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Le langage au cœur des apprentissages Novembre 2013 Abzac Deux grands objectifs : Réduction de l’échec scolaire Réduction du poids des déterminismes sociaux.

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1 Le langage au cœur des apprentissages Novembre 2013 Abzac Deux grands objectifs : Réduction de l’échec scolaire Réduction du poids des déterminismes sociaux

2 L ’oral n L ’oral constitue l ’aspect essentiel du développement langagier pendant la période du développement et de la scolarisation. Il correspond à l ’ensemble du cycle 1 et à la première année du cycle 2. n Il est trop souvent conçu comme la phase préparatoire à l ’écrit, et travaillé dans ce sens. Il n ’est pas que cela : il a ses règles et son fonctionnement propre, il ne joue pas les mêmes fonctions que l ’écrit dans les relations sociales; il est donc à construire et à travailler en tant que tel.

3 Une perspective interactionniste et dynamique n L ’enfant et son environnement s ’influencent réciproquement au cours du développement. n L ’interaction est une action conjointe mettant en présence au moins deux acteurs.

4 Une approche pragmatique n Cette approche est centrée sur la fonction de communication du langage. n La notion d ’acte de langage. n Tout énoncé est un acte qui crée des relations nouvelles entre l ’énonciateur, son partenaire, et le contenu de l ’énoncé. n L ’approche pragmatique permet de distinguer ce qui est dit et ce que cela veut dire.

5 n MORPHOLOGIE n (Structure des mots) n SYNTAXE n (Structure des phrases) n LEXIQUE n (Vocabulaire, champs sémantiques) n PHONOLOGIE n (Étude des sons pertinents) n REGISTRES DE LANGUE Compétences linguistiques

6 Les capacités à développer n Développement lexical : accroissement du vocabulaire n développement syntaxique : les énoncés deviennent plus longs et plus complexes n développement métalinguistique : développement d ’une attitude réflexive sur le langage et son usage Préparer, ne pas vouloir anticiper Ecole maternelle = temps important pour la "prévention primaire" ; conditionde l’égalisation des chances

7 Communication et socialisation n 1. Comprendre à qui le maître s ’adresse n 2. Écouter n 3. Comprendre l ’essentiel du contenu d ’un message n 4. Poser des questions n 5. Répondre à des questions n 6. S ’organiser au sein d ’un groupe langage et langue ne s’acquièrent pas au détriment des autres domaines d’activités mais en interaction avec ces domaines d’activités (égalité des chances ; enjeux des échanges).

8 Structuration de la langue n 1. Domaine phonologique n 2. Domaine lexical n 3. Organisation des énoncés n 4. Travail de l ’intonation n 5. Organisation logique et cohérence du récit Construire des projets pédagogiques fondés sur une progressivité des exigences ; aider à concevoir une pédagogie adaptée, donc évolutive de la PS à la GS.

9 Un répertoire indicatif de situations

10 n L ’image et le langage constituent deux modes de représentation pourvus de propriétés fortement différenciées, mais dont la coopération est attestée dans de nombreuses formes du fonctionnement cognitif. n L ’image construite à partir d ’une description verbale contient une information structurée de manière comparable à l ’information d ’origine perceptive.

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17 Écoute et langage oral n Écoute d ’une grande variété de textes appartenant à la tradition orale (chansons, comptines, contes, devinettes, histoires) dits par l ’adulte, enregistrés sur des supports magnétiques accompagnés ou non d ’images (radio, cinéma, télévision), découverts dans leur véritable contexte lors de sorties ou de rencontres avec des conteurs, au théâtre de marionnettes…

18 Des modalités pour intervenir Des organisations Pour que le maître puisse se consacrer au travail sur le langage dans le cadre de petits groupes, il faut que les autres élèves aient des choses à faire intéressantes qui les accaparent un certain temps.

19  Groupe de langage : c’est un groupe de besoins où le maître est présent.  Groupe conversationnel : c’est une réduction de la classe. Le maître est présent. On y travaille la communication.  Atelier de langage : les élèves y réinvestissent des éléments de la langue travaillés antérieurement. Exemple : plusieurs enfants disposent un jeu d’images ; les uns doivent demander aux autres une image avec toutes les précisions utiles.

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23 Evaluer L ’évaluation des ressources linguistiques a tout intérêt à prendre en compte l ’oral spontané. Il faut développer une sensibilisation à l ’écoute. n La quantité et la qualité du lexique n la compréhension du langage oral n la structuration du récit n l ’anticipation n la compréhension du langage écrit

24 Des outils n Des repères pour organiser la progressivité des apprentissages en matière de langue/langage : - ce ne sont pas des progressions normatives ; - les propositions présentent un ordre des acquisitions (lecture longitudinale) et une cohérence à chaque étape ; - il y a là une matrice à adapter dans chaque école.

25 A l’école maternelle Tout le programme, mais seulement le programme : le travail effectué aura un caractère préventif s’il est ajusté aux capacités et aux besoins des enfants ; attention aux exigences prématurées Des dérives à réguler  Survalorisation des parties du programme relatives à l’entrée dans l’écrit aux dépens de l’essentiel : l’oral.  Anticipation dangereuse du « travail du code » qui reflète des incompréhensions.  Approche du vocabulaire centrée sur des listes de mots hors « scénario ».  Evaluations nombreuses sur bases écrites mais une incapacité à dire comment parlent les enfants.

26 A l’école maternelle Un travail de fond sur l’oral : enjeu majeur = l’accès à /la maîtrise de l’« oral scriptural »  Langage oral hors situation, avec prise de distance : langage dit d’évocation, « l’oral scriptural » : le langage seul porte le sens ; il doit donc être précis et structuré. En ce sens, il est proche de l’écrit (explicitation) même si subsistent des formes-types orales.  Des constantes : la réception précède la production (l’enfant parle parce qu’il est dans un milieu de parleurs ; id. pour écrit). Importance du langage adressé à l’enfant, des histoires écoutées mais plus encore des échanges avec l’enfant.  Un élément déterminant : la parole magistrale, le « parler professionnel » (un parler modélisant ; reformulations ; modes de questionnement).

27 Pour conclure n Travailler le langage en interactions, donner forme aux propos des enfants, cultiver un art de la conversation et de l’échange sont des pistes qui rompent avec le dialogue didactique traditionnel de l’école.

28 n Quelques points de vigilance n L’omniprésence du sens de ce que l’on fait, des usages de ce que l’on apprend n La continuité : n une progressivité qui n’exclut pas des reprises pour révisions et approfondissements mais qui évite les recommencements; –des outils pour les élèves –(mobiliser explicitement les appuis)


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