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PHARMACIE 4eme ANNEE BIOCHIMIE CLINIQUE Dr RAAF Novembre DYSLIPIDEMIES

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Présentation au sujet: "PHARMACIE 4eme ANNEE BIOCHIMIE CLINIQUE Dr RAAF Novembre DYSLIPIDEMIES"— Transcription de la présentation:

1 PHARMACIE 4eme ANNEE BIOCHIMIE CLINIQUE Dr RAAF Novembre 2009 DYSLIPIDEMIES

2 3eme partie : pathologie des lipides LES DYSLIPIDEMIES
Athérosclérose 1- Les hyperlipoprotéinémies 1-1- Les hyperlipoprotéinémies primitives 1-2- Les hyperlipoprotéinémies secondaires 2- Les hypolipoprotéinémies 2-1- Les hypolipoprotéinémies primitives 2-3- Les hypolipoprotéinémies secondaires

3 Définition: Ce sont les modifications primitives ou secondaires des lipides sériques causées par une altération qui peut concerner : Soit les récepteurs qui reconnaissent les lipoprotéines Soit les enzymes impliquées dans le métabolisme des lipoprotéines. Rechercher toujours une cause secondaire qui ne répond qu’au traitement étiologique de la maladie sous jacente.

4 LES DYSLIPEMIES = Dyslipidémies = Dyslipoproteinémies
Classées en: Hyperlipémies Hyperlipidémies Hyperlipoproteinémies Hypolipémies Hypolipidémies Hypolipoproteinémies

5 Les hyperlipidémies = augmentation des TG ou du cholestérol ou des deux.
Les hypolipidémies = diminution des TG ou du cholestérol ou des deux.

6 1- LES HYPERLIPOPROTEINEMIES
1-1- LES HYPERLIPIDEMIES PRIMITIVES

7 Classification de Fredrickson
type I: hyperchylomicronémie ou hypertriglycéridémie dépendante des graisses alimentaires type IIa: hypercholestérolémie pure par augmentation des LDL +++ type IIb: hyperlipidémie combinée LDL et VLDL type III: hypercholestérolémie par augmentation des IDL type IV: hypertriglycéridémie par augmentation des VLDL ( ou hypertriglycéridémie endogène, dépendante des glucides, de l'alcool ou d'une obésité)+++ type V: hyperchylomicronémie et VLDL

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12 type Aspect du serum Ch TG ESE Fréquence Pouvoir athérogène I lactescent N A chyloμ Très rare II a clair β LPP 0,1-0,5 % ++++ II b trouble Β+préβ 1,5 % +++ III Broad band rare IV opalescent Pré β 8-14 % ++ V < 1 % +

13 Étude clinico-biologique des hyperlipidémies

14 Les hyperlipoprotéinémies primaires
Hypercholestérolémie primaire type IIA Hypertriglycéridémies Hyperlipoprotéinémie type I Hyperlipoprotéinémie type IV Hyperlipoprotéinémie type V Hyperlipidémies mixtes Hyperlipidémie combinée type IIb Dysbêtalipoprotéinemies type III

15 HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE IIA
(HYPERCHOLESTEROLEMIE PURE)

16 Étiologies

17 ANOMALIES GENETIQUES : 1/Mutation du gène du récepteur de l'apo B/E
Hypercholestérolémie familiale de type IIa Le gène est localisé sur le Chromosome 19 Transmission selon un mode autosomal dominant.

18 2/ Mutation du gène de l'apo B100
Déficience familiale en Apo B 100 Le gène est sur le chromosome 2 Transmission selon un mode autosomal dominant

19 Clinique Due à des dépôts de cholestérol à différents niveaux avec apparition : de xanthomes tendineux (dépôts de cholestérol sous forme de nodules fermes et indolores au niveau des tendons), de xanthomes cutanés plans préférentiellement au niveau des fesses, des genoux ou des bras d'arc cornéen et des xanthélasmas (plaques jaunes au niveau des paupières). L'accumulation du cholestérol au niveau artériel = athéromatose Manifestations cardiovasculaires avec: Risque d'ischémie cardiaque Risques d'artériopathie des membres inférieurs Risques d'accident vasculaire cérébral. .

