Les fondements holistiques pour l’évaluation et la régulation du Génie génétique et des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) en Afrique Les fondements.

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1 Les fondements holistiques pour l’évaluation et la régulation du Génie génétique et des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) en Afrique Les fondements épistémologiques de l’éthique dans la production des connaissances et leurs applications René M. SEGBENOU JINUKUN

2 Préliminaire – 1 Le propre de l’Homo Sapiens est de se poser des questions sur lui-même et sur ce qui l’entoure Au fil de l’histoire de l’humanité, il y a eu plusieurs façon de tenter de donner des réponses à ces questions: Les Légendes et les mythes Les contes Les religions L’Art La science

3 Préliminaire – 2 L’éthique scientifique et la question d’une responsabilité du savant envers la société et envers la nature sont en étroite corrélation avec le problème de l’évaluation des énoncés scientifiques. A cet égard, on parle souvent de la neutralité de la science sur le plan des valeurs et l’on rapporte essentiellement l’éthique scientifique à l’exigence de rechercher et d’exprimer la vérité. Ce faisant, on néglige le fait que, de par le choix de l’objet de la recherche et du montant des crédits publics affectés à certains projets, on procède déjà à une évaluation essentielle. En outre, la physique moderne a montré que, à rigoureusement parler, il n’existe pas de réalité objectivable, que par conséquent tout énoncé sur la réalité dépend nécessairement de la méthode avec laquelle, en tant qu’interrogeant, nous approchons la réalité » (Hans-Peter Dürr, 1994 :159)

4 INTRODUCTION  Exploration des rapports :  Science et vérité ou science et réalité,  Science et liberté  Science et argent / Science et politique  Science et responsabilité du savant.  l’éthique des résultats et l’éthique déontologique  Rôle de l’éthique dans les décisions d’application scientifique  le hasard, la probabilité et le risque  La nécessité de la recherche préventive pour faire face à l’incertitude et à la complexité de la science  les limites des questionnements scientifiques  Conclusion  Exploration des rapports :  Science et vérité ou science et réalité,  Science et liberté  Science et argent / Science et politique  Science et responsabilité du savant.  l’éthique des résultats et l’éthique déontologique  Rôle de l’éthique dans les décisions d’application scientifique  le hasard, la probabilité et le risque  La nécessité de la recherche préventive pour faire face à l’incertitude et à la complexité de la science  les limites des questionnements scientifiques  Conclusion

5 Science et vérité ou science et réalité  Après avoir été holistique au départ, la science est devenue spécifique voire sélective  Les capacités de l’être humain d’appréhender le réel se sont transformées en vertige devant l’ampleur de ce qu’il faut savoir pour comprendre le monde  Le doute s’est donc installé dans l’esprit humain le poussant à poser des questions de plus en plus dans les détails à le recherche de la Vérité ou de la Réalité  Des résultats de cette frénésie vers le réel, on peut retenir :  Ce que nous voyons n’est qu’une infime partie de ce qui est  Pour aller vers le réel, nous devons utiliser des intermédiaires (outil)  Le mode d’accès le plus codé vers le réel est la démarche scientifique

6 Science et vérité ou science et réalité 2 Quelle conclusion ?  Le réel nous échappe aussi vite que nous nous en approchons  Nous avons besoin d’un bâton de plus en plus long pour atteindre le réel  Le réel nous apparaît toujours au détour d’un intermédiaire  Notre propre existence ne nous apparaît que par le détour d’un extérieur sur lequel nous avons-nous-même des doutes LE REEL VA RESTER DEFINITIVEMENT PARTIEL SUR LE CHEMIN DE LA CONNAISSANCE

7 Science et liberté,  A priori la recherche de la vérité / réel requiert une totale liberté de l’esprit et lorsqu’on doit aboutir à une conclusion scientifique, rien ne doit s’interposer entre le savant et cette conclusion :  Par contre dans le choix des domaines et des sujets d’investigation des précautions sont à prendre à deux niveaux:  Recherche fondamentale  Recherche appliquée

8 Science et argent  L’argent comme moyen de financement de la recherche  L’argent comme finalité de la recherche  Recherche et Notoriété: la course aux Prix

9 Science et politique  Au moins deux types de rapports sont à envisager ici  Rapport positif : politique de la recherche scientifique  Rapport négatif: l’instrumentalisation de la science aux fins des ambitions politiques  Exemple le plus malheureux pour l’humanité est le Nazisme

10 Science et responsabilité du savant  Dans ce rapport se trouve les questions éthiques les plus délicates à aborder  Pour l’explorer, nous poursuivrons cet exposé, puis il y aura trois groupes sur les documents distribués.

