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5 des typogrammes Conception et usage

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1 5 des typogrammes Conception et usage
Nous abordons dans ce chapitre le cas des typogrammes, classe de visuels essentiellement composés de signes typographiques, principalement de caractères alphanumériques et d’éléments plastiques. Ce sont des visuels car ils se différencient du texte par le fait qu’ils ne sont d’ordinaire pas discursifs mais quasi télégraphiques et qu’ils servent à spatialiser, à ordonnancer visuellement l’information. Accédez aux commentaires en utilisant le mode « Normal » ou le mode « Présentateur »

2 Les typogrammes • scriptogrammes • organigrammes • cellulogrammes
Nous avons déjà mentionné que la classe des typogrammes peut se subdiviser en trois ordres: scriptogrammes, cellulogrammes et organigrammes.

3 Les typogrammes • scriptogrammes • organigrammes - brefs énoncés
• cellulogrammes • organigrammes Les premiers sont composés d’énoncés d’ordinaire brefs: une courte citation aussi bien qu’une équation (qu’il est presqu’impossible de présenter oralement), mais surtout des listes à puces.

4 Les typogrammes • scriptogrammes • organigrammes - brefs énoncés
• cellulogrammes - matrices de répartition de données • organigrammes Le deuxième ordre est celui des cellulogrammes, qui servent à assembler des données quantitatives (chiffrées) ou qualitatives (nominales) de façon spatiale. Ce sont au fond des listes, mais qui classifient des données sous un certain nombre de paramètres. On pense d’emblée au tableau, leur forme la plus courante, qui distribue des informations sous colonnes et rangées – mais d’autres dispositions sont aussi possibles.

5 Les typogrammes • scriptogrammes • organigrammes - brefs énoncés
• cellulogrammes - matrices de répartition de données • organigrammes - schématisation des relations entre éléments d’un ensemble Le troisième ordre est celui des organigrammes. Ces visuels servent à visualiser, à spatialiser la structure d’un ensemble, d’une organisation ou encore la séquence des événements dans un processus. Ils font ressortir la nature et le type de relations entre les composantes désignées par leur nom. Changement de couleur du dernier apostrophe

6 - supports de la bande sonore - télégraphiques
Les scriptogrammes - supports de la bande sonore - télégraphiques - mise en page: hiérarchie, corps, couleur - monstratifs, démonstratifs Commençons par les scriptogrammes. Ce sont les supports les plus directs de la bande sonore, sans en être la copie conforme, redondante, à une exception près, le cas de la brève citation sur laquelle le conférencier veut attirer l’attention. Ce sont la plupart du temps des énoncés plutôt que des phrases complètes, leur style est en quelque sorte télégraphique. Nous insisterons sur la mise en page des scriptogrammes. Ils sont souvent composés à plusieurs niveaux, ce qui implique un agencement particulier, une certaine hiérarchisation des caractères typographiques et un choix pertinent de couleurs. Sans oublier que, s’ils sont souvent simplement monstratifs (voire énumératifs), ils peuvent aussi servir de support à des comparaisons. Nous allons nous attarder à trois cas particuliers (trois familles, si on utilise les termes taxonomiques): celui des pages-titres, des énoncés et des listes à puces.

7 un scriptogramme -titre
Voici un exemple de page-titre, le premier visuel qui s’affiche au début d’une présentation. On veut donc s’assurer qu’il serve bien sa fonction et qu’il soit efficace. un scriptogramme -titre

8 Titre Auteur Affiliation Logo
On retrouve d’emblée quatre composantes sur ce visuel. D’abord le titre, qui s’affiche en haut de l’écran et avec les caractères les plus gros. Suit le nom de l’auteur ou des auteurs, en caractères un peu plus petits et peut-être d’une couleur différente. En dessous s’affiche le nom de l’institution d’appartenance de l’auteur, qui peut être de la même couleur. En dernier, si l’on y tient, le logo de cette entité; rappelons combien il est inopportun de rappeler ce logo sur chaque visuel: il a sa place ici, peut-être également sur un visuel final qui présenterait une conclusion. La mise en page doit bien séparer tous ces éléments, en assurant une bonne lisibilité de chacun. C’est d’ailleurs pourquoi le fond sera d’ordinaire uni. On notera en passant qu’il est souvent difficile de choisir un fond quand on y ajoute un logo multicolore. Logo

