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Les psychotropes UE 2.11 S5 2017-2018 Les neuroleptiques, les hypnotiques, les anxiolytiques, les antidépresseurs, les normothymiques. Les psychotropes.

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1 Les psychotropes UE 2.11 S Les neuroleptiques, les hypnotiques, les anxiolytiques, les antidépresseurs, les normothymiques. Les psychotropes sont des médicaments qui sont utilisés pour améliorer les troubles ou les dysfonctionnement de l’activité psychique, ils ont deux actions principales : soit une action sédative soit une action stimulante.la consommation de psychotropes en France semble être parmi la plus élevée d'Europe. UE 2.11 S 5 - Août CP

2 ATTENDUS Citer les classes thérapeutiques des traitements psychotropes et leurs principales indications Situer la prescription de psychotropes dans la prise en charge thérapeutique. Décrire les surveillances de l’efficacité des différents traitements psychotropes. Connaitre les effets secondaires des psychotropes et les surveillances associées. Comprendre le rôle infirmier dans l’administration et le suivi d’une prescription de psychotropes. Citer les modes d’administration des neuroleptiques et leurs intérêts. UE 2.11 S 5 - Août CP

3 Classification des psychotropes
3 catégories de psychotropes : Les psycholeptiques (sédatifs psychiques) les neuroleptiques, les hypnotiques, les anxiolytiques. Les psychoanaleptiques (stimulants des activités mentales) Les antidépresseurs Les normothymiques (régulateurs de l’humeur) Le lithium ( les psychodysleptiques) Les psychotropes se divisent en 4 catégories en fonction de leur action sur les activités mentales. Et chaque catégorie se divise elle aussi en différentes familles de médicaments: Dans cette liste, vous reconnaissez déjà certaines types de médicaments, que vous avez utilisé en stage. Pour les normothymiques, je cite principalement le lithium mais nous verrons toute à l’h qu’il existe d’autres molécules encas d’intolérance au lithium. 4e catégorie Les psychodysleptiques (pharmacodépendance, perturbation de l’activité mentale) Pour les produits toxicomanogène, on retrouve le LSD (psychotrope hallucinogène), la kétamine (petite dose : flottement, floue, grosse dose, hallucinations, sentiment que le temps s’arrête) par exemple. IV - Les psychodysleptiques Les produits toxicomanogènes UE 2.11 S 5 - Août CP

4 I - Les psycholeptiques
1-Les neuroleptiques : Découverts en 1952 Modification radicale de la prise en charge des patients atteints de troubles mentaux Accès au discours Ouverture de la voie vers la psychothérapie 1950 : découverte de la Chlorpromazine (largactil) et utilisation en anesthésie. 1952 Delay et Deniker, l’utilisent en psychiatrie : les agités se calment : l’agitation recule laissant place à une sorte de torpeur, d’indifférence affective, de ralentissement psychomoteur qui n’interdit pas le discours. Beaucoup moins de souffrance exprimée. Les neuroleptiques permettent aux patients d’avoir accès au discours et donc à la relation avec autrui, une relation plus apaisée. Ils facilitent également le travail des soignants : moins de violence, moins de camisole de force, les patients sortent de l’hôpital, les patients peuvent retrouver une activité : développement de l’ergothérapie : le patient peut se réinsérer par le travail: l’activité peut contribuer au rétablissement. L’hospitalisation n’est plus une fin en soi, c’est le début de la fin de l’asile. Si la chimiothérapie est indispensable, elle n’est pas suffisante : la psychothérapie doit être associée. UE 2.11 S 5 - Août CP

5 I - Les psycholeptiques
1- Les neuroleptiques :  Traitement des états psychotiques aigus ou chroniques. Ils agissent sur les symptômes de la maladie et non pas sur sa cause ( délire, hallucination...) Il existe différentes formes d’administration Autres indications : Antiémétiques Anxiolytique à faible dose Psychoses aigües : accès maniaques, BDA et chroniques telles que la schizophrénies et la paranoïa Ils permettent, cependant, de faciliter la prise en charge du patient et de leur apporter une meilleure qualité de vie Dans la plupart des cas, ils permettent d'améliorer l'état psychique du patient et de faciliter son adaptation sociale. Antiémétiques : primpéran chimiothérapie, antalgiques dleurs rebelles ou neuropathiques, anxiolytiques pour manifestations psycho somatiques à vérifier. . UE 2.11 S 5 - Août CP

