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Regards croisés, question 2.1 :

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1 Regards croisés, question 2.1 :
Comment s'articulent marché du travail et gestion de l'emploi ? Les grands axes et problématiques Axe 1 : L’analyse néo-classique du fonctionnement du marché du travail. Axe 2 : La spécificité de la relation salariale nécessite de relâcher certaines hypothèses de l’analyse néo-classique en introduisant principalement l’hétérogénéité du facteur travail et l’asymétrie d’information. Axe 3 : Le taux de salaire dépend aussi du résultat des négociations salariales et de l’intervention de l’État. Les mécanismes à mobiliser Les notions du programme Axe 1 Axe 2 Axe 3 Marché du travail Salaire minimum Travail Contrat de travail Emploi Conventions collectives Taux de salaire réel Partenaire sociaux Salaire d’efficience Segmentation du marché du travail Acquis de première Les éléments factuels Axe 2 Axe 3 Mesures et savoir-faire Ici Pistes éventuelles d’approfondissement (non exigibles au baccalauréat) Ici Des exemples de sujets du baccalauréat : EC1 EC2 EC3 Dissertation Académie d’Orléans-Tours – Groupe de production Sciences économiques et sociales –

2 Les mécanismes à mobiliser
Axe 1 : L’analyse néo-classique du fonctionnement du marché du travail. Le travail est une marchandise comme les autres et le marché du travail est considéré comme n’importe quel marché concurrentiel : - l’offre de travail émane de la population active, c’est une fonction croissante du taux de salaire réel puisque les actifs font un arbitrage entre travail et loisirs. Si le salaire réel augmente, l’offre de travail sera plus élevée car les actifs seront incités à renoncer à leur temps libre. - la demande de travail émane des employeurs, c’est une fonction décroissante du taux de salaire réel puisque les employeurs comparent le taux de salaire réel (ce que coûte un travailleur supplémentaire) et la productivité marginale (ce que rapporte un travailleur supplémentaire). Si le salaire réel diminue, la demande de travail sera plus élevée car les producteurs sont incités à recruter, le travail étant moins coûteux. - donc la rencontre de l’offre et la demande de travail détermine par tâtonnement le taux de salaire réel et le niveau d’emploi d’équilibre. Accueil

3 Les mécanismes à mobiliser
Axe 2 : La spécificité de la relation salariale nécessite de relâcher certaines hypothèses de l’analyse néo-classique en introduisant principalement l’hétérogénéité du facteur travail et l’asymétrie d’information. Le relâchement des hypothèses du modèle néo-classique pour rendre compte de la spécificité de la relation salariale : - le facteur travail est hétérogène, cela conduit à distinguer différents marchés du travail (segmentation) dont les caractéristiques de nature (qualification, type de contrat, niveau de protection sociale…) et de fonctionnement engendrent des modalités de fixation des salaires différentes de celles du modèle néo-classique. - il existe des asymétries d’information, notamment sur la productivité réelle du salarié. Par conséquent, l’employeur peut proposer un salaire supérieur au salaire d’équilibre (théorie du salaire d’efficience) afin d’inciter le salarié à être plus productif, d’attirer les meilleures recrues, tout en limitant le turn-over et les coûts liés. Accueil

4 Les mécanismes à mobiliser
Axe 3 : Le taux de salaire dépend aussi du résultat des négociations salariales et de l’intervention de l’État. Les salaires sont aussi déterminés : - dans le cadre des négociations salariales entre les partenaires sociaux : conventions collectives et accords d’entreprise. - par les pouvoirs publics qui peuvent : • agir au travers du droit du travail et des lois sur les conditions de rémunération et de négociation, • fixer un salaire minimum légal et les règles de sa revalorisation, définir la rémunération des fonctionnaires. Accueil

