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LA QUESTION DES ALLOCATIONS SUR LA TABLE
EDITO DE SYLVAIN COPIER, JOURNALISTE A PARIS-TURF LA QUESTION DES ALLOCATIONS SUR LA TABLE TROT-GALOP : EN MARCHE AVEC DEUX STRATÉGIES DIFFÉRENTES Tandis que lundi soir, France Galop a acté la baisse des allocations en 2018, quelques heures auparavant, le Trot maintenait le même niveau des encouragements. Le deuxième tour des élections législatives ayant eu lieu, nous avons maintenant en face de nous un gouvernement confirmé, des interlocuteurs en place pour travailler à l’élaboration d’un nouvel accord entre l’institution des courses et l'Etat… … afin de définir, pour la première fois, d'une politique des jeux en France. A l'image de leurs deux entités bien distinctes le Président de Bellaigue prend souvent l'exemple du foot et du rugby concernant le trot et le galop, les stratégies projetées par les deux Sociétés Mères en ce qui concerne les allocations n'ont, également, rien à voir.
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VERS UNE BAISSE DES ENCOURAGEMENTS AU GALOP
Au trot, les encouragements sont considérés comme un facteur capital pour la Filière professionnelle, qui en tire quasiment toutes ses ressources. 'La distribution des allocations, objet social de la société mère, reste la priorité dos administrateurs au regard de leur importance vitale pour les socioprofessionnels du trot. « Responsable », le Trot décide de maintenir les allocations en et 2019 pour faire face à l'inflation et l'augmentation des charges supportées par les socioprofessionnels Tout en sachant que sans le soutien de l’Etat, le plan bâti autour des économies et de la relance des paris hippiques ne suffira pas à retrouver l’équilibre Financier en 2019 (déficit provisionné pour 2017 au trot à 35 millions d'euros). VERS UNE BAISSE DES ENCOURAGEMENTS AU GALOP Au galop, la situation est toute autre. du moins pour les professionnels les plus en vue. Grâce à la mondialisation, les têtes de liste tirent de leur activité d’autres revenus que les allocations. Le hic, c'est qu’ l’image du Trot, les 'pros" qui sont moins sous le feu de l’actualité souffrent. Le hic, c'est qu’ l’image du Trot, les 'pros" qui sont moins sous le feu de l’actualité souffrent. Autre élément de distinction entre France Galop et Le Trot, France-Galop doit supporter l’investissement de plus de 130 millions d'euros du Nouveau Longchamp, se retrouvant ainsi beaucoup plus acculée financièrement.
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En conséquence, le Conseil d'Administration de France Galop a défini, lundi, un cadre qui verrait Ies encouragements reculer de 25 millions d'euros en 2018 (par rapport à une enveloppe de 282 millions en 2017). Pourraient donc être impactés au galop (plat et obstacle confondus) les allocations nominales (190,6 millions d'euros en 2016 en prix de courses), les primes propriétaires (44,8 M€), primes éleveurs (31,8 M€), les indemnités de transport (9,3 M€) et l'enveloppe de compensation de TVA pour les propriétaires non assujettis 4,6 M€ ). En revanche, les curseurs n’ont pour l’instant pas été révélés. Quant la question de savoir pourquoi France Galop a choisi de ne pas dévoiler précisément le contenu exact de ce plan, le directeur général, Olivier DELLOYE nous a indiqué : "Cela ne sert à rien de dévoiler des micro-détails. France Galop a fait un travail par anticipation afin de ne pas mener cette réflexion dans l’urgence en fin d’année. Tout ce dossier va dépendre aussi de l'évolution des relations avec L’Etat et de la fiscalité. France Galop a fait un travail par anticipation afin de ne pas mener cette réflexion dans l’urgence en fin d’année. Tout ce dossier va dépendre aussi de l'évolution des relations avec L’Etat et de la fiscalité. " Une chose est sûre, les sociétés mères se sont égaiement fixées pour mission de faire des économies et France Galop et Le Trot seront attendus au tournant par les socioprofessionnels. Il faut bien être conscient que si une partie importante de l'avenir des courses dépend de la relance des enjeux, c’est l’Etat qui détient la clé du système., celle qui permettra à la filière de se relancer significativement grâce à une fiscalité adaptée. Oui, le monde des courses est bel et bien à un moment charnière de son histoire. NDLR : Voici dans les grandes lignes les mesures d'économies d'allocations pour 2018. En fait il s'agit à peu de choses près du programme de Génération Galop qu'avait écrit O. Delloye avant de devenir DG. 10% d'économie soit 25 millions d'euros - Réduction des primes propriétaires pour les chevaux de 6 ans et plus (ceux qui assurent la recette!!) - Suppression des primes éleveurs pour les chevaux d'âge en plat et en obstacle (6 et 10 ans) - Suppression de la surprime éleveur pour les chevaux conçus et élevés en France - Réduction très sensible des indemnités de déplacement - Augmentation sensible des nominaux des Groupes - Réduction prime propriétaires dans les groupes 1 - Suppression de la compensation de la TVA
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