6 I-1-Les neuroleptiques (NL)
Différentes formes d’administration et intérêts : Forme orale : - en solution buvable - en comprimés Forme injectable : - à effet immédiat - à effet prolongé La forme en solution buvable est une forme très utilisée en début d’hospitalisation pour 2 raisons principales : Elle permet d’affiner la posologie et surtout de garantir la prise de traitement par le patient car l’adhésion au traitement est quelque chose qui ne va pas de soi en psychiatrie. Dés que le patient est compliant le traitement passera en cp, c’est aussi plus facile pour la sortie (plus pratique à prendre et à transporter). La forme injectable à effet immédiat est réservée aux situations d’urgence en cas d’agitation par exemple, à l’admission ou au cours de l’hospitalisation/ En fonction de l’état de santé du patient, il peut y avoir plusieurs injections jusqu’à ce que la crise passe et que le patient soit en état de prendre le traitement per os. Il existe aussi des prescription en perfusion : largactil, phenergan, dolosal cocktail utilisé autrefois pour adoucir la fin de vie souvenir M. La forme à effet prolongé NAP : l’action du traitement dure plusieurs semaines : 2, 3, 4 semaines = meilleur observance du traitement par le patient donc prévenir les rechutes et aussi garder un contact lors des injections, travailler l’alliance thérapeutique et faire une évaluation de l état psychique. Ceci dit il s’agit d’une forme sous utilisée Etude de 2005 en lien avec les effets secondaires et l’injection ??? Les NAP 2ème génération : (2005)risperdal consta LP ts les 14 jours avec un chevauchement de 3 à 4 semaines avec du risperdal per os (2010)zypadhera uniquement en milieu hospitalier le patient doit rester 3 h au moins après l’injection et doit être raccompagné chez lui toutes les 2 ou 4 semaines (2013) xéplion: après dose de charge : 2 injections à 8 jours d’intervalle dans le deltoide et ensuite tous les 28 jours (bras ou fesse). Nouveau traitement Trevicta tous les 3 mois UE 2.11 S 5 - Août CP

7 I-1-Les neuroleptiques (NL)
Délai d’action : Forme orale : - en 2 à 6 semaines Forme injectable : - le relais se fait à partir de la dose donnée oralement, le dosage sera réajusté si besoin après la 3è ou 4è injection. si la réponse est insuffisante au bout des 6 semaines soit changement de dose soit changement de molécule: c’est bien sur évaluer avant les six semaines Plusieurs classes thérapeutiques UE 2.11 S 5 - Août CP

8 I-1-Les neuroleptiques (NL)
NL sédatifs NL Polyvalents NL Désinhibiteurs NL 2éme génération ou antipsychotiques Effet sédatif et anxiolytique = apaisement Effet sur la production délirante et sur les hallucinations Effet anti autistique : contre l’apragmatisme et l’athymhormie Effet anti délirant et Anti autistique Largactil® chlorpromazine Nozinan® lévomépromazine Tercian® cyamepromazine Clopixol® zuclopentixol Tiapridal® Tiapride Loxapac® loxapine Haldol® halopéridol Fluanxol® flupentixol Moditen® fluphénazine Piportil® pipothiazine Solian® amisulpride Dogmatil® sulpiride Piportil® à faible dose Leponex® clozapine Risperdal® rispéridone Zyprexa® olanzapine Abilify® aripiprazole Xeroquel LP® quétiapine Xéplion® palminate de paliperidone Léponex : attention au risque d’agranulocytose donc strictement réservé aux schizophrénies chroniques sévères évoluant depuis au moins deux ans et résistantes aux autres neuroleptiques.Il existe différentes formes d’administration des neuroleptiques. Leponex : NFS mensuelle (formule leucocytaire) prescription uniquement hospitalière, pas médecin traitant mais psychiatre pour renouvellement. A l’installation NFS avant et toutes les semaines pdt 18 semaines (HAS, commission de transparence) Les molécules en rouge sont celles des traitements injectables à action prolongée. Fluphénazine= modécate Un point important à connaitre est les effets secondaires des traitements qui sont souvent à l'origine de la non observance : les effets des NL 2 2éme génération sont mieux tolérés mais toujours présents. Métabolisme hépatique et élimination urinare TREVICTA même molécule que Xéplion : toutes 3 semaines selon recommandations UE 2.11 S 5 - Août CP