5 Les éléments factuels Axe 2 : La spécificité de la relation salariale nécessite de relâcher certaines hypothèses de l’analyse néo-classique en introduisant principalement l’hétérogénéité du facteur travail et l’asymétrie d’information. Hétérogénéité du facteur travail Salaire mensuel moyen net en euros en 2013 (Insee) Répartition de l’emplois selon le statut en 2015 (Insee, Enquête emploi 2016) En 2013, 9,6% des salariés en CDI étaient rémunérés au SMIC, contre 23,1% des salariés en CDD (INSEE) Cadres 4 072 Ouvriers 1 686 Hommes 2 389 Femmes 1 934 Ensemble 2 212 en milliers en % Non salariés 3 140 11,8 Salariés 23 442 88,2 Dont CDI 19 987 85,3 Dont contrats précaires 3 455 14,7 Ensemble des salariés 100,0 Ensemble des emplois 26 582 Accueil

6 Les éléments factuels Axe 3 : Le taux de salaire dépend aussi du résultat des négociations salariales et de l’intervention de l’État. 1919 loi sur les conventions collectives, réaffirmée en 1982 (lois Auroux) Volonté actuelle des pouvoirs publics à donner un rôle croissant aux accords d’entreprise 1950 création du SMIG devenu SMIC en 1970 2017 SMIC horaire : 9,76 € brut / 7,52 € net SMIC mensuel (pour 35 heures par semaine) : 1 480,27 € brut / 1 139,81 € net Accueil

7 Les notions du programme
Marché du travail : Lieu de rencontre entre l'offre et la demande de travail. Dans l’analyse néo-classique, le prix du travail détermine les quantités offertes et demandées. Accueil

8 Les notions du programme
Travail : Activité rémunérée ou non destinée à produire des biens ou des services. Le travail est l'un des deux facteurs de la production, avec le capital. Dans l’analyse néo-classique, le travail est la marchandise s’échangeant sur le marché du travail. Accueil

9 Les notions du programme
Emploi: Activité professionnelle rémunérée à laquelle sont associés un statut et une position sociale. Au niveau macroéconomique, l’emploi désigne l’ensemble des personnes ayant un emploi mesuré par la population active occupée. Accueil

10 Les notions du programme
Taux de salaire réel : Niveau du salaire, inflation déduite, par heure travaillée ou par salarié. Son niveau détermine l’offre et la demande de travail. Dans l’analyse néo-classique, sa flexibilité égalise l’offre et la demande de travail. Accueil

11 Les notions du programme
Salaire d'efficience : Salaire fixé au-dessus du salaire d’équilibre afin de limiter les risques pour l’employeur d’une information imparfaite sur la productivité / performance du salarié. Accueil

12 Les notions du programme
Salaire minimum : Salaire fixé réglementairement en dessous duquel un salarié ne peut pas être rémunéré. Accueil

13 Les notions du programme
Contrat de travail : Contrat par lequel un salarié s’engage à travailler moyennant rémunération, pour le compte de son employeur. Il précise la rémunération, le contenu du poste, les conditions de travail … Accueil

14 Les notions du programme Conventions collectives :
Accords-cadres entre les partenaires sociaux d’une branche professionnelle sur le temps de travail, les salaires, les conditions de travail, la formation, les grilles de qualification, les conditions d’embauches et de licenciements… Accueil

15 Les notions du programme
Partenaires sociaux : Représentants des syndicats de salariés et des organisations patronales qui négocient notamment les conventions collectives et les accords d’entreprise. Accueil

16 Les notions du programme Segmentation du marché du travail :
Idée selon laquelle le marché du travail n’est pas homogène. Il existerait plusieurs marchés du travail, relativement étanches, selon la qualification, le type de contrat, le niveau de protection sociale… Accueil

17 Les notions du programme
Acquis de première : Salaire, marché, productivité, offre et demande, prix et quantité d'équilibre, asymétrie d'information. Accueil

18 Mesures et savoir-faire
Salaire réel Taux de salaire réel salaire nominal x 100 indice des prix variation du salaire nominal x 100 variation du prix Représentation graphique simple du marché du travail Interprétations des courbes d’offre et de demande de travail, déplacements le long des courbes et déplacements des courbes Accueil

19 Pistes éventuelles d’approfondissement
(non exigibles aux épreuves et ne faisant pas partie du cours, elles ne constituent que des pistes ponctuelles) Lien explicite entre salaire d’efficience et notion d’aléa moral Distinctions insiders/outsiders et marché primaire/secondaire Accueil

