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Améliorer la qualité de vie
FORMATION DES AIDANTS Améliorer la qualité de vie
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PLAN DE LA JOURNEE 1/ Qu’est-ce qu’être adulte et qu’est-ce que la qualité de vie ? 2/ Poursuivre le soutien et les apprentissages dans les différents domaines de vie 3/ Des troubles du comportement peuvent surgir, que peut-on faire et comment les anticiper ?
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Première partie
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Etre adulte ? Autisme impacte le développement => profil hétérogène
Larousse : « Qui est parvenu au terme de sa croissance, à son plein développement ». « Qui fait preuve d’équilibre, de maturité (par opposition à infantile) : un comportement d’adulte. être adulte : maturité physique (sexuelle), intellectuelle et émotionnelle. Autisme impacte le développement => profil hétérogène On peut avoir atteint sa maturité dans certains domaines (la motricité par exemple) et pas dans d’autres (communication par exemple). Surtout si la personne à une déficience intellectuelle associée à l’autisme. Voir graphique comparatifs de la BECS Différence entre âge réel et l’âge de développement On peut avoir 21 ans et un intérêt pour les jeux d’éveil (comment adapter ?) On peut avoir le corps d’une femme et le comportement d’une petite fille (comment accompagner ?) Majorité/Maturité (cf formation du prochain cycle adulte « mesures de protections juridiques et formation pro ») Majeur protégé ? Accompagner la famille Vivre dans sa famille ou en internat 15 octobre 2014
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Etre un adulte autiste Ce que nous disent les adultes, leurs familles ainsi que les professionnels qui les accompagnent : Viser le bien être Viser l’autonomie Viser la participation sociale la plus ordinaire possible La reconnaissance Le bien être: L’autonomie : Activités de loisirs autonomes (savoir s’occuper seul); Prendre soin de soi ; Apprendre à se déplacer dans les transports, passer le permis de conduire ; Apprendre à montrer 1 carte avec son nom, adresse, N° de tél, etc Apprendre à se servir d’un téléphone portable (très important pour l’autonomie) Apprendre un métier ; Vivre de façon la plus autonome possible. La participation sociale : Au sein de la famille, Au sein du service ou de l’établissement, A l’extérieur avec un accompagnement adapté (penser à estomper l’aide progressivement) A l’extérieur sans accompagnement. La Reconnaissance : - montrer le document « Déclaration des droits des personnes autistes » 15 octobre 2014
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La qualité de vie 2/ Qu’est-ce que la qualité de vie ?
qu’est-ce qu’il aime, ses intérêts, ses envies. Une bonne santé * somatique * psychique Un bon équilibre * alimentaire * sommeil Ce qu’il aime : => Loisirs, qui peuvent évoluer et il faudra alors adapter ou réadapter. Bonne santé: Document du Doc. Saravane Vidéo du doc. Saravane Equilibre : Alimentaire Sommeil 15 octobre 2014
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La qualité de vie 2/ Qu’est-ce que la qualité de vie ?
Conditions financières (droits, aides) Considérations Importance des évaluations régulières adaptées ! Cela va permettre de savoir où en est la personne dans son développement et ses compétences et de proposer 1 PPA adapté. Conditions financières: Considérations: Familiale Amicale Environnementale (sociétale) Evaluations : Le pairing, AAPEP, EFI, Observations, PEP, COMVOOR, etc.
