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MURS ET TOITURES VEGETALISES : SUPPORTS DE LA BIODIVERSITE ? Cité de l’architecture et du Patrimoine – Paris – 21/10/2015 Jean-Philippe SIBLET Directeur.

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1 MURS ET TOITURES VEGETALISES : SUPPORTS DE LA BIODIVERSITE ? Cité de l’architecture et du Patrimoine – Paris – 21/10/2015 Jean-Philippe SIBLET Directeur du Service du Patrimoine Naturel /MNHN

2 QU’EST-CE QUE LA BIODIVERSITE ? C’est la diversité du vivant sous toutes ses formes :  Diversité spécifique : -on estime le nombre des espèces vivantes sur la planète à environ 11 millions alors qu’actuellement seules 1,7 millions sont connues et que l’on en décrit environ 10.000 par an  Diversité des habitats  Diversité génétique

3 POURQUOI S’INTERESSER A LA BIODIVERSITE URBAINE ET A LA VEGETALISATION DE L’HABITAT? Parce qu’en 2050 3/4 des habitants de la planète seront des « urbains » Si les tendances actuelles se poursuivent, d’ici 2050 la population mondiale en milieu urbain sera de 6,3 milliards de personnes, soit près du double du chiffre de 3,5 milliards en 2010 Plus de la moitié de la population mondiale habite déjà dans les villes, et d’ici 2030 ce nombre montera à 60% 60% des terres qui seront urbanisées d’ici 2030 n’ont pas encore été construites.

4 Le rôle des villes dans la conservation des espèces et des écosystèmes est de plus en plus reconnu. Mexico, une des plus grandes villes au monde (1.479 km2 dont 59% en milieu rural, 8,8 millions d’habitants), héberge environ 2% de toutes les espèces connues dans le monde, dont 3.000 espèces de plantes, 350 de mammifères, 316 d’oiseaux et de nombreuses espèces de plantes et d’animaux aquatiques. Plus de 50% de la flore de Belgique peut être trouvée à Bruxelles 65% des oiseaux de Pologne se retrouvent à Varsovie

5 POURQUOI S’INTERESSER A LA BIODIVERSITE URBAINE ET A LA VEGETALISATION DE L’HABITAT? Parce que le besoin de nature fait l’objet d’une demande sociale en forte expansion Parce que la ville est un écosystème artificiel complexe en relation avec son environnement proche Parce que la nature en ville offre des biens et des services Parce que si on prive les humains de nature, ils finissent par ne plus en ressentir le besoin

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7 La biodiversité urbaine fournit également d’importants avantages pour la santé humaine. Des études ont démontré que la proximité des arbres peut réduire la prévalence de l’asthme et des allergies chez les enfants

8 UN EXEMPLE : LE RÔLE DES TOITURES VEGETALISEES POUR LA MISE EN ŒUVRE DES TRAMES VERTES  UNE DEMANDE : METTRE EN PLACE UNE TRAME VERTE (Grenelle de l’environnement)

9 DES CONSTATS UNE AUGMENTATION EXPONENTIELLE DE LA SUPERFICIE DES MURS ET DES TOITURES VEGETALISES Source : F. Madre & A. Vergnes Evolution des surfaces de toitures végétalisées en France

10  MAIS UN GISEMENT PRATIQUEMENT ENCORE INEXPLOITE : - DES MILLIERS D’HECTARES DE TOITURES INUTILISES

11 Paris : 400 km2 de toitures !

12 UNE MULTIPLICATION DES OFFRES TECHNIQUES DE VEGETALISATION

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14 LES TOITURES ET LES MURS VEGETALISES NE DOIVENT PAS ETRE DES DECORS LEUR AMENAGEMENT ET LEUR GESTION DOIVENT CONDUIRE A LA CREATION DE VERITABLES ECOSYSTEMES FONCTIONNELS CES « EQUIPEMENTS » DOIVENT ETRE PENSES AU SEIN DE LEUR ENVIRONNEMENT PROCHE ET CONTRIBUER AUX TRAMES VERTES URBAINES CE QUI NECESSITE UN CHANGEMENT PROFOND DE NOS CONCEPTIONS EN TERME D’URBANISME LES GRANDS PRINCIPES