9 I-1-Les effets secondaires des NL
Syndrome malin des neuroleptiques Syndrome parkinsonien ou extrapyramidal Effets neuro-végétatif ou atropiniques Effets endocrinien ou hormonaux Hyperthermie ++ Pâleur, sueurs Rigidité musculaire généralisée Tachypnée Tachycardie CPK augmentée +++ Rare mais urgence vitale Tremblements au repos des extrémités Dyskinésies aigües Hypertonie Akinésie Dysarthrie Akatisie Dyskinésie tardives Hypersialie Correcteurs Somnolence Hypotension artérielle orthostatique Constipation Hyposialie Troubles du rythme cardiaque Troubles de l’accommodation visuelle Rétention urinaire Prise de poids Troubles de la libido : impuissance ou frigidité Dysménorrhée ou aménorrhée Galactorrhée Gynécomastie chez les hommes Photosensibilisation pour tous les neuroleptiques Leucopénie voire agranulocytose (Léponex®) Syndrome malin : 39,5 – 40°, pâleur importante, opisthotonos (pronostic négatif, rage). Urgence vitale 20% : collapsus cardio respiratoire. Rare mais urgence. DANTRIUM : myorelaxant puissant Syndrome extrapyramidal : dyskinésies aigües : contractures musculaires du cou et de la face, torticolis, crise oculogyre, protrusion de la langue. Hypertonie : rigidité musculaire (roue dentée). Akinésie : mouvements rares et lents. Dysarthrie??: . Akatisie: incapacité de garder une position (cela peut aller d’une sensation angoissante d’impatience dans les jambes (jacky) à une déambulation impérieuse ( constantin), un piétinement forcé ou une impossibilité de rester assis. Dyskinésie tardive : non soulagée par les correcteurs, moins présentes avec les antipsychotiques/ mouvements anormaux involontaires incontrôlable et répétitifs touchants la face. Hypersialie. Correcteurs: tropatepine ( lepticur), trihexyphénidyle ( artane, PR5), bipéridène (akinéton) les propriétés pharmacologique sont très voisines , ils appartiennent à la famille thérapeutique des antiparkisoniens. 3 – hyposialie : sècheresse buccale : sulfarlem 25. tr du rythme cardiaque (allongement de QT, torsade de pointe. UE 2.11 S 5 - Août CP

10 I-1-Les effets secondaires des NL
Effets secondaires sur le psychisme : Indifférence psychomotrice et émotionnelle Lenteur d’idées Possible état dépressif : prescription d’antidépresseur dans un second temps. UE 2.11 S 5 - Août CP

11 I-1-Rôle infirmier et NL
Surveillance de l’administration Surveillance de l’efficacité Surveillance des effets indésirables Alliance thérapeutique 1- cela parait évident mais c’est un point important, il s’agit de s’assurer de la bonne prise du traitement car certains patients surtout en début de traitement ont tendance à le dissimuler. Surveillance avec tact et discrétion pour ne pas renforcer le sentiment de persécution s’il existe. 2 – évaluation des symptômes qui ont nécessité les prescriptions: amélioration de la qualité des échanges, du comportement (repli sur soi, agressivité, agitation psychomotrice), régression des idées délirantes et des hallucinations (entretien), implication dans la vie sociale (du service, activités) 3 – cf. tableau 4- évaluer le niveau de compréhension et les capacité de la personne, écouter son point de vue sur le traitement , mettre en avant les bénéfices qu’elle va en retire : pour lui, sa famille, les autres en général. Lui expliquer les effets secondaires, les signes qu’elle doit repérer et comment elle peut y remédier ou alerter. L’alliance va reposer sur l’honnêteté dans la relation cependant il faut agir avec discernement dans les propos que l’ont tient : observer la capacité à recevoir de l’information. Être 2 c mieux. Dés que la crise est passée, il faut compléter le traitement chimiothérapeutique avec des activités, des entretiens. UE 2.11 S 5 - Août CP