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Deuxième partie
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2/ Poursuivre le soutien et les apprentissages dans les différents domaines de vie
Evaluations dans les principaux domaines de vie : Communication Structuration Saptio-Temporelle Avoir un programme de vie concret à la maison peut aider à comprendre ce que l’on fait. Souvent des parents ne se rendent pas compte de tout ce qu’ils font, vous faites beaucoup ! Déjà vous venez aujourd’hui, ça montre bien l’intérêt pour votre enfant. 1/ Communication Communication expressive/ réceptive : comment créer des conditions favorables pour communiquer. Apprentissage de la communication expressive pour éviter les frustrations dans différents contextes Adapter notre communication pour que l’adulte nous comprenne. => PECS , Makaton 2/Structuration Spatio-temporelle L’enfant autiste a du mal à utiliser plusieurs canaux sensoriels en même temps, il a des difficultés de communication, de compréhension du déroulement d’une journée, de ce que l’on attend de lui… Il faut se baser sr les observations, repérer les situations sources d’angoisses, afin de prévoir les aménagements de manière individualisée, et mettre en place un environnement favorable à son développement) → structurer l’espace, le temps, les activités va lui permettre de diminuer ses angoisses, de se repérer, de savoir ce qu’il doit faire, quand, comment, où, avec qui. → anticipation, prévisibilité de l’environnement et des événements. (utiliser des supports visuels)
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Structuration spatio –temporelle
Structurer l’espace : un lieu = une fonction ; même lieu, même table, mêmes gestes… espaces d’activités, de détente, de travail… et de rangements toujours identiques (au départ) Structuration spatiale, structuration de l’environnement : Au départ, chaque lieu doit être associé à activité précise. L’enfant doit bien repérer les lieux et leur fonction : travail, activités, temps calme, temps libre Dans une même pièce, il peut être nécessaire de délimiter des zones (ex : cuisine - une table pour manger, une table pour préparer les repas ou bien on peut aussi utiliser des sets de différentes couleurs selon l’activité à la même table) A l’école, même table, même chaise, même voisin… Des espaces d’activités définies avec des repères visuels pour clarifier la fonction des espaces Ranger le matériel de façon organisée et toujours à la même place ; Coller des images sur les tiroirs et les placards pour indiquer ce qui y est rangé : les rangements doivent être repérés par l’élève (fonctionnels) : boites, étiquettes, étagères, tables... Enlever le matériel superflu Déroulement d’une activité : Installer à gauche les images et/ou les panières des tâches à effectuer et à droite ce qui est terminé (gain en autonomie)
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Structuration spatio –temporelle
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Structuration spatio –temporelle
Structurer le temps : Mettre en place un emploi du temps visuel (routines au début) permet l’anticipation, la prévisibilité (rassurant) permet d’introduire les changements (flexibilité) → travailler les TRANSITIONS Imposer un temps de fin de tâche Permettre des pauses (temps délimité) non pas pour éviter une activité mais pour soulager le coût attentionnel occuper les temps libres (programmer des activités avec l’enfant, lui apprendre à faire des choix lui apprendre à être autonome (1 je me lève 2 petit déjeuner 3 je m’habille 4 je vais à l’école (ou à l’institut)... Utiliser des supports visuels compréhensibles par l’enfant (individualisation selon le niveau de compréhension, l’âge, les préférences…) Faire évoluer les emplois du temps (enfant - ado - adultes) → emploi du temps enfantins, agendas, téléphones portables… (application Niki Talk…) Structuration temporelle : Installer des routines (diminution de l’angoisse, anticipation, prévisibilité) → attention, il faut ensuite travailler les changements, dès que l’enfant commence à comprendre le fonctionnement de l’emploi du temps Construire un emploi du temps imagé pour rendre visible et prévisible le déroulement de la journée, de la semaine, du mois… MAIS AUSSI POUR INTRODUIRE progressivement (apprentissage) LES CHANGEMENTS, LES ALEAS >Organiser et structurer les temps informels. Au départ, laisser peu de place à l’imprévu mais prévoir un pictogramme « imprévu » ou “surprise” ou “changement”. Utiliser un Timer (chrono visuel) ou un sablier pour permettre à l'enfant de savoir repérer le début, la durée et la fin d’une activité (applications sur téléphones et tablettes) au départ, privilégier la régularité, la stabilité
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Structuration spatio –temporelle
Adapter les pictos en fonction de l’âge et de la compréhension de l’adulte. Utiliser le COMVOOR pour savoir quel support utiliser (objets, pictos, dessins, photos) et savoir comment les disposer (de gauche à droite, de haut en bas, superposés).
