Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parMichele Labelle Modifié depuis plus de 8 années
1
CUSHING OR NOT ?
2
DEPRESSION
3
NEUROPSYCHOLOGIE ET AXE CORTICOTROPE
4
HYPERCORTICISME ET NEUROPSYCHOLOGIE v Répercussions de l’hypercorticisme: Û Aggrave ou révèle un trouble psychiatrique latent Û Troubles du sommeil Û Symptômes de dépression, troubles anxieux (50% des patients) Û Tableau aigu (psychose, tendance suicidaire) Û Diminution des capacités intellectuelles, de la mémorisation, de l’apprentissage Û Asthénie persistante
5
v Corticotropin-Releasing Hormone (CRH): Û 41 acides aminés Û Principal stimulant de la sécrétion de la POMC et de ses dérivés Û Au niveau du système nerveux: Noyaux paraventriculaires, aire préoptique et noyau paramédian Mais aussi cortex cérébral, systéme limique, moëlle épinière v Vasopressine (ADH): Û Agit en potentialisant l’effet du CRH Û Agit au niveau hypophysaire via récepteur V3 Û Noyaux supraoptiques et paraventriculaires v Ocytocine: Û Noyaux supraoptiques et paraventriculaires ACTH SURRENALESCRHADHCORTISOL - + + Stress physique, sport Stresspsychologique + + AXE CORTICOTROPE
6
LA REPONSE AU STRESS v Stress physique: Û Signal périphérique (barorécepteur, osmorécepteur) transmis au tronc cérébral Û Aboutit à la libération de vasopressine et, parfois, d’ocytocine et de CRH v Stress psychologique: Û Fait intervenir le cortex préfrontal Û Aboutit à la libération de CRH et d’ocytocine Û Fin de la réponse au stress via le récepteur CRH-R2
7
STRESS CHRONIQUE v Phénomène d’habituation: Û réponse à un stimulus présenté de façon répétée progressivement inhibée v Phénomène de facilitation: Û réponse à un nouveau stimulus augmentée Etat dans lequel la réponse de l’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénalien est préservé en dépit d’une élévation du cortisol 1. Limite l’exposition de l’organisme à un excès de cortisol 2. Préserve la réactivité corticosurrénalienne
8
STRESS CHRONIQUE v Physiologiquement, Û Downregulation des récepteurs au CRH Û Upregulation des récepteurs à la vasopressine v En compensation, augmentation du nombre de neurones produisant de l’ocytocine v Traitement: Û ↑ ocytocinecitalopram Û ↓ vasopressine et CRHfluoxétine
9
PSEUDO - CUSHING v Définition: Û Manifestations cliniques partielles ou complètes d’un syndrome de Cushing v Etiologies: Û Stress chronique Û Dépression endogène sévère Û Ethylisme Û Anorexie mentale Û OMPK Û Séropositivité HIV ?
10
PSEUDO - CUSHING v Tableau biologique: Û Elévation de la cortisolurie libre de 24h Û Rythme nycthéméral du cortisol conservé Û Cortisolémie supraphysiologique Û Résistance relative à la dexaméthasone
11
SIGNES UTILES v Notion d’éthylisme: Û Ethylisme ancien v Intensité de la cortisolurie Û Cortisoluries de 24 heures > à 4x la limite supérieure de la norme sont rares dans le pseudo-Cushing Û Freinage minute à la DXMS avec valeur seuil de 4µg/dl (au lieu de 1,8µg/dl v Test à la desmopressine (agoniste puissant V2R et faible V3R) Û Pas d’influence chez l’individu sain ou pseudo-Cushing Û Elévation de l’ACTH dans 80-85% des cas de maladie de Cushing
12
SCREENING v Population de 263 patients: Û 240 avec syndrome de Cushing Û 23 avec pseudo-Cushing v Methode: Û Mesure de la cortisolurie de 24h Û Cortisol sérique à 23h, 23h30, 00h, 00h30, 1h 6h, 6h30, 7h, 7h30, 8h
13
SCREENING - RESULT sensibilité Cortisol sérique minuit ≥ 7,5 µd/dl 96% Cortisolurie de 24h 45% 17-OH corticosteroïde s 22% Cortisols sériques aux autres temps 10-92% Ratio cortisol matinal/cortisol vespéral 11%
14
v Population: Û 41 patients avec Syndrome de Cushing Û 33 patients avec pseudo-Cushing 2 alcooliques 3 diabètes type 2 mal contrôlé 11 dépressions sévères (DSM IV) 7 obésités tronculaires 10 OMPK Û 199 patients obèses Û 27 sujets contrôles v Méthode: Û cortisol salivaire minuit Û cortisol sérique à minuit Û cortisoluries de 24h SCREENING Récolte de cortisol salivaire au cours d’un match de football
15
SCREENING - RESULTATS v Sensibilité de 93% pour une valeur seuil de 0,35µg/dl pour le cortisol salivaire v Mesure pathologique du cortisol salivaire et des cortisoluries de 24h seulement chez les patients avec syndrome de Cushing
16
CONCLUSION v Diagnostic difficile: Û Chez le patient obèse, éthylique, …et chez le déprimé! Û Mesure cortisol sérique à minuit ≥ 7,5 µd/dl Ou Û Cortisoluries de 24h anormale ET cortisol salivaire à minuit ≥ 0,35µg/dl Û Espoirs thérapeutiques: Agonistes ocytocine Antagonistes vasopressine
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.