20 Des exemples de partie 1 d’épreuve composée
Expliquez pourquoi, en présence d'asymétries d'information sur le marché du travail, le salaire peut être différent du salaire d'équilibre. Montrez que la détermination du salaire peut dépendre de l'intervention de l'État. Comment les partenaires sociaux contribuent-ils à la détermination des salaires ? Accueil

21 Un exemple de partie 2 d’épreuve composée
Après avoir présenté le document, vous caractériserez les informations qu’il met en évidence. Le salaire minimum en France et aux États-Unis, Source : Le capital au XXIème siècle, Thomas PIKETTY , 2013. . Accueil

22 Un exemple de partie 3 d’épreuve composée
Sujet : À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que la segmentation du marché du travail met en cause le fonctionnement de ce marché. DOCUMENT 1 : Les théories de la segmentation du marché du travail remettent en cause l’unicité et l’homogénéité du marché du travail, hypothèses affirmées par le modèle néoclassique. Suite aux travaux de P. Doeringer et M. Piore¹ […], des économistes proposent de différencier deux marchés du travail : un marché primaire dans lequel les emplois sont stables, bien rémunérés, bien défendus par les syndicats, avec des possibilités de promotion et des conditions de travail satisfaisantes et un marché secondaire dans lequel les emplois sont précaires, mal rémunérés, peu défendus par les syndicats, offrant peu de promotion et avec des conditions de travail difficiles. Seul le marché secondaire correspond au modèle […] néoclassique : le salaire y est déterminé par la confrontation de l’offre et de la demande. […]Sur le marché primaire, le salaire n’est pas une variable d’ajustement, les entreprises détenant leurs propres règles quant à la fixation des salaires, les conditions d’embauche ou la promotion interne. Ces deux marchés sont relativement étanches, certains travailleurs se trouvant enfermés dans le marché secondaire, sans parvenir à obtenir un emploi dans le secteur primaire. Les théories récentes du marché du travail, en particulier les théories du salaire d’efficience […] donnent des fondements au rationnement² de l’emploi dans le secteur primaire, au différentiel de salaire entre les deux secteurs et à la persistance du chômage. Par exemple, il peut être dans l’intérêt de l’entreprise de constituer un marché interneᶟ de la main-d’œuvre où elle mène une politique salariale incitative (salaire d’efficience) pour motiver ses salariés qualifiés à être productifs et pour les dissuader de chercher un emploi ailleurs. […] On peut déduire de ces analyses l’hypothèse de l’existence d’un chômage de file d’attente dû aux difficultés d’insertion sur le marché primaire. Certains demandeurs d’emploi préfèrent attendre de trouver un emploi sur le marché primaire plutôt que d’en accepter un sur le marché secondaire où ils risquent d’être enfermés. Source : Économie, Sociologie et Histoire du monde contemporain, sous la direction de Pierre-André CORPRON, 2013. 1. Économistes américains. 2. Manque. 3. Marché interne : marché primaire. Suivant

23 Un exemple de partie 3 d’épreuve composée
DOCUMENT 2 : Type de contrat de travail selon les caractéristiques des salariés en 2012 (en %) CDI¹ Intérim CDD² y compris apprentis Ensemble 86,9 2,8 10,3 Sexe Homme 87,3 3,6 9,1 Femme 86,5 1,8 11,7 Âge De 15 à 24 ans 49,7 7,3 43,0 De 25 à 49 ans 90,0 2,7 50 ans ou plus 93,8 1,1 5,1 Catégorie socioprofessionnelle Cadres et professions intellectuelles supérieures 94,3 0,3 5,4 Professions intermédiaires 90,3 1,2 8,5 Employés qualifiés 86,3 12,5 Employés non qualifiés 84,3 14,6 Ouvriers qualifiés 87,4 5,2 7,4 Ouvriers non qualifiés 68,9 11,2 19,9 Source : Enquête Emploi 2012, calculs Dares, INSEE. Lecture : parmi les salariés de 15 à 24 ans, 49,7 % sont titulaires d’un emploi en CDI, 7,3% sont intérimaires et 43% sont titulaires d’un emploi en CDD en 2012. Champ : salariés hors fonction publique ; France métropolitaine. 1. Contrats à Durée Indéterminée. 2. Contrats à Durée Déterminée. Précédent Suivant

