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Publié parEléonore Dumouchel Modifié depuis plus de 7 années
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Prépa IFSI/IFAS/IFAP Culture sanitaire et sociale
Les soins palliatifs, la fin de vie et l’euthanasie AFLOKKAT 2016/2017
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Euthanasie Quels sens est employé le mot euthanasie?
Acte de donner la mort par compassion Souci d’adoucir la fin par l’emploi de tous les soins adéquats ( soins palliatifs)? S’abstenir de certains actes thérapeutiques ? Utilisation d ’antalgiques majeur? (certains médecins n’en prescrivant pas parce que se serait de l’euthanasie…) Etymologiquement « bonne mort » augmente la confusion.
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Définition Euthanasie
« Acte d’un tiers qui met délibérément fin à la vie d’une personne dans l’intention de mettre un terme à une situation jugée insupportable » comité consultatif National d’Ethique 2000 « Est euthanasique le geste ou l’omission qui consiste à provoquer délibérément la mort du patient dans le dessein de mettre fin à sa vie » Patrick Verspieren Acte expressément voulu par un tiers But : abréger un vie dont la souffrance est jugée insupportable. Moyen utilisé doit être vécu comme apaisant L’acte violent ne rentre pas dans ce cadre
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Naissance des soins palliatifs
Loi du 9 juin 1999 : droit d’accès aux SP : Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement Evaluation des besoins et détermination des moyens : structures, formation, recherche Reconnaissance du rôle des bénévoles d’accompagnement Création d’un congé d’accompagnement (non rémunéré) Loi 4 mars 2002: droit du patient : Droit à l’information sur son état de sante Droit au consentement Toute personne majeure peut designer une personne de confiance Droit de refuser un traitement
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2003: Affaire Vincent HUMBERT.
En 2003, l’actualité interroge l’ensemble des français sur la définition et les missions de la médecine palliative. L'affaire Vincent Humbert a éveillé les consciences. Un jeune homme devenu tétraplégique suite à un accident de voiture, avait écrit au Président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC pour lui « demander le droit de mourir ». Devant un refus de sa part, sa mère provoque le décès, en lui injectant d’importantes doses de phénobarbital de sodium, avec l'aide d'un médecin. Le jugement se conclut par un non-lieu en février 2006. 22 avril 2005: loi LEONETTI relative aux droits du patients et en fin de vie. Rédaction possible de directives anticipées Conditions d’arrêt et de limitation de traitement dans les cas de fin de vie et de maintien artificiel de la vie Soins palliatifs : prise en charge adaptée de la souffrance et de la douleur dans tous les cas de figure Droit d’interrompre ou de ne pas entreprendre des traitements jugés inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le maintien artificiel de la vie / obstination déraisonnable (“acharnement thérapeutique”)
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2007-2008 : Chantal SEBIRE, débat sur le suicide assisté.
Atteinte d'une tumeur incurable. Elle demande à la justice ainsi qu'au Président de la République, Nicolas SARKOSY, « le droit de mourir dans la dignité ». Son cas ravive le débat sur l’euthanasie, qui est interdite en France. Sa requête est rejetée le 17 mars 2008 par le tribunal de grande instance de Dijon. Celui-ci applique la loi LEONETTI, qui ne permet que la limitation des thérapeutiques futiles et la mise en route de thérapeutiques de confort en fin de vie qui, bien que permettant l'accélération du décès, n'en font pas un objectif thérapeutique. Chantal SEBIRE se suicide par une ingestion massive de barbituriques, deux jours plus tard son domicile. 2012: Rapport Sicard: Insuffisance d’application de la loi. Développement des SP. Mise en garde contre la légalisation de l’euthanasie.
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2013: Affaire Vincent Lambert.
De plus, les difficultés de la prise en charge palliative et de l’application de la loi de 2005 subsistent encore de nos jours avec l’affaire Vincent LAMBERT. Un trentenaire tétraplégique en état végétatif chronique suite à un accident de moto en Depuis des mois, deux visions de la fin de vie s’opposent au sein d’une même famille concernant dans le cas présent l’arrêt de l’hydratation et de la nutrition artificielle. Dans l’attente de connaître le positionnement de la plus haute juridiction administrative, Jean LEONETTI avait dit espérer que la loi « qui est mise en place depuis presque dix ans et qui condamne l'acharnement thérapeutique, ne va pas être remise en cause parce que ce serait un retour en arrière ». Si le Conseil d'Etat allait dans un autre sens, il faudrait à ce moment-là repréciser la loi parce que je pense qu'aucun français ne souhaite vivre en survie artificielle, qui n'est pas une vie », avait-il expliqué.
