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Publié parVictoire Germaine Beauregard Modifié depuis plus de 8 années
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LE BAS-CANADA 10 e année Février à juin 2016 Préparé par A. Berteau
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Comprendre l’héritage culturel du Bas- Canada ■Il faut prendre en compte l’héritage culturel du Bas- Canada: les terres à l’est ont été « colonisées » par les Français dès le tout début. –Qui est le premier explorateur français à avoir poser pied sur le territoire du Québec d’aujourd’hui? Et quelle date? ■Ce n’est qu’après la Conquête (1760) que ce territoire est devenu sous le contrôle des Britanniques. Il a donc existé pendant presque 230 ans sous l’influence française et autochtone. ■La majorité de la population était francophone, mais la classe dirigeante était anglophone. –Il faut ajouter ici: protestantisme contre catholicisme!
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De graves problèmes politiques La Clique du Château Peuple Église (Fr) Propriétaires fonciers français = Pacte de famille Contrôlait le gouvernement et les entreprises. Composée de marchands (Ang) comme John Molson et d’anciens officiers britanniques.
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De graves problèmes politiques ■Les Canadiens-français ne s’étaient jamais adaptés à la domination britanniques. –Que sais-tu du Québec d’aujourd’hui? Est-ce que les Québécois et Québécoises se sont adaptés à la domination de la culture anglophone? ■La minorité anglophone du Bas-Canada détenait encore la plus grande partie de la richesse et du pouvoir, même si elle représentait moins du quart (15 %) de la population. ■De nombreux francophones croyaient que les seigneurs et les Églises étaient « vendus » aux Anglais. Ils avaient tentés d’unir les deux Canadas en 1822 et de faire l’anglais la langue officielle. –Qu’en penses-tu? Comment réagirais-tu si le gouvernement actuel t’imposait une langue minoritaire parce que cette minorité a tous les pouvoirs?
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La structure du pouvoir Petite noblesse (administrateur) Bougeoisie (marchands) Peuple (colons et artisans) Petite noblesse (administrateurs) Bourgeoisie (marchands) Peuple (colons des Cantons-de- l’Est) Clergé, seigneurs Petite bourgeoisie (avocats, notaires, médecins) Peuple (habitants, artisans) Haut-Canada Français Anglais Bas-Canada
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Les difficultés économiques ■Le Bas-Canada n’avait pas les mêmes problèmes concernant la terre (spéculateurs fonciers, Pacte de famille qui possèdent les bonnes terres, etc.) MAIS… ■La population augmentait; ■Les terres arables étaient limitées; ■Les sols étaient de moins en moins fertiles…
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Les difficultés économiques (suite) ■La culture de blé diminuait… ils devaient importer le blé du Haut- Canada! ■Cela a créé un énorme déficit économique. ■Les agriculteurs ne pouvaient même pas produire suffisamment pour leurs familles.
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Les difficultés économiques (fin) ■Solution? Les Canadiens français se tournent vers la foresterie. ■Mais ce sont des emplois mal payés et difficiles. ■Que font les seigneurs lorsqu’ils voient les métayers se tourner vers la foresterie? Ils veulent posséder les forêts! ■La population n’est pas contente!
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Le nationalisme ■Pense à un évènement moderne qui a fait augmenté le nationalisme dans un pays. ■Le Canadiens français se méfiaient des Anglais. –Pourquoi n’avaient-ils pas confiance en eux d’après toi? ■Leur sentiment de nationalisme était renforcé par leur opposition à la domination britannique. Vive la France!
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Le nationalisme (fin) ■Ils voulaient protéger leur langue et leur religion. –Avant 1791, les catholiques (donc les Francophones) ne pouvaient pas siéger à l’assemblée législative au Bas- Canada ni avoir un emploi comme fonctionnaire. Ils devaient renier leur foi. Ce n’est qu’en 1830 que l’Empire britannique permet aux catholiques de siéger à l’Assemblée législative, avoir un emploi comme fonctionnaire ou comme militaire. ■La G.-B. essayaient de résoudre le « problème des Francophones » en envoyant d’autres immigrants anglophones dans la colonie pour affaiblir les plans politiques et sociaux des Francophones. ■Les Canadiens français n’aimaient pas la nature antidémocratique de leur gouvernement. ■Les citoyens avaient du mal à payer leurs impôts (qui vont au gouvernement) ■Comme dans le Haut-Canada, des réformateurs se sont battus pour des changements.
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Les 3 problèmes à l’origine de la révolte ■Qu’en pensez-vous?
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Les 3 problèmes à l’origine de la révolte ■La discrimination contre les Francophones ■La mauvaise représentation au sein du gouvernement ■Les impôts
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Louis-Joseph Papineau Que remarquez-vous?
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Louis-Joseph Papineau (suite) ■Dirigeant des réformateurs radicaux ■Un orateur convaincant ■Seigneur (noble) et avocat, il avait d’abord soutenu la domination britannique ■Déçu du gouvernement, il devient orateur à l’Assemblée législative, puis chef du Parti canadien, qui militait pour la réforme.
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Les réformateurs ■Les réformateurs n’étaient pas tous Francophones: ■Wolfred Nelson, maire de Montréal et médecin anglais. ■Edmond O’Callaghan, éditeur irlandais du journal radical The Vindicator. ■Ils voulaient que l’Assemblée contrôle le budget et soit démocratique.
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La réaction de la Grande-Bretagne ■Elle a nommé James Craig comme gouverneur du Bas- Canada en 1807. ■Il était ouvertement contre les Francophones. ■Il arrêtait immédiatement ceux qui critiquaient le gouvernement. ■Il a fermé le journal réformateur Le Canadien.
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L’hostilité continue… ■Après que des soldats britanniques aient tiré sur des manifestants à Montréal, Papineau et d’autres réformateurs ont soumis leurs « Quatre- vingt-douze résolutions » au gouverneur. ■Ces résolutions étaient des demandes de changements majeurs au sein du gouvernement colonial. ■Lord John Russel, responsable de l’office des colonies pour la G.-B., a répondu trois ans plus tard par « Dix résolutions » qui niaient les droits de l’Assemblée. ■Après 30 ans de frustration à tenter de changer le gouvernement, Papineau et les patriotes se sont ouvertement rebellés contre le gouvernement.
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