24 Un exemple de partie 3 d’épreuve composée
DOCUMENT 3 : Salaire mensuel net médian (en euros) selon le diplôme, le sexe et la durée depuis la sortie de formation initiale et écarts homme-femme (en %) Diplôme du supérieur long Diplôme du supérieur court Bac et équivalents Brevet, CEP* et sans- diplôme Ensemble Sortis depuis1 à 4 ans Hommes 2 050 1 520 1 350 1 240 1 500 Femmes 1 700 1 470 1 270 1 140 1 440 Écart de salaire H/F (en %) 20,6 3,4 6,3 8,8 4,2 Sortis depuis 5 à 10 ans 2 370 1 800 1 590 1 360 1 950 1 650 1 340 1 220 21,5 9,1 18,7 11,5 6,9 Sortis depuis 11 ans ou plus 3 220 2 400 2 000 1 610 1 930 2 330 1 630 1 380 38,2 20,0 22,7 16,7 17,0 Source : Enquête Emploi, INSEE, 2012. Champ : personnes en emploi à temps complet en 2012 ; France métropolitaine. * Certificat d’Études Primaires : ancien diplôme délivré à la sortie de l’école primaire. Précédent Accueil

25 Un exemple de dissertation
Le salaire se détermine-t-il seulement sur le marché du travail ? DOCUMENT 1 : Salaire médian en fonction du diplôme et de la spécialité. Diplôme et spécialité de formation Salaire médian (euros 2009) BTS, DUT et équivalent Procédés, qualité, informatique industrielle Agriculture, pêche, forêt, espaces verts Accueil, hôtellerie, tourisme 1640 1350 1390 Licence, licence professionnelle Sciences exactes et naturelles Droit, économie et sciences humaines Lettres, langues et arts 1440 Masters 1 et 2, maîtrise, DEA, DESS Physique, mathématique Droit, sciences politiques Arts Informatique, réseaux Services aux personnes 2000 1940 1360 2300 1690 Diplôme d'école d'ingénieurs Généraliste Mécanique, électricité, électronique 2510 2470 Diplôme d'école de commerce et de gestion 2570 Doctorat Droit, économie, lettres et sciences humaines Santé 2330 2100 Ensemble diplômés de l'enseignement supérieur 1650 Ensemble toutes formations confondues 1380 Champ : actifs ayant terminé leur formation initiale depuis 10 ans ou moins, France métropolitaine. Source : d’après INSEE, 2010 Accueil Suivant

26 Un exemple de dissertation
DOCUMENT 2 : Montant du SMIC en France en euros SMIC horaire brut SMIC mensuel brut pour 151, 67 heures de travail Date de parution au Journal Officiel 2013 9,43 1 430,22 21/12/2012 2014 9,53 1 445,38 19/12/2013 2015 9,61 1 457,52 22/12/2014 2016 9,67 1 466,62 18/12/2015 Source: INSEE, 2016 Précédent Suivant

27 Un exemple de dissertation
DOCUMENT 3 : Convention collective nationale des cadres des travaux publics du 20 novembre 2015 Titre 1er - Dispositions générales Article Champ d'application territorial La présente convention collective régit en France [...] les relations de travail entre : - d'une part les employeurs [...] - d'autre part, les cadres qu'ils emploient à une activité de travaux publics, sur le territoire de la France métropolitaine. Elle engage toutes les organisations syndicales d'employeurs et de salariés adhérentes aux instances nationales l'ayant signée ou qui ultérieurement y adhéreraient, ainsi que tous leurs adhérents exerçant leur activité sur le territoire métropolitain. [...] Article 4 Barèmes des minima [salariaux] des cadres Article 4.1 Les barèmes des minima des cadres sont fixés après négociation une fois par an à l'échelon national. Article 4.2 À compter de l'entrée en vigueur de la nouvelle classification, soit le 1er janvier 2003, la valeur des minima de cadres est exprimée par un barème annuel. Source : Précédent Suivant


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