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Sémiologie cardiovasculaire

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Présentation au sujet: "Sémiologie cardiovasculaire"— Transcription de la présentation:

1 Sémiologie cardiovasculaire
Dr. Angela Cozma

2 Anamnèse (interrogatoire) dans pathologie cardiovasculaires
Examen clinique Explorations cv

3 Objectifs: 1. Identifier FRcv
II. Diferentier la douleur cv d’autre type III. Reconnaître la dyspnne cardiaque IV. Orientation diagnostique en cas de syncope, palpitation.

4 PLAN: 1. Importance sémiologique: âge, sexe, lieu de naissance et du domicile 2. Facteurs de risque personnel cv 3. Antécédents familiaux et personnels cv 4. Traitements en cours 5. Signes fonctionnels(symptômes)

5 1. a. L’importance sémiologique de l’âge
le nouveau-né : cardiopathies congénitales les enfants : RAA avec cardite rhumatismale; myocardites les adultes et les personnes âgées : cardiopathie hypertensive, cœur pulmonaire chronique (CPC), cardiopathie ischémique, l’infarctus de myocarde, cardiopathies métaboliques (goutte, diabète), endocriniennes (hypo-hyperthyroïdie) cardiopathies d’une connectivite (LES, sclérodermie, dermatomyosite) insuffisance cardiaque

6 1.b Prévalence des maladies cardiovasculaires selon le sexe
Maladies plus fréquentes chez les hommes : Cardiopathies congénitales : la coarctation Ao Cœur pulmonaire chronique Athérosclérose Cardiomyopathie alcoolique Valvulopathies aortiques

7 1.b. Prévalence des maladies cardiovasculaires selon le sexe
Maladies plus fréquentes chez les femmes : Communication inter-auriculaire (défaut septal) Valvulopathies mitrales Cardiothyréose Cardiopathies des connectivites

8 1.c Importance de lieu de naissance et domicile
Dans les pays développés:  L’athérosclérose coronaire - cardiopathie ischémique (angine de poitrine, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque ischémique) Dans les pays pauvres : l’hypovitaminose B1 (le béribéri) → insuffisance cardiaque le RAA et la cardite rhumatismale

9 2. Facteurs de risque personnel cardio-vasculaire
Tabagisme Hypercholestérolémie Obésité, sédentarité Hypertension artérielle Diabète

10 2. Facteurs de risque personnel cv: il faut préciser
Tabagisme : ancienneté, âge de début, nombre de paquet années, sevrage Dyslipidémie : HDL-c bas et LDL-c élevé: ancienneté, régime, traitement en cours Sédentarité, poids, taille (calcul de l’IMC : obésité si IMC > 30)

11 2. Facteurs de risque personnel cardio-vasculaire
HTA : préciser ancienneté, TTT en cours, bilan HTA Diabète : préciser ancienneté, TTT en cours, présence de complications microvasculaires (oeil, rein) macrovasculaires (CMI, AVC, AOMI)

12 3. Antécédents familiaux
Pathologies thromboemboliques: TVP, EP Pathologies liées à l’athérome: cardiopathie ischémique, AVC, AOMI : IdM < 55 ans chez père ou frère IdM < 65 ans chez mère ou sœur AVC < 45 ans chez parents ou frère/sœur Mort subite FdR familiaux: HTA, diabète, cholestérol

13 3. Antécédents familiaux
La cardiomyopathie hypertrophique La maladie de Marfan, maladie héréditaire - AD La maladie de Down (trisomie 21): malformations cardiaques associées

14 La cardiomyopathie hypertrophique

15 La maladie de Marfan, maladie héréditaire - transmission autosomique dominante
→ touche surtout le squelette, l’œil et le système cardio- vasculaire complications cardiaques: la dilatation de l’aorte ascendante avec insuffisance aortique, la dissection et la rupture de l’aorte, le prolapsus valvulaire mitral avec fuite mitrale

16 Syndrome de Down Malformations cardiaques associées en % des cas Communications interauriculaires, interventriculaires Persistance du canal artériel

17 3. Antécédents obstetrico- gynécologiques
La grossesse et l’allaitement sollicitent le coeur et peuvent révéler une cardiopathie ou une insuffisance cardiaque. L’accouchement favorise les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires. La ménopause détermine l’apparition ou l’aggravation de l’hypertension artérielle, de la cardiopathie ischémique.