9 centré plutôt qu’aligné
Il existe bien sûr de très nombreuses façons de disposer les éléments d’un visuel-titre: ici, on a centré la présentation plutôt que de l’ajuster à gauche. Dans la mesure où tous les éléments sont présentés de façon distincte et lisible, libre cours à l’imagination.

10 Il est quand même permis, dans certains cas, de faire exception à la règle de l’uniformité du fond… Certains sujets se prêtent fort bien à une page-titre sur fond photographique. Cette photo est en rapport direct avec le sujet proposé par le titre. Elle permet toutefois de souligner une difficulté fréquente dans l’utilisation de photos.

11 Contraste sur fond mixte
Car si la lisibilité des noms des auteurs est bien nette ici, le contraste négatif étant marqué, la lisibilité du titre laisse à désirer. Il est souvent difficile de superposer un titre sur un fond de couleur ou de luminosité inégales. Il existe des solutions.

12 dynamique des peuplements
Forêt boréale mixte : dynamique des peuplements (N-O du Québec) Une première consiste à inscrire le titre dans un bandeau coloré qui contraste bien avec le fond de la photo.

13 Dynamique des peuplements dans la
Il en existe une autre aussi performante: elle consiste à utiliser une caractère de couleur qui possède un contour très contrasté ou une ombre. Ici le choix du jaune est efficace parce que les caractères sont entourés d’un trait noir, qui démarque le caractère du fond, surtout là où celui-ci est plus pâle. Mais voilà une situation dont il ne faudrait pas abuser, sous peine de tomber dans le «chart junk» décrit par Tufte.

14 un scriptogramme-énoncé
La deuxième famille des scriptogrammes qui nous intéresse est celle des énoncés. Il s’agit ici d’une simple définition, qu’on a mise en page de façon à faire ressortir les quatre éléments qui la composent. Il est souvent utile d’utiliser pareille astuce de mise en page pour attirer l’attention sur des éléments importants. Il y a bien sûr plusieurs façons de le faire. un scriptogramme-énoncé

15 …la lisibilité d’une inscription
Somme des propriétés d’une inscription donnée, présentée dans un milieu donné, qui font qu’elle est détectée et comprise par une population donnée Somme des propriétés d’une inscription donnée, présentée dans un milieu donné, qui font qu’elle est détectée et comprise par une population donnée Voici deux autres exemples de mise en page de la même définition – on peut en imaginer plusieurs et elles sont pertinentes dans la mesure où leur lisibilité est bonne. Correction de la couleur de L’apostrophe dans le titre

16 scriptogramme-liste à puces
Troisième famille de scriptogrammes: c’est celle, très largement utilisée, des listes à puces. La « puce » en question est un signe typographique simple (ici un point boulet) qui précède le nom de chaque élément. On peut bien sûr numéroter les éléments d’une liste alors sans puces, mais la chose est rarement utile et on n’y a recours qu’en cas de nécessité. Dans cette liste de quatre éléments, on a indiqué deux subdivisions du dernier élément ; on place ces subdivisions en retrait de la liste principale et on y utilise d’ordinaire une puce différente et des caractères plus petits, qui rappellent la hiérarchisation de la liste. La liste à puces sert à souligner une séquence de thèmes que l’on abordera oralement: elle est donc le support le plus direct de la bande sonore. Elle permet de souligner la structure, le plan de l’exposé ou d’une partie de celui-ci. Elle est en quelque sorte un recours au visuel là où l’oral ne permet pas de souligner la structure comme le fait la mise en pages de l’Imprimé. Plusieurs auteurs ont dénoncé depuis longtemps le recours systématique aux listes à puces, qui sont parfois de véritables fourre-tout ( Shaw, Tufte, etc.). D’une part il faut éviter les listes trop longues. D’autre part, les listes doivent présenter des éléments assemblés selon un ordre quelconque bien apparent: une séquence logique, chronologique, un ordre de priorité, etc. Cette première liste à puces est de nature descriptive, monstrative. On peut aussi utiliser les listes à puces pour faciliter des comparaisons. scriptogramme-liste à puces