20 Arc cornéen. Xanthomatose cutanéo-tendineuse exubérante. Xanthome tendineux.

21 Xanthomes des extenseurs des doigts. Xanthélasma. Xanthome du tendon d'Achille. Xanthomatose éruptive

22 Xanthélasmas

23 BIOLOGIE sérum clair CT ↑↑ HDLC ↓ TG N A l'électrophorèse: b = LDL

24 HYPERTRIGLYCRIDEMIE PURE

25 HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE I

26 Anomalies génétiques Due à un déficit en la LPL, ou à un déficit en apo CII

27 CLINIQUE xanthomatose éruptive
Touche le thorax, les flancs, la FA des genoux, la FP des coudes et des fesses Douleurs abdominales après un repas gras Hépato-splénomégalie, Risque de pancréatite aiguë

28 xanthomatose éruptive
vésicules de petite taille, jaune vifnon douloureuses, non prurigineuses touche le thorax,, la FA des genoux, la FP des coudes et des fesses

29 BIOLOGIE Sérum clair et anneau crémeux  TG > 10g/l
CT N (ou  par les 2- 4% de chol) A l'électrophorèse: Présence de bande au dépôt (Chylomicrons)

30 HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE IV

31 Hypertriglycéridémie endogène
Hypertriglycéridémie familiale Caractérisée par une élévation exclusive des VLDL.

32 BIOLOGIE Sérum lactescent ↑TG entre 2 et 6g/l
CT N (ou î par les 12-20% de cholestérol), LDLC N ↓HDLC Présence de pré-Beta lipoprotéine à l'électrophorèse

33 HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE V

34 Les plus répandues, Correspondent à des hypertriglycéridémies familiales décompensées du fait d'erreurs diététiques, d'alcoolisme, de facteurs iatrogènes, d'une pathologie aggravante (diabète)

35 BIOLOGIE Sérum lactescent avec anneau crémeux
Augmentation des TG dans le sérum à jeun > 10g/l CT N LDL N A l’électrophorèse: augmentation des VLDL (pré-Béta lipoprotéine) et des chylomicrons.

36 HYPERLIPOPROTEINEMIE MIXTE
HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE II B

37 Biologie Sérum opalescent ↑↑ CT ↓ CHDL ↑ TG TG
Augmentation des bêta et pré-beta lipoprotéines ( LDL et VLDL).

38 HYPERLIPOPROTEINEMIE de TYPE III

39 Dysbêtalipoprotéinemies
ou " broad beta disease " Réalise une surcharge en lipoprotéines de densité intermédiaire (IDL) anormales. Ces LPP sont riches cholestérol et TG

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42 BIOLOGIE Sérum opalescent ↑↑ CT ↓ HDLC ↑ LDLC et TG
Présence de BROAD Band (IDL) à l'électrophorèse

43 Autres Hyperlipoprotéinémies
Hyperalphalipoprotéinémie Excès de Lp(a)

44 Hyperalphalipoprotéinémie
Peuvent être génétiques à transmission autosomale dominante (mutation du gène de la CETP) Liées à une diminution du risque coronarien et doivent donc être respectées. Biologie : Cholestérol HDL > 0,7g/l chez l'homme Cholestérol HDL > 0,8g/l chez la femme

45 Excès de Lp (a) Un taux élevé de Lp (a) constitue un facteur de risque non modifiable car insensible aux traitements hypocholestérolémiants

46 Les hyperlipoprotéinémies secondaires

47 Hypertriglycéridémie prédominante
Obésité DID et DNID (type IV) Insuffisance rénale chronique (VLDL ++) Syndrome néphrotique ( par perte urinaire de l’orosomucoide qui est un cofacteur de la LPL) Alcoolisme Facteurs iatrogènes : œstrogènes glucocorticoides, bêta-bloquant, ciclosporine SIDA traité par tri-thérapie Lupus ,Myélome ,Syndromes inflammatoires