12 I-2-Les hypnotiques Selon l’ INSERM, la France est le deuxième pays consommateur d’hypnotiques en Europe derrière la Belgique données de 2010 de l’inserm : institut national de la santé et de la recherche médicale UE 2.11 S 5 - Août CP

13 I-2-Les hypnotiques Indications :
Troubles du sommeil à type d’insomnie sévère occasionnelle ou transitoire. Ils ne traitent pas la cause de l’insomnie. La prescription est limitée à 28 jours. le traitement doit être le plus bref possible : permettre à la personne de récupérer, et il doit être associé à d’autres thérapeutique car il ne traite pas la cause seulement le symptôme. Il existe différents type d’hypnotique Mieux vait des cures (2 semaines par exemple) UE 2.11 S 5 - Août CP

14 I-2-Les Hypnotiques Classe thérapeutique Benzodiazépine
Cyclopyrrolones imidazopyridines Autres DCI et Spécialités loprazolam HAVLANE® lormétazépame NOCTAMIDE® Flunitrazépam ROHYPNOL® midazolam HYPNOVEL® zopiclone IMMOVANE® zolpidem STILNOX® alimémazine THERALENE® acépromazine/ Clorazépate NOCTRAN® Propriétés Action hypnotique longue, anxiolytique, myorelaxante Hypnovel : action immédiate, amnésiante Action hypnotique rapide et courte durée Anti histaminique avec effet sédatif important. Indications Insomnies Troubles de l’endormissement théralene neuroleptique et anihistaminique Hypnovel utilisé en anesthésie et en fin de vie Rohypnol et hypnovel : rohypnol ordonnance securisée, limitée à 14 jours 2x 7 et reservé insomnie super rebelle Les hypnotiques ont des demi-vie d’élimination courte, moyenne, longues Demie-vie= tps mis par une substance^pour perdre la moitié de son activité pharmacologique: Courte : 2 à 5h ( à prendre 30 min à 1 h avent de dormir) Moyenne : 8 à 10h (1h à 1h30) Longue : 20h à 23h (1h à 3h) : insomnie rebelle Intrêt+++ de qualifier le trouble du sommeil pour pouvoir préciser le traitement UE 2.11 S 5 - Août CP

15 I-2-Les Hypnotiques Classe thérapeutique Benzodiazépine
Cyclopyrrolones imidazopyridines Autres Effets secondaires ou indésirables Vertiges Somnolence Difficultés de concentration Perte de mémoire Troubles digestifs Somnolence diurne Céphalées Nausées asthénie Excitation Cf EI neuroleptiques La prise d’alcool est déconseillée avec les hypnotiques. Pour tous il y a un risque de dépendance physique et psychique . Pas d’arrêt brusque attention à la prescription pour les personnes âgées : risque de chute dépendance : intérêt de ne pas avoir des prescription qui dure dans le temps UE 2.11 S 5 - Août CP

16 I-2-Les Hypnotiques La prise sur le long terme peut entraîner :
Altération des fonctions cognitives Une dépendance Des chutes Une démence chez les sujets âgés La prescription doit répondre à des critères précis même si le diagnostic d’insomnie repose sur une plainte subjective du patient. attention à la prescription pour les personnes agées : risque de chute dépendance : intérêt de ne pas avoir des prescription qui dure dans le temps Recommandation HAS. Aborder le rôle infirmier en conséquence. UE 2.11 S 5 - Août CP

