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Publié parJoseph Nolet Modifié depuis plus de 8 années
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Pratiques d’économie informelle : Expérience dans l’épargne et le crédit solidaire des groupes autogérés des femmes du village de Sériwala dans la zone de l’Office du Niger au Mali Par Mamadou KOUMARE, doctorant à l’Université Catholique de Louvain Plan de présentation 1. Aperçu contextuel; 2. Les groupes autogérés de femmes autour de l’épargne et du crédit solidaire.
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1. Aperçu contextuel : la zone de l’Office du Niger, un creuset des pratiques financières informelles La zone de l’Office du Niger : vaste aménagement hydro agricole créée en 1932 pour irriguer la vallée du fleuve Niger afin de produire du riz; Sur 1 000 000 ha aménageables, 100 000 sont aujourd’hui cultivés par 30 000 exploitants familiaux avec une production de 674 000 t de riz et 170 057 t d’échalote produites par les femmes;
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- Systèmes de financement a. Crédits classiques : banque et institutions de micro finance Deux types d’IMF - Les caisses mutualistes et coopératives, - Les caisses de crédits solidaires. Celles-ci offrent comme types de crédits : crédit engrais : 12 % ; crédit frais de repiquage : 20% à 25%; crédit maraîchage : 20% à 25%; crédit commercialisation : 20 % à 25 %; crédit embouche : 20 % à 25 %; petit crédit aux femmes (PCF) : 20 % à 25 %; crédit équipement : 15 % (3 à 5 ans).
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b. Le crédit informel ou tontine : les transactions financières non réglementées par une autorité monétaire centrale ou par un marché financier central. 2. Les groupes autogérés d’épargne et de crédits solidaire -Constitution : à partir des relations familiales, sociales, amicales, de proximité de la confiance et de la parole donnée entre les membres - Objectifs : concilier le social et l’économique Renforcer les liens d’entraide et de solidarité entre les membres; Améliorer les revenus des membres par le financement de leurs activités économiques.
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- Fonctionnellement NomsNombre de membres Yiriwa31 Sabali45 Jigiya26 Gnèsigui37 Total139 Initiatives associatives informelles de petite taille fortement enracinées dans la collectivité, le ciment est dans le lien social pas dans la structure intentionnelle, les membres se donnent eux-mêmes leurs règles, l’autonomie financière et de gestion.
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- Modalités d’octroi des crédits Souscription de parts de 100 à 5000 F CFA ; La mise du groupe ( 30 000 à 50 000 F CFA) est accordée à un membre pour une période de 6 à 12 mois au taux de 20%; Quatre assiettes pour la collecte la 1 ère : les souscriptions, la 2 e : les remboursements, la 3 e : les intérêts des remboursements la 4 e : les cotisations pour le fonds social.
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L’emprunteur en retour paie chaque semaine à partir de 500 F majoré de 20% (100 F soit en tout 600 F) jusqu’à éponger le montant engagé par le groupe. Noms Encours d’épargne et de crédit Montant remboursé Taux de remboursement Yiriwa770 600 F CFA442 40057% Sabali1 673 200 F CFA926 80055% Jigiya 992 600 F CFA443 90044% Gnèsigui 921 300 F CFA485 50052% TOTAL4 357 700 F CFA2 298 60053% Situation des recouvrements -Remboursement des crédits
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Comparaison avec les IMF Groupes autogérésIMF Délai avant le 1 er créditTirage/arrangement4 mois Délai moyen de remboursement 12 mois7 mois Délai moyen pour la 1 ère échéance 1 semaine3 mois Montant moyen de crédits accordés 38 000 F CFA49 000 F CFA Taux d’intérêt annuel20%25 à 30 % Il n'y a pas de démarches à effectuer, pas de garanties (caution solidaire) à apporter, pas de formalités à remplir.
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- Les activités menées à travers le crédit solidaire La riziculture Le maraichage
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- Les activités de protection sociale accompagnent les crédits Le fonds d’assistance financière remboursable sans intérêt ; Le fonds d’assistance financière gratuite; Les dons en nature pendant les évènements sociaux. - Portées des pratiques des groupes autogérés des femmes Création et amélioration de sources de revenus; Mise en place des équipements/ infrastructures collectifs (magasin/case de conservation); accès aux services sociaux de base; Création et renforcement de réseaux sociaux.
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Conclusion Les pratiques financières informelles font l’objet de critiques quant à leur encastrement dans des contextes locaux très spécifiques, leurs faibles visibilité et viabilité dans le long terme. Cependant face à l’incapacité des IMF de s’adapter aux besoins et préoccupations des populations locales, elles continuent de s’imposer comme actrices majeures de promotion de l’économie locale d’où la question de savoir comment établir des articulations entre elles et les pratiques financières exogènes. Merci de votre aimable attention
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