18 3. Antécédents médico-chirurgicaux
Infections aigües virales (enterovirus, adénovirus, Coxsackie,etc.) bactériennes (diphtérie, maladie de Lyme, etc.), mycotiques Myocardites, péricardites Infection streptococcique → péricardite, myocardite, endocardite

19 3. Antécédents médicochirurgicaux
La syphilis La syphilis tertiaire - la 3e phase de l’évolution de l’infection syphilitique – Inflammation aortique et des grands vaisseaux qui partent de la racine aortique Aortite → IAo Coronarite ostiale → ischémie coronaire

20 3. Antécédents médicochirurgicaux
Spondylarthrite ankylosante – aortite inflammation de l’aorte ascendante (sans coronarite) → dilatation de l’aorte → insuffisance aortique Infiltrat inflammatoire au niveau du septum interventriculaire → bloque atrio-ventriculaire Tuberculose - péricardite (polysérosite !!! ) Maladies auto-immunes LES – péricardite (polysérosite !!!), myocardite, endocardite aseptique Dermatomyosite – myocardite, péricardite Sclérodermie – péricardite, cardiomyopathie restrictive

21 3. Antécédents médicochirurgicaux
Suppurations chroniques (abcès pulmonaire, dilatations des bronches etc) Maladies inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante etc) Amylose Cardiomyopathie restrictive

22 3. Antécédents médicochirurgicaux
Bactériémie Valvulopathies rhumatismales, dégénératives Angiocardiopathies congénitales Cœur Endocardite bactérienne

23 3. Antécédents médicochirurgicaux
BPOC Hypertension artérielle Déformations thoraciques systémique (cyphoscoliose), fibroses pulmonaires Cardiopathie hypertensive Hypertension artérielle pulmonaire Insuffisance ventriculaire gauche Cœur pulmonaire chronique → insuffisance ventriculaire droite

24 3. Antécédents médicochirurgicaux
Maladie endocrines: L’hypo- ou l’hyperthyroïdie, l’acromégalie, le diabète sucré cardiomyopathie

25 4. Mode de vie et de travail, toxiques, médicaments
Les tensions familiales et les soucis professionnels : HTA, troubles du rythme Le régime alimentaire  riche en graisses et la sédentarité : athérosclérose La consommation d’alcool : cardiomyopathie dilatée Le tabac → athérosclérose : cardiopathie ischémique, artériopathie athéromateuse périphérique, accident vasculaire cérébral, BPOC → CPC La prise de contraceptifs à base d’œstrogènes : thromboses Chimiothérapie: anthracyclines → myocardites toxiques

26 4. Traitement en cours Insister sur le traitement des facteurs de risque cardiovasculaires Présence d’anticoagulants, d’antiagrégants plaquettaires Penser au symptômes cardiaques liés au traitement

27 Symptômes cardiaques liés au traitement
Dyspnée Bétabloquants chez les asthmatiques Exacerbations de l’insuffisance cardiaque due aux bloquants de calcium, bétabloquants et anti-inflammatoires Étourdissements Vasodilatateurs, alfa-bloquants, IEC, sartans Angine de poitrine Aggravation par thyroxine Œdème Stéroïdes, anti-inflammatoire, bloquant de calcium Palpitation Thyroxine, ß2 sympathicomimétiques, hypokaliémie par diurétiques.