17 I-1-Rôle infirmier et hypnotiques
Surveillance de la prise de traitement Surveillance de l’efficacité Surveillance des effets indésirables (mise en garde contre le risque de dépendance) Recherche des causes des insomnies 1- Respecter l’heure de prise : entre 30 min et 1h si demie vie d’élimination courte ( stilnox (2à5h) 1h à 3h si demie vie longue (20h à 23h) rohypnol, si demie vie moyenne 1h à 1h30 ( immovane, noctamide) 2 – évaluation des symptômes qui ont nécessité les prescriptions: amélioration de la qualité du sommeil, de l’humeur , de la fatigue 3 – cf tableau 4- expliquer la necessite d’un ttt de courete de udrée et explorer les raisons des insomnie UE 2.11 S 5 - Août CP

18 I-3-Les anxiolytiques un anxiolytique est un médicament ayant une activité sédative sur l’anxiété et sur la tension émotionnelle La France serait le quatrième pays consommateur d’anxiolytiques (BZD) en Europe derrière la Belgique, le Portugal et l’Espagne. Ils sont efficaces uniquement sur les symptômes et non pas sur la cause, ils agissent assez rapidement pour atténuer l’anxiété. Troubles anxieux aigus : angoisse (crise) et chronique : anxiété généralisée. Notre consommation aurait tendance à baisser un peu Différentes classes thérapeutiques UE 2.11 S 5 - Août CP

19 I-3-Les anxiolytiques Classes thérapeutiques Benzodiazépine Carbamates
Antihistaminique Indications Anxiété, crise d’angoisse, troubles phobiques…difficultés d’endormissement Anxiété, sevrage alcoolique en association avec le SERESTA® Manifestation allergique et prémédication chirurgicale DCI et spécialité bromazépam LEXOMIL® prazépam LYSANXIA® lorazépam TEMESTA® chlorazépate K TRANXENE® alprazolam XANAX® oxazépam SERESTA® méprobamate EQUANIL® hydroxyzine ATARAX® UE 2.11 S 5 - Août CP

20 I-3-Les anxiolytiques Autres effets des BZD anticonvulsivants
myorelaxant amnésiant DCI et spécialité diazépam VALIUM® clobazam URBANYL® clonazépam RIVOTRIL® tetrazépam MYOLASTAN® midazolam HYPNOVEL® Flunitrazépam ROHYPNOL® L’alcool est fortement déconseillé hypnovel et rohypnol déjà cités dans les hypnotiques. UE 2.11 S 5 - Août CP

21 I-3-Les anxiolytiques Les effets indésirables des anxiolytiques :
Effets paradoxaux majoration de l’anxiété Troubles digestifs, réactions allergiques, hypotension, somnolence, vertiges. Plus particulièrement avec les BZD : Troubles mnésiques Dépendance physique et psychique avec syndrome de sevrage +++ et /ou effet rebond si arrêt trop brusque 1 : de l’insomnie, de l’excitation, de l’agressivité, voire de la violence 2: attention aux conducteurs et aux personnes âgées : l’effet myorelaxant peut entraîner des chutes. Si surdosage aux BZD : flumazénil; ANEXATE antidote : 3:La dépendance Syndrome de sevrage : insomnie, irritabilité, tension musculaire , myalgies, voire syndrôme confusionnel voire hallucinations Nicole. L’arrêt dit se faire progressivement sur plusieurs semaines; il est recommander de prescrire la dose minimale efficace et d’augmenter si beseoin. Normalement la prescription est à 4 ou 12 semaines en fonction des situations. Existe aussi avec le carbamate UE 2.11 S 5 - Août CP

22 I-3-Rôle infirmier et anxiolytique
Expliquer l’intérêt du traitement et recherche des situations anxiogènes Surveillance de l’efficacité Surveillance des effets indésirables et des signes de dépendance ou de surdosage Expliquer les risques à l’interruption brutale du traitement 1-identifier avec le patient les situations susceptible d’être anxiogéne 2 – comment on surveille ?observation du comportement, du sommeil, de l’appétit, attentif au propos tenus, aux manifestations physiques : tremblements, rougeur, sueurs, essoufflement. Entretien infirmier, recherche de stratégies d’adaptation 3- cf diapos avant UE 2.11 S 5 - Août CP