48 L’obésité se mesure par l’indice de masse corporelle:
L’obésité se caractérise par une augmentation excessive de la masse de tissu adipeux, qui est due essentiellement à une augmentation de la taille des cellules adipeuses L’obésité se mesure par l’indice de masse corporelle: IMC ( kg / m2 ) > 25 = sur-poids > 30 = obésité > 40 = obésité morbide La prévalence de l’obésité est en constante augmentation L’obésité s'accompagne de pathologies graves et invalidantes: dyslipidémies, diabète de type II, maladies cardiovasculaires, etc.. Chez l’homme, l’obésité résulte de la conjonction de divers facteurs, sociaux, environnementaux et génétiques . 48

49 Produits sécrétés par le tissu adipeux
Métabolisme des lipides et lipoprotéines Lipoprotein lipase (LPL) Cholesterol ester transfer protein (CETP) Acylation stimulating protein (ASP) Autotaxin (phospholipase D) Retinol binding protein (RBP) Prostaglandines Métabolisme et homéostasie énergétique Leptine Adiponectine Homéostasie vasculaire/Angiogenèse Inflammation-Immunité TNFa Interleukines 1b, 6, 8, 10 … Leptine, Adiponectine CRP, SAA, Haptoglobine Facteurs du complément NGF, VEGF Matrice extracellulaire 49

50 1994 : découverte de la Leptine Une révolution
L ’obésité de la souris ob/ob est due à une mutation du gène de la Leptine qui conduit à l ’absence de Leptine La Leptine est produite par le tissu adipeux et agit par son récepteur hypothalamique sur la satiété. Elle agit aussi Au niveau central en  dépense énergétique  sensibilité à l’insuline Et au niveau périphérique en particulier sur l’action de l’insuline Le traitement des souris ob/ob par la leptine permet une correction spectaculaire des anomalies

51 Déficience en leptine et obésité
Garçon avec une déficience héréditaire du gène encodant la leptine: Haut: à 3 ans Bas: même garçon, à 8 ans, après plusieurs années de traitement à la leptine.

52 Effet du traitement à la leptine sur le poids corporel chez des enfants déficients
Après 2 ans de traitement Avant

53 Protéine ASP (Acylation Stimulating Protein)
Produite par les adipocytes Stimule la synthèse des triglycérides dans les adipocytes Augmente l’utilisation du glucose Active le DGAT (diacylglycérol acyltransférase qui catalyse l’étape finale de la synthèse des Tg ) Inhibe l’HSL (Hormone sensitive Lipase qui contrôle l’hydrolyse des Tg en diacylglycérol et acides gras libres) Taux élevés chez l’obèse

54 Adiponectine Produite par les adipocytes
Expression réduite dans l’obésité Possible lien entre L’obésité Le diabète de type 2 Les maladies cardiovasculaires

55 Actions de la leptine, l’ASP et l’adiponectine
SNC  Prise alimentaire  Dépense énergétique  sensibilité à l’insuline ADIPONECTINE  sensibilité à l’insuline Foie :  la production hépatique de glucose Muscle :  l’oxydation des lipides Adipocyte ASP Tissu adipeux (paracrine)  utilisation du glucose  DGAT  HSL  Synthèse des Tg

56 Hypercholestérolémies prédominantes
Hypothyroïdie (type IIa) Syndrome néphrotique Syndrome de Cholestase Facteurs iatrogènes : diurétiques

57 LES HYPOLIPOPROTEINEMIES

58 Hypoalphalipoprotéinémies Iaires
d'origine génétique présentent parfois un caractère familial avec risque d'athérosclérose précoce. Causes multiples : Déficit en apo A1/CIII, Maladie de Tangier (hypercatabolisme des HDL) Maladie des yeux de poisson, Déficit familial en LCAT.

