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Publié parEmma Auger Modifié depuis plus de 8 années
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CTA, Wageningen, 14 novembre 2012 Sylvie Niombo, AZUR Développement
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1. Quelques chiffres sur l’agriculture 2. Questions de genre identifiées 3. Programmes du Gouvernement 4. Programmes de la société civile 5. Ce que le CTA peut faire
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Les femmes représentent 53,4% de la population congolaise. 37% de la population vit en zone rurale. 56% de la population est jeune (moins de 20 ans). 51% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (RDH). Les ménages qui tirent leurs revenus des activités agricoles sont les plus pauvres. Seules 2% des terres arables du Congo sont utilisées. Une agriculture de subsistance prédomine. .
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Existence d’un plan national genre – mais faiblement appliqué. De façon générale, faible participation des femmes aux instances de décision dans le pays; situation plus préoccupante pour les jeunes femmes. Problème d’accès a la formation et information technique pour les jeunes femmes, surtout en zone rurale : peu d’expertise technique; méthodes de cultures traditionnelles. Faible implication des jeunes femmes dans les filières technologiques et la recherche. Peu d’opportunités d’emploi attrayants dans le secteur.
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Problème d’accès aux intrants de qualité : matériel, semence, outils de transformation, entre autres. Production de subsistance : manque de moyens financiers pour le matériel adapté. Non maîtrise du circuit de commercialisation: plusieurs intermédiaires; prix dérisoires; coût élevé des moyens de transport. Accès aux marchés petite échelle; activités dans l’informel; … Faible décision sur l’utilisation des ressources/revenus du ménage. Barrières culturelles/patriarcat.
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Problème d’accès à la terre pour les populations riveraines des forêts et des zones minières exploitées. Plusieurs permis d’exploration et exploitations accordées mais faible implication des populations dans la prise de décision. Le Gouvernement a cédé des terres aux sociétés étrangères : peu de dialogue public sur le sujet. Terres insuffisantes pour les cultures maraichères dans les zones urbaines dû aux problèmes fonciers. Faible implication des communautés locales et autochtones dans les processus de gouvernance forestière/ et de gestion des ressources minières.
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Analphabétisme des filles et femmes en zone rurale: limite d’accès aux opportunités et à l’information. Problèmes d’accès au financement agricole: accessibilité des caisses/institutions de micro finances, garanties exigées, éloignement, inadaptation de produits. Donc, limites pour l’entreprenariat féminin. Infrastructures : réseau routier défectueux dans le Sud; éloignement géographique des marchés : le transport des produits se faisant au dos ou sur la tête, par manque d’argent pour la location des services de transport.
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Les efforts du Gouvernement visent à améliorer la sécurité alimentaire, les revenus des petits exploitants; l’accès aux marchés et aux services financiers; la production ; la relance, la diversification et la valorisation de la production agricole; et la réhabilitation de pistes agricoles. Plusieurs cibles pour les programmes nationaux: producteurs, entrepreneurs, jeunes, femmes. Davantage d’accent mis sur les jeunes filles et femmes en zone rurale.
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Plusieurs projets menés par le Gouvernement en partenariat avec le Système des Nations Unies, FIDA et Banque Mondiale: Projets de développement rural (PRODER). Centre de recherche agronomique de Loudima (CRAL). Programme d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADEF). Programme National pour la Sécurité Alimentaire (PNSA). Projet de développement agricole et la réhabilitation des pistes rurales (PDARP). Fonds de soutien à l’agriculture. Services des institutions de micro finances existants.
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Des initiatives de la société civile (organisations paysannes, ONG et coopératives) : formations sur les techniques agricoles, la gestion des coopératives, formation de base sur les TIC, la production et l’appui à la commercialisation. Soutien au réseautage des organisations. Programmes d’appui à la société civile. Des initiatives privées dans la production et la commercialisation des produits agricoles.
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Exemple d’actions menées par AZUR Développement: Renforcement des capacités de 9 groupes de jeunes filles et femmes autochtones dans la gestion des groupements, le leadership et appui pour les cultures et l’accès à la terre. Fonds de micro crédit pour jeunes filles et femmes rurales. Au moins 65 à 100 bénéficiaires par année. Formation des groupes de jeunes, de femmes, et des coopératives dans l’usage des TIC. Plus de 100 jeunes femmes et femmes formées chaque année.
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Dotation des groupes en postes radio et téléphones. Participation au processus des réformes législatives : loi portant protection des peuples autochtones; débats sur la gouvernance forestière et questions foncières. Emissions radios sur l’agriculture, le leadership, et l’échange d’expériences/savoirs divers. Renforcement des capacités de 52 organisations dans la promotion des droits des communautés locales en ce qui concerne la gouvernance forestière.
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Organiser des ateliers sur l’approche genre dans les politiques et programmes agricoles pour les parties prenantes concernées. Soutenir des bourses de formation pour les jeunes femmes dans les domaines de science et technologie. Et appuyer des initiatives de mentorat. Renforcer les capacités des organisations de jeunes femmes afin d’appuyer leur participation aux processus/instances de décision.
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Appuyer les organisations des jeunes femmes paysannes et autochtones dans leurs activités et renforcer leur expertise : dans la production, le traitement et la commercialisation des produits agricoles; et l’usage des TIC. Appuyer les initiatives Genre, TIC et agriculture comme Genardis. Encourager les échanges d’information entre les zones rurales et urbaines; et au niveau régional.
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www.azurdev.org sylvie@azurdev.org Merci !
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