28 5. Signes fonctionnels

29 5 symptômes sont à rechercher systématiquement:
1/ douleur thoracique 2/ dyspnée 3/ syncope/lipothymie 4/ palpitations 5/ claudication intermittente Signes fonctionnels associés: . toux sèche ou productive . hémoptysies . fièvre

30 1. Douleurs thoraciques I. Douleurs thoraciques d’origine cardiovasculaire II. Douleurs thoraciques – non cardiaques

31 1. Douleurs thoraciques d’origine cardiovasculaire
Douleurs coronariennes Douleur d’angor stable Douleur d’angor instable Douleur d’angor de Prinzmetal Infarctus du myocarde Douleur de la dissection aortique Douleur péricardique Douleur de l’embolie pulmonaire

32 Douleurs thoraciques II. Douleurs thoraciques – non cardiaques
Douleurs pleuropulmonaires Douleurs pariétales Douleurs rachidiennes Douleurs digestives – oesophagienne, gastrique, pancréatique, colique

33 Angine de poitrine(angor):
DEFINITION: c’est une ischémie myocardique transitoire dû à un déséquilibre entre le besoin et l’apport en oxygène au niveau de la fibre myocardique, déséquilibre lié à des modifications dans la circulation coronarienne (insuffisance du débit coronaire)‏

34 Angine de poitrine (angor) stable:
1. Localisation: - typique: rétrosternal dans la portion moyenne ou inférieure; - atypique*: précordiale, dans la région épigastrique, interscapulaire ou dans les zones d’irradiation; 2. Irradiation: - typique: dans la région précordiale, l’épaule gauche et dans le membre supérieur gauche, du bord cubital jusqu’aux derniers deux doigts („ main de violoniste”); - atypique: dans les deux épaules, dans les deux membres supérieurs, dans le membre supérieur droit, interscapulaire, dans la mâchoire inférieure, dans l’épigastre etc.; * Les manifestations atypiques d’une maladie fréquente sont plus fréquentes que les manifestations typiques d’une maladie rare!

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36 Angine de poitrine (angor) stable:
3. Caractère: constrictive (sensation « griffe douloureuse»), oppressante, écrasante, brûlante ; Signe de Lévine= très évocateur Il se caractérise par le fait que le patient mime sa douleur en serrant son poing contre sa poitrine.

37 Angine de poitrine (angor) stable:
4. Intensité: variable, moyenne d’habitude; 5. Durée: 3 à 5 minutes (15 minutes au maximum); 6. Conditions d’apparition: à l’effort physique, mais elle peut être déclenchée aussi par d’autres facteurs : psycho-émotionels (émotions positives ou négatives), froid, effort sexuel, effort digestif (repas chargés) etc.; 7. Conditions de disparition: l’arrêt de l’effort ou après la disparition du facteur qui l’a déclenchée ou à l’administration de trinitrine par voie sous-linguale en 2 ou 3 minutes; 8. Phénomènes d'accompagnement: anxiété, sueurs

38 Angine de poitrine (angor) stable:
!!!!Blocpnée ou blockpnée = sensation subjective d’impossibilité de remplir les poumons d’air = équivalent non douloureux d’angor = difficile de la différencier d’une dyspnée

39 Angine de poitrine (angor) instable:
c’est une forme grave d’angine de poitrine à haut risque d’infarctus du myocarde inclut plusieurs formes cliniques d’angine de poitrine : angine de poitrine de novo (ayant un début sous un mois); angine de poitrine d’effort aggravée (les crises douloureuses surviennent lors des efforts de plus en plus faibles, cèdent de plus en plus difficilement à trinitrine et dure de plus en plus); angine de poitrine spontanée (les crises douloureuses apparaissent au repos); angine de poitrine précoce post-infarctus du myocarde (la réapparition des douleurs au moins de 30 jours après un infarctus du myocarde aigu.

40 Angine de poitrine (angor) instable:
le symptôme principal est la douleur: ayant la même localisation, irradiation et caractère que dans le cas de l’angine de poitrine d’effort stable elle diffère quant à: l’intensité: qui est plus forte la durée: entre 15 et 30 minutes les conditions d’apparition: elle apparaît aux efforts de plus en plus faibles ou même au repos les conditions de disparition: elle cède plus difficilement et de manière incomplète au repos ou lors de l’administration de trinitrine par voie sous-linguale les phénomènes d'accompagnement: sont plus visibles: anxiété, sensation de mort imminente, transpirations. 