17 scriptogramme comparatif
Présentée sur deux colonnes, cette liste compare les qualités de deux populations en les opposant par paires. Les puces au centre permettent de souligner l’opposition, le choix de deux couleurs accentuant l’identité de chaque population. scriptogramme comparatif

18 scriptogramme comparatif
Cette autre variante comparative énonce, au centre, les parties anatomiques comparées, les deux colonnes opposant les qualités propres à chaque population. scriptogramme comparatif

19 Quelques astuces d’utilisation des scriptogrammes
• complétion progressive On aura constaté que j’utilise beaucoup de listes à puces, entre autres parce que je les crois très utiles pour permettre de rappeler le plan de l’exposé. Mais j’ai recours à quelques astuces pour m’assurer de ne pas surcharger, de garder toujours l’adéquation sémantique de l’oral et du visuel, de situer l’audio-spectateur dans le plan de l’exposé. Une des astuces est la complétion progressive de la liste. Il est inutile, voire contre-productif, d’afficher tout d’un coup une longue liste, alors qu’on peut garder l’attention sur le seul élément dont on parle à un moment donné.

20 Publication Communication Texte imprimé • structure
hiérarchique marquée -typographie oral • structure discrète - pauses, inflexions, gestuelle En voici un exemple, que j’ai utilisé dans un chapitre précédent. Je n’affiche d’abord ici que ce qui concerne le premier élément de la liste, le texte, que je commente. Une fois fini, on passe à l’élément suivant.

21 Publication Communication Texte Images imprimé • structure
hiérarchique marquée -typographie oral • structure discrète - pauses, inflexions, gestuelle Images • peu • noir et blanc • beaucoup • couleur • texte en image On le fait tout simplement en ajoutant un nouvel élément au premier.

22 Publication Communication Texte Images Auteur imprimé • structure
hiérarchique marquée -typographie oral • structure discrète - pauses, inflexions, gestuelle Images • peu • noir et blanc • beaucoup • couleur • texte en image Auteur • absent, dépersonnalisé • présent, actif - visible - audible Puis un troisième. Il s’agit d’ajouts, de sorte que l’audio-spectateur garde ses repères dans ce qui a été dit auparavant. En passant, la façon la plus simple de réaliser cette liste est d’en faire d’abord un montage complet (comme celui-ci), qui sera l’image finale. On fait ensuite deux copies de ce visuel et on élimine les deux derniers éléments pour le premier visuel, mais juste le dernier pour la deuxième. On s’assure ainsi de garder exactement et très facilement la même mise en page pour les trois visuels.

23 Quelques astuces d’utilisation des scriptogrammes
• complétion progressive • désaturation des éléments passés En complétant une liste dans trois ou quatre visuels, on peut aussi recourir à la désaturation des éléments dont on a fini de parler. Voyons un exemple, issu lui aussi de visuels que nous avons utilisés antérieurement.

24 La communication selon ses acteurs
(Andréa & Declich) • intra-épistémique (pairs, même discipline) • trans-épistémique (pairs, autres disciplines) D’abord des premiers éléments de la liste sur un premier visuel.

25 La communication selon ses acteurs
(Andréa & Declich) • intra-épistémique (pairs, même discipline) • trans-épistémique (pairs, autres disciplines) • sociale (partenaires, même problématique) • politique (décideurs politiques) En ajoutant des éléments, j’ai désaturé la couleur des éléments passés pour attirer l’attention sur ceux que je viens d’ajouter, tout en gardant « en mémoire » les précédents.

