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ALLERGIE IgE DÉPENDANTE Hypersensibilité de type I Partie II Djidjik Réda Université d’Alger Benyoucef Benkhedda Faculté de Médecine d’Alger Laboratoire.

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1 ALLERGIE IgE DÉPENDANTE Hypersensibilité de type I Partie II Djidjik Réda Université d’Alger Benyoucef Benkhedda Faculté de Médecine d’Alger Laboratoire d’immunologie

2 Allergènes

3 VOIE DE SENSIBILISATION GROUPEEXEMPLE Pneumallergènes Trophallergènes Voie parentérale Pollens: - Graminées - Herbacées - Arbres Moisissures. Urines et poils d’animaux. Plumes d’oiseaux. Acariens. Insectes. Aliments. Médicaments. Insectes. Médicaments. Ivraie, phléole, dactyle. Ambrosia, armoise. Olivier,hêtre. Aspergillus, ascomycètes. Chat, chien, lapin. Perruche, perroquet, pigeon. D. pteronyssinus, D. farinae. Blatte. Crustacés et poissons, arachide, légumes, lait, œuf, chocolat… Pénicillines,sulfamides,carbamazépine. Abeille, guêpe, moustiques. Produits sanguins, produits de contraste iodés, médicaments. CLASSIFICATION ALLERGÈNES

4 Dust Mite

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7 Diagnostic de l’allergie IgE dépendante

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9 Hypersensibilité à IgE Diagnostic allergologique Interrogatoire +++ Recherche et imputabilité des allergènes Chronologie des évènements (allergie professionnelle, médicaments) Période (rhinites saisonnières). Tests cutanés Prick tests (Intradermo ‐ réaction) Tests de provocation : Oraux, bronchiques… à l'hôpital !! Disparition des signes à l’éviction de l’allergène +/ ‐ Biologie !

10 TESTS CUTANÉS ÉPIDERMIQUES EXAMEN DE RÉFÉRENCE  Hypersensibilité immédiate présence d’IgE spécifiques fixées sur les mastocytes.  Faciles, résultats rapides.  Peu coûteux  Possibles à tout âge.  Extraits standardisés ou (aliment natif)

11 TESTS CUTANÉS ÉPIDERMIQUES Lecture : 15 à 20 min Mesure des papules Témoins positif (codéine, histamine) négatif (solvant) Allergènes Diamètre ≥ 3 induration mm / témoin négatif

12 TESTS CUTANÉS = LES LIMITES  Éviter les zones d’eczéma, de Trt par corticoïdes ou immunomodulateurs.  Tests ininterprétables, si : certains traitements (antihistaminiques, kétotifène, certains sirops antitussifs...), Dermographisme hyporéactivité cutanée

13 Hypersensibilité à IgE La biologie Tests non spécifiques  Hyperéosinophilie  IgE totales Tests « spécifiques » IgE spécifiques (tests multiallergéniques et unitaires) Autres tests Origine allergique ?

14 Concentration sérique faible (50-100ng/ml) Découvertes en 1967 ½ vie plasmatique brève : 2,4 jours Peuvent persister plusieurs mois ds tissus Concentration à interpréter en fonction de l’âge Résultat en UI (standard OMS) 1 UI = 2,4 ng Sensibilité/spécificité # 70% IgE totales

15 Anticorps anti-IgE marqué par un isotope radioactif Anticorps anti-IgE couplé à un support solide Dosage des IgE sériques totaux RIST (Radioimmunosorbent test) Sérum du sujet

16 20% des sujets sains : concentration élevée 20 % des allergiques : concentration faible (mono/polysensibilisés, nature de l’allergène, saison, traitement) Indications des IgE totales :confirmation du dg et suivi thérapeutique dans : – Dermatite atopique, urticaire chronique – Polysensibilisations – Infections (parasitaires, virales). Aspergillose – Déficits immunitaires congénitaux (Wiskott-Aldrich, Job-Buckley) – Maladies inflammatoires/dysimmunitaires IgE totales : valeur diagnostique?

17 Les techniques Les IgE spécifiques

18 Anticorps anti-IgE marqué par un isotope radioactif Allergène couplé à un support solide Dosage des IgE spécifiques d’allergène RAST (Radioallergosorbent test) Sérum du sujet Elimination par lavage des IgE non spécifiques

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20 Dérivent toutes du RAST (1974) Fixation de l’allergène sur un support / incubation avec le sérum/ révélation du complexe avec anti-IgE marqué Pas de technique de référence Pas de standard international IgE spé IgE Spécifiques / techniques

21 – Support : disque papier/ éponge de cellulose/ allergènes en phase liquide – Signal : isotopique/fluorescent ou spectrophotométrique/chimiluminescense – Unités : « arbitraires » et classes/standard OMS : kU/L – Limite de détection : 0,1 kU/L – Automatisation : manuelle/série/accès aléatoire – Temps de rendu du résultat : >12h / 65 mn Avancées dans le dosage des IgE spécifiques

22 Indications et différents types de tests utilisés Les IgE spécifiques

23 Dépistage – Dépistage de l’allergie respiratoire ou alimentaire à l’aide de mélanges Confirmation – Confirmation de la présence d’IgE contre le ou les allergènes suspectés par l’interrogatoire ou ayant donné un TC + : La biologie apporte en plus une quantification des IgE spé. La concentration des IgE spé peut varier d’un facteur 100 d’un patient à l’autre (variation + limitée pour les TC). Hiérarchie en cas de polysensibilisation. Quelles sont les indications du dosage des IgE spécifiques?