59 Les hypolipoproteinémies secondaires
Hyperthyroidie : avec hypocholesterolémie. Insuffisance hépatique avec hypocholesterolémie Dénutrition cholestérol et TG bas

60 Syndrome X Syndrome d’insulinorésistance

61 TRAITEMENT et DIETETIQUE

62 Prévention Arrêt du Tabac et Alcool Faire de l’Activité physique
Réduction pondérale Diététique : Réduire les lipides 30% apport énergétique total Réduire graisses saturées Fruits & légumes comme anti- oxydants Réduction sel

63 L’ALIMENTATION : consommer des phytostérols (fruits, céréales…) ils inhibent l’absorption intestinale du cholesterol réduire les AG polyinsaturés«trans» (margarine) qui augmentent l’oxydation des LDL, augmentent la Lp(a), diminuent l’activité des récepteurs LDL Réduire les AG saturés (graisses «animales», beurre) qui augmentent le taux des LDL Consommer des AG mono-insaturés (huile d’olive)qui diminuent l’oxydation des LDL Consommer les AG polyinsaturés oméga-3 (huiles végétales de colza,noix ,poisson) et oméga-6 (huile de tournesol, d’arachide..)qui diminuent le taux des LDL

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65 Traitement médicamenteux
Les principales classes d’hypolipemiants indiquées dans la prise en charge des différentes dyslipidémies sont : statines fibrates résines

66 Les statines ou inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase
Diminuent la synthèse du cholestérol Inhibent spécifiquement et de façon réversible l’activité de l’HMG-CoA réductase Stimule les récepteurs hépatiques des LDL, entraînant une diminution du LDL cholestérol circulant. Exemple: la simvastatine, la pravastatine, la fluvastatine, l’atorvastatine.

67 Biosynthèse du cholestérol Biosynthèse des récepteurs
Mécanisme d’action général : action ciblée sur le LDL Cholestérol membrane Biosynthèse du cholestérol HMGCoA Réductase Récepteurs des LDL Inhibition Statines Cholestérol Activation Biosynthèse des récepteurs Membranes Stéroïdes

68 Les fibrates Diminuent la synthèse hépatique des lipoprotéines riches en triglycérides et augmentent leur catabolisme. Augmentent la lipolyse (diminuent les triglycérides) ↑ la LPL ↓ les triglycerides et les VLDL dans le plasma ↓ la synthése hépatiques des apoC-III ↑ l’apoA-I et l’apoA-II ↑ les HDL-C Exemple:fénofibrate, le bézafibrate, le ciprofibrate

69 Les résines échangeuses d’ions:
Diminuent l’absorption intestinale des acides biliaires et du cholestérol alimentaire, Stimulent les récepteurs hépatiques des LDL. Diminuent le taux de cholestérol total ainsi que celui du LDLcholestérol. Exemple : La cholestyramine

70 Surveillance d’un traitement hypolipémiant
1 à 3 mois après mise sous traitement : Faire un Bilan lipidique + apprécier l’efficacité et la tolérance (effets 2ndaires) Si Patient stabilisé : contrôle 1à2 fois/an Vérifier transaminases et CPK a la recherche d’une rhabdomyolyse

71 Cholesterol Cellulaire
Stratégie de controle des Hyperlipidémies Diete Biosynthése STATINES HMG CoA reductase Cholesterol Cellulaire LDL-R Cholesterol Sérique Acides Bilaires Intestin Re-absorption catabolisme des Lipoproteines Conversion en hormones dans les cellules ou stockage comme granules Feces CHELATEURS des ACIDES BILIAIRES FIBRATES cholestyramine

72 Acide Nicotinique: Réduit le taux des TG et du choléstérol total
↑ la LPL ↑ les HDL-C Augmente la secrétion biliaire du cholestérol

73 Nouveau ne indonésien de de 8,7 Kg !!!


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