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Le tag et le graffiti. Définition du tag: Graffiti figurant une signature ou un signe de reconnaissance. Les tags sont les inscriptions de logos individuels.

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1 Le tag et le graffiti

2 Définition du tag: Graffiti figurant une signature ou un signe de reconnaissance. Les tags sont les inscriptions de logos individuels réalisés à l'aide d'une bombe de peinture ou de larges crayons feutres. Mot italien signifiant "dessins gravés". Il s'agit des inscriptions ou dessins gravés ou dessinés sur les murs, les palissades ou les véhicules de transport public. Définition du graffiti:

3 Les graffiti existent depuis des époques reculées, dont certains exemples remontent à la Grèce antique ainsi qu'à l'Empire romain et peut aller de simple marques de griffures à des peintures de murs élaborées. Caricature d'un homme politique, découverte dans l' atrium de la Villa des Mystères à Pompéi.

4 Tout a commencé à: New York Dans le métro, les rames se sont subitement couvertes de noms : Taki 183, Tracy 168, Akmy, Stay High 149, etc.

5 En quelques années, on passe de simples «tags» (signatures) à de véritables typographies très stylisées ; leurs auteurs ont transformé peu à peu l'écriture de leurs messages (le plus souvent leurs noms) pour qu'on le voit mieux et ils ont développé leur style pour affirmer leur personnalité et pour faire partie de la mémoire collective ne serait-ce que dans leurs milieux. Le but du Graffiti nord-américain étant au départ d'obtenir « the Fame », c'est-à-dire la célébrité, la reconnaissance des autres taggers ou graffers leur signifiant par là qu'ils existent. Tous les moyens seront bons pour cela. On passe de la simple phrase pour affirmer son identité ( je me surnomme Taki, j'habite la 183 e rue, mon nom parcourt la ville tous les jours, j'existe) à des moyens plastiques importants : ce n'est plus seulement le graffeur le plus actif ou celui qui prend le plus de risques qui obtient une forme de reconnaissance, mais aussi celui qui produit les œuvres les plus belles.

6 Très rapidement, des styles apparaissent: Le lettrage «bulles»: Le Wildstyle est un style de graffiti dans lequel les lettres sont entremelées, fusionnées et extravagantes. Leur extrémités sont dynamiques et peuvent se transformer en flèches ou pointes. Les lettres sont tellement travaillées et déformées avec style qu'il est difficile de déchiffrer un wildstyle pour les non-initiés. C'est un style complexe à réaliser qui demande beaucoup de technique. Le lettrage «Wild style»

7 ainsi que des pratiques: «top-to-bottom », «Whole Car Windows Down», etc. « top-to-botton » désigne une peinture faite sur un train ou un métro, peinture qui commence en bas du wagon et qui va jusqu'au toit. Sans recouvrir tout le wagon, contrairement à un "Whole-car" (wagon complet) qui désigne le fait de recouvrir entièrement un wagon de train, de haut en bas et de gauche à droite. « top-to-botton » "Whole-car"

8 En 1973, le New York Magazine lance le concours du plus beau graffiti du métro. La culture hip-hop émerge du graffiti mais aussi d'autres formes d'expression nées en même temps : une nouvelle danse plutôt acrobatique (break dance), un genre musical à base de textes parlés (rap), etc À la fin des années 1970, le graffiti a été sévèrement réprimé dans le métro de New York et a commencé à se diffuser sur les murs des quartiers défavorisés de la ville avant de se diffuser dans d'autres grandes villes américaines (Los Angeles, Chicago, Philadelphie, Houston) et dans diverses grandes villes européennes: Paris, Londres, Berlin, Amsterdam et Barcelone surtout. Quartier du Queens à New York Paris El pez (le poisson) est un personnage incontournabl e des murs de Barcelone. Son auteur audacieux est devenu une légende locale et internationale

9 C'est à cette époque aussi que le milieu de l'art commence à se pencher sérieusement sur le sujet. Des graffiteurs « légendaires » peignent sur des toiles et exposent leur travail dans des galeries. Des peintres qui ne sont pas spécialement issus des quartiers défavorisés de New York et qui ont généralement suivi des études classiques en Arts ou en communication visuelle, intéressés par l'idée d'un art urbain ou d'un art clandestin, s'associent aux graffiteurs ou s'approprient leur pratique, comme Jean-Michel Basquiat, Keith Haring ou Kenny Scharf. Kenny Scharf Jean-Michel Basquiat Keith Haring

10 A Paris: Les pochoiristes Quelques années plus tard, apparaissent les premiers « pochoiristes » comme Blek le rat ou Jef Aérosol, leurs œuvres sont des peintures exécutées selon la technique du pochoir. Blek le rat Jef Aérosol

11 Dans les années 1980, en dehors des pochoiristes, de nombreux artistes s'intéressent à l'art urbain et clandestin, comme Jérôme Mesnager, auteur d'hommes peints en blanc qui courent sur les quais de la Seine......les VLP (Vive La Peinture), qui investissent les palissades autour du trou des Halles en les recouvrant de fresques sauvages aux couleurs hyper-vitaminées.

12 C'est aussi l'époque de la Figuration Libre, une époque de créativité joyeuse et humoristique, née du Pop-Art, du vidéo clip, du graffiti, souvent présente dans la rue, avec Robert Combas, Les Frères Ripoulin (qui peignaient sur des affiches posées clandestinement), Daniel Baugeste et Claude Costa (qui se faisaient enfermer la nuit dans le métro pour pouvoir en détourner les affiches), Hervé Di Rosa, Speedy Graffito, etc. Robert Combas Les Frères Ripoulin

13 Daniel Baugeste 1987, affiche détournée Hervé Di Rosa Speedy Graffito


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