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Publié parHortense Guillon Modifié depuis plus de 10 années
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Présentation par Mélanie Cliche, psychologue
L’estime de soi Présentation par Mélanie Cliche, psychologue
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LE VILAIN PETIT CANARD De la couvée d’une maman cane naît un caneton plus grand que les autres, plus gris et plus laid. Il est la risée de toute la basse-cour. On le bouscule, on le pince et on lui donne des coups de bec. Il se sent si malheureux qu’il décide de s’enfuir. Au cours de son aventure, il connaît la solitude, le rejet, la peur et le froid.
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LE VILAIN PETIT CANARD Un jour, de beaux oiseaux blancs passent près de lui. Un sentiment étrange l’envahit. Il prend alors son envol et arrive à la rivière où trois cygnes majestueux lissent leurs plumes. Les cygnes se dirigent vers lui. Il a peur et baisse la tête. Il voit alors sa propre image dans l’eau claire et découvre qu’il n’est pas un vilain caneton…
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LE VILAIN PETIT CANARD mais un cygne! Un superbe cygne! Il se redresse alors la tête. Les autres cygnes font un cercle autour de lui et le caressent du bec, doucement. Pour la première fois de sa vie, il se sent fier et il connaît le bonheur d’aimer et d’être aimé.
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LE VILAIN PETIT CANARD
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L’ESTIME DE SOI Définition Développement de l’estime de soi
Composantes de l’estime de soi Signes d’une faible estime de soi Attitudes à privilégier en tant que parents Questionnaire Vrai ou Faux
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L’ESTIME DE SOI Documents à remettre : Période de questions
Questionnaire sur l’estime de soi de l’enfant (à compléter par les parents) Informations sur l’estime de soi de l’enfant et attitudes à privilégier Période de questions
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Définition de l’estime de soi
Terme utilisé la première fois en 1890 par William James : « l’estime de soi se situe dans la personne, et qu’elle se définit par la cohésion entre ses aspirations et ses succès. » L’estime de soi « c’est comment on se voit et si ce qu’on voit on l’aime »
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Définition de l’estime de soi
Le terme estimer vient du latin oestimare qui signifie déterminer une valeur et avoir une opinion favorable sur. estime de soi implique de juger de sa valeur personnelle.
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Définition de l’estime de soi
G. Duclos (2000) : la conscience de sa valeur personnelle qu’on se reconnaît dans différents domaines. Elle suppose une conscience de ses forces, de ses difficultés et de ses limites personnelles. C’est un ensemble d’attitudes et de croyances qui nous permettent de faire face au monde.
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Définition de l’estime de soi
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Définition de l’estime de soi
L’estime de soi n’est pas statique, elle peut s’adapter et évoluer en fonction des événements. Dès le plus jeune âge, l’enfant va avoir une idée de lui, souvent le reflet du regard de ses parents. On mesurer notre image par les renvois que les autres nous font. Plus ces autres nous sont proches, et plus les remarques ont d’impact sur nous.
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Développement de l’estime de soi
Émergence : de 0 à 2 ans Différenciation de son propre corps Sentiment d’attachement (être aimé, avoir de la valeur)
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Développement de l’estime de soi
Confirmation de soi : de 2 à 5 ans Consolidation des premiers concepts par le langage, les identifications, les possessions, les feed-backs. Surestimation des compétences. Concept de Soi limité au concret.
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Développement de l’estime de soi
Expansion du soi : de 5 à 7-8 ans Développement des capacités cognitives Multiplication des expériences (compa-raison sociale et image de soi plus différenciée)
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Développement de l’estime de soi
Naissance de l’estime de soi : de 7-8 à 12 ans Capacités d’autocritique Comparaison sociale plus déve-loppée
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Développement de l’estime de soi
Différenciation du soi : de à ans Volonté de se différencier, s’identifier. Capacités d’abstraction permettant la confrontation entre Soi réel et Idéal. L’estime de soi repose aussi sur aspects physiques et d’appartenance à un groupe social.
