer le plus de participants possible. Il est agréablement perçu par les passants et contribue à l’identité d’un quartier Sa mise en œuvre n’est possible que par la rencontre entre une volonté des habitants de changer la ville, et un soutien technique, administratif et organisationnel de la puissance publique

Les fleurs sur le trottoir surprennent et renouvellent quotidiennement la trace et le souvenir d’un moment de convivialité…

Elles sont signe à la fois d’appropriation et d’accueil

Les urbains se reconnaissent dans leur obstination à vivre, même dans des conditions difficiles

Elles marquent un changement dans le rapport à l’espace public Espace du pouvoir? Espace de personne! Espace de chacun? Espace de tous! Espace de partage? Espace social!

Elles accompagnent et valorisent l’inévitable retour de la végétation interstitielle dans le milieu urbain

Les annuelles ainsi plantées se ressèment, multipliant les surprises éphémères

Historique du projet lyonnais - 2003 Naissance du projet : (dans le cadre d’une action Mairie du 5 / asso « Jardingues ») -2005 Premières réalisations rue des Macchabées et place Abbé Larue (5ém) -2006 Création à la Guillotière (rue chalopin 7), test rue Benoit Mary (5) -2007 création à Monchat (rue Gal Brulard), extension à la Guillotière (rue Sébastien Gryphe 7), résidence à la cité jardin (7 Gerland), 1er tests sur les pentes (rue Terraille 1) -2008 Création quai Chauveau (9) Extension à Montchat (rue des Acacias 3), à la Guillotière: projet grimpantes.

État des lieux 1erAmmorce rue Terraille, projet rue Bouteille avec des groupes d’habitants 3em Réalisation en cour sur Montchat avec des groupes d’habitants, projet en cour avec la MJC 5em place Abée Larue, rue des Macchabées, rue Benoist Mary, talus av Marie Curie avec des groupes d’habitants et les association « Jardingues »et « AJIR » 7em Guillotière, réalisation rue Chalopin, rue S Gryphe avec l’association « brin d’Guill’ »; Gerland, travail en cour sur la cité jardin avec le groupe « Traversants3 » 9em Amorce Quai Chauveau/ bas de l’observance en lien avec un groupe d’habitants et l’école « Chevalier Bayard »

Perspectives Peuvent être concernés tous les micro-quartiers bénéficiant d’une certaine intimité, en dehors des circulations globales de la ville L’action peut être étendue aux pieds d’arbres, aux petits délaissés, elle peut conquérir la verticale par l’usage des plantes grimpantes et l’implication des jardiniers de fenêtres et de balcons.

Des moyens pour fédérer les actions locales Un nom générique pour l’ensemble des actions sur la ville Un moyen de liaison entre les groupes, bulletin, blog ou site internet Une signalétique sur place, pour prévenir les intervenants, renvoyer au projet global et permettre aux passants intéressés de contacter le groupe de son quartier