CHAIRE NOUVELLE APPROCHE ÉCONOMIQUE DES MOBILITÉS DANS LES TERRITOIRES

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1 CHAIRE NOUVELLE APPROCHE ÉCONOMIQUE DES MOBILITÉS DANS LES TERRITOIRES

2 CHAIRE NOUVELLE APPROCHE ÉCONOMIQUE DES MOBILITÉS DANS LES TERRITOIRES
Pourquoi une chaire approche économique des mobilités ? Le transport ferroviaire, qui présente un atout dans le cadre des enjeux du développement durable, est aujourd’hui confronté à un ensemble de défis majeurs : évolution de la demande de déplacements des personnes et des marchandises aux différentes échelles territoriales, nécessité de réexaminer son modèle économique face à la concurrence inter – et intra-modale, émergence de nouvelles technologies qui ouvrent de nouvelles perspectives en matière de services … SNCF entend relever l’ensemble de ces défis.

3 CHAIRE NOUVELLE APPROCHE ECONOMIQUE DES MOBILITES DANS LES TERRITOIRES
Pourquoi une chaire approche économique des mobilités ? Ainsi, son projet d’entreprise positionne SNCF résolument comme « opérateur de mobilité », en articulation étroite avec les attentes des territoires. Dans cette perspective, l’objectif général de la chaire est de susciter des travaux de recherche, et au-delà, le développement d’une offre de formation, pour mieux comprendre et mieux valoriser les liens entre infrastructures, services et territoires, en référence aux meilleures pratiques internationales. Les résultats des travaux de recherche issus de l’activité de la chaire ont vocation à être publiés.

4 CHAIRE LES THÈMES DU PROGRAMME
Plusieurs thématiques, qui seront développées et complétées sous la responsabilité du Comité d’évaluation et d’orientation, ont déjà été identifiées et pourront faire l’objet d’actions de recherche et de formation dans le cadre de cette chaire : Quels sont les coûts des différents modes / services de transport pour les acteurs et les territoires ? Comment les répartir, au sein des territoires et entre les acteurs ? Comment « mesurer » en terme économique la qualité de service (confort, gain de temps, fiabilité, information voyageur) ? Comment évaluer la création de valeur associée à la desserte d’un territoire ? Comment les projets de transport interagissent avec le développement des territoires (environnement, activité économique, accessibilité) ? Peut-on, et comment, faire évoluer l’évaluation des projets de transport ? Leur financement ? Quels nouveaux services autour du numérique et quels sont leurs enjeux ? Dans quelle mesure peut-on imaginer un modèle économique qui favorise le développement de l’intermodalité ? Pour la première année, deux sujets de thèses seront lancés : l’un concerne l’étalement des heures de pointe en zone dense et l’autre, l’analyse de la dimension économique associée au concept de « porte à porte ».

5 CHAIRE ZOOM SUR LE LABORATOIRE VILLE MOBILITÉ TRANSPORT (LVMT)
Le LVMT, auquel est adossé la chaire, a été créé en 2003 et est implanté à Champs-sur-Marne, sur le Campus de la Cité Descartes. Le Laboratoire est le fruit d’un partenariat entre trois établissement de recherche et d’enseignement supérieur reconnus pour leur compétences dans le secteur de l’aménagement et des transports : l’Ecole des Ponts ParisTech, l’Ifsttar et l’UPEM. Ces 3 établissements sont membres de l’Université Paris Est (UPE). Le LVMT analyse, dans une perspective de développement durable, les interactions entre la ville et les territoires d’une part, les systèmes de transport d’autre part. Au sein du LVMT, une soixantaine de chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants, appartenant aux 3 établissements, combinent leurs compétences en sciences sociales et en sciences du l’ingénieur pour conduire des actions de recherche et des formations sur ces thématiques.

6 CHAIRE HARMONISATION DES HORAIRES DE TRAVAIL
Les heures de pointe dans les agglomérations françaises ont tendance à s’intensifier au moment du pic. Face à la saturation des réseaux de transports, les pouvoirs publics ont principalement agi sur l’aménagement de l’espace. La question d’une meilleure organisation chronologique des déplacements domicile-travail n’a été que rarement considérée. Une organisation « harmonieuse » des horaires de travail peut-elle donc être un instrument au service du développement pérenne de nos villes ? Comment mettre en œuvre cette nouvelle organisation, et avec quels outils ? Quels en sont les avantages, mais aussi les inconvénients, pour les différents acteurs impliqués ? Pour en savoir plus, consultez l’essai d’Emmanuel Munch, « L’harmonisation des horaires de travail : en finir avec l’heure de pointe ? »