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Structuration spatio –temporelle
Visualiser la durée de l’activité est très rassurant pour la personne qui sait qu’il va y avoir une fin. Tout peut apparaître sur un planning, même les pauses, les imprévus (changements de dernières minutes…). Apprendre la flexibilité, à faire des choix et apprendre l’acceptation des changements grâce à cette structuration : la vie quotidienne est ponctuée d’aléas, et le but est que la personne puisse y faire face le plus sereinement possible. une fois que la personne a bien compris le déroulement d’une journée, le fonctionnement d’un emploi du temps, qu’il a assimilé les lieux et leurs fonctions, qu’il sait faire un certain nombre d’activités et qu’il a une préférence pour certaines activités (noter les activités par degré de préférence, noter les activités déplaisantes…) → enseigner progressivement les changements : (stratégie : une activité déplaisante remplacée par une activité adorée… + renforçateurs) Chaque changement doit être anticipé, préparé. Il faut le rendre visuel (ex : barrer d’une croix rouge une activité qui ne peut pas avoir lieu). Apprentissage des changements indispensables pour enseigner progressivement la flexibilité (car c’est le lot quotidien dans une vie). → stratégie : enlever une activité non aimée de l’enfant, et la remplacer par une appréciée (même ainsi, on risque un trouble du comportement) enlever une activité neutre (ni aimée, ni détestée), et la remplacer par une appréciée enlever une activité aimée, la remplacer par une activité adorée enlever une activité aimée, la remplacer par une activité neutre, mettre l’activité aimée le lendemain, puis le surlendemain…
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Structuration spatio –temporelle
Dans l’emploi du temps, introduction de la notion de choix : Par exemple, on prévoit un picto “temps libre” avec temps délimité par le timer, et on propose 4 activités (connues et appréciées)
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Sensorialité L’approche en intégration sensorielle
Elle s’intéresse à tout le circuit d’information qui passe par les sens. Le cerveau analyse et traite cette information Les sens Reçoivent et transmettent de l’information Le corps produit une réaction (comportement, geste, etc.) Tous nos sens envoient continuellement de l’information à notre cerveau. Celui-ci la reçoit et l’organise. Il envoie des signaux pour que notre corps produise les réactions adéquates (comportements, gestes, etc.). C’est ce qu’on appelle l’intégration sensorielle. Une bonne intégration sensorielle nous permet de recevoir les bons signaux, de bien les interpréter et d’interagir de la bonne manière avec notre environnement.
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Sensorialité Les Sens Combien avons-nous de sens ? La vision
Le toucher Le goût L’audition L’odorat
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Sensorialité Les Sens La Proprioception La Proprioception:
Les muscles, les articulations, les ligaments et les os envoient de l’information au cerveau. C’est ce qu’on appelle la proprioception. La plupart du temps, nous ne sommes pas conscients de ce mécanisme. Pourtant, c’est ce qui nous fait sentir la position de chacune des parties de notre corps. Il permet à notre corps de s’orienter dans l’espace, de planifier et d’exécuter des mouvements. Exemples : Grimper sur une échelle sans regarder ses pieds Se faire une queue de cheval dans les cheveux Attacher son chapeau sans se regarder dans le miroir => IMPORTANCE de la rééducation avec la psychomotricité!!
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Sensorialité Les Sens - Les Système Vestibulaire
Le Système Vestibulaire : Des récepteurs situés dans notre oreilles interne envoient au cerveau de l’information sur la direction et la vitesse de nos mouvements et de nos déplacements. C’est ce qu’on appelle le système vestibulaire. Cela nous permet d’ajuster la position de notre corps dans l’espace, en tenant compte de la gravité. Le système vestibulaire contribue à notre équilibre et à notre tonus musculaire. Ce système agit toujours avec au moins un autre sens, surtout avec la vue et la proprioception. Exemples : Se balancer Sauter sur un trampoline Tourner dans un manège Faire une culbute
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Sensorialité Dysfonctionnement du traitement des informations -> lenteur, temps de latence, hypersensibilité ou hyposensibilité Hypersensibilité -> évitement (réactions de survie, hypervigilance) Hyposensibilité -> auto- stimulation : recherche de la sensation, mouvements répétitifs et stéréotypés Hypersensibilité = trop d’infos perçues, difficulté à interpréter correctement stimuli de l’environnement Hyposensibilité = trop peu d’infos Donner ou faire donner des exemples La rééducation est importante. Il faut aussi adapter l’environnement. Evaluer le sensoriel : Le Sensory Profile, Dunn (1999) ou Profil Sensoriel, validation française, ECPA, 2011 Le « Profil Sensoriel » est un hétéro-questionnaire qui est fondé sur la théorie de l’intégration sensorielle (Ayres, 1979). Il est destiné à l’évaluation de la symptomatologie sensorielle des enfants âgés de 3 à 10 ans. Le Sensory Profile Checklist Revised, Bogdashina, SPCR, (2005) Echelle ESAA : Evaluation Sensorielle de l’Adulte avec Autisme (Claire Degenne).
