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Les bases de la traductologie

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Présentation au sujet: "Les bases de la traductologie"— Transcription de la présentation:

1 Les bases de la traductologie
Conférence VII. Les principales écoles linguistiques et leur contribution à l’élaboration des théories traductologiques

2 Questions à discuter: 1. L’école structuraliste.
2. L’école fonctionnaliste. 3. L’école générativiste. 4. La théorie interprétative.

3 Sources bibliographiques:
Gutu A. Introduction à la traductologie française. Chisinau, ULIM, 2008. Frâncu C. Curente şi tendinţe în lingvistica secolului nostru. Iaşi, Demiurg, 1999. Coseriu E. Linguistique générale. Chisinau, 1998. Steiner G. Après Babel. P., 1999. Ladmiral J.-R. Théorèmes pour la traduction. P., 2001 et d’autres. Saussure F.De. Cours de linguistiques générale. Paris, 2002. Chomsky N. On nature and language. Cambridge Martinet A. Eléments de linguistiques générale. Paris, 1970. Dictionar de stiinte ale limbii. Bucuresti, 2001. Mounin G.Les problèmes théoriques de la traduction. Paris, Gallimard, 2004 - 12k -

4 Introduction L’homme de par sa nature a toujours été à la quête d’une théorie idéale sur la nature, la culture et la vie. Par science on entend un système de connaissance s’intéressant au monde extérieur, à la diversité des choses qu’elle veut explorer, répertorier (classifier) et si possible expliquer et maîtriser.

5 La science Autrement dit, la science est une technique fondée sur une méthode expérimentale visant à : décrire le réel, les choses et les réalias. expliquer ces choses pour en tirer des lois. prévoir en fonction de ces lois certains phénomènes.

6 La science La science, donc, est un mode de connaissance fondé sur le dialogue entre les théories et les données observées ou issues de l’expérimentation. Toute théorie part d’une hypothèse qui doit être prouvée par des expériences. Dans la plupart des cas les théories sont bâties à la base des hypothèses: c’est l’idée qui prime, prédétermine et ensuite vient la matière qui prouve la validité de l’idée.

7 En traductologie – le principe inverse
Pour ce qui est de la théorie de la traduction, par différence des autres sciences, le côté pragmatique se trouve à la base, constituant le fondement de l’échafaudage (construction) d’une théorie plus ou moins acceptable, adéquate de la traduction. Les théories sur la traduction de la première moitié du XX-s et même des premières deux décennies après la Seconde Guerre Mondiale représentent des descriptions raisonnées du processus de la traduction.

8 Traductologie et interdisciplinarité
Ceci dit, la traduction est le produit de l’interaction limitrophe de plusieurs sciences : la linguistique, la philosophie, la sémiologie, la psychologie, la sémiotique, l’herméneutique, la sociologie, l’ethnologie, l’histoire, etc.

9 1. L’école structuraliste.
Ferdinand de Saussure ( ); suisse genevois, entreprend des études de philologie romane à Leipzig. En 1878 écrit son Mémoire sur le système primitif des voyelles dans les langues indo-européennes. Il soutient que le sanscrit n’est pas la langue mère de toutes les autres, mais une langue sœur.

10 Ferdinand de Saussure Il travaille 10 ans à Paris à l’Institut de Hautes Etudes, après quoi rentre à Genève, entre 1906 et 1911 il donne trois années de cours de linguistique générale. Il se meurt et ses disciples Charles Bally et Albert Sechehaye éditent en 1916 le Cours de linguistique générale à partir des notes.

11 Ferdinand de Saussure Ferdinand de Saussure – Cours de linguistique générale, le père de la linguistique structuraliste. Avec la parution de cette oeuvre apparaît la linguistique en tant que science sociale. Postulats de base: Selon F.de Saussure la langue est un système de signes dotés de valeurs. (la métaphore du jeu aux échecs) La théorie linguistique de Saussure est une théorie dite encore diadique, car le savant institue la binarité des rapports qui s’établissent entre les éléments de la langue.