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Composantes de l’estime de soi
Sentiment de sécurité Sentiment d'appartenance Sentiment de compétence Sentiment d'identité
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Composantes de l’estime de soi
Sentiment de sécurité Le bien-être et l’assurance par la compréhension des limites, la connaissance des attentes d’autrui. Il se constitue au fil des relations d’attachement et des expériences que fait l’enfant. Pour que l’enfant puisse se sentir en sécurité, il faut subvenir à ses besoins essentiels. L’enfant éprouve un sentiment de sécurité et de confiance lorsqu’il a une vie stable dans le temps, l’espace et dans ses relations avec les autres.
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Composantes de l’estime de soi
Sentiment d’identité Se connaître, c'est savoir qui on est physiquement et psychologiquement. Les enfants qui se connaissent et s'acceptent, avec leurs forces et leurs faiblesses, sont capables de se faire une place dans un groupe sans avoir à utiliser la force ou la résistance passive (se faire oublier). L'enfant qui s'accepte est aussi capable d'accepter l'autre et ne cherchera pas à le dominer ou à l'admirer de façon exagérée. Il saura établir des relations saines. Savoir qui nous sommes, c'est apprendre à composer avec soi et avec les autres, c'est apprendre nos limites et celles des autres.
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Composantes de l’estime de soi
Sentiment d’appartenance L’enfant a besoin de savoir qu’il compte aux yeux des autres. Ce que les autres lui disent, ce qu’ils pensent de lui, la façon dont ils le voient aide l’enfant à se définir, à modifier son image de lui-même et sa valeur personnelle. Le concept du moi se construit en parallèle du concept d’autrui. Le premier lieu d'appartenance d'un enfant est la famille. L'enfant a besoin d'un lieu où il sait qu'il est aimé comme il est. Il peut développer des liens de confiance et une certaine intimité lorsqu'il sait que ceux qui l'entourent le connaissent vraiment.
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Composantes de l’estime de soi
Sentiment de compétence Se sentir capable de faire quelque chose. C’est au cours de ses apprentissages et surtout de ses réussites que l’enfant peut progressivement développer ce sentiment de compétence personnelle. Développer le sentiment de compétence, c'est d'abord et avant tout connaître et accepter ses forces et ses faiblesses. Développer le sentiment de compétence, c'est établir des conditions qui permettent de mieux apprendre et des objectifs réalistes. C'est rendre l'enfant conscient que le succès est relié à l'effort.
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Signes d’une faible estime de soi
Dévalorisation de l’enfant La dévalorisation est souvent formulée en décou-ragement et en résignation. L’enfant a le senti-ment de ne pas avoir la valeur personnelle de faire telle ou telle chose. Le regard de l’adulte sur ce que fait l’enfant est important. Si l’on répète à l’enfant constamment qu’il ne vaut rien, alors il va finir par croire ce discours et en faire le sien.
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Signes d’une faible estime de soi
Échec Avec l’entrée à l’école, il va se confronter au groupe social. Le fait de se comparer aux autres, d’être noté par l’enseignant va influencer sa valeur personnelle. Si l’enfant a une faible estime de soi, alors l’erreur le fige, le bloque et ne lui permet plus d’avancer. Il a du mal à se remettre de cet échec qui reste douloureux. Il en est de même pour la critique que les autres lui font. Ce qu’il fait = ce qu’il est !
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Signes d’une faible estime de soi
Fausse bonne estime de soi Faire attention aux apparences : un enfant qui fait preuve d’une grande estime de lui-même, voulant sans arrêt se mettre en avant et prouver ses compétences, n’a pas forcément une si bonne estime de lui-même. Il cherche à se faire remarquer par les autres en se mettant en avant. Il cherche l’admiration d’autrui, il veut attirer l’attention.
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Signes d’une faible estime de soi
Abandon Besoin : se sentir en sécurité avec ses parents. Savoir qu’ils seront toujours présents auprès de lui et ne l’abandonneront pas. Si les parents semblent ne pas respecter cela, l’enfant peut être effrayé. L’abandon peut être interprété comme un rejet, un rejet de la valeur personnelle de l’enfant. Il culpabilise de l’acte d’abandon de son parent en se sentant responsable du fait que celui ci ne s’occupe plus de lui.
