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Publié parMarie-Claude St-Jacques Modifié depuis plus de 8 années
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Cadre National des Certifications au Maroc Fatima BOUHAFA Coordonatrice nationale du Projet CNC au Maroc Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle MAROC
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Axes de l’intervention Maroc : brièvement Atouts du Maroc favorisant la mise en œuvre du CNC Pourquoi un CNC au Maroc ? Démarche adoptée Problèmes rencontrés Ce qui reste à faire Perspectives
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Maroc : brièvement Population : 31 Millions d’habitants Population active : 11 Millions 40% dans le secteur de l’Agriculture et de la Pêche 15 % dans le secteur de l’Industrie (dont 42% dans le textile) 45 % dans le secteur des Services (Tourisme, banque,…) Population ayant moins de 15 ans : 30% Potentiel humain important Besoins à satisfaire en matière d’éducation et de formation
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Maroc : brièvement (système d’éducation et de formation) Architecture du système d’Education et de Formation
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Maroc : brièvement (système d’éducation et de formation) : Effectifs en formation (2007) Enseignement Supérieur Enseignement universitaire Ecoles (Ingénieurs, Gestion/Finances…) Bac + 2 369 493 Formation Professionnelle Ouvrier (Qualifié et Spécialisé) Technicien et Technicien Spécialisé (Bac+2) 232 876 Education Nationale Préscolaire Primaire Secondaire (collèges) Secondaire (lycées) 6 730 000 Alphabétisation et Education non formelle Alphabétisation Education non formelle 13 040 36 518
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Atouts du Maroc favorisant la mise en œuvre du CNC Sur le plan socio-économique : De manière générale : Poursuite des réformes engagées concernant le processus de libéralisation économique, l’amélioration de l'environnement de l'entreprise, la dynamisation du secteur financier, le renforcement des infrastructures de base et la lutte contre la pauvreté et les disparités régionales. Concernant les investissements étrangers au Maroc : 5 secteurs accaparent l'essentiel des flux des Investissements Directs Etrangers (IDE) au Maroc : l'industrie, le tourisme, l’immobilier, le secteur Bancaire et l'assurance. Réalisation d'investissements significatifs qui sont de nature à augmenter les avantages comparatifs du Maroc dans les secteurs du tourisme, l'offshoring et la sous- traitance. Origine des investissements : France, Espagne, Union Économique Luxembourgeoise « UEBL », représentant 72% des IDE reçus au Maroc en 2006, suivis de : Koweït, Grande Bretagne, Allemagne, Suisse, Etats Unis, Emirats Arabes Unis Arabie Saoudite, Italie, Hongrie, Pays Bas, Egypte, Irak, Liban, Jordanie, Portugal, Suède, Qatar, Tunisie, Libye, Syrie, Bahrain, Algérie.
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Atouts du Maroc favorisant la mise en œuvre du CNC Sur le plan politique : Signature d’un statut avancé entre l’Union Européenne et le Maroc le 13 Octobre 2008 : Ce Statut avancé offrira au Maroc des possibilités élargies de coopération avec l’UE à travers une libéralisation plus grande du commerce, un dialogue politique renforcé, une association ponctuelle à la politique étrangère et de sécurité commune ainsi qu’un accès à certains programmes et agences communautaires Constitue une assise forte au projet de Cadre National des Certifications pour le Maroc. Il ne s’agit pas seulement de travailler sur un dossier de portée nationale, destiné à accroître la lisibilité interne des systèmes de certification, mais de contribuer à un projet plus global s’inscrivant dans une perspective européenne.
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Atouts du Maroc favorisant la mise en œuvre du CNC Sur le plan politique : Statut avancé : Composante «développement de la dimension humaine» : « le rapprochement du système d’enseignement supérieur et de formation Professionnelle marocains à l’espace européen d’enseignement supérieur et de formation professionnelle ». Ce rapprochement ne peut être concrétisé, selon ce statut avancé, sans : « l’encouragement de l’adéquation des cursus universitaires du Maroc à ceux de l’UE par le soutien à l’établissement de filières d’enseignement et de formation basées sur des systèmes d’unités capitalisables transférables et comparables ; le renforcement du processus de certification dans le domaine de l’enseignement, en vue d’assurer la qualité et la transparence de la certification. Ceci contribuera à la modernisation du système d’éducation et de formation et à l’évolution des qualifications acquises. A terme, cela permettra d’envisager un rapprochement avec le Cadre Européen des Certifications ».
