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Publié parJessamond Marchal Modifié depuis plus de 10 années
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« Eaux, Transferts et Territoires » Séminaire de réflexion
Projet GAETAN Les fonctions des zones tampons comme enjeux de gouvernance des territoires : articulation entre connaissances et théories d’action « Eaux, Transferts et Territoires » Séminaire de réflexion 14-15 octobre 2010 CAREN
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Equipes impliquées et disciplines mobilisées
AScA J-B Narcy, A. Dufour, X. Poux Sociologie, analyse des systèmes agraires CAREN C.Cudennec, Ch. Gascuel, C. Grimaldi; P. Mérot, L.Ruiz, Z. Thomas, P. Durand, A. Jaffrezic, V. Viaud, C. Thenail,D. Le Cœur, M. Pech, F. Vertes, N. Carluer Hydrologie, hydraulique, agronomie, écologie, pédologie, modélisation, droit… 30’ CAREN
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Le terrain de référence : BV du Yar
Un territoire emblématique de la problématique des marées vertes Partenariat avec le comité des bassins de la lieue de Grève Implication importante et ancienne des chercheurs de GAETAN 1’ CAREN
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Comment s’articulent connaissances et théories d’action dans la gouvernance des Zones Tampons ?
Analyse réflexive de la production scientifique : comment les scientifiques articulent-ils leur questionnements et résultats sur les zones tampons avec les théories d’action à l’œuvre sur les territoires ? Analyse des argumentaires : comment les acteurs se saisissent-ils des notions de fonctionnement et de fonction des zones tampons pour revendiquer, contester ou justifier ? Analyse du contexte stratégique de cette production scientifique et de ces argumentaires : dans quel jeu stratégique s’inscrivent les interactions entre scientifiques et gestionnaires autour des zones tampons ? 1’30 CAREN
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Le territoire comme « plateau de jeu » (V. Piveteau, 1995)
Un cadre d’analyse du territoire en tant que « système d’action » (Crozier & Friedberg) Territoire = espace de « jeu de société » Des « règles du jeu » qui structurent et découlent des interactions entre acteurs Deux indicateurs pour positionner les acteurs Importance de leur présence : interne / externe Le territoire est-il un espace de référence pour eux ? Est-il leur « terrain de jeu » dominant ? Implication dans le travail d’intelligibilité du jeu (définition et orientation de ses règles) Le territoire est-il pour eux un espace de projet collectif ? Sont-ils attachés à orienter le jeu collectif, à en établir et faire évoluer les règles ? 2’30 CAREN
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La matrice « CAPE » (V. Piveteau, 1995)
Interne Externe Régulateur Collectif (C) Arbitre (A) Non régulateur Privatif (P) Extérieur (E) 1’ CAREN
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Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB
UE Interne Externe LTA CG Etat Régulateur CPA CR Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB Médias Asso locales Filière tourisme Filières Non Régulateur Agri Bio CEDAPA 2’ Conventionnels Banques Résidents littoraux Touristes Usagers locaux du littoral CAREN
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La gestion intentionnelle des marées vertes UE Interne Externe
LTA CG Etat Régulateur CPA CR Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB Médias Asso locales Filière tourisme Filières Non Régulateur Agri Bio CEDAPA 1’ La GI : ensemble des actions conduites dans l’intention explicite et résoudre le pb des marées vertes Les chevilles ouvrières de la gestions intentionnelle. Une théorie d’action, sur le plan procédural, fondée sur le contractuel-volontaire, logique collaborative. Rôle du réseau bleu : articuler des externes institutionnel (marrons) et les destinataires locaux de la gestion intentionnelle (jaune) , au service de cette gestion intentionnelle. Membres du comité des bassins : les assos et la société civile, représentants des bénéficiaires directs, des demandeurs de cette politique. Mais relations différentes : peu impliqués en propre dans la dynamique collaborative, davantage témoins, ± contestataires => lobbying, groupes de pression. Les acteurs économiques en dehors dde la GI. Conventionnels Banques Résidents littoraux Touristes Usagers locaux du littoral CAREN
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La gestion effective des marées vertes UE Interne Externe
LTA C CG Etat Régulateur CPA CR Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB Médias Asso locales Filière tourisme Filières Non Régulateur Agri Bio CEDAPA 30’’ 1. GE : ensemble des actions conduites dont la résultante globale est l’évolution des marées vertes 2. Véritable moteur de la GE : justement les actions conduites par les acteurs économiques, et par conséquent les politiques qui les encadrent => PAC, co-gestion, R&D au service du développement agricole. 3. On constate que ce réseau est pour l’essentiel extérieur (au sens CAPE) : le territoire ne fait pas sens pour les acteurs qui le compose, ce n’est pas pour eux un espace de projet. C’est une ≠ très forte avec les acteurs de la GI. Conventionnels Banques Résidents littoraux Touristes Usagers locaux du littoral CAREN
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Les acteurs qui gèrent le rapport de force entre GE et GI UE Interne
Externe LTA C CG Etat Régulateur CPA CR Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB Médias Asso locales Filière tourisme Filières Non Régulateur Agri Bio CEDAPA 1’ Certains acteurs sont cependant à l’interface de la GI, et du moteur de la GE, cad l’activité économique et les politiques qui l’appuient. Comment gèrent-ils cette double appartenance à des réseaux si ≠ dans leur rapport au territoire, et dans leurs objectifs ? Comment gèrent-ils le rapport de force entre les deux ? 3. Les acteurs institutionnels, « arbitres » selon CAPE. Eux justement doivent assumer une position d’arbitre, mais à une échelle bien plus large que celle dun Yar. D’où leur souci de souligner et reconnaître le caractère exceptionnel, sur la GI du Yar : les positions qu’ils adoptent ou soutiennent sur le Yar ne peuvent être assumer à l’échelle départementale ou régionale, car la position des agri conventionnels n’est pas la même, ni les intérêts éco en présence. Surtout vrai pour la CA, mais aussi sans doute pour les autres arbitres. Conventionnels Banques Résidents littoraux Touristes Usagers locaux du littoral CAREN