12 Les dichotomies de la langue
signifiant signifié syntagmatique paradigmatique synchronie diachronie arbitraire motivé

13 Les dichotomies de la langue
Saussure insiste sur la double nature du signe linguistique – signifiant (aspect graphique, matériel du signe)/signifié (signification/sens). Motivation – non motivation (caractère arbitraire des signes linguistiques). La motivation peut être totale (les onomatopées), partielle (ex. abat-jour), conceptuelle (les termes – ex: machine à coudre). Diachronie (dimension évolutive, historique, on étudie les éléments isolés dans leur passage d’un état de langue à un autre) dynamique de la langue) et synchronie (dimension segmentaire de la langue, on étudie les termes qui co-existent à l’intérieur du système des signes linguistiques).

14 Les dichotomies de la langue
Syntagmatique (relation horizontale – in praesentia – l’étude des unités linguistiques du point de vue de leur succession dans la chaine parlée ou écrite - des phonème, morphèmes, mots, phrases dans des structures syntaxiques de différente longueur) / paradigmatique (relation verticale – in absentia – l’étude des signes linguistiques selon leurs rapports associatifs ). Ex. le paradigme verbal, sémantique, dérivationnel etc. La théorie linguistique de Saussure a favorisé la naissance de différentes écoles linguistiques : école structuraliste, école fonctionnaliste, école générativiste.

15 Traductologie et structuralisme
Un des traductologues adepte de la linguistique de Saussure c’est G. Mounin, dans son oeuvre Les problèmes théoriques de la traduction qui a longtemps fait autorité, il mentionne que la traduction est un contact entre les langues et par conséquent est une opération linguistique qui mène inévitablement à leurs intraduisibilité. Roman Jakobson tâche de prouver l’intraduisibilité entre les langues par différents exemples. Au niveau de la langue, dit-il, worker n ‘a pas de féminin en anglais, on ne peut pas le traduire, mais le récepteur saura de quoi il s’agit, s’il a le contexte.

16 2. L’école fonctionnaliste
La linguistique fonctionnaliste a été lancée par l’Ecole de Prague, dont les représentants de vase sont: le fondateur Vilem Mathesius, Lucien Tesnière, Emile Benveniste, André Martinet, Roman Jakobson, Nikolai Troubetzkoy. L’Ecole de Prague considère la langue non seulement comme un système, mais comme un système fonctionnel, elle est le produit de l’activité humaine qui a une visée, un but.

17 L’Ecole de Prague Selon les linguistes de l’Ecole de Prague, le meilleur moyen de connaître le système de la langue c’est l’analyse synchronique. Ils ne voient pas comme Saussure d’opposition tranchante entre la synchronie et la diachronie, selon eux, les deux perspectives se complètent réciproquement.

18 André Martinet Le père de l’Ecole fonctionnaliste est André Martinet. Angliciste de formation, le Français André Martinet participe aux travaux de l’Ecole de Prague. Ses centres d’intérêt sont la phonologie générale, descriptive et diachronique, linguistique générale Ses ouvrages les plus connus: Economie des changements phonétiques (1955), Eléments de linguistique générale (1960), La linguistique synchronique (1965).

19 Les principes du fonctionnalisme
La langue est vue par les fonctionnalistes aussi bien comme un système (Saussure), que comme une activité, un processus. L’activité linguistique est perçue comme un choix permanent du locuteur. La langue est envisagée en perpétuel mouvement, ils ont proposé la formule – la langue change parce qu’elle fonctionne. La grammaire fonctionnelle est composée essentiellement d’une phonologie et d’une syntaxe.

20 Les fonctions de la langue
Les fonctionnalistes ont mis en valeur l’importance prépondérante des fonctions de la langue : Fonction communicative Fonction référentielle (dénotative) Fonction rhétorique (persuasive) Fonction phatique (assure le lien entre les locuteurs) Fonction poétique (esthétique) Fonction émotive (affective) Fonction glossématique (système de mots, accumulative, la langue s’enrichit de néologismes)

21 La traductologie et le fonctionalisme
Les traductologues qui se sont inspirés de la théorie linguistique fnctionnaliste ont généré à leur tour des théories fonctionnaliste de la traduction: Katharina Reiss, La théorie fonctionnaliste de la traduction orientée sur le texte d’arrivée, la culture réceptrice; (Ex.: les chercheurs canadiens, la théorie de la localisation).

22 La traductologie et le fonctionalisme
Il peut s’agir d’une activité axée dans une traduction (passer de l’anglais australien au portugais du Brésil) mais aussi d’une adaptation dans des variétés différentes d’une même langue (passer du français québécois au français de France); Hans J. Wermeer, auteur de la théorie du skopos (centrée sur le texte d’arrivée).