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Atouts du Maroc favorisant la mise en œuvre du CNC Sur le plan éducation et formation : la réforme du secteur éducatif (la mise en œuvre réelle de l'enseignement obligatoire, l’élargissement de l'offre pédagogique et la consolidation de l'encadrement pour le cycle secondaire collégial). Adoption, depuis 2003, du système LMD dans l’Enseignement Supérieur et instauration d’un système d’accréditation des formations Production des Répertoires Emplois/Métiers (REM) et des Référentiels Emplois/Compétences (REC) dans des secteurs prioritaires de l’économie marocaine comme les TIC, le Tourisme/Hôtellerie et le Textile/Habillement destinés à la gestion des marchés de l’emploi et de la formation (entreprises, organismes d’intermédiation, opérateurs de formation) Adoption, depuis 2003, d’une approche de réingénierie du système de formation professionnelle basée sur les compétences. Elle part du marché de l’emploi pour l’identification, la description et l’élaboration des programmes de formation et implique des changements majeurs dans la façon de gérer un centre de formation et d’y dispenser une formation Expérimentation de la validation des acquis de l’expérience dans certains secteurs en partenariat avec les branches professionnelles concernées. L’objectif recherché, à moyen terme, étant d’instaurer un système qui constituera une nouvelle voie d’accès à un diplôme ou certificat, en dehors du système de formation initiale.
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Pourquoi un CNC au Maroc ? Assurer la transparence et la comparabilité des diplômes et certificats décernés ; Instaurer les passerelles dans le système d’éducation et de formation et de favoriser la formation des individus tout au long de la vie ; Contribuer à la modernisation du système d’éducation et de formation et à l’évolution des qualifications acquises pour faire face aux nouveaux enjeux économiques et technologiques ; d’établir des correspondances avec le Cadre Européen des Certifications pour améliorer la mobilité et l’intégration des travailleurs et des apprenants dans le cadre du statut avancé que notre pays a conclu avec l’Union Européenne le 13 octobre 2008.
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Comment a-t-on procédé? Au niveau de l’appui de ETF : Maroc : initié au projet CNC, par ETF, en 2006 ; Prise de connaissance des bonnes pratiques des pays européens (Irlande et Hongrie) à travers des voyages d’études organisés par ETF; Échanges régionaux (Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie) à travers les peer review organisées dans les 4 pays; Mise à disposition, par ETF, d’un expert en la matière pour accompagner les équipes techniques
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Comment a-t-on procédé? Au niveau du Maroc : Coordination du projet assurée par le Ministère en charge de l’Emploi et de la Formation Professionnelle Constitution d’un groupe de travail national (Éducation Nationale, Formation Professionnelle, Enseignement Supérieur), l’implication des partenaires sociaux a été prévue durant une 2 ème phase du projet. Constitution, au sein de chaque sous-système, d’une équipe de travail technique; Identification des niveaux d’activités (8 niveaux) en se basant sur les REM et les REC Identification des descripteurs (savoirs; savoir faire (aptitudes cognitives/pratiques, communication/relation et capacité d’apprendre à apprendre), Autonomie/Responsabilité et Adaptabilité
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Problèmes rencontrés Partenariat Difficulté d’implication et de mobilisation des acteurs clés de certification (a pris du temps) Faible engagement du Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur Persistance des incompréhensions de l’intérêt et de la finalité du CNC chez les partenaires (mélange entre description des niveaux d’activités et de formation) Pilotage Difficultés de pilotage : le Ministère en charge de la formation professionnelle, assurant actuellement la coordination du projet est l’un des sous-système de certification, d’où Instance de pilotage autonome.
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Ce qui reste à faire Sur le plan technique : Test de la grille dans plusieurs secteurs Finalisation du glossaire des termes utilisés Positionner les niveaux d’éducation et de formation par rapport aux niveaux d’activités Évaluation de l’impact de cette grille sur les systèmes actuels de certification : articulation avec les projets en cours : Approche par compétence (APC), Validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAEP), les REM et les REC (Référentiels d’emploi et des compétences), procédures d’accréditation en vigueur dans les différents sous- systèmes de certification… Mise en place ou adaptation des procédures nationales d’assurance qualité au niveau de chaque certificateur Sur le plan stratégique et politique : Renforcer le partenariat (Conseil Supérieur de l’Enseignement, Enseignement Supérieur, Partenaires sociaux…) par des campagnes de communication sur l’intérêt du projet Étudier la problématique du pilotage (création de l’instance en charge du pilotage du projet, mise à disposition des RH nécessaires, outils de travail…)
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Perspectives Considérant ce qui précède, Le CNC constitue une priorité pour la Maroc, qui souhaite que ETF poursuive son accompagnement pour la mise en œuvre de ce projet. NB : Dans le cadre de la 2ème phase de la coopération avec l’Union Européenne, le Maroc prévoit de consacrer une composante à la mise en œuvre du projet CNC Examiner avec le Conseil Supérieur de l’Enseignement, et de concert avec les différents partenaires, comment assurer le pilotage de ce projet et le fonctionnement du l’instance qui aurait à le supporter. NB : Le CSE a été sensibilisé lors : De la peer review organisée au Maroc en Juillet 2008 De la rencontre de la Directrice de ETF avec son Président Délégué en Novembre 2008 à ce sujet.
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