Caractérisation des paramètres zootechniques de l’élevage ovin en zones steppiques cas de la wilaya de Tébessa DOUH M. (1), AISAOUI C. (2), Univ Taref.

Présentation au sujet: "Caractérisation des paramètres zootechniques de l’élevage ovin en zones steppiques cas de la wilaya de Tébessa DOUH M. (1), AISAOUI C. (2), Univ Taref."— Transcription de la présentation:

1 Caractérisation des paramètres zootechniques de l’élevage ovin en zones steppiques cas de la wilaya de Tébessa DOUH M. (1), AISAOUI C. (2), Univ Taref ; HOMRANI Aek. (3), Univ Mostaganem Mouraddouh@gmail.comMouraddouh@gmail.com, chadaissa@yahoo.fr; laptap@gmail.com 1. INTRODUCTION Le cheptel ovins en zones steppiques se trouve en totalité sous le mode extensif spécifié à la production de subsistance, dont 70% sous l'aspect mixte (ovin-caprin; ovin-bovin; ovin-bovin-caprin), influencé par les conditions climatique, l'alimentation basée sur le pacage direct des espèces végétales steppiques, en parallèle dans les conditions difficiles les éleveurs font recours aune complémentation a partir de concentré (orge, son). L'évaluation des performances zootechniques est assez variable, représenté par une hétérogénéité remarquable d'un troupeau à un autre conditionné par des facteurs intrinsèques et extrinsèques lié à l’animal.et le troupeau. 2. MATERIEL ET METHODES Echantillonnage stratifié en randomisation totale sur la région de Tébessa : 74 agropasteurs répartis selon quartes sous zones (ABCD) sous l’influence du climat (étage bioclimatique), dotation des terres, couvert végétal steppique et la taille du troupeau. 3. RESULTATS ET DISCUSION 3.1 Caractéristiques socio-économiques L'étude socio-économique des éleveurs enquêtés montre l’existence de différents catégories de groupes, nous rencontrons les sédentaires composant la majorité des éleveurs (64,86% du total), les transhumants (semi sédentaires) représentant 27,03%. Ces derniers utilisent leur terres dans leurs régions mais louent des champs de parcours lors de leur déplacement avec les troupeaux ; en revanche, les nomades (8,11) ne possédant guère de terre sont contraint de louer les parcours durant leurs perpétuels déplacements. La répartition des différentes catégories (sédentaires, transhumants et nomades) sur les zones A, B, C et D dont les critères de choix sont sus relatés, indique une implantation plus forte dans la zone C où le nombre atteint 38 éleveurs sur 74 recensés (Fig :1). 3.2 Répartition par rapport à la taille de troupeau La taille des exploitations par mode d'élevage, montre que 48% des éleveurs dont le nombre est de 36 disposent de terres de petite taille (9,38±3,84), 23% possèdent des terres de taille moyenne, soit 12,53±3,59ha par contre les superficies plus au moins grande sont détenues par 7 éleveurs seulement, cette détentions y compris les terres a locations et terres travaillées en moyenne de 23,43±5,9ha (Fig: 2) 3.3. Structure du troupeau Les brebis demeurent la catégorie la plus remarquable pour les trois systèmes d’élevage ( Fig :3). Les agneaux et agnelles se classent en seconde position suivis des antenaises, futur remplaçantes des brebis reformées. Le sex-ratio demeure élevé dans les trois systèmes Mode d’elevageProlificitéFertilitéFéconditéRéformeRemplacements Sédentaires122,0375,3191,8114,6016,11 S.s Transhumants120,0178,6494,2909,5111,29 Nomades121,2663,9777,3716,4406,13 Moyennes121,1072,6487,8212,6811,17 3.4. Performances zootechniques Tableau 1: Param è tres de reproduction Le taux de fécondité réel est en moyenne de 87,82 %. Cette valeur est légèrement inférieure chez les éleveurs nomades. Le taux de prolificité moyen est de 121,10 %. (Tableau : 1). La prolificité la plus importante manifestée chez les sédentaires. Cela s'explique l’existence et la permanence des éleveurs vis-à-vis les services vétérinaires. Les taux moyens de réforme et de l’ordre de 10,18, les taux les plus élevés se trouvent chez les sédentaires influencé par une proximité par rapport aux marchés bestiaux de ces catégories d’éleveurs. Conclusion: la répartition irrégulière par individus spécifié les types d’élevage ovin en régions steppiques, il est impérativement de s’orienter sur l’importance des moyens de production dont dispose l’éleveur qui montre une hétérogénéité assez spectaculaire concernant le mode d’élevage, cette différentiation se justifier par une mobilité du cheptel et l’indépendance des troupeaux vis-à-vis les aléas climatiques durant l’année (Alaam) 3ème Forum national Agrovétérinaire université de Ibn Khaldoun Tiaret : 13 au 15 Mai 2014