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Sensorialité Remédiation : pauses sensorielles, désensibilisation progressive, intégration d’activités avec la sensation recherchée dans la routine quotidienne , compensation matérielle Matériel : casque réducteur de bruit, trampoline, balançoire, veste proprioceptive, chewy tube, pressions profondes, etc. Les personnes avec autisme ont des troubles sensoriels, il faut en tenir compte. Idées pour les difficultés sensorielles ?
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Les émotions : d’abord mieux les comprendre
Apprendre à reconnaître les expressions émotionnelles de base : travail sur photos (visages familiers/inconnus), dessins à travers jeux de tri, mémory, appli, video orienter l’attention sur les parties du visage et les indices spécifique à l’émotion en vrai : jeux de rôles et généralisation en situation réelle !!! ne pas oublier de travailler la voix, la posture
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Les émotions : d’abord mieux les comprendre
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Les émotions : d’abord mieux les comprendre
Apprendre qu’il existe des degrés d’émotion - images avec contexte - histoires courtes - extrait dessin animé/film court - situations de la vie connue Les émotions complexes (plus contextuelles) : fierté, honte, ennui, jalousie, On ne voit pas son propre visage ! ¨Donc d’autres indices à repérer: corporelles pensées comportement causes à travers un cahier des émotions: fiche par émotion (signes corporelles, comportements, pensées), ensuite écrire ensemble à chaque fois la situation qui a causé l’émotion Travailler avec un miroir peut aider l’enfant à travailler l’imitation et les scénarios sociaux
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Les émotions : d’abord mieux les comprendre
Apprendre à se contrôler et à mieux réguler ses émotions trouvez des moyens individualisés familiariser et se les approprier hors situation d’émotion forte ensuite généraliser en situation les moyens peuvent être différents en fonction du degré d’émotion Besoins d’adaptation en situation d‘émotion (forte) diminuer les informations verbales voire arrêter de parler ralentir les interventions visualiser (geste, objet, image, pointage) adapter nos expressions émotionnelles (pour certains enfants garder des postures très neutres et pour d’autres exagérer ses expressions ) analyser les causes et prévoir des adaptations et apprentissages spécifiques pour prévenir l’escalade dans les prochaines situations
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Socialisation - habiletés sociales
Les habiletés sociales sont « un ensemble de capacités qui nous permettent de percevoir et de comprendre les messages communiqués par les autres, de choisir une réponse à ces messages et de l’émettre par des moyens verbaux et non verbaux, de façon appropriée à une situation sociale » (Baghdadli et Brisot- Dubois, 2011) Savoir se comporter à l’extérieur Pouvoir prendre les transports en commun Comprendre les règles en fonction des lieux, comprendre les affiches Accompagner/faire les courses Importance d’être ensemble. Pour les adultes avec une forte déficience intellectuelle, c’est plus compliqué = mais c’est possible. Tous les actes de la vie sont des occasions de se socialiser : faire les courses avec une liste d’images, faire les courses de la voisine, acheter du pain à la boulangerie. Utilité pour la famille = valorisation sociale, laver les carreaux. Groupes d’habilités sociales
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Socialisation - habiletés sociales