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Attitudes favorables Offrir un encadrement stable et sécurisant (constance et cohérence dans l'application des règles et des conséquences). Établir avec votre enfant des règles négociables, d'autres non négociables et l'impliquer dans l'élaboration des conséquences. L'écouter attentivement, lui offrir la possibilité d'exprimer ses émotions, de s'affirmer, de donner son opinion, se montrer ouvert à la discussion. Encourager les relations sociales et la réparation des torts causés.
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Attitudes favorables Ajuster les attentes que nous avons envers nos enfants afin qu'elles soient réalistes (qu'elles respectent leurs forces et leurs limites). L'encourager, le féliciter et adopter un langage valorisant. Reconnaître et mettre l'accent sur ses bons coups, souligner et valoriser ses forces, ses efforts et ses succès. Passer du temps avec lui, s'intéresser à lui, à ce qu'il fait, à ce qu'il aime. Donner droit à l'erreur, dédramatiser les situations d'échecs.
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Attitudes favorables Mettre l'emphase sur l'effort et le processus plutôt que sur le résultat. Encourager la recherche de solution, le guider et le soutenir devant les difficultés. L'inciter à relever de nouveaux défis, à faire de nouveaux apprentissages. Lui faire confiance, lui donner l'opportunité de faire des choix, de prendre des décisions, lui donner des responsabilités qui correspondent à son âge.
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Questionnaire Vrai ou Faux
On peut rendre un enfant égoïste et orgueilleux en lui disant souvent combien on l’aime et on le trouve merveilleux. FAUX On confond parfois estime de soi et narcissisme. Estime de soi = conscience réaliste de ses forces et de ses limites dans différents domaines. Narcissisme = image de soi sans défaut, ne re-connaît pas ses limites et se surévalue.
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Questionnaire Vrai ou Faux
Confiance en soi: se penser capable d’abou-tir à ce que l’on veut, d’atteindre le but fixé en reconnaissant ses limites. Elle s’acquiert par les expériences et les réus-sites. Il faut croire en soi et en ses ressources, connaître ses limites pour ensuite s’évaluer à sa juste valeur. L’estime de soi et la confiance en soi veulent dire la même chose.
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Questionnaire Vrai ou Faux
L’estime de soi a un effet sur la motivation scolaire. VRAI être conscient de ses habiletés permet d’accroître la motiva-tion. C’est en utilisant des moyens efficaces que l’enfant atteint son but et ressent un senti-ment de fierté person-nelle qui rehausse son estime de soi.
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Questionnaire Vrai ou Faux
L’activité physique et sportive influence l’estime de soi. VRAI Favoriser une image corporelle positive et permet d’acquérir des habiletés physiques. Valorisation par la reconnaissance ma-nifestée par la fa-mille et les amis par les liens sociaux que le sport nous donnent l’occasion de créer.
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Questionnaire Vrai ou Faux
L’estime de soi peut être affectée chez un enfant présentant un trouble déficitaire d’attention. VRAI L’enfant atteint d’un T.D.A.H. peut avoir connu plu-sieurs difficultés (comportement, relations sociales et apprentissages).
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Questionnaire Vrai ou Faux
Celui qui reprend son année retrouvera rapide-ment son estime de lui-même car il s'améliorera, tandis que l'autre aura de la difficulté à rattraper l'apprentissage et à résorber ses difficultés. La reprise d'une année scolaire cause souvent une atteinte à l'estime, ou plu-tôt à «l'ego» des parents. Les adultes se soucient davantage du regard et du jugement des autres. Une reprise d’année peut influencer l’estime de mon enfant.
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Questionnaire Vrai ou Faux
Il existe des recettes miracles pour développer l’estime de soi. FAUX Ce qui convient à un enfant peut ne pas convenir à un autre.
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L’estime de soi Documents à remettre aux parents
Période de questions et de commentaires
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Référence L’estime de soi, un passeport pour la vie écrit par Germain Duclos, paru en 2004 par les Éditions de l’Hôpital Sainte-Justine
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