24 Les IgE spécifiques ne st réalisées en 1ère intention que lorsque les tests cutanés ne sont pas praticables/ interprétables : Dermographisme Eczéma étendu Dégranulation mastocytaire non spécifique Antihistaminiques, β-bloquants, antidépresseurs Extrait pour test cutané non disponible ou allergène « interdit » (lait) Les IgE spécifiques

25 Discordance clinique/tests cutanés Avant d’entreprendre une désensibilisation Avant de mettre en œuvre des mesures d’éviction Autre demande d’IgE spécifiques justifiées

26 Tests de dépistage

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28 La mise en évidence d’IgE spécifiques n’est que le témoin de la sensibilisation biologique de l’organisme à l’ allergène testé mais pas automatiquement celui de sa responsabilité dans les symptômes la biologie va mettre en évidence une sensibilisation Sensibilisation = pas forcément allergie Réactions croisées entre allergènes à prendre en compte dans l ’interprétation des résultats Dosages d’IgE spécifiques Interprétation biologique d’un résultat positif

29 Représentation schématique de la pertinence des tests cutanés et des dosages in vitro d’IgE-S (exprimés en kU/l). Une partie des tests cutanés positifs peut rester sans expression clinique. Les dosages in vitro explorent une liaison entre allergènes et IgE qui est différente de celle mise en jeu in vivo : ils sont plus facilement affectés par des réactions croisées que les tests cutanés. Les écarts schématisés ici sont plus souvent rencontrés avec les Trophallergènes qu’avec les pneumallergènes » Tests cutanés Dosage invitro Signes cliniques Tests de provocation

30 Apprécier l’évolution de l’allergie (guérison / persistance) et l’impact des mesures thérapeutiques : Ex : pour le lait : les enfants chez qui l’allergie persiste ont des taux d’IgE spé. plus élevés. Contrôler l’efficacité des mesures d’éviction de l’allergène Concentration IgE spécifiques en fonction de l’exposition Adaptation du traitement symptomatique Décision de réintroduction d’un aliment Suivi de la désensibilisation Pronostic de l’allergie et suivi

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32 Les IgE spécifiques ne sont qu’un des acteurs de la maladie allergique Ne sont pas représentatives des IgE tissulaires Importance des réactions croisées (profilines, CCD) surtout dans les réactions in vitro Mais …

33 IgE spécifiques Expression des résultats (1) Résultats quantitatifs (unités arbitraires) : en classes (1 à 6)  < 0,35 Classe 0  0,35 – 0,70Classe 1  0,70 – 3,50Classe 2 Seuil de Significativité  3,50 – 17,50Classe 3  17,50 – 50 Classe 4  50 – 100Classe 5  > 100Classe 6 A t ‐ on besoin de différencier 3, 6 kU/l de 4 kU/l voire de 17 kU/l (classe 3) si, cliniquement, cela revient au même ?

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35 Le but de mesurer de faibles taux de sensibilisation est : D’ identifier la sensibilisation plus tôt qu’avant, et de poser un diagnostic encore plus précoce (jeune enfant) Prévenir la potentielle dangerosité d’allergènes avant que les symptômes n’apparaissent (médicament, venins) Pour le suivi Etendue de la gamme dans les valeurs basses

36 Tryptase /Histamine ECP Tests cellulaires : – Histaminolibération – Test d’activation des basophiles en cytométrie de flux :étude du CD63, CD203 en présence d’allergène/haptène (médicaments) Autres tests

37 Chocs anaphylactiques per-anesthésiques Histamine :URGENCE – ½ vie plasmatique : 2 minutes (sujet sain) 10 à 20 min. (choc) – Prélèvement sur EDTA, ds la ½ h, ds la glace – Centrifugé ds les 20 minutes – Dosage immunoenzymatique – Interférences : grossesse, trt à l’héparine Histamine/Tryptase

38 Libérée par les mastocytes Normale : inf. à 15 ug/L Intérêt : cinétique de dégradation + lente (pic 15 à 120 minutes après le choc) ½ vie : 2 h Pas de conditions particulières de prélèvement 15 mn, 60 mn, 6h Dosage sur l’Unicap 100 Interférence si mastocytose systémique Tryptase

39 Cytométrie de flux

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44 Traitement l’allergie IgE dépendante

45 Traitement Traitements à visée symptomatique:  Adrénaline en cas de choc anaphylactique.  Anti-histaminiques (bloquant les récepteurs de type H1).  Corticoïdes s’opposant à l’inflammation de la phase tardive.  Β2-mimétiques (action bronchodilatatrice) dans l’asthme.  Inhibiteurs de la dégranulation des mastocytes.

46 Immunothérapie Désensibilisation: Injections répétées et à dose, très faible puis croissante, de l’allergène jusqu’à une dose d’entretien poursuivie pendant 2 à 3 ans. Entraîne un switch vers la fabrication d’IgG4 spécifiques de l’allergène et induirait l’apparition d’une tolérance. Réservée à certains cas Efficace vis à vis des pneumallergènes et des venins d’hyménoptères. Ac monoclonal anti-IgE: Omalizumab® D’utilisation très récente (asthme sévère non contrôlé)


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