Rythmes scolaires/rythmes d’apprentissage

Présentation au sujet: "Rythmes scolaires/rythmes d’apprentissage"— Transcription de la présentation:

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2 Rythmes scolaires/rythmes d’apprentissage
Apports théoriques - Echanges - Réflexion sur les emplois du temps Conseil de maîtres : travail en équipe autour de la question des emplois du temps

3 Pourquoi une réflexion sur les emplois du temps ?
Améliorer les résultats des élèves en : tenant compte de leurs besoins croisant leur rythme biologique journalier avec les activités proposées dynamisant son enseignement (signes de décrochage, activités de transition, alternance type de sollicitation/modalité de travail).

4 Les rythmes biologiques, processus universels du monde vivant.
Les rythmes biologiques sont présents dans le règne animal et végétal à tous les stades d’organisation, de la cellule à l’organisme dans son intégralité. Un rythme biologique se définit comme une suite de modifications physiologiques de différentes variables telles que la concentration de certaines hormones dans le sang (cortisol et mélatonine par exemple). Les rythmes biologiques résultent à la fois de l’influence de facteurs exogènes (horaire des repas, alternance repos-activité…) et de facteurs endogènes d’origine génétique. Les rythmes biologiques sont sous le contrôle de l’horloge interne, une structure située dans le cerveau. Préconisations : respecter le rythme veille-sommeil des enfants (possibilité de faire la sieste jusqu’à 6 ans) veillez à une quantité de sommeil suffisante (mesurable durant les vacances lorsque l’enfant peut dormir à souhait) - veillez à une régularité des heures de coucher et de lever.

5 Vers une meilleure « cohabitation » entre rythmes biologiques et vie scolaire
Résultats des études en chronopsychologie scolaire (étude des variations périodiques des niveaux de vigilance et de performances de l’enfant en milieu scolaire) : deux types de variations : Les variations journalières sont dues aux rythmes biologiques ; L’ensemble des recherches européennes sur ce sujet montre un profil « classique » identique chez tous les enfants qui se caractérise par une élévation des performances au cours de la matinée, suivie d’une chute après le déjeuner puis à nouveau d’une progression de la vigilance au cours de l’après-midi. Ce profil s’installe entre la maternelle et la fin de l’école élémentaire. Les fluctuations dans la semaine résultent de l’influence de l’emploi du temps hebdomadaire. D’après quelques études (semaine à 4 jours 1/2 ), le profil « classique » s’observe tous les jours, sauf le lundi où les performances sont les moins bonnes (plus haute vigilance le jeudi après-midi en CP, le vendredi matin en CE).

6 Vers une meilleure « cohabitation » entre rythmes biologiques et vie scolaire
René Clarisse, d’après Testu, 1994

7 Vers une meilleure « cohabitation » entre rythmes biologiques et vie scolaire
Variations journalières des performances d’élèves âgés de ans à trois épreuves (verbales, structurations spatiales, calcul rapide/additions) - Testu, 1994

8 Vers une meilleure « cohabitation » entre rythmes biologiques et vie scolaire
Evolution des profils attentionnels journaliers d’élèves de 4 à 11 ans.

9 Vers une meilleure « cohabitation » entre rythmes biologiques et vie scolaire
« Le profil de rythmicité classique journalier n’est plus présent lorsque l’aménagement de type 4 jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi de classe) est mis en place. Dans ces conditions, il est accompagné d’une inversion de la rythmicité et d’une baisse significative du niveau de performance, particulièrement chez les jeunes enfants (CP) et chez les élèves fréquentant des établissements situés en zone sensible (ZEP). Cette inversion témoigne d’une inadéquation entre les rythmes de vie et les emplois du temps. Dans la semaine traditionnelle française, le phénomène de désynchronisation est observé seulement le lundi, jour des moins bonnes performances. La rythmicité journalière intellectuelle se met progressivement en place entre l’école maternelle et l’école primaire. Pendant la journée scolaire, on observe un rythme de nature ultradienne jusqu’à 3-4 ans qui s’estompe ensuite au profit d’un rythme de nature circadienne. Il faut noter que les rythmes de performances sont modulés par de nombreux facteurs tels que l’âge, le niveau scolaire, la motivation, la nature de la tâche, le stade d’apprentissage, la maîtrise de la tâche. »

10 RECOMMANDATIONS Le matin, 30 minutes sont nécessaires à un enfant « ordinaire » pour devenir vigilant, attentif, réceptif, disponible, 30 à 60 minutes à un enfant insécurisé, en déficit de sommeil. Veiller à prévoir une période de « SAS » permettant une progression vers les activités intellectuelles Aménager les périodes de faible vigilance du matin et qui suivent le déjeuner : ne pas proposer d’activités à fort coût cognitif proposer des activités d’entretien des connaissances ou des activités « d’éveil », des activités aux contenus plus ludiques, plus socialisants, des activités physiques (attention aux risques d’accidents plus élevés en début d’après-midi)

11 RECOMMANDATIONS « Il s’agit donc de proposer des emplois du temps journalier (c’est la priorité), hebdomadaire et annuel adaptés pour favoriser le développement harmonieux de l’activité intellectuelle et physique des élèves, notamment ceux qui ne maîtrisent pas encore la tâche à exécuter. Car ce sont principalement les élèves confrontés aux difficultés scolaires et ne maîtrisant pas la tâche qui présentent les fluctuations les plus marquées. L’aménagement du temps constitue alors l’un des moyens de lutte contre l’échec scolaire. » Rythmes et performances : approche chronopsychologique - MONTAGNER

12 Références Rythmes de l’enfant – De l’horloge biologique aux rythmes scolaires – INSERM – Avril 2001 (Extrait – Texte intégral) Rythmes et performances : approche chronopsychologique – INSERM Réaménager le temps scolaire : une nécessité – François TESTU – 2012 Approche différentielle des rythmicités journalières de l’attention de l’enfant de 4 à 11 ans – René CLARISSE, Nadine LE FLOC’H, François TESTU Interview de François TESTU – Le Monde – 2007 – « La suppression du samedi matin risque de déboucher sur le pire aménagement du temps scolaire » Le Monde – 2013 – François TESTU – « Supprimons enfin la semaine de quatre jours » Vousnousils – Interview de René CLARISSE – Rythmes scolaires : sur le plan biologique, l’idéal c’est l’école le samedi.

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