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Publié parMonique Duchene Modifié depuis plus de 10 années
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L'épreuve - preuve Ou l'indicateur d'acquisition de la compétence
(Ouvrage d'appui : M. Récopé et les membres du groupe « vers une EPS fonctionnelle » Académie de Clermont-Ferrand. 13 janvier 2011 AEEPS Grenoble)
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La question du sens « Le principe général est qu'on ne peut dissocier ce qu'on apprend de pourquoi on l'apprend (c'est-à-dire de l'utilité de ce qu'on apprend), ni de la manière dont on l'apprend »
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L'évaluation est souvent perçue comme une sanction pour les élèves, illustrant l'écart à la norme des autres. → pour certains élèves, c'est juste parfois la mise en lumière de leur incompétence.
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L'épreuve-preuve : pour lutter contre l'impuissance apprise.
Nous nous devons d'offrir l'opportunité à chacun de réussir, de progresser, à la mesure de ses moyens. L'important, ce n'est pas d'être compétent le plus vite possible, mais de devenir compétent à son rythme, de gravir les étapes de la compétence. (expl: la marche. On ne sait pas mieux marcher lorsqu'on marche à 9 mois)
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C'est la "raison d'agir" et la "raison d'apprendre".
Dans cette optique, l'évaluation n'est pas descendante. Il ne s'agit pas que l'enseignant valide seul l'acquisition de telle ou telle compétence. L'élève doit être, ou plutôt doit apprendre à devenir ACTEUR de son évaluation et à y trouver du sens pour avoir envie de construire ses apprentissages. C'est la "raison d'agir" et la "raison d'apprendre". L'épreuve-preuve devra donc permettre à l'élève de mesurer ses nouveaux pouvoirs d'actions.
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Dans l'idéal, l'épreuve-preuve doit :
- Donner à vivre (à tous les élèves) des expériences de réussite (en qualité et quantité suffisantes) pour créer un retentissement essentiel : la relation positive aux apprentissages actuels et futurs - Susciter ou favoriser chez les élèves un « vouloir apprendre » et le sentiment d’un « pouvoir apprendre ».
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Aucun élève ne devrait jamais éprouver le sentiment d’être condamné à échouer face à des exigences inaccessibles.
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Comment construire une épreuve-preuve
Envisager les apprentissages dans une activité comme une succession d'étapes à atteindre : une étape = une compétence, atteignable par tous les élèves, au moins pour la première.
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Les étapes s'emboitent les unes par rapport aux autres (on parle de continuité et d'évolution d'une compétence vers la compétence suivante). Ceci implique que : - à aucun moment l'APSA n'est dénaturée : en volley par exemple, la logique de chacune des compétences, de la 6ème à la terminale, s'oriente autour de la recherche de la rupture de l'échange. Seuls diffèrent les moyens dont l'élève dispose pour parvenir à cette fin. - La réussite dans une étape , ne devenant plus une épreuve au sens émotionnel du terme, nécessite pour conserver ce désir d'agir, la mise en place d'une épreuve plus contraignante en termes de pouvoir d'action.
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Une épreuve doit s'organiser autour de l'articulation nécessaire des capacités, des connaissances, et des attitudes pour la réussir. C'est pour celà qu'elle ne peut être conçue que comme une situation complexe, où l'élève doit mettre en action des attitudes, des savoirs, et des savoirs-faire. Une situation décontextualisée (le slalom en football par exemple), ne peut en aucun cas permettre le réinvestissement et la validation de la compétence telle que nous l'entendons.
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Certains auteurs parlent également de tâche complexe (complexité de l'articulation connaissances-capacités-attitudes).
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L'élève doit pouvoir se valider lui-même.
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ATTENTION : Situation trop ouverte :
Veut tout et rien dire. L'élève est perdu, s'investit moins car il ne comprend pas le sens. Situation trop facile ou trop difficile : Pas d'investissement car pas d'intérêt pour son estime de soi.
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Evaluer une épreuve-preuve
Est-ce nécessairement mettre une note ? La note renvoie souvent à la comparaison entre élève. L'acquisition de la compétence ne nous paraît pas nécessairement liée à une note chiffrée. On peut construire avec les élèves des profils par rapport à l'épreuve-preuve, qui mesurent l'écart à la compétence.
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Non Acquis = ceinture, ballon, etc.. invisible
Etant donné que le but du jeu est de faire prendre conscience à l'élève de ses moyens d'actions, ces profils doivent être "parlants". Nous proposons le même schéma pour toutes les activités d'opposition et de coopération : Non Acquis = ceinture, ballon, etc.. invisible En cours d'acquisition = ceinture, etc... orange Acquis à renforcer = ceinture, etc... d'argent Acquis-expert = ceinture, etc... d'or.
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Annabelle MOTTA, Professeure EPS Collège C Claudel ROUEN Novembre 2012
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