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Publié parMarie St-Gelais Modifié depuis plus de 8 années
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Service de Néphrologie – Hémodialyse Centre Hospitalier William Morey Chalon-sur-saône Docteur Abdelkader BEMRAH IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Rein Uretère Vessie Urètre
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 Le néphron est l’unité fonctionnelle. Chaque rein est constitué de 1 à 2 million de néphron. Chaque néphron est constitué Glomérule : la barrière de filtration Tube : proximal, anse de Henlé, distal et collecteur. L’appareil juxtaglomérulaire
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 Glomérulaire Vasculaire Tubulaire Interstitielle
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 Glomérulaire Vasculaire Tubulaire Interstitielle Tubulo-interstitielle
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 Clinique : Syndrome Néphrotique Syndrome Nephrétique Insuffisance rénale (Aiguë ou chronique) Glomérulonéphrite rapidement progressive Histologique (Microscopie) : Néphropathie Glomérulaires Lésions Glomérulaire Minimes Glomérulonéphrite Extra-Membraneuse (GEM) Glomérulonéphrite Membrano-Proliférative (GNMP) Glomérulonéphrite Extra-Capillaire Hyalinose Segmentaire et Focale HSF) Amylose Néphropathie vasculaires Néphropathie Tubulo-intestitielles
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 Il faut garder à l’esprit qu’une même affection peut donner des lésions anatomiques (histologiques) rénales de différentes types et/ou être révélée par des syndromes cliniques différents… Par exemple : une suppuration profonde peut donner Amylose ou GNMP. GNMP peut reveler une Hépatite C ou une endocardite infectieuse
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 InfectionCliniqueHistologie Hépatite B Syndrome Néphrotique Confirmation par sérologie Spontanément résolutive ou après traitement (interféron) GEM Hépatite C Syndrome Néphrotique ou Néphritique + signes extra-rénaux Confirmation par sérologie, cryoglobuline positive. Traitement interferon + Ribavirine GNMP Rarement GEM VIH Peut survenir bien avant le stade de SIDA Syndrome Néphrotique qui évolue vers Insuffisance rénale rapidement progressive Traitement antirétroviraux HSF HANTVIRUS Fièvre hémorragique (Thrombopénie ) + Insuffisance rénale Sérologie Évolution favorable Néphropahie Tubulo- Intersitielle
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 InfectionCliniqueHistologie Germes Pyogènes Foyers infectieux profonds Abcès viscéral, dentaire, ORL … Ostéomyélite Chronique GNMP Amylose AA Infection Granulomateuse Tuberculose Lépre Amylose AA Streptocoque Syndrome néphritique Œdème + HTA + Insuffisance rénale antibiotique « GNA » SYPHILIS Syndrome Néphrotique Sérologie ; TPHA, VDRL Évolution lente après traitement de la syphilis GEM
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 InfectionCliniqueHistologie FILARIOSE Zone d’endémie + Voyageurs Traitement antiparasitaire GEM GNMP Amylose AA BILHARZIOSE Zone d’endémie + Voyageurs GNMP HSF Amylose AA PALUDISME Africains Diagnostic : Goutte épaisse Evolution vers IRC dans 50% « GNA » SYPHILIS Syndrome Néphrotique Sérologie ; TPHA, VDRL Évolution lente après traitement de la syphilis LGM
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IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016 L'infection urinaire est une prolifération microbienne accompagnée d'une réaction inflammatoire, touchant n'importe quel point de l'appareil urinaire. Cystite en cas d'atteinte de la vessie, Prostatite en cas d’atteinte de la prostate, Urétrite en cas d’atteinte de l'urètre, Pyélonéphrite en cas d’atteinte du rein.
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Sexe féminin (dû à l'urètre courte) Obstacle sur les voies excrétrices Présence d'un résidu post-mictionnel Diabète Mauvaise hygiène périnéale Boissons insuffisantes Mictions peu nombreuses Grossesse Déficit immunitaire Infections gynécologiques Paraplégie avec sondages urinaires répétés. Rapports sexuels IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Ce sont les symptômes classiques de l'infection urinaire, qui apparaissent rapidement: Brûlures mictionnelles Sensation de pesanteur pelvienne Pollakiurie parfois impérieuse Urines troubles : témoignant de la prolifération bactérienne et de l'hyperleucocytosurie (Pyurie) IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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C'est un tableau fébrile avec douleurs périnéales, accompagnées de brûlures mictionnelles et parfois d'un syndrome d'obstruction. Le toucher rectal très douloureux, pouvant évoluer sans traitement vers un abcès prostatique puis une septicémie. IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Tableau d'écoulements purulents par l'urètre accompagnés de brûlures mictionnelles, sexuellement transmissible. IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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On retrouve les symptômes que dans la cystite, (Brûlures mictionnelles, sensation de pesanteur pelvienne, pollakiurie et des urines troubles) accompagné d'un syndrome infectieux général (fièvre, hyperleucocytose...), et des signes de localisation : douleurs lombaires pouvant être provoquées par palpation abdomino- lombaire. IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Infection survenant plus souvent à l'opportunité d'une prostatite ou d'une urétrite, se caractérisant par une douleur intense des bourses, des signes locaux inflammatoires et brûlures mictionnelles IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Dans la majorité des cas, on retrouve des bactéries du tractus digestif, ce qui atteste la migration ascendante des micro- organismes depuis la région anale où ils migrent le bas urètre et remontent l'ensemble du tractus urinaire. (80% des infections urinaires sont à Escherichia coli). IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Le seul examen nécessaire et suffisant pour déterminer l'infection et le germe reste l'examen cytobactériologique des urines (ECBU) accompagné d'un antibiogramme si positif. L'infection urinaire est confirmée – bactériurie > à 10 5 /ml – leucocyturie > à 10 4 leucocytes/ml IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Il s'agit d'une contamination (mauvaise réalisation du geste) si des bactéries, de souches différentes, sont présentes, en faible quantité, et sans pyurie associée. Dans certaines circonstances, en cas de doute, d'absence de matériel, ou par souci d'économie, une bandelette urinaire réactive pourra déceler la présence de leucocytes ou de nitrites. En cas de positivité, la réalisation d'un ECBU sera nécessaire IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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La NFS, VS, CRP et ionogramme sanguin sont des examens qui seront réalisés en cas de doute ou de complication. L'hémoculture: elles doivent être systématique en cas d‘infection urinaire accompagnée d'un syndrome fébrile L'échographie rénale: Recherchera une lésion ou une obstruction pouvant être à l'origine de l'infection ou une complication (lithiase,abcès). L'UIV permet de visualiser les voies urinaires ainsi que de déterminer la présence d'un résidu post-mictionnel. IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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Il est simple car basé sur l'antibiothérapie, associée à une suppression ou une diminution des facteurs favorisants. En cas d'infection simple non compliquée, une antibiothérapie d'une semaine est le plus souvent prescrite. En cas de pyélonéphrite aiguë, on aura recourt à une bi- antibiothérapie IV jusqu'à l'apyrexie, puis monothérapie selon antibiogramme pendant 3 semaines minimum. Les antibiotiques les plus utilisés sont de la famille des béta-lactamines (Rocephine, Augmentin) et des quinolones (Ciflox, Oflocet). Sont utilisés de manière exceptionnelle, les aminosides (genta ou Amiklin) Un ECBU réalisé quelques jours après l'arrêt du traitement positivera la réussite thérapeutique. IFSI Beaune, le jeudi 22 septembre 2016
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