41 Angor de Prinzmetal angor instable avec des crises spontanées, souvent nocturnes, survenant par vagues successives est parfois accompagné de palpitations est dû à un spasme coronaire peut évoluer vers l’infarctus du myocarde

42 Infarctus du myocarde aigu
nécrose ischémique d'une zone myocardique survenue suite à un déséquilibre brusque entre le besoin en oxygène et l’apport en oxygène au niveau du myocarde. la cause la plus fréquente est l'athérosclérose coronaire.

43 Infarctus du myocarde aigu
le symptôme principal est la douleur ayant la même localisation, irradiation et caractère que dans le cas de l’angine de poitrine. L’intensité de la douleur est d’habitude très forte La durée est de plus de 30 minutes (heures), rarement plus de 24 heures. Les conditions d’apparition: la douleur apparaît au repos, d’habitude il n’y a pas un facteur déclencheur évident. Les conditions de disparition: la douleur ne cède pas à l’administration de Nitroglycérine par voie sous-linguale ou d’antalgiques usuels, il est nécessaire l’administration d’antalgiques majeurs (Morphine). Les phénomènes d'accompagnement: anxiété extrême, sensation de mort imminente, transpirations, sensation de faiblesse, confusion, nausées, vomissements, dyspnée, palpitations.

44 Douleur péricardique:
est l’expression d’une inflammation aiguë de la séreuse péricardique localisation: antérieure, médiane ou parasternale gauche indépendante de l’effort d’intensité variable accentuée par l’inspiration profonde ou la toux atténuée ou calmée par certaines position: inclinaison en avant du thorax Parfois contexte viral

45 Douleur de l’embolie pulmonaire:
est l’occlusion d’une branche de l’artère pulmonaire par un caillot migrant d’une phlébite des membres inférieures ou des veines profondes du petit bassin localisation: latéro- ou postérothoracique gauche ou droite d’apparition brutale, intense, exacerbée par la toux et les manœvres respiratoires accompagnée d’une sensation d’angoisse et d’une dyspnée peut être associée à une hémoptysie

46 Douleur de la dissection aortique La dissection est due au passage du sang dans les parois de l’aorte (dans l’épaisseur de la media) Douleur très brutale, intense, à type de déchirement, irradiant dans le dos, migratrice (descendante). Antcds d’HTA Souffle diastolique (extension de la dissection aux sigmoïdes) Asymétrie tensionnelle > 25 mmHg entre bras gauche et droit

47 Douleurs d’origine pariétale:
musculaire, articulaire, nerveuse sont située dans la région précordiale ou sous-claviculaire gauche caractère: brûlures, pincements, élancements independantes d’un effort physique favorisées par une contrariété, une émotion, exposition au froid accentuée par la palpation du paroi thoracique

48 Douleurs pariétales Syndrome de Tietze : La douleur :
- est localisée au niveau des articulations chondro- costales et chondro-sternales des 2e - 4e côtes, au voisinage du sternum - est prolongée, exacerbée par les mouvements respiratoires et par la toux - est réveillée par la palpation des cartilages costaux - peut s’associer à une tuméfaction du cartilage costal (rare)

49 Douleurs pariétales Syndrome de Cyriax (« slipping rib syndrome ») - il est dû à la subluxation antérieure des 8e, 9e ou 10e côtes qui s’insèrent sur la côte sus-jacente par une articulation rudimentaire. Cette subluxation provoque la lésion du nerf intercostal et la douleur. - douleur basi-thoracique, un point douloureux électif à la palpation au niveau de la lésion - apparition brutale - déclanchement par inspiration profonde, toux ou flexion antérieure du tronc

50 Douleurs pariétales Arthrite sterno-claviculaire
Douleur - constatée au niveau d’une articulation sterno - claviculaire tuméfiée (spondylite ankylosante) Zona thoracique Douleur - intense associée à une éruption vésiculeuse sur le trajet d’un nerf intercostal.