23 II-Les psychoanaleptiques
II-1- Les antidépresseurs (ATD) : Les chiffres de 2013 nous positionnent au 17e rang mondial des consommateurs d’antidépresseurs Les ATD sont des stimulants de l’humeur ou de la thymie déprimée, les médicaments des états dépressifs caractérisés. et au niveau européen au 5è ou 6è rang Ce n’est pas que nous consommons moins, c’est que les autres consomment plus. Les pays de loire sont plutôt dans le tiers inférieur des consommateurs en France Les caractéristiques sont au niveau de l’humeur, de l’angoisse, du ralentissement et du danger (risque suicidaire) UE 2.11 S 5 - Août CP

24 II-1- Les antidépresseurs
Les traitements antidépresseurs sont très récents 1957 La sismothérapie (dépression sévère) Avant 1957, il n’y avait pas grand-chose a part la sismothérapie à partir des années 1940 dont nous parlerons tout à l’h. Tricycliques : donc découverte dans les années soixante avec l’anafranil: efficace sur les dépressions sévères mais aussi sur les tocs, les attaques de panique IMAO : presque abandonnés Sismothérapie : souffre d’une mauvaise image car avant se faisait sans anesthésie, s’adresse aux patients resistants aux psychotropes : depression sévère, patients bi polaire et schizophrénie. Anesthésie générale + curare pour éviter des convulsions trop fortes, electrodes sur chacune des temps, crises d’épilepsie provoquée 20 à 30 secondes tjrs avec le médecin prescriteur et un anesthésiste; pas d’explication formelle des pistes seulement. 6 à 12 seances deux à trois fois pas semaine plus séance de consolidation espacéeTaux de réussite important : 90% chez patients catatoniques, 50 à 60% chez les depressifs chroniques. Effets secondaires : perte de mémoire qui disparait après arrett du traitment. Contre indication: Htintra cranienne et vigilance pour les personnes insuffisantes cardiaques (accélération du rythme UE 2.11 S 5 - Août CP

25 II-1- Les antidépresseurs
Classes thérapeutiques Imipraminiques Ou tricycliques INRSNA ISRS Autres DCI/ spécialités Clomipramine ANAFRANIL® Imipramine TOFRANIL® Amitriptyline LAROXYL® Maprotiline LUDIOMIL® Milnacipran IXEL® Venlafaxine EFFEXOR® Citalopram SEROPRAM® Paroxétine DEROXAT® Fluoxétine PROZAC® Sertraline ZOLOFT® Escitalopram SEROPLEX® Miansérine ATHYMIL® Mirtazapine NORSET® Tianeptine STABLON® Indications Episodes dépressifs majeurs (EDM), TOC, Dleurs neuropathiques (DN) EDM, trouble anxiété généralisé (TAG), DN des DID EDM, TOC, TAG, phobie sociale, stress post traumatique.. EDM INRSA : inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline ISRS: inhibiteurs selectifs de l recapture de la sérotonine Tricycliques : les 2 ers plutôt stimulants prescrit le matin, les autres sédatifs et anxiolytiques prescrits plutôt le soir Anafranil et tofranil : dleurs neuropathiques (lésions nerveuses périphériques) : neuropathie diabétique, dleurs post zostérienne, membre fantôme Tofranil et laroxyl : dleurs rebelles UE 2.11 S 5 - Août CP

26 II-1- Les antidépresseurs
Classes thérapeutiques Imipraminiques Ou tricycliques INRSNA ISRS Autres Effets indésirables -sècheresse buccale -constipation -dysurie -tachycardie -confusion (PA) -asthénie -troubles de la libido -hypotension orthostatique -parfois : ertiges, nausées, vomissements hypersudation -Troubles digestifs -insomnie -céphalées-hypersudation Troubles de la libido Rares : gastralgies, nausées, sécheresse buccale Risque majeur : la levée de l’inhibition avec risque suicidaire entre 8 et 15 – 20jours ++++ = le virage de l’humeur Décrire la levée de l’inhibition et la différence avec le virage de l’humeur. UE 2.11 S 5 - Août CP

27 II-1- Rôle infirmier et ATD
Respect de la posologie et des horaires de prise Surveillance de l’administration : Risque de stockage de médicaments Risque suicidaire Surveillance de l’efficacité : Présentation physique