Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parLéonard Paradis Modifié depuis plus de 8 années
1
+ Epidémiologie et facteurs de virulence des BMR et BHRe Prof. J-Ph Lavigne CHU Nîmes & INSERM U1047
2
+ BMR: – Staphylococcus aureus Résistant à la Méticilline (SARM) – Entérobactéries résistantes aux céphalosporines de 3 ème génération: β-Lactamase à Spectre Etendu (BLSE) Céphalosporinase hyperproduite – Acinetobacter baumannii résistant à l’imipénème – Stenotrophomonas maltophilia – Pseudomonas aeruginosa résistant à CAZ ou IPM BHR: – Entérobactéries Productrices de Carbapénémases – Enterococcus sp. Résistants aux Glycopeptides BMR/BHR: Quelles bactéries ?
3
+ Augmentation des souches d’entérobactéries multirésistantes Source: www.invs.sante.fr
4
+ Evolution récente de la prévalence des BMR Source: Laboratoire de Bactériologie CHU Nîmes
5
+ Emergence de souches résistantes d’E. coli aux C3G en Europe Source: EUCAST
6
+ K. pneumoniae résistants aux C3G: même phénomène Source: EUCAST
7
+ Augmentation des entérobactéries résistantes = BLSE http://www.invs.sante.fr/fr/content/download/98428/355264/version/1/file/plaquette_consommation_antibiotiques_resistance_antibiotiques_france_necessite_mobilisation_determ inee_durable.pdf
8
+ Diffusion mondiale de souches d’E. coli productrices de CTX-M Hawkey and Jones, J Antimicrob Chemother, 2009
9
+ Diffusion mondiale de souches d’E. coli productrices de CTX-M-15 Schwaber et al, Antimicrob Agents Chemother 2006; Nicolas-Chanoine et al, J Antimicrob Chemother 2007, Nicolas Chanoine et al, Clin Microb Rev 2014
10
+ Pourquoi un tel succès ? Une question de portage ? Il y a dans le tube digestif des sujets sains: Population dominante : - groupe B2 : clone ST131 clone ST95 (clone méningite) clone ST141 Sous-dominante: E. coli résistant aux quinolones : - groupe D : clone ST393 (O15: K52: H1) clone ST117 - groupe A : clone ST10 clone ST167 clone ST709 clone ST744 clone ST606 Leflon-Guibout et al. J Clin Microbiol, 2008
11
+ Portage digestif d’E. coli CTX-M PaysPublicationPrévalence de sujets avec des EBLSE fécales Bolivie/PérouAAC 20071,7% des enfants sains EspagneJCM 20041991-2003 /0,7% - 5,5% non hospitalisés 0,3% - 11,8% hospitalisés LibanJCM 200516% des hospitalisés (dont 50% à l’admission) EspagneJAC 200868% chez patient avec infection urinaire communautaire admis aux urgences 24 % des contacts « en ville » de ces patients 7 % des non contacts IndeIJMR 200920% des patients diarrhéiques ThailandeJAC 201058% de selles d’individus sains FranceJAC 20105,9% de patients diarrhéiques Égypte (Caire)MDR 201177% des patients admis en hépatologie dont 50 % sans antécédent d’hospitalisation TunisieECCMID 20117,3% de selles d’individus sains FranceECJMID 20125,2% des selles de nouveaux-nés dont 4,3% de CTX-M
12
+ Pourquoi un tel succès ? Une question d’hygiène ? 53 patients avec Infections urinaires à E. coli CTX-M 67,9% 32 proches ne vivant pas sous le même toit 15,6% 73 proches vivant sous le même toit 27,4% 54 contrôles sans relation avec les autres groupes 7,4% Rodriguez-Bano et al, J Antimicrob Chemother, 2008
13
+ Pourquoi un tel succès ? Une question d’environnement ? Increased raw poultry meat colonization by extended spectrum beta-lactamase-producing Escherichia coli in the south of Spain. Egea et al., Int. J. Food Microbiol., 2012 93,3 % positifs à BLSE, 60% = E. coli des groupes A et B1; pas de E. coli du groupe B2 Occurrence of CTX-M-producing Escherichia coli in soils, cattle, and farm environment in France (Région Bourgogne). Hartmann et al., Front Microbiol., 2012 de 3,3 à 24,2% des prélèvements de terres avec de l’ADN de BLSE CTX-M-1, -9 5% de bovins avec BLSE (CTX-M-1>>>> TEM-71) dans leurs selles Characterization of extended-spectrum β-lactamase genes found among Escherichia coli isolates from duck and environmental samples obtained on a duck farm (Chine)Ma et al., Appl. Environ. Microbiol., 2012 50% des canards porteurs de E. coli résistant au ceftiofur et 88% producteurs de CTX-M pas de CTX-M-15
14
+ Dissémination des E. coli CTX-M chez les mouettes, pélicans et flamands roses en Camargue FECES: 9,4% d’Entérobactéries BMR, 6% d’E. coli CTX-M Bonnedahl et al, PLoS ONE, 2009 Pourquoi un tel succès ? Une question d’environnement ?
