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1 les pratiques transfrontalières à la lecture des recommandations de la Haute Autorité de Santé JF Collin Service épidémiologie et évaluation cliniques.

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1 1 les pratiques transfrontalières à la lecture des recommandations de la Haute Autorité de Santé JF Collin Service épidémiologie et évaluation cliniques CHU Ecole de santé publique Nancy-Université Léducation thérapeutique du patient

2 2 HAS : guide méthodologique, recommandations 2007 1 guide

3 3 HAS : guide méthodologique, recommandations 2007 3 recommandations 1 guide

4 4 ETP : 1 des éléments de la prise en charge malade chronique propositions coordination

5 5 Programme structuré dETP Ensuite poursuite soit : - renforcement, si compétences acquises - reprise, si compétences pas encore acquises

6 6 Programme structuré ETP (HAS) – Ensemble coordonné dactivités déducation animées par des professionnels de santé ou une équipe avec le concours dautres professionnels et de patients – Il ne doit pas être une succession dactes, ni un moyen de standardisation de la prise en charge auquel tout patient ayant une maladie chronique devrait se soumettre. Donc Programme personnalisé proposé dans 1 cadre structuré

7 7 8 items de qualité (loi HPST) Multidisciplinarité des intervenants (au moins deux professions différentes) Formation des intervenants (équivalent à 40h de formation) Formalisation du programme dETP par la présence dun document écrit détaillé. Information du médecin traitant Organisation du programme dETP avec un diagnostic éducatif et des objectifs personnalisés Existence de supports dinformation pour les patients. Dossier déducation thérapeutique par patient Evaluation individuelle

8 8 Méthode utilisée pour EDUDORA 2 Grille de recueil pour caractériser les activités en ETP, inspirée HAS Enquête auprès de : équipes hospitalières, maisons de santé, réseaux de santé, échantillon de praticiens libéraux En 2 temps : 1er niveau, si oui pour ETP analyse plus fine

9 9 Résultats Wallonie 16 équipes repérées : programmes fonctionnent, mais sans formalisation 11 : Adultes et adolescents pour obésité, diabète type I et II 5 : Enfants et adolescents pour obésité, diabète type I (4), type 2 (3)

10 10 Wallonie Pas de diagnostic éducatif mais anamnèse Souvent éducation en même temps que soins séances individuelles et presque tjrs collectives : suivant perception du soignant Portes dentrée dans ETP variées Contacts avec Médecin traitant, souci dimplication dans ETP pour programmes adultes

11 11 Wallonie Nombreux professionnels impliqués, plutôt sensibilisés que formés en ETP : diabétologues/endocrinologues, pédiatres, infirmiers, diététiciens, psychologues Responsable de lactivité ETP pas toujours identifié grande autonomie dintervention des paramédicaux Pas de dénombrement des patients Pas de financement spécifique sauf INAMI

12 12 Wallonie 20 médecins généralistes interrogés (12 travaillent en collaboration avec dautres professionnels) Diabète I et II et obésité, ETP vers enfants (11), adolescents (18), adultes (20) Consultation externe (5 programmes structurés déclarés, anamnèse, évaluation, souvent implicite ) Sensibilisation plutôt que formation à lETP Contacts avec dautres professionnels, plutôt échanges dinformations

13 13 Luxembourg Equipes hospitalières programmes structurés – 1 pour lobésité adulte – 1 pour le diabète de type 2 adulte Obésité (BMI + 35) : programme de 3 semaines très complet, financement assurance-maladie, ensuite ? Depuis 1995 : 1450 patients Diabète type 2 : structuré, consultation externe, mais mise en œuvre dépend ressources (personnel et locaux) : aucun patient programme complet

14 14 Luxembourg En plus, ETP non formalisée : Liens entre médecins et association luxembourgeoise du diabète ou diététiciennes libérales Programmes partiels : conseils, apprentissage Des initiatives en cours depuis 2008 – Diabétiques adultes de type 2 sous insuline – Diabète type I enfant et adolescent – Obésité chez ladolescent

15 15 Luxembourg Libéraux – Réseaux de soins, pharmaciens, psychologues : pas impliqués en ETP telle que définie – Diététiciennes : consultations mais ETP ? – Infirmières : conseil, apprentissage de techniques Au final, plusieurs équipes se sentent légitimes, mais aucune na de mandat pour lETP

16 16 Lorraine 41 programmes : 20 pour le diabète, 5 pour lobésité et 16 pour les 2 pathologies, 4 spécifiquement pour adolescents 30 sont animés par des équipes hospitalières, 5 par des maisons de santé, 6 par des réseaux 16 équipes remplissent au moins 6 des 8 critères : personnel formé, pluridisciplinaire, programme en 4 étapes Plusieurs équipes prennent en charge plus de 1000 patients par an pour lETP.

17 17 Lorraine praticiens libéraux (médecins, pharmaciens, infirmières, diététiciens, podologues) 500 envois, 176 retours, 131 déclarent faire de lETP 72 entretiens : – diététiciennes (9) : très autonome, 1 séance – Médecins généralistes (15) ou diabétologues (2) : pas le temps, conseils – Infirmières (28) : diabétiques, conseils, suivi – Podologues (16), pharmaciens (2) : pas de temps, conseils

18 18 discussion Pratiques différentes entre Régions pour lhôpital : – Structuré en France, pratiquement pas en Belgique et Luxembourg, sauf exception, idem pour formation des personnels – Partout développement récent, initiatives en cours Milieu libéral : – Pratiques très proches dans les 3 Régions – Plutôt conseil quETP – Tentatives de collaborations entre libéraux

19 19 Conclusion Initiatives ETP, mais réalisations avec perte dénergie Forte disparité de loffre entre patients pourtant ETP reconnue comme efficace / prise en charge Besoins de – Formalisation des programmes – Coordination au sein des équipes – Formation à lETP Appui par recommandations et un financement conditionné à la qualité comme facteur de développement


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