26 La communication selon ses acteurs
(Andréa & Declich) • intra-épistémique (pairs, même discipline) • trans-épistémique (pairs, autres disciplines) • sociale (partenaires, même problématique) • politique (décideurs politiques) • réticulaire (groupes d’échanges) • générale (opinion publique) La même chose peut être répétée jusqu’à complétion de la liste.

27 Quelques astuces d’utilisation des scriptogrammes
• complétion progressive • désaturation des éléments passés • rappel des titres Une autre astuce consiste à rappeler le titre d’une séquence de visuels. Revoyons un exemple d’un chapitre précédent.

28 Deux règles d’or de la préparation
1- Situer la communication 2- Adapter le contenu Ainsi, voici une première liste que l’on veut développer, mais où il y a beaucoup à dire sur chaque élément.

29 …règles d’or • logotope - le cadre physique
1- Situer la communication: quel logosystème? • logocénose: les « récepteurs » - des connaisseurs motivés - des auditeurs - des spectateurs • logotope - le cadre physique - le cadre organisationnel En développant, on rappelle en haut le titre auquel se rapporte le premier élément, on ferait de même pour le second : ce qui permet de resituer l’audio-spectateur dans le plan de l’exposé.

30 Quelques astuces d’utilisation des scriptogrammes
• complétion progressive • désaturation des éléments passés • rappel des titres ... qui ne sont pas toujours nécessaires ... qu’il faut utiliser avec modération Faut-il insister pour dire que l’on ne doit pas nécessairement recourir systématiquement à ces astuces : elles sont surtout utiles quand l’exposé fait appel à plusieurs éléments séquentiels qui sont commentés assez longuement. Autrement: s’abstenir. Passons maintenant au deuxième ordre de typogrammes: les cellulogrammes. Modif couleur apost dans le titre

31 • présentations matricielles de données
Les cellulogrammes • présentations matricielles de données - quantitatives et qualitatives • archétype: le tableau - n colonnes X n rangées- présentations matricielles • morphologie variable - rectangulaire, triangulaire, cubique, etc. Les cellulogrammes servent à présenter des données (surtout chiffrées ou nominales) ordonnancées dans une matrice composée de cellules. La référence est ici bien sûr le tableau conventionnel, où les données sont portées dans des cellules organisées en colonnes et en rangées. Mais il existe d’autres arrangements possibles que le tableau rectangulaire, selon le nombre de descripteurs utilisés: nous en verrons des exemples.

32 Name Sex Age Wt Chol. Trigl. HDL LDL
Variations in blood lipids Name Sex Age Wt Chol. Trigl. HDL LDL R. Walker male ,2 W. Rogers male ,2 M. Lumpole male ,5 D. Fineman female ,4 R. Smith male ,4 J. Newman male ,9 D. Smith male ,7 R. Heckleton male ,6 T. Plotkus female ,9 R. Humble male ,9 B. Beer male ,3 L. Henry male ,7 Comm.: J’ai mis une majuscule après le ? Combien de… Voici exactement la chose à ne pas faire en projection. Ce tableau est tout à fait convenable en imprimé, où le lecteur dispose de tout le temps qu’il veut bien consacrer à sa lecture. Mais ici, pendant que le conférencier présenterait la chose, le spectateur ne pourrait s’empêcher de procéder à une analyse: combien de sujets y a t-il? Combien de mâles, de quel âge, qui a le plus de cholestérol… Écoute-t-on vraiment le conférencier dans ces circonstances? L’attention de l’audio-spectateur est certes divisée. C’est là une figure «à lire», pas «à voir». À éviter.

