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Publié parJacqueline Robichaud Modifié depuis plus de 8 années
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Bienveillance et justice scolaire Animation pour T1
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1. Qu’est ce que cela évoque pour vous ?
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2. Pourquoi est-ce primordial ? En quoi cela influe-t-il sur les apprentissages ?
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Définition La justice en milieu scolaire comprend l’ensemble des situations au travers desquelles un ou des membres de la communauté scolaire vont vivre ou faire vivre à autrui un sentiment de justice ou d’injustice à partir de leurs actes, de leurs propos, de leurs décisions, etc
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Voici quelques exemples de situation qui influencent le sentiment de justice d’un élève : l’évaluation : elle est favorable au sentiment de justice de l’élève lorsqu’elle lui permet de comprendre ses erreurs pour les corriger, qu’elle soit encourageante et justifiée, que la notation soit claire, que l’élève ne soit pas dévalorisé par rapport à un classement ou par des remarques humiliantes ; la relation aux élèves : il s’agit de la manière dont les adultes traitent les élèves. Elle est favorable lorsqu’elle est bienveillante, qu’elle témoigne du respect et de l’intérêt à l’égard des élèves, sans différenciation et sans priver les uns ou les autres de leurs droits d’être pris en compte et protégé ; l’attitude des adultes : il s’agit du comportement des adultes que les élèves observent. Il est favorable dès lors qu’il peut être un modèle pour les élèves sans laisser penser que l’élève est inférieur à l’adulte. Il faut aussi éviter d’agir de façon contradictoire en se permettant des choses pour lesquelles les élèves peuvent être punis (comme le manque de respect des autres ou des horaires par exemple) ; le système de régulation : il s’agit de l’ensemble des réponses apportées auprès d’un élève qui aurait manqué de respect à autrui ou qui aurait transgressé des règles de l’établissement scolaire. Qu’ils s’agissent de procédures disciplinaires ou d’autres mesures de prise en charge, elles doivent être éducatives et favorables au sentiment d’être considéré avec justice et respect.
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Les sanctions ou les punitions diffuses ne sont ni mesurables ni échelonnées, mais les effets sont en tout cas perceptibles par le destinataire. Alors que Les sanctions ou les punitions dites « organisées » sont observables et graduées.
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La justice scolaire développe un sentiment de sécurité physique et affective qui permet à tous les élèves de se sentir mieux.
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3. Travailler sur les règles de vie pour instaurer une justice scolaire.
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La loi La loi est la même pour tous Toute infraction entraîne sanction et réparation
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Egalité de tous les citoyens devant la loi L’interdit de la violence ne se discute pas (puisqu’il permet la discussion démocratique.) Nul ne peut se faire justice lui-même Nul ne peut être juge et partie.
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Quelques principes Elle s’adresse à un être considéré comme éducable L’école n’est pas le monde, mais un lieu pour essayer, s’essayer, c’est un lieu de simulation, où l’on a droit à l’erreur par rapport aux apprentissages et à leurs difficultés de comportement Toute sanction est à penser en tant qu’occasion d’éducation Tout acte perturbateur doit recevoir une réponse (une parole posée est une réponse)
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Les principes et les facteurs favorisants Tous les adultes de l’école devraient travailler ensemble sur ces notions pour se les approprier et en faire des références communes : pour s’assurer du respect de l’état de droit, des valeurs républicaines. Tous les adultes de l’école sont les garants de ce cadre protecteur pour tous : pour respecter et faire respecter les règles. Chaque enfant doit se sentir protégé par le cadre et par le groupe : pour prévenir les phénomènes de harcèlement, pour devenir « sujet » et avoir sa place, pour prévenir tout acte violent sur autrui. Les parents connaissent ce cadre explicité par l’équipe éducative : pour favoriser la confiance, pour lever les peurs et donc assurer le bien être ou le mieux-être de tous
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La manière d’instaurer et de préserver l’ordre scolaire doit éviter le sentiment d’impunité, source de sentiment d’injustice et non éducatif, tout en garantissant une gestion des conflits/incidents respectueuse et constructive.
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Dans les faits Dans la classe Définir des temps institutionnalisés (heures de vie de classe, conseils de classe, « Quoi de neuf ? »...) ; Mettre en place des démarches coopératives (coopérative de classe, projets de classe, délégués élèves, conseil de vie collégienne, conseil de vie lycéenne…) Mettre en lien ses programmes et les compétences (liens à faire par exemple en histoire géographie, éducation civique et la “République de la classe”
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Avec l’élève Instaurer des pratiques quotidiennes (régulation entre élèves par l’usage de messages clairs afin que l’élève puisse exprimer son ressenti et que des conflits ne s’installent pas) ; Respecter les rituels. Toujours entrer en classe dans le calme, permet de distinguer le temps et l’espace de la classe (consacrés aux apprentissages, féconds, écoute attentive, parole réglée, comportements adaptés…), des autres temps et des autres espaces. L’élève est protégé tant qu’il est élève et qu’il doit travailler dans un climat de travail. Faire participer à certaines instances de l’école (délégués de classe, bureau coopérative élèves, maison des lycéens, conseil de vie collégienne ou lycéenne…) ;
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4. Réparation / punition / sanction
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Principe essentiel Les punitions sont prises en seule considération du comportement de l’élève indépendamment de ses résultats scolaires.
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La sanction doit avoir 3 visées Politique: la sanction rappelle la centralité de la loi en tant qu’instance qui relie et fédère le groupe, et non pas le pouvoir d’un adulte Éthique: elle vise à faire advenir un sujet responsable en lui imputant la responsabilité et les conséquences de ses actes Psychologique: elle vise à marquer une limite, à laisser une trace psychique face à un comportement à la dérive..C’est un coup d’arrêt de la spirale « faire mal/se faire mal ». C’est aussi le moyen pour l’enfant d’élaborer sa culpabilité, en visant à le réconcilier avec lui-même.
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Être un adulte solide: – c’est ne plus avoir peur de ne pas être aimé, – c’est être une personne contre qui l’enfant peut s’appuyer, s’étayer, se confronter, – c’est être une personne qui fait alliance avec l’enfant.
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5. Et les élèves « difficiles » ?
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Gradation : Pas le même chemin (aménagement, aide…) pour y arriver mais même règles Travailler par contrat L’école est un lieu d’apprentissage
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Conclusion Qu’est ce que cela va changer dans vos pratiques ?
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