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Publié parSolange Boulanger Modifié depuis plus de 10 années
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Le Canada, le bilinguisme et le commerce
Mario Lefebvre Président-directeur général Institut de développement urbain du Québec La Francophonie au travail Colloque annuel du CRCCF Université d’Ottawa Le 11 avril 2014 Le Canada, le bilinguisme et le commerce
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But La recherche montre les avantages du bilinguisme pour les individus, l’aptitude à parler plusieurs langues étant un atout. Le bilinguisme favorise-t-il aussi la prospérité économique de tout un pays? A-t-il des avantages d’intérêt public? Voilà les questions auxquelles nous avons essayé de répondre. Pour les besoins de la présente étude, nous nommons le Québec et le Nouveau-Brunswick le « Canada bilingue » et le reste du pays, le « Canada moins bilingue ».
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Connaissance des langues officielles (En pourcentage de la population, en 2011)
Anglais Français Les deux Aucune Canada 68,1 12,6 17,5 1,8 T.-N.-L. 95,3 0,0 4,6 0,1 Î.-P.-É. 87,1 12,3 0,5 N.-É. 89,5 10,3 0,2 N.-B. 57,7 9,0 33,2 QC 4,7 51,8 42,6 1,0 Ont. 86,3 0,3 11,0 2,3 Man. 90,0 8,6 1,2 Sask. 94,9 Alb. 92,0 6,5 1,4 C.-B. 89,8 6,8 3,3 Source : Statistique Canada.
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Langue commune et commerce extérieur
D’après la littérature, les pays ayant une langue en commun ont tendance à commercer davantage entre eux qu’avec les autres. L’un des avantages du bilinguisme vient du fait que le pays augmente le volume de ses échanges commerciaux bilatéraux. En l’absence de langue commune, le commerce bilatéral entraîne des frais, comme l’apprentissage de l’autre langue ou l’embauche d’un traducteur. Si une langue commune facilite le commerce et que celui-ci rend plus prospère, il s’ensuit qu’un pays bilingue devrait accroître son commerce et sa prospérité, puisque la connaissance de cette autre langue lui permet de multiplier le nombre de ses partenaires commerciaux potentiels.
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Le Canada et le commerce extérieur
Cette étude établit que le Québec et le Nouveau-Brunswick (ici le « Canada bilingue ») ont plus d’échanges commerciaux avec des pays francophones que le reste du Canada. Les exportations du Canada bilingue vers des pays francophones sont deux fois plus élevées que leur part des exportations canadiennes totales suggérées. De même, les importations du Canada bilingue en provenance de pays francophones sont deux fois et demie plus élevées. Nous avons constaté que la langue française contribue à expliquer les volumes des échanges commerciaux bilatéraux au Canada bilingue, mais non au Canada moins bilingue.
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Échanges commerciaux du Canada avec des pays francophones (En millions de $US)
Sources : Industrie Canada; Statistique Canada.
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Échanges commerciaux par groupe de pays (En pourcentage, en 2011)
Exportations Importations Canada Canada bilingue Canada moins bilingue Pays francophones 1,7 3,5 1,4 4,0 10,6 2,4 Pays bilingues 0,0 États-Unis 73,7 70,8 74,3 50,0 27,3 55,5 Autres pays anglophones 7,2 5,1 7,6 5,8 13,0 4,1 Autres pays 17,4 20,6 16,7 40,2 49,1 38,0 Total 100 Sources : Industrie Canada; Statistique Canada.
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Volume des échanges canadiens
Produit intérieur brut (PIB) et volume des échanges commerciaux par groupe de pays (En pourcentage, en 2011) PIB mondial Volume des échanges canadiens Pays francophones 5,9 2,9 Pays bilingues 0,1 0,0 États-Unis 28,9 61,9 Autres pays anglophones 12,0 6,5 Autres pays 53,2 28,7 Total 100 Sources : Banque mondiale; Industrie Canada; Statistique Canada.
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La connaissance du français stimule les échanges commerciaux
En 2011, les exportations du Canada bilingue vers les pays francophones étaient de 2,7 milliards de dollars US, alors que les importations en provenance des pays francophones vers le Canada bilingue étaient de 9,3 milliards. D’après notre analyse, des 2,7 milliards de dollars US en exportations entre le Canada bilingue et les pays francophones, une part de 1,7 milliard était attribuable à la connaissance du français. Dans le même ordre d’idées, des 9,3 milliards de dollars US en importations entre le Canada bilingue et les pays francophones, une part de 7,2 milliards était attribuable à la connaissance du français.
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Conclusion Le bilinguisme (anglais et français) procure des avantages aux individus. Le bilinguisme apporte aussi par des avantages dans la sphère publique. La connaissance du français au Nouveau-Brunswick et au Québec stimule les échanges commerciaux entre ces provinces et les pays francophones. La hausse des échanges commerciaux bilatéraux est l’un des avantages que le bilinguisme procure à l’ensemble des Canadiens.
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