11 Le hasard, la probabilité et le risque  Dans la vie  Dans la science

12 Éthique: définition et rôle dans la science  L’éthique est l’idée fondamentale sur laquelle je fonde la conduite de mon existence. On n’y parle pas d’abord du bien ou du mal. La question fondamentale est donc de savoir s’il y a une ligne directrice qui me guide dans la manière dont je me conduis entant que chercheur, médecins, journaliste, enseignant, homme politique, etc.  Ni la société, ni le politique, ni qui que ce soit en quelque qualité que ce soit n’ont à s‘ingérer dans la démarche scientifique ni indiquer les conclusions auxquelles le chercheur doit aboutir  Par contre, il est important que soit défini le cadre dans lequel la recherche scientifique doit fonctionner. Ce cadre doit fixer les domaines prioritaires et préciser le statut et les conditions dans lesquelles les chercheurs doivent accomplir leur travail

13 Quelques exemples de comportements éthiques  Confrérie des chasseurs et policier en Côte d’Ivoire  La tolérance religieuse dans le culte Vodun  une ligne de conduite acceptée qui devient un guide de la vie

14 Pourquoi doit-on veiller à l’éthique dans la science ? 1  D’une manière générale la science doit contribuer au progrès de l’humanité. Cela détermine une responsabilité pour: Une nation Toute personne humaine, du fait qu’elle a l’humanité en partage  Il s’agit donc d’une responsabilité universelle

15 Pourquoi doit-on veiller à l’éthique dans la science ? 2  L’éthique doit être aussi promue lorsque l’Etat et la Nation acceptent d’investir dans la recherche  Le chercheur doit se sentir comptable devant la communauté nationale et internationale, donc devant l’humanité

16 La problématique  Qui parle derrière le biologiste, derrière le généticien, derrière le sociologue, etc. ? Ce sont tous des acteurs qui se prétendent investis d’une science totalement objective. Quels sont les objectifs politiques ou autres de leurs discours ? Leur réflexion m’aide-t-elle à mieux comprendre le monde dans lequel je vis et à mieux y vivre ?

17 Phase d’apprentissage personnel (30 mn)  Organisation  Trois groupes Science et responsabilité Recherche fondamentale et application Connaissance – savoir - valeurs

18 DEBAT (30 minutes)  En trois pôles correspondants au trois groupes

19 CONCLUSION - 1  Texte page 187  Il s’agit moins ici d’un jugement sur les scientifiques que d’une réflexion sur la responsabilité humaine face à la nature et à la vie.

20 CONCLUSION - 2  Le rôle du savant et du chercheur est d’aider à faire reculer les frontières de l’ignorance et à trouver des solutions aux problèmes / obstacles que l’humanité doit dépasser pour assurer son progrès. Cela passe par la compréhension des lois de la nature. Ici deux attitudes sont possibles :

21 CONCLUSION - 3  On découvre les lois de la nature pour mieux les respecter et augmenter les chances de l’harmonie entre les êtres pour favoriser plus d’équilibre et de sérénité, paix et bien être biologique et social. On peut alors comparer les chercheurs en biologie à des archéologues : ils découvrent avec beaucoup de peine l’architecture de la vie dont le passé remonte à des millions, sinon des milliards d’années.

22 CONCLUSION - 4  On découvre les lois de la nature pour mieux les transgresser, afin de démontrer notre surcapacité, notre puissance. Alors on organise allègrement la transgression des lois, la rupture des harmonies et des équilibres. Cela ne peut que précipiter l’humanité vers plus de problèmes et de malheur : la vache folle, les poulets à la dioxine, la transgression de la barrière des espèces, les clonages artificiels, etc.

23 CONCLUSION - 5  RIEN N’OBLIGE L’HUMANITE À ALLER DANS CE SENS AUJOURD’HUI. LES CHERCHEURS N’ONT DONC AUCUNE RAISON DE NOUS ENGAGER DANS DES VOIES AUSSI PERILLEUSES, SAUF LA RECHERCHE EFFRENNEE DU PROFIT ET DE L’HONNEUR, ET LA TENTATION DE L’APPRENTI SORCIER.

24 QUE FAIRE ?  Face à la situation présente  Nos états ont quasi démissionné de la recherche : la recherche universitaire se réduit comme peau de chagrin (cf. la lutte des chercheurs en France, la misère de la recherche au Bénin, etc.).  Prépondérance des multinationales  Le coût toujours plus élevé de la recherche

25 PROPOSITION A DISCUTER  Vigilance de la société civile  Mise en place d’un conseil national de surveillance de la recherche

26 FIN  MERCI POUR LE TRAVAIL ACOOMPLI