15
+ Dissémination du clone ST131 dans les poissons en Méditerranée 7,3% d’E. coli BMR 73% de CTX-M Pourquoi un tel succès ? Une question d’environnement ?
16
+ Pourquoi un tel succès ? Une question de virulence ? Lavigne et al, PLoS One, 2012Clermont et al, J Antimicrob Chemother, 2008 Mora et al, PLoS One, 2014 ST131: Souches à potentiel de virulence Colonisation TD, Vessie, Rein Virotypes différents avec pathogénicité différente
17
+ Succès en EHPAD ? Etude COLICOM (Pantel et al., RICAI 2014) 50 287 E. coli issus d’ECBU Jan-Déc 2013 Tous les labos privés du Languedoc Augmentation de la résistance des E. coli uropathogènes en fonction de l’âge, du sexe et du lieu de résidence
18
+ Evolution de la consommation d’antibiotiques à l’hôpital
19
+ Klebsiella pneumoniae avant Klebsiella pneumoniae maintenant Mais il y a encore plus inquiétant…. Les BHRe…
20
+ Classification des carbapénémases o Classe A: KPC++, IMI, GES o Classe B (Métallo- -lactamases): NDM++, VIM, IMP o Classe D (Oxacillinases): OXA++ OXA-48, OXA-181, OXA-23/-58/-40
21
+
22
+ Répartition mondiale des EPC Source : Pr. P. Nordmann (CHU Fribourg, Suisse)
23
+ Epidémiologie des carbapénémases o Classe A: KPC++, IMI, GES K. pneumoniae (50%), E. cloacae, E. coli Cas d’importation Pas de terrain particulier Mortalité: 22-57% o Classe B (Métallo- -lactamases): NDM++, VIM, IMP K. pneumoniae, P. aeruginosa Cas d’importation FdR: TTT -lactamines, quinolones Mortalité: 19-66% o Classe D (Oxacillinases): OXA++ OXA-48, OXA-181, OXA-23/-58/-40 K. pneumoniae, E. coli, E. cloacae Mortalité ? Autour de 15% (données personnelles) Nordmann et al, Lancet Inf Dis 2009
24
+ K. pneumoniae résistantes aux carbapénèmes en Europe: (infections invasives) Données: European Antimicrobial Resistance Surveillance Network (EARS-Net) EPC: Quid en Europe ? 20092013
25
+ EPC: Quid en France ? Données: Mars 2015 378 décès sur 2836 patients Mortalité: 13% Infections: Urinaires (47%) Bactériémies (20%) Pneumopathies (14%)
26
+ ABRI ? Une menace? Carbapénémases: OXA-23++, OXA-58,24/40, VEB 0,8% des bactéries isolées d’Infections associées aux soins Transmission: manuportage/environnement Taux de mortalité: 17% Bactéries peu virulentes (colonisation) Personnes à risque: Réa, ID, grands brûlés Données InVS – BEH 2012; Beceiro et al., Antimicrob Ag Chemother 2014; Vila-Farres X et al., J Antimicrob Chemother 2015; Espinal P et al. soumis à publication
27
+ Et les ERG ? Actuellement stabilité Bactérie peu virulente, peu de facteurs de pathogénicité Transmission: Manuportage +++, Eau et Aliments Colonisation +++ (près de 80%) Probable impact sur la mortalité Données InVS 2013
28
+ Quelles perspectives ? Nouveaux antibiotiques ? Alternatives thérapeutiques ? Prévention des infections: Respect des précautions standards (SHA), Précautions complémentaires, Diagnostic rapide, Isolement Bon usage des antibiotiques: Réduire la consommation, limiter l’usage des ATB à large spectre
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.