15 DES RECETTES Aménager des zones-refuge pour la faune : nichoirs à oiseaux et chauves- souris, abris à insectes, bois mort, etc. Diversifier les micro-milieux : la forme, les strates, la hauteur du substrat, les typologies de plantes. L’hétérogénéité est favorable à la biodiversité Diversifier les espèces végétales plantées, en privilégiant des essences d’origine locale dont certaines mellifères, ce qui contribue à la présence d’insectes, notamment pollinisateurs, et d’oiseaux Eviter la monoculture (notamment de sédum). Le climat local doit être considéré dès la conception (pluviométrie, température, direction et force des vents) pour choisir le type de végétation à planter et les matériaux à utiliser Privilégier une épaisseur moyenne de substrat d’au moins 10 cm, avec des hauteurs variables (de 5 cm à 25 cm, voire1 mètre) pour créer différents habitats Ne pas oublier que des zones minérales de type sableuses ou gravillonnaires peuvent être favorables au développement d’une faune et d’une flore spécifiques

16 115 toitures végétalisées inventoriées en 2011 Inventaires floristiques et faunistiques QUELLE BIODIVERSITE ? PLUTÔT UNE BIODIVERSITE ORDINAIRE Etude menée par le MNHN – Thèse 2013

17 Espèces communes très abondantes : Lasius niger (Fourmi) Coccinella septempunctata (Coléoptère) Bombus lapidarius (Hyménoptère) Pyrrhocoris apterus (Punaise) Espèces thermophiles plus rares en ville (Jones 2002, Kadas 2006) : Formica cunicularia, Bombus sylvarum (Hyménoptère.) Emblethis griseus, Trapezonotus spps (Punaise) Espèces associées aux dunes, prairies côtières, grèves de galets L’exemple des invertébrés : Oiseaux : Une vingtaine d’espèces communes dont aucune ne se reproduit au sein des dispositifs végétalisés

18 QUELQUES RESULTATS SUPPLEMENTAIRES - Une forte influence de la surface et de la hauteur - Plus la structure de la végétation est complexe, plus le nombre des espèces augmente - Les conditions extrêmes (vent, chaleur…) sélectionnent des espèces spécialistes des lieux secs par ailleurs très rares en ville - Plus le substrat est épais et se rapproche d’un substrat naturel, plus la diversité floristique est importante - L’environnement immédiat des toitures végétalisées influence peu la biodiversité inventoriée

19 Mais qui peut réserver des surprises !

20 DES INITIATIVES L’Association Plante & Cité a créé début 2011 un Observatoire des plantes de toitures. Sur la base du volontariat, il s’agit de créer un réseau d’observateurs de toitures végétalisées en France. Ceux-ci font un retour une fois par an sur la pérennité des végétaux plantés et éventuellement spontanés des toitures sur lesquelles ils interviennent, à l'aide d'une fiche d'information simple et rapide à renseigner. Le MNHN expérimente une méthodologie permettant de mesurer la valeur floristique de ces équipements et leur suivi dans le temps.

21 DES QUESTIONS QUELLE EVOLUTION DE CES DISPOSITIFS SUR LE MOYEN ET LE LONG TERME ? - Quelle trajectoire des écosystèmes ? - Quelle gestion ?

22 QUELLE ACCEPTATION SOCIALE ? - Décor ou écosystème vivant ? - Capacités de cohabitation avec la flore et la faune sauvage - Quelle sensibilisation du public ?

23 QUELLE PLACE POUR L’INNOVATION ? - Comment convaincre les urbanistes, les architectes et le paysagistes ? - Comment faire évoluer les normes en matière de construction ?

24 MERCI DE VOTRE ATTENTION


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