51 Douleurs rachidiennes
Lésions vertébrales ou médullaires Caractéristiques de la douleur : - Localisation en ceinture - Les lésions rachidiennes situées au niveaux C5-D1 donnent des irradiations dans les membres supérieurs - La douleur doit être différentiée de la douleur angineuse ou aortique

52 Douleurs digestives Douleur œsophagienne
La portion rétrocardiaque de l’œsophage est très proche du cœur et les douleurs œsophagiennes peuvent simuler une angine de poitrine. Causes: reflux gastro-œsophagien, œsophage irritable, spasme œsophagien, cancer. Caractéristiques de la douleur : - siège uniquement rétrosternal, sans irradiation latérale - déclanchement par la déglutition ou par l’antéflexion du tronc - absence de relation nette avec les efforts - horaire nocturne - persistance d’un fond douloureux - association avec des régurgitations, pyrosis - amélioration possible après la prise de trinitrine !!!!

53 Douleurs digestives Douleur gastrique siège épigastrique
corrélation avec l’alimentation Douleur colique (fonctionnelle, inflammatoire): survient au repos est associée avec des troubles du transit et d’un ballonnement abdominal est accentuée par la palpation du cadre colique est soulagée par les pansements digestifs et les antispasmodiques Douleur pancréatique (pancréatite aiguë) intensité importante manifestations associées: vomissements, arrêt du transit, météorisme déclanchement: colique biliaire ou un excès d’alcool

54 2. Dyspnée Definition: la sensation subjective de gêne respiratoire. Signifie la prise de conscience des mouvements respiratoires avec une impression d’effort inspiratoire ou expiratoire  Les types de dyspnée de causes cardiaques : Dyspnée d’effort Dyspnée de repos avec orthopnée Dyspnée paroxystique L’asthme cardiaque Œdème pulmonaire aigu

55 2.Dyspnée: Classification des signes fonctionnels NYHA (New York Heart Assosiation): classe 1: aucune limitation de l’activité physique classe 2: dyspnée au efforts importants: marche rapide, course, port d’une charge lourde, aucune gêne au repos classe 3: dyspnée au cours des activité habituelles de la vie courante classe 4: dyspnée au repos

56 Dyspnée d’effort - est perçue à des efforts modérés ou légers - est le signe le plus précoce de l’insuffisance ventriculaire gauche Dyspnée de décubitus. Orthopnée - est déclenchée par la position couchée - apparaît chez un patient qui avait déjà une dyspnée d’effort - est due à l’augmentation du volume sanguin pulmonaire secondaire au décubitus - témoigne d’une insuffisance ventriculaire gauche plus sévère que celle qui s’accompagne seulement d’une dyspnée d’effort

57 L’orthopnée – la position assise adoptée par le patient pour soulager la dyspnée de décubitus.
- le nombre d’oreillers auxquels les patients peuvent calmer la dyspnée  est un moyen pour estimer la sévérité de la dyspnée de décubitus

58 Dyspnée paroxystique nocturne:
les crises surviennent généralement la nuit : le patient est réveillé par la sensation de suffocation avec toux Œdème aigu du poumon (la plus sévère forme d’insuffisance ventriculaire gauche aigue) - dyspnée sévère, associée avec une expectoration abondante, séreuse - est déterminé par un oedème alvéolaire - le malade est cyanotique, anxieux et il prend la position d’orthopnée

59 Malade en crise d’oedème pulmonaire aigu

60 L’asthme cardiaque  - se manifeste par une crise de dyspnée accompagnée d’un bronchospasme, dû à la congestion de la muqueuse bronchique on entend des sibilantes à l’auscultation des poumons ! Toute 1ere crise d’asthme après 50 ans est un OAP