33 « Getting information from a table is like extracting sunlight
from a cucumber » William Playfair, 1786 (?) Cette phrase est parfois attribuée à Playfair, qu’on peut décrire à juste titre comme le fondateur de la graphique scientifique, mais selon d’autres à Farquhar et Farquhar. Quoiqu’il en soit, elle nous dit que d’extraire l’information d’un tableau, c’est un peu comme extraire le soleil d’un concombre… et aurait été avancée à une époque où on n’avait encore aucune idée des mécanismes de la photosynthèse! La lecture d’un cellulogramme est une opération qui demande temps et concentration. Il faut donc éviter de transposer les cellulogrammes de l’imprimé en projection: ça ne marche pas. Ce qui ne veut pas dire que certains cellulogrammes ne seraient pas acceptables, mais il faut des ajustements importants.

34 cellulogramme quadrillé
Voici un premier exemple. On se limite de préférence à 15 ou 20 cellules et à peu de composantes. cellulogramme quadrillé

35 Titre En-têtes des colonnes Champ des données Note, légende Talons -
Un titre bien sûr, aussi précis que possible. Les colonnes sont définies par des en-têtes, les rangées par des talons bien lisibles. Le champ des données devrait occuper le plus grand espace: c’est ce qui nous intéresse. Il se peut que des compléments d’information (identification d’une unité, brève note, etc.) s’ajoutent comme une très courte légende. On peut améliorer ce cellulogramme. Champ des données Note, légende Talons - en-têtes des rangées

36 Par exemple, avec un petit nombre de cellules, le quadrillage n’est pas du tout nécessaire. On peut aérer ainsi la présentation. Les en-têtes des colonnes peuvent facilement être remplacées par des abréviations, à condition qu’elles soient familières à l’auditoire. Mais c’est encore un concombre, où on est porté à analyser le contenu, à comparer les données, à rechercher les ressemblances, les différences.

37 Le conférencier connaît fort bien le résultat de cette comparaison, et il faciliterait considérablement la lecture de ce cellulogramme en montrant le résultat de la comparaison plutôt que de faire faire l’exercice à son public. Ici, l’ajout d’un petit signe plastique, une pastille de couleur, fait bien ressortir comment le maximum se déplace d’une colonne à l’autre.

38 cellulogramme triangulaire
Il n’y a pas que le tableau conventionnel qui soit utile. Ce cellulogramme triangulaire sert à illustrer les relations dans un ensemble unique, une simple liste de paramètres portés à gauche dans une colonne. Les traits partant de chacun des éléments de la liste dessinent autant de cases qu’il y a de relations possibles deux à deux entre les éléments. Ces cellulogrammes sont utiles dans des descriptions simples et on les utilise en ergonomie (comme ici) autant qu’en éthologie, etc. Mais le risque demeure que l’on se retrouve encore avec un concombre…

39 cellulogramme ordinal codage par la saturation
Là où la chose est possible, par exemple s’il n’est pas nécessaire d’afficher les valeurs quantitatives exactes, on peut avoir recours à un codage ordinal par la couleur, plus précisément par des plages variant en saturation. L’attention est alors dirigée vers les valeurs extrêmes, les plus fortes et les plus faibles. Plus facile à comparer qu’un ensemble de données chiffrées. cellulogramme ordinal codage par la saturation

40 cellulogramme symbolique
On peut également avoir recours à une autre forme de codage symbolique, par la taille d’éléments comme des pastilles. Remarquez qu’ici, on a inscrit les en-têtes à la diagonale, ce qui permet d’éviter un trop grand espacement des colonnes lorsque les descriptifs sont plus longs. cellulogramme symbolique

41 Voici, pour terminer notre revue des cellulogrammes, un exemple fort original et intéressant fondé sur le tableau périodique des éléments. On a ici, en respectant colonnes et rangées, ordonnancé la taille de chaque cellule en fonction de l’abondance connue de chaque élément. Je n’ai pas retouché l’original, quoiqu’il serait pertinent de retirer, en projection, certains éléments de la légende.