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La Loi LEONETTI CLAYES du 02/02/2016
1-Renforcer le droit des malades Des directives Anticipées qui s’imposent Un droit à la sédation 2-Améliorer l’expression de la volonté du malade Une hiérarchie des avis Des DA plus précises La personne de confiance 3- Renforcer les devoirs des médecins 4- Refus de dépénaliser l’euthanasie ou le suicide assisté 5- Améliorer la prise en charge Une obligation de formation Des ARS qui s’impliquent
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Définition des soins palliatifs?
Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire, en institution ou à domicile. Les soins palliatifs sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave évolutive ou terminale. Leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement s’adressent au malade, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche.
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La douleur et les symptômes
« Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d’un tel dommage » Subjectivité de toute douleur ↔ attention portée au patient: lui demander s’il est douloureux, le croire lorsqu’il dit qu’il a mal, observer ses comportements douloureux. → utilisation d’outils d’évaluation validés. Evaluation toujours complémentaire de l’observation et de l’écoute du patient
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Les outils d’évaluation
L’évaluation quantitative ↔ intensité de la douleur Elle cherche à répondre à la question « Combien j’ai mal ? ». • L’Échelle Visuelle Analogique (E.V.A.), la plus utilisée, pour laquelle le chiffre donné par le patient est noté. Cette réglette de 10 cm, non graduée d’un côté, est utilisée par le patient qui déplace le curseur au niveau correspondant à l’intensité de sa douleur. • L’Échelle Numérique (E.N.) : elle permet au patient de coter sa douleur par un chiffre compris entre 0 et correspond à “pas de douleur” et la note 10 correspond à la “douleur maximale imaginable” • L’Échelle Verbale Simple (E.V.S.) : elle comporte une série de qualificatifs hiérarchisés parmi lesquels le patient choisit celui qui lui paraît le plus adapté à l’intensité de sa douleur : douleur nulle, légère, modérée, intense, extrême
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Echelle d’évaluation comportementale
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EVENDOL : échelle pour évaluer la douleur de l’enfant de moins de 7 ans aux urgences
1 Observer l’enfant avant tout soin ou examen, dans les meilleures conditions possibles de confort et de confiance, par exemple à distance, avec ses parents, quand il joue… 2 Il s’agit de l’examen clinique ou de la mobilisation ou palpation de la zone douloureuse par l’infirmière ou le médecin. 3 Réévaluer régulièrement en particulier après antalgique, au moment du pic d’action : après 30 à 45 minutes si oral ou rectal, 5 à 10 minutes si IV. Préciser la situation, au repos (R) ou à la mobilisation (M)
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Les traitements médicamenteux :
Antalgiques : les 3 paliers de l’OMS / Les co-analgésiques Palier 1 : douleurs d’intensité faible, EVA 0 à 4 Palier 2 : douleurs d’intensité modérée, EVA 4 à 6 Palier 3 : douleurs d’intensité forte, EVA 6 à 10
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Les traitements non médicamenteux
Le MEOPA L’hypnose Techniques de relaxation Le toucher massage L’aromathérapie La musicothérapie
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Accompagnement à domicile
80% des personnes souhaitent mourir à domicile 75% des personnes décèdent à l’hôpital La fin de vie à domicile apparaît comme plébiscitée par 80% des français qui déclarent vouloir mourir chez eux. Dans les faits 72% d’entre eux finissent leurs jours en institution, dont 20% aux urgences ( « Regards sur les Soins Palliatifs et la fin de vie » P. Beuzard)
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Accompagner la vie: ENSEMBLE
On meurt chez soi par choix, à l’hôpital « par défaut » La mort reste une souffrance quoiqu’on fasse, l’accompagnement est une réponse importante à cette souffrance, notre devoir de soignants en ville ou en institution: Accompagner la vie: ENSEMBLE
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Place des réseaux HAD / SIAD Place des EMSP (BASTIA / AJACCIO)
Infirmiers libéraux formés Un réseau polyvalent Corse du sud Maison de services
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Merci de votre attention
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