61 3. Syncope Definition= une perte de connaissance complète, brutale, sans prodromes, transitoire accompagnée d'une chute du tonus postural avec récupération spontanée, due à une hypoperfusion cérébrale généralisée et transitoire durée brève (1-2 minutes)‏ pâleur des téguments hypotonie musculaire, entraînant la chute si la malade est debout absence de perception du pouls, pression artérielle imprenable

62 3. Syncopes Syncopes d’origine cardiaque Causes :
- Obstacles sur la voie d’éjection du ventricule gauche - Obstacles sur la voie d’éjection du ventricule droit - Obstacles au remplissage des cavités cardiaques - Troubles du rythme et de la conduction cardiaque

63 Obstacles sur la voie d’éjection du ventricule gauche
Rétrécissement valvulaire aortique la syncope – est un signe d’une sténose aortique serrée qui réduit le débit systolique du ventricule gauche Cardiomyopathie hypertrophique (hypertrophie asymétrique du ventricule gauche, à prédominance septale → obstruction à l’éjection)   Les syncopes surviennent au cours d’un effort

64 Obstacles sur la voie d’éjection du ventricule droit
Causes: - sténose valvulaire pulmonaire  - HTP primitive ou post- embolique  Les syncopes surviennent à l’effort

65 Obstacles au remplissage des cavités cardiaques
Tumeurs cardiaques Myxome atrial Tamponnade cardiaque - accumulation du liquide en grande quantité au niveau de la cavité péricardique

66 Troubles du rythme Bradycardies
Bloc auriculo- ventriculaire complet Le syndrome d’Adams- Stokes  défini l’association : syncopes - bloc auriculo- ventriculaire complet (de troisième degré) syncope brutale, sans prodrome  Mécanismes de la syncope: pause ventriculaire (asystolie d’au moins 5 secondes), ralentissement extrême du rythme d’échappement ventriculaire

67 Troubles du rythme Bradycardies
Dysfonctionnement du noeud sinusal se caractérise par : - bradycardie sinusale inexpliquée - arrêt sinusal intermittent ou prolongé - syndrome tachycardie- bradycardie

68 Tachycardies  Tachycardies avec fréquence très élevée → diminution du débit cardiaque → syncope Origine: supraventriculaires : tachycardie paroxystique supraventriculaire - fréquence ventriculaire rapide, régulière, entre 160 et 230/mn - ventriculaires : tachycardie paroxystique ventriculaire - à 180/mn, régulière, à complexes larges

69 Tachycardie supraventriculaire
Rythme sinusal normal

70 ! Syncopes: 2 étiologies CDV à rechercher Syncope vaso-vagale:
Cause la plus fréquente de syncope Dysfonctionnement temporaire du SNA Début souvent progressif, prodromes (malaise général, nausée, bourdonnement d’oreilles, sueurs) Circonstances favorisantes: atmosphère confinée, surchauffée, période postprandiale, émotion Souvent le patient entend ce qui se passe sans pouvoir réagir(PC incomplète) Retour à la normale progressif avec parfois vomissements et asthénie marquée. Bénignes, mais parfois gênantes par leur fréquence Syncope de Stoke-Adams Début brutal, sans prodrome et sans facteur déclenchant Chute systématique, risque de traumatisme Parfois, quelques mouvements convulsifs PC brève, retour à la conscience rapide: « syncope à l’emporte-pièce » Rechercher une étiologie cardiaque ++++

71 3. Malaise lipothymique installation plus progressive, précédée de prodromes la perte de conscience est partielle la durée est plus prolongée (plusieurs minutes)‏ le retour de la conscience s’accompagne d’un état confusionnel (quelques minutes)‏

72 4. Palpitations: DEFINITION:
Perception anormale des battements cardiaques en intensité, en fréquence ou caractère irrégulier L’interrogatoire doit établir: modes de début et de terminaison (brusques/progressif)‏ conditions d’apparition durée fréquence cardiaque régularité ou irrégularité phénomènes d'accompagnement (anxieté, malaise, douleurs thoraciques)‏