42 Les organigrammes • schématisation verbale, spatiale
d’une structure ou d’un phénomène • mise en boîte et en filets Le troisième ordre des typogrammes est celui des organigrammes. Comme leur nom l’indique, il s’agit ici de visuels qui servent à visualiser l’organisation, à spatialiser l’ordonnancement d’un ensemble, qu’il s’agisse d’une structure (matérielle ou organisationnelle) ou d’un événement qui se déroule dans le temps. On schématise l’information en la disposant dans un ensemble de cases inter-reliées par des filets ou des flèches. Il en existe bien sûr plusieurs variantes.

43 Un organigramme ne doit jamais présenter des données brutes: elles doivent être disposées selon un principe organisateur efficace. Ici, un agencement par ordre alphabétique produit un organigramme d’interprétation complexe… La première règle dans la conception d’un organigramme est de définir le principe organisateur de l’ensemble.

44 organigramme descendant
Voici l’a représentation d’une organisation hiérarchique assez conventionnelle. C’est typiquement l’organigramme d’entreprise. L’organigramme descendant utilise une métaphore qui place au sommet, tout en haut, les grands patrons, et où suivent en dessous les niveaux hiérarchiques inférieurs. organigramme descendant

45 Titre Lien : trait flèche Composante : nature identité
La composition est simple: un titre bien descriptif, une case par entité dans laquelle est définie sa nature ou son identité, des traits illustrant les relations. Pas besoin de flèches ici pour indiquer le sens dans lequel voyagent les ordres, l’agencement le fait ressortir. Composante : nature identité

46 organigramme ascendant Cleistanthrope
On utilise parfois l’agencement inverse: ici, un organigramme ascendant, définissant l’évolution de quelques présumés ancêtres de l’homme. C’est par simple convention qu’en ce domaine, on utilise une progression de bas en haut, et on utilise habituellement des flèches plutôt que de simples traits pour bien souligner le sens de l’évolution. Ce visuel utilise une métaphore presque végétale, illustrant l’émergence, la croissance d’un végétal. organigramme ascendant

47 organigramme descendant des généticiens
Autre exemple, autre convention: en génétique, on utilise une organisation descendante pour illustrer le trajet d’un caractère ou d’un gène dans une lignée. On utilise la même convention en généalogie. Ce sont des conventions qu’il importe de respecter pour éviter la confusion. organigramme descendant des généticiens

48 Organigramme horizontal,
Les précédents organigrammes peuvent être décrits comme arborescents: ils montrent les « ramifications» d’un ensemble en utilisant une disposition verticale. Voici au contraire un organigramme horizontal qui se lit de gauche à droite. L’organigramme de processus décrit ainsi le suivi d’une opération, le temps s’inscrivant ici de gauche à droite. Organigramme horizontal, de processus

49 Organigramme en boucle
Autre variante: l’organigramme circulaire, ou en boucle. Celui-ci sert justement à décrire un processus fermé ou en feedback qui, s’il a des intrants et des extrants, implique un processus qui se répète par la régénération de certains de ses éléments. C’est souvent le cas de processus physiologiques ou biochimiques, entre autres. Ici, les flèches s’imposent pour bien indiquer le sens du processus, et l’ordonnancement se fait dans le sens horaire. Organigramme en boucle

50 Modélisation conceptuelle
Psychologie Physiologie Ingénierie Sociologie Ergonomie Voici enfin un organigramme d’un type différent. Il a probablement été popularisé pour l’illustration de la théorie des ensembles. C’est en quelque sorte un organigramme associatif, qui illustre les recoupements entre des entités chacune représentée par un cercle. Ici, le recoupement (ou les emprunts) de l’ergonomie à des disciplines préexistantes.

51 Construire un organigramme complexe ?
Se pose quelquefois la question de la monstration d’un organigramme lourd ou complexe. On peut très bien procéder alors par une présentation partielle des éléments principaux… Construire un organigramme complexe ?

