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Publié parBernard Lamontagne Modifié depuis plus de 8 années
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1/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Pour que A B, il faut pouvoir mémoriser les réponses de A. Rôle sur la qualité du transfert : - conditions d’encodage (tâche A), - conditions de recherche et de récupération (tâche B).
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2/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Le niveau atteint dans la tâche A, donne une idée de la façon dont le sujet a enregistré les réponses. L’évolution entre niveau atteint et qualité du transfert non linéaire : - niveau d’apprentissage très bas : transfert nul. - pratique insuffisante : transfert très faible voir négatif. - ensuite la qualité du transfert augmente avec le niveau dans A. Le transfert n’est positif qu’à partir d’un certain seuil.
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3/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Réponses stockées sous forme de règles. Apprentissage = acquisition de règles. Nombre d’exercices important : - plus grande généralisation de la règle, - plus d’occasion d’encoder et de consolider la règle. Les exercices doivent être variés et représentatifs du champ d’application.
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4/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Importance de l’ordre de présentation des exercices. - évite une généralisation limitée, - exercices similaires au début, puis situations variées. Une règle s’applique à une catégorie de situations. - tâche complexe : plusieurs règles apprises et stockées, - indice catégoriel de récupération : favorise la recherche et la récupération de la règle, ainsi que le transfert dans la tâche B.
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5/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Différentes interprétations de l’efficacité et du mode de fonctionnement des indices de récupération : - Processus analogues à ceux concernant les associations libres. contiguïté entre indice et trace mnésique - Efficacité dans certaines conditions. indice encodé en même temps que l’information - Récupération dans B si même représentation des buts en A et B.
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6/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Différence entre ces trois hypothèses : - rappel libre : l’indice est évoqué par le sujet, - autres cas : indice contenu dans la tâche de transfert.
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7/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Comparaison opérateurs novices vs experts : - novices centrés sur les contenus visibles des situations et changent de procédure si réponse erronée, démarche analogique avec tâtonnements successifs - experts utilisent un schéma mental fondé sur une représentation formelle des tâche : abstraction par rapport au contexte d’apprentissage. planification des opérations
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8/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.4.2 – Encodage et récupération des réponses Comment concevoir les moyens facilitant le transfert : - à partir de l’analyse des tâches, - pour mettre en valeur ce qui peut favoriser le transfert.
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9/30 Analyse des tâches en ergonomie Chapitre 2 – Méthodes d’analyse des tâches Plusieurs méthodes d’analyse des tâches : - analyse cognitive des tâches manière dont l’opérateur traite les informations et organise ses connaissances dans une tâche donnée, - méthodes d’analyse de l’activité centrées sur les déterminants, les caractéristiques et les résultats des actions de l’opérateur.
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10/30 Analyse des tâches en ergonomie Chapitre 2 – Méthodes d’analyse des tâches Analyse cognitive des tâches = analyse des tâches cognitives. Tâche cognitive : situation où la charge cognitive est essentielle. Autres types de processus impliqués : - capture de l’information, - ajustements psychomoteurs.
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11/30 Analyse des tâches en ergonomie Chapitre 2 – Méthodes d’analyse des tâches Méthodes d’analyse des tâches cognitives : - limitées à l’étude des processus de traitement de l’information, - situations d’étude très éloignées des situations réelles de travail. difficilement généralisables et transférables au monde professionnel
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12/30 Analyse des tâches en ergonomie 1. Analyse cognitive des tâches 1.1 – Le besoin d’analyse cognitive des tâches 1.2 – GOMS : Goals, Operators, Methods and Selection rules 1.3 – Quelques remarques
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13/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.1 – Le besoin d’analyse cognitive des tâches Recours à des processus décisionnels et de résolution de problème. Ergonomes sollicités pour la conception des systèmes reposant sur le modèle de l’opérateur. Nécessité d’identifier la base de connaissances à introduire dans le système.
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14/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.1 – Le besoin d’analyse cognitive des tâches Objectifs d’une analyse cognitive de la tâche : - comprendre les processus de raisonnement d’un expert, - identification de ses aptitudes et compétences cognitives pour concevoir un programme de formation, - modéliser les processus, - identifier les tâches pouvant être automatisées, - concevoir une interface homme-système.
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15/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.1 – Le besoin d’analyse cognitive des tâches Méthodes employées : - entretien avec expert, - observations de l’expert en situation de travail, - analyse de protocoles verbaux, - analyses des décisions critiques, - analyse de documents, - représentations sous forme de diagrammes.