73 4. Palpitations Causes : Émotions Activité physique intense
Arythmies : les extrasystoles, la fibrillation auriculaire, la tachycardie paroxystique supraventriculaire 3 situations: 1. Perception des battements du coeur en rythme sinusal 2. Perceptions d’irrégularités occasionnelles 3. Arythmies

74 4. Palpitations 1. Perception des battements du coeur en rythme sinusal Liée à l’hyperactivité du syst. nerveux sympatique (exercice , frayeur, stress, prise de boisson stimulante) Plus facilement ressentie la nuit Absence de pathologie cardiaque sous-jacente 2. Perceptions d’irrégularités occasionnelles Dues à des battements ectopiques (= extrasystoles) d’origine auriculaires ou ventriculaires -> pause compensatrice ressentie ++ Le plus souvent bénin, même si ventriculaire (disparaît à l’effort) « Il manque un battement du coeur » Le coeur « saute » ou « palpite »

75 4. Palpitations 3. Arythmies
Début souvent brusque, durée de quelques minutes ou + Parfois, facteurs déclenchants: ex: exercice Rechercher une pathologie cardiaque sous-jacente (cardiopathie ischémique ++) Fibrillation auriculaire: « Le coeur s’emballe »; parfois essoufflement associé Tachycardie de Bouveret: femme jeune, tachycardie régulière, avec souvent malaise lipothymique Tachycardie ventriculaire: souvent moins bien tolérées, possibles signes de choc, mise en jeu du pronostic vital

76 5. Claudication intermittente:
L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) se manifeste dans un premier temps à l’effort, témoignant d’un apport d’oxygène insuffisant aux masses musculaires des membres inférieurs : claudication intermittente de la marche décrite comme une crampe douloureuse obligeant le patient à arrêter la marche

77 5. Claudication intermittente: Description
Localisation: au niveau du mollet, plus rarement au niveau de la cuisse ou de la fesse, Irradiation: n’irradiant pas Caractère: comparable à une crampe ou une striction Conditions d’apparition: au cours d’un effort de marche, obligeant à l’arrêt de la marche ou à une diminution nette de son intensité, la distance qui détermine l’apparition de la douleur est périmètre de marche; Conditions de disparition: disparaissant après l’arrêt de l’effort ;

78 QIUZ 1 Un homme de 48 ans, hypertendu ancien, souffre brutalement d'une douleur thoracique rétrosternale avec irradiations dorsales. L'auscultation cardiaque révèle un souffle diastolique le long du bord gauche du sternum. L'ECG, au moment de la douleur, est normal. Quel est le diagnostic à évoquer prioritairement ? A - Une péricardite aiguë B - Une embolie pulmonaire massive C - Une dissection aortique D - Un infarctus du myocarde E - Un pneumothorax

79 QIUZ 2 Voici cinq propositions concernant l'angor d'effort. L'une d'elle est erronée ; désignez-la. Dans l'angor d'effort : A - Une sensation de blocage de la respiration peut remplacer la douleur constrictive B - Une brûlure thoracique peut remplacer la douleur constrictive C - La douleur survient plus volontiers en période post- prandiale D - La douleur est souvent accompagnée de palpitations E - La fin de la crise douloureuse est parfois marquée par des éructations

80 QIUZ 3 Un homme de 65 ans, hypertendu ancien, présente brutalement une violente douleur thoracique antérieure. Lors de son hospitalisation, la douleur demeure très intense. Elle s'est déplacée dans la région scapulaire et le dos. L'auscultation thoracique et l'électrocardiogramme sont normaux. Quel diagnostic évoquer en priorité ? A - Péricardite aiguë B - Pneumothorax spontané C - Infarctus du myocarde D - Pancréatite aiguë E - Dissection aortique

81 Quiz 4 Un malade âgé de 74 ans se présente pour des syncopes en répétition. À l’auscultation du cœur on trouve une bradycardie importante, fréquence cardiaque=30 / min. L’ECG est présenté dans l’image. Quel est votre diagnostic indiqué par l’ECG? Comment s’appellent les syncopes du malade ? Quel est le traitement que vous proposez au malade ?


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