52 …pour compléter le tout dans un deuxième temps en ajoutant des éléments supplémentaires, quitte à atténuer (par exemple par désaturation) les éléments déjà décrits pour mettre en valeur les nouveaux.

53 Formalismes graphiques dans les organigrammes de processus
oui Décision non Dans certaines disciplines, s’est construit un formalisme graphique qui a « consacré » l’usage de certaines figures pour les organigrammes. Ces conventions ne sont pas stabilisées et peuvent varier d’un champ disciplinaire à l’autre. Sont présentées ici certaines de ces conventions utiles, qu’on n’utilisera qu’en conformité avec ce qui est convenu dans sa discipline, en expliquant au besoin la signification de chaque forme graphique. Connexion, comparaison Données, intrants

54 Une sémantique de la flèche : - forme et signification
B Progression de A vers B, ou A cause B A B B résulte de A, ou le suit A B Interaction de A et B A Importance relative de A et A’ A’ On utilise souvent les flèches dans les organigrammes comme dans d’autres types de visuels. Il faut s’attarder à leur signification, à la sémantique de la flèche, car ce signe est polysémique. Très souvent les flèches sont relationnelles: elles servent à indiquer le type de relation entre des entités: progression d’un point à l’autre, causalité, interaction. Mais la flèche peut aussi être déictique, servant à montrer, à mettre en évidence un élément, à le « pointer du doigt ». Elle peut aussi faire partie d’une légende locale, pour relier un mot, un identifiant, à une composante du visuel. Dans tous les cas, la texture ou la taille de la flèche peuvent être utilisées pour lui attribuer un sens précis, une importance relative. A B Relation incertaine A B Relation impossible Identification, légende A

55 Une sémiotique de la flèche : - forme et signification
B Progression de A vers B, ou A cause B A B B résulte de A, ou le suit A B Interaction de A et B A Importance relative de A et A’ A’ Cohérence nécessaire dans un même visuel, ou dans un ensemble Un appel à la prudence s’impose alors. Par souci de cohérence, pour éviter toute ambiguïté, il importe de s’assurer d’une bonne cohérence dans l’emploi des flèches (comme de n’importe quel signe ou icône, d’ailleurs). Dans un même visuel, il est nécessaire que toutes les flèches soient de la même famille sémantique. A B Relation incertaine A B Relation impossible Identification, légende A

56 Les typogrammes • scriptogrammes • organigrammes - brefs énoncés
• cellulogrammes - matrices de répartition de données • organigrammes - schématisation des relations entre éléments d’un ensemble Voilà qui complète notre brève revue des typogrammes. Chacun des trois ordres a donc une fonction et un usage particuliers, une affordance spécifique. Tout est question, encore une fois, de déterminer au préalable nos besoins en matière de visuels, en référant d’abord aux trois opérations de l’activité de communication que nous avons décrites: monstration, démonstration, modélisation. On retiendra que les scriptogrammes sont d’abord monstratifs, parfois comparatifs, les cellulogrammes surtout monstratifs, les organigrammes monstratifs aussi bien que modélisateurs. Nous passerons à la classe suivante des visuels, celle des analogrammes. Mais nous considérerons d’abord la question de la lisibilité de leurs composantes. Modif couleur apost dernière ligne Y a-t-il moyen de déplacer la dernière ligne vers la gauche (justifier avec l’avant-dernière ligne?)

57 Quelques références Farquhar, A. B., and Farquhar, H. (1891), Economic and Industrial Delusions: A Discourse of the Case for Protection, New York: Putnam. Playfair, W., Commercial and political atlas. 1786, London: Corry. Shaw, G., R. Brown, and P. Bromiley (1998) Strategic Stories: How 3M Is Rewriting Business Planning. Harvard business review, (May-June): p. 3-8. Tufte, E.R. (2006) The cognitive style of PowerPoint: Pitching out corrupt within. Dans: Beautiful evidence. Cheshire, Conn.: Graphics Press LLC.


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