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16/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.1 – Le besoin d’analyse cognitive des tâches Besoin de modèles d’analyse des tâches cognitives : - fiables, - prédictifs, - permettant des conceptions technologiques. Exemples : - GOMS (Card, Moran et Newell, 1983) : interfaces homme-ordinateur, - IPA (Information-Processing Analysis) : programmes de formation.
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17/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2 – GOMS : Goals, Operators, Methods and Selection rules Permet de décrire : - les méthodes dont un sujet à besoin pour atteindre un but spécifique, - les opérateurs (actions élémentaires) mis en œuvre, - la manière dont ces opérateurs sont sélectionnés.
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18/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.1 – Les buts Représentent ce que le sujet veut atteindre. Présents en mémoire de travail. Structurés sous forme hiérarchique. Exemple : copier une partie de texte dans un autre fichier.
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19/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.2 – Les opérateurs Actions élémentaires que le sujet doit effectuer pour pouvoir utiliser le système. Peuvent avoir un effet sur le système et sur le sujet. Exemple : amener le curseur de la souris sur le menu « Edition »
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20/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.2 – Les opérateurs Différence entre buts et opérateurs : - le but est quelque chose qui doit être atteint, - l’opérateur est quelque chose qui doit être exécuté.
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21/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.2 – Les opérateurs Deux types d’opérateurs : - opérateurs externes : actions observables, opérateurs perceptifs, opérateurs moteurs, - opérateurs mentaux : actions internes.
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22/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.3 – Les méthodes Plusieurs manières d’effectuer une tâche. Exemple : copier un texte dans un logiciel traitement de texte en passant par le menu « Edition », ou en se servant des raccourcis clavier.
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23/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.3 – Les méthodes Méthode 1 : But = Copier le texte Étape 1 : opérateur = Amener le curseur de la souris sur le menu « Edition » Étape 2 : opérateur = cliquer sur « copier » But atteint Méthode 2 : But = Copier le texte Étape 1 : opérateur = utiliser les touches du clavier (Ctrl-C) But atteint
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24/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.3 – Les méthodes Méthode : Séquence d’opérateurs externes susceptibles de permettre d’atteindre un but élémentaire, ou une séquence d’opérateurs mentaux lorsqu’il s’agit par exemple de mettre en place un sous-but.
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25/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.4 – Les règles de sélection Si plusieurs méthodes pour un même but, il faut faire un choix. Exemple : - Règle 1 : utiliser la souris car elle est déjà dans la main - Règle 2 : utiliser les touches du clavier car les doigts sont déjà dessus
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26/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.4 – Les règles de sélection L’application d’une règle va dépendre du contexte dans lequel le but est réalisé. Si d’autres opérateurs doivent être utilisés, le sujet devra compléter sa méthode ou en construire une autre.
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27/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.4 – Les règles de sélection La sélection d’une règle selon un processus d’implication SI… ALORS. Exemple pour le déplacement du curseur : But = déplacer le curseur Si la destination est visible sur l’écran, alors : Déplacer le curseur au moyen des flèches du clavier But atteint Si la destination n’est pas visible sur l’écran mais pas très loin, alors : Utiliser la barre de défilement But atteint Si la destination n’est pas visible sur l’écran et est très loin, alors Utiliser la fonction « recherche » But atteint
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28/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.4 – Les règles de sélection L’analyse permet de définir : - procédure qui a la meilleure probabilité d’être utilisée par un sujet, - procédure optimale. Le nombre total des méthodes utilisées par un sujet et la complexité de ces méthodes permettent de prédire pour une formation : - durée d’apprentissage d’une tâche, - temps nécessaire pour apprendre une procédure, - estimation des connaissances procédurales à acquérir.
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29/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.4 – Les règles de sélection Utilisation de GOMS : - description de la manière la plus efficace pour réaliser une tâche, - description de la manière dont la même tâche est réalisée sur différents systèmes, - développement de moyens de formation, - comparaison de différents systèmes, - évaluation de la cohérence d’une conception.
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30/30 Analyse des tâches en ergonomie 1.2.4 – Les règles de sélection Méthode facile à utiliser si l’analyste a une bonne connaissance du modèle. Attention à ne pas effectuer des analyses trop fines, ce qui compliquerait le transfert des résultats vers la formation ou la conception. Son application dans des situations complexes demande beaucoup de temps.
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