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Les acteurs ayant intérêt à faire du Yar un cas d’exception UE
LTA CG Etat Régulateur CPA CR Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB Médias Asso locales Filière tourisme Non Régulateur Filières Agri Bio CEDAPA 30’’ 1. GE : ensemble des actions conduites dont la résultante globale est l’évolution des marées vertes 2. Véritable moteur de la GE : justement les actions conduites par les acteurs économiques, et par conséquent les politiques qui les encadrent => PAC, co-gestion, R&D au service du développement agricole. 3. On constate que ce réseau est pour l’essentiel extérieur (au sens CAPE) : le territoire ne fait pas sens pour les acteurs qui le compose, ce n’est pas pour eux un espace de projet. C’est une ≠ très forte avec les acteurs de la GI. Conventionnels Banques Résidents littoraux Touristes Usagers locaux du littoral CAREN
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Les acteurs ayant intérêt à faire du Yar un cas d’école UE Interne
Externe LTA C CG Etat Régulateur CPA CR Élus littoraux (S. baie) Élus continentaux (Beg Ar C’hra) CA E&RB AELB Médias Asso locales Filière tourisme Non Régulateur Filières Agri Bio CEDAPA Conventionnels Banques Résidents littoraux Usagers locaux du littoral Touristes CAREN
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Où se situent les chercheurs de GAETAN ?
La « polarisation des recherches » Académique Civique Une polarisation en émergence, multiforme Qui engage la posture du chercheur vis-à-vis de la tension destinataires / bénéficiaires de ses recherches => Y a-t-il une polarisation « territoriale » ? Les recherches éclairent-elles le changement à l’échelle du territoire ? Le Yar est-il un espace de référence pour ces recherches ? 2’30 Aggeri et Hatchuel (2003), Bonneul (2010) (tout deux pour décrire l’histoire de la recherche agronomique en France) : polarisation des recherche = couplage entre un « ordre socioéconomique » (mode d’action collective qui articule marchés, règles jiridiques, organisations et réseaux d’acteurs) et un régime de production des savoir (Pestre). Pour faire simple : la polarisation des recherches est un concept qui décrit la façon dont la recherche s’inscrit dans un espace d’action collective. Ces auteurs montrent domination modèle colbertiste (recherche agronomique, INRA en particulier) jusque dans les 80’s : grand objectifs national (modernisation agricole) fédérant les acteurs, rôle central de l’Etat (ingénieurs, organismes de recherche publique) dans la production de connaissances et de technologies. D’autres modes ont émergé depuis. Les chercheurs de GAETAN travaillant sur les transferts s'inscrivent dans deux d’entre eux (cf. Bonneuil) : Académique : polarisation moins par le caractère finalisé de la recherche que par la recherche d’une reconnaissance internationale au sein d’une communauté disciplinaire. Civique : multiplication des arènes publiques autour des enjeux agricoles et agronomiques, et d’attentes émanant de la société tout entière (et non pas seulement profession, secteur économique ou champ scientifique) vis-à-vis de la recherche. Cela dit, on va le voir, nombreuses variantes de cette polarisation civique en émergence. CAREN
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Polarisation des recherches conduites par les chercheurs GAETAN
Interne Externe Test de scénarios de pratiques : BV contentieux BV algues vertes : performances de systèmes d’élevage Régulateur Civique-arbitre (expert) ACASSYA Axe 1 Axe 2 Axe 3 Civique-corporatif (au service du gagnant-gagnant) Non Régulateur Années 2000 : couplage transferts / pratiques Années modélisation occupation du sol 2’ Schéma plaçant les ≠ phylum et mentionnant : le type de polarisation civique auxquels ils correspondent Les postures des chercheurs vis-à-vis du débat entre bénéficiaires et destinataires de la recherche • « Civique indifférencié » : posture descriptive non prescriptive, pour éclairer le débat ou réagir • « civique arbitre » : posture expert au service d’un arbitre qui assume les choix à tester • « civique-corporatif » : posture consensuelle « gagnant-gagnant » Civique-indifférencié (désintéressé) Années 1990 : modèles de transferts CAREN
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Des recherches pour lesquelles le territoire ne fait pas sens
Une absence de polarisation territoriale Les conséquences : une faible implication dans des réseaux d’intéressement à cette échelle Une difficulté à articuler les connaissances produites avec un projet de territoire In fine, comment être prescriptif ? 1’ CAREN
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Conclusions Un point aveugle : les conditions du changement
« Dans nos recherches, on n’a jamais pensé le changement, mais les conséquences d’un changement » Poids de la polarisation académique Exigence de généricité : difficulté à traiter le Yar en tant que « cas particulier » Exigence de neutralité : le point aveugle des « bénéficiaires » des prescriptions Gérer la tension recherche finalisée / neutralité une posture experte : comment définir la commande ? La posture au service du « gagnant-gagnant » : comment construire une polarisation « civique corporatif » plus territorialisée (limites du concept de système d'exploitation) 4’ Après premier point : Explication par la discipline penser les conditions du chjangement => nécessite a minima de penser l’insertion de la contribution scientifique dans ce changement CAREN
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CAREN
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