Les compétences sociales ne se développent pas simplement grâce au contact des autres enfants. Elles doivent, pour la plupart, être enseignées spécifiquement. Certains autistes, par exemple, éprouvent des difficultés à imaginer les états mentaux des autres et donc à anticiper ou mesurer les effets de leurs comportements dans un contexte social Un travail particulier doit être envisagé sur la compréhension: – des comportements attendus – des comportements interdits – des émotions ressenties par soi-même – des émotions ressenties par les autres – de la cause des émotions – des situations sociales Illustrer les comportements attendus Illustrer les comportements interdits Donner les moyens à l’enfant de préciser ces émotions et de les repérer chez l’autre Donner les moyens aux adultes de réagir rapidement quel que soit l’endroit de la manifestation du comportement inadéquat Créer et présenter à l’enfant des scénarios sociaux
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Vie quotidienne et Autonomie
Tous les actes de la vie quotidienne peuvent être des occasions d’apprentissage, de valorisation sociale. A partir du moment où ils sont adultes, les amener vers des compétences fonctionnelles (préférable de savoir s’essuyer lors du passage aux toilettes, plutôt que d’avoir des compétences académiques). « Apprenez leur ce qui leur est utile » Théo Peeters. Tout acte de la vie, rester dans la vie ordinaire, mettre la table, faire un gâteau, la personne se sent valoriser. Evaluer avec AAPEP, EFI
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Vie quotidienne et Autonomie
Exemples de compétences à travailler
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Apprentissages scolaires appliqués
Utiliser ce que l’adulte apprend au quotidien de manière ludique et concrète: Pour les tâches à la maison Pour les jeux qu’il aime Pour obtenir le nombre de jeux qu’il souhaite Contines Dessins animés Recettes de cuisine Quelques sources: 1
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Loisirs Très important et trop souvent négligé. La personne adulte a le droit d’avoir du plaisir dans le jeu. Ne pas s’enfermer dans des activités de loisirs que dédiées aux personnes avec autisme. Il n’y a pas d’activité interdites (on peut faire de la plongée, de l’aïkido, de l’escalade…). Une personne peut accompagner votre enfant au sport et vous pouvez être remboursé au niveau de la PCH. Cela permet de travailler l’Inclusion Le SPORT Forum des associations pour repérer l’ensemble des associations de sa commune, de son département. Demander à observer une activité avec son enfant et de voir si un essai est possible…Y aller progressivement. Les personnes sont ouvertes, plus qu’on peut le croire. Donner les billes aux professionnels du club de sport par exemple les spécificités de fonctionnement de son enfant, pour qu’ils soient correctement accompagnés. ° Fédération Française du Sport Adapté ° Un Ballon Pour Tous
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Loisirs Attention à respecter le rythme de l’enfant. Les horaires.
Il faut aussi y aller progressivement dans l’activité. Au début l’adulte peut ne pas aimer, il faut une adaptation. L’adulte peut mettre un avant de s’adapter et puis après un plaisir. Exemple aller voir une exposition : Sorties au Musée du Louvre. Aller au cinéma (attention au risque épileptique et sensoriel) •Proposer des sorties fait partie de l’accompagnement à la qualité de vie de votre adulte autiste. Mais comment s’y prendre ? •Votre adulte a besoin d’un cadre structuré et rassurant: Que vais-je voir ? Pourquoi ? Avec qui ? Combien de temps ? Sur place il a besoin de repères : Où est la sortie ? Où sont les toilettes ? Est-ce que je suis arrivée ? Est-ce que c’est fini ?... Il peut aussi être confronté à des imprévus (bruits, lumières, gens qui bousculent, parlent fort…). Après la sortie, comment la raconter ? A qui ? Comment ?