23 La traductologie et le fonctionalisme
Les Allemands Reiss et Wermeer établissent une typologie des textes à traduire selon la notion de fonction, et associent à chaque type de texte une méthode de traduction. Avec la théorie du skopos , le texte de départ cesse d’être l’élément central qui détermine la nature du texte d’arrivée, et ce dernier devient une entité de plein droit dont la fonction peut être différente de celle du texte de départ.

24 3. L’école générativiste
Noam Chomsky est né en Ses ouvrages principaux: Structures syntaxiques (1957), Aspects de la théorie syntaxique (1965) et d’autres. Chomsky prône une théorie qui puisse décrire et expliquer les faits connus, et prédire des faits non observés encore.

25 Noam Chomsky La linguistique générativiste de Noam Chomsky , diffère de celle structuraliste et fonctionnaliste. La langue est vue par les générativistes comme un système synthétique, assurant la production, à la base d’un inventaire limité de catégories et un nombre fini de règles combinatoires, mais une multitude infinie d’énoncés.

26 Noam Chomsky Chomsky distingue la connaissance des règles (la compétence) et la mise en pratique des règles (la performance). Le travail du linguiste, selon lui, est de décrire la compétence. La grammaire qui regroupe l’ensemble des règles et instructions explicites qui permettent d’engendrer toutes les phrases grammaticales possibles d’une langue est dite générative. Pour représenter les phrases Chomsky adopte la forme de l’arbre.

27 Structures profondes/ structures de surface
Cette théorie se base sur l’existence des raisonnements subjectifs propres aux sujets parlants lors de l’actualisation des moyens d’expression d’une langue. N. Chomsky a lancé la théorie des structures linguistiques profondes et des structures linguistiques de surface, issues des transformations.

28 Structures profondes/ structures de surface
Les structures profondes résident dans l’esprit, elles apparaissent comme innées, et non comme acquises, elles relèvent de la faculté de langage qui fait partie de l’héritage biologique commun à tout être humain. Les règles et instructions de la compétence sont considérées comme des universaux du langage, comme des propriétés communes à toutes les langues, et non propres à chacune d’entre elles.

29 Mathématiques et linguistique
Les modèles transformationnels proposés par Chomsky représentent des arborescences mathématisées qui formalisent les relations entre les signes de la langue. Il parle des phrases bien faites et mal faites. Afin de dégager les combinaisons idéales des signes d’une langue, Chomsky propose, à la base de la logique formelle subjective des solutions qui tendent vers une universalité des modèles de structuration des énoncés dans une langue.

30 Générativisme et traduction automatique
La théorie de Chomsky se voulait la synthèse de divers courants américains et européens, ce qui lui a valu un succès énorme, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Cependant il est difficile aujourd’hui de parler d’école homogène: chacun semble pouvoir y emprunter des concepts, sans devoir adhérer au cadre théorique d’ensemble. La linguistique générativiste constitue la base théorique pour l’élaboration des logiciels de traduction automatique, des dictionnaires électroniques.

31 4. La théorie interprétative
Les partisans de la théorie interprétative dite la théorie du sens ne rejettent pas les théories linguistiques, ils construisent leurs postulats à la base des concepts linguistiques traditionnels, en combinant toutes les vérités qui se sont affirmées à la longue des années.

32 Primauté du sens La pierre de touche de la théorie interprétative est l’importance accordée au sens dans l’activité traduisante, car ce n’est pas la forme qui prime dans l’affaire de la traduction, mais le contenu – il faut traduire non pas les mots, mais le sens, l’information renfermée dans l’enchaînement sonore ou écrit. Cette onomasiologie de la démarche rend valide les postulats théoriques lancés par Seleskovitch et Lederer.

33 Tout est traduisible L’approche interprétative appliquée à la traduction signifie la traduisibilité totale et complète au niveau du texte. Malgré les ainsi dits vides lexicaux, dont l’existence est incontestable au niveau des langues (Hegel, Mounin, Jakobson), la traduction de ces vides lexicaux est tout à fait possible lors de l’actualisation (con)-textuelle des mots dits intraduisibles. Ex.: dor (nostalgie, tristesse, langueur etc).

34 Devoir Dissertation: La traductologie est-elle une science-mère ou une science-fille de la linguistique? Argumentez votre réponse. Conditions: 1 page A-4, Times New Roman, caractères 14, espace 1,5. Envoi par à l’adresse


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