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Loisirs Il y a 3 grandes étapes à préparer avec lui :
Avant : L’anticipation Que vais-je voir? Pourquoi? Avec qui? Combien de temps? Comment je vais y aller? Pendant : L’adaptation Je me concentre sur ce que je regarde. Je sais ce que je vais voir mais il peut y avoir des imprévus. Qu’est-ce que j’ai vu? Qu’est-ce que j’ai aimé ou pas? Comment j’ai été? Comment je me suis senti? Après: la restitution
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La vie affective Anticiper la vie affective et sexuelle dès le plus jeune âge Apprentissage du schéma corporel Le cycle de vie Respect des règles sociales Masturbation : Comment gérer ces moments? Apprendre qu’il y a des lieux et des moments pour le faire. Attention aux blessures chez les garçons et les filles Comment faire pour avoir une copine, un copain. Dans les structures encore beaucoup d’interdiction. Pas de rapport sexuel autorisé dans les structures. - Assistant de Vie Sexuelle Belgique, Suisse, Espagne. Diapo à développer par Delphine Boulay
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Troisième partie
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Le Comportement Définition du comportement
•Doit être observable (on peut le voir) et objectif: –Ex: “etre assis” VS “ être calme” qui n’est pas un comportement. •Doit être mesurable (on peut le comptabiliser): Fréquence Durée Intensité Latence –Ex: “ Fait 10 demandes en une heure / Crie pendant 2 minutes…” VS “il n'arrête pas de crier” •Doit être spécifique ou objectif (à la lecture du comportement, chacun doit pouvoir se l’imaginer de la même façon)
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Le Comportement Comment un comportement apparaît, se maintient, se réduit ou disparaît? Un comportement est fonction de son contexte d'apparition. Les événements antécédents et les conséquences données à la suite du comportement influencent le comportement Les comportements inadaptés peuvent être renforcés par la réponse de l’adulte. Les comportements adaptés s’apprennent. Le comportement est lié aux facteurs environnementaux et cela n’a rien à voir avec le caractère. Il faut être actif pour être dans un comportement. Le Comportement: Exemples de comportements ou non: Pleurer : oui Battre des mains et rire : oui Il m’en veut : non Elle s’est bien intégrée : non Crier : oui Etre pensif : non Avoir confiance en soi : non Comprendre : non S’habiller : oui
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Définition des troubles du comportement
Plusieurs manières de définir: trouble du comportement, comportement problème, comportement inadapté, comportement défis Un comportement inadapté au contexte Un comportement qui conduirait à des blessures ou des dommages matériels Un comportement qui limite les interactions sociales Un comportement qui interfère avec les apprentissages Qui amène l’enfant ou une autre personne en situation de danger
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Les manifestations Agressivité: frapper, tirer les cheveux, mordre…
Automutilation : se mordre, se cogner la tête, s’arracher les ongles/cheveux… Destruction : jetter, déchirer, casser ou renverser Comportement anti-social: se déshabiller, fuguer, crier… Troubles alimentaires: pica, hyperselectivité, potomanie, Stéréotypies/autostimulations EN PREMIER LIEU, VÉRIFIER S’IL EXISTE UNE CAUSE SOMATIQUE. A compléter par Marine Schwab
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Le Comportement Analyse Fonctionnelle selon le modèle ABC A B C
ANTECEDENT A BEHAVIOR B COMPORTEMENT CONSEQUENCE C Le modèle ABC est une simplification de la réalité qui nous permet d’aborder la plus grande majorité des comportements, appropriés ou non. Le comportement est fonction de ses conséquences : Loi de l’effet. Ce qui se passe en C va influencer le B et donc le B futur. - si la conséquence est agréable => augmentation du comportement - si la conséquence est neutre ou désagréable => diminution du comportement
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Le Comportement 1/Les Antécédents (Stimulus discriminatif)
Indique qu’un comportement sera suivi d’une conséquence = signal Il court vers le marchand de glace Il ne court pas vers le marchand de poisson Ce qui est important, c’est de savoir ce qui va déclencher le Comportement. Il est également important de se demander si nos consignes seront suivies et donc si elles sont intéressantes ou : suffisamment renforçantes. La motivation est capitale, c’est ce qui va permettre à la personne de s’engager dans un comportement. La motivation est donc un moteur puissant pour faire en sorte que la personne s’engage vers des comportements que l’on attend d’elle (comportement adapté) et non vers des comportements qui pourraient poser problème (comportement inadapté).
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Le Comportement 2/Les Comportements 3/Les Conséquences
Sont observables Sont mesurables Sont objectifs 3/Les Conséquences C’est ce qui se passe dans l’environnement, ce qui suit le comportement et ce qui va déterminer si celui-ci va se reproduire ou non. décrocher Le comportement s’apprend. Les comportements ont une fonction : - obtenir de l’attention - obtenir quelque chose de concret - échapper à quelque chose (évitement) - auto-stimulation !! Des comportements différents peuvent servir à la même chose Un même comportement peut avoir plusieurs fonctions
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Exemples d’analyses fonctionnelles
Quelle est la fonction de ces comportements? Antécédent Comportement Conséquence Fonction et comportement renforcé L’adulte demande à X de s'asseoir. Il ne veut pas travailler X jette sa chaise X sort de la salle. L’adulte le laisse sortir de la salle Evitement Ne pas répondre à la consigne de s'asseoir X voit un jouet. X veut le jouet. X tire sur le bras de l’adulte, en regardant le jouet L’adulte lui donne le jouet Demande d’un item Demander en tirant sur le bras Un adulte s’occupe d’une autre personne. X est à côté. X jette par terre un objet en regardant l’adulte L’adulte ramasse l’objet en disant “non, on ne jette pas” Recherche d’attention Rechercher l’attention de l’adulte en jetant des objets X n’a rien à faire X se balance X sourit Autostimulation Se balancer
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Prévenir et gérer les troubles du comportement
Agir sur les antécédents Agir sur le comportement Agir sur les conséquences LES ANTECEDENTS: Structurer l’environnement : Les aides visuelles Planning visuel : Emploi du temps Utilisation de pictogrammes, d’objets réels, de mots écrits Séquences d’activités Visualisation du temps : Time Timer Utiliser des objets facilitant les transitions Faciliter la communication : la compréhension des consignes par l’enfant Utilisation par l’adulte de pictogrammes Utilisation par l’adulte de gestes Utilisation par l’adulte d’objets Limiter quantitativement la parole Faciliter la communication: l’expression de l’enfant Système de communication augmentatif Permettre à l’enfant de choisir Les gestes Comprendre et anticiper les situations sociales : - scenarii sociaux - vidéo - jeux de rôle Aider dans la compréhension et la gestion des émotions: - identifier ses émotions, explication etc gérer la frustration, l'excitation Comprendre les particularités sensorielles Recherche ou évitement sensoriel Canal sensoriel : visuel, auditif… S’ajuster aux particularités sensorielles Aménagement de l’environnement Port d’un casque Désensibilisation? LE COMPORTEMENT: Guider immédiatement et fortement au début d’un apprentissage puis réduire progressivement au fur et à mesure Utiliser la forme de guidance la plus adaptée au comportement à développer, au contexte et à l’enfant : verbale, gestuelle, physique, environnementale, imitation LES CONSEQUENCES: Valoriser les comportements adaptés Félicitations sociales + verbalisation du comportement renforcé Gestes Marques d’affection Motiver l’enfant à réaliser des comportements adaptés Renforçateurs concrets = les intérêts de l’enfant Jeu ou objet favori Aliment Pause Limiter les comportements inadaptés Extinction : ne plus prêter attention au comportement Détourner l’attention de l’enfant Retrait de la situation : « Time out » S’appuyer sur la structuration de l’environnement et les systèmes de communication augmentés
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Distinguer les troubles qui relèvent de l’autisme et ceux qui n’en relèvent pas
1/ Pathologies Associées Epilepsie (15 à 30%) Retard mental (déficience dans 70%) TDA avec ou sans hyperactivité Maladies génétiques (Syndrome de l’X fragile, de Prader-Willi, de Williams, sclérose tubéreuse de Bourneville,… → avec prédisposition à troubles somatiques cardiaques, respiratoires,…) Pathologies psychiatriques (dépression, anxiété, trouble de l’humeur, troubles bipolaires…)
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Distinguer les troubles qui relèvent de l’autisme et ceux qui n’en relèvent pas
2/ Les troubles fonctionnels Alimentation : néophobie, hypersélectivité, troubles de la déglutition, Troubles du Comportement Alimentaire, pica → troubles nutritionnels, surpoids,… Troubles gastro-intestinaux et du contrôle sphinctérien : œsophagites, gastrites, constipation, douleurs abdominales,… Troubles du sommeil : insomnies, hypersomnies, troubles du rythme circadien,…
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LA FAMILLE 1/ L’environnement Les parents La fratrie
Le reste de la famille Les amis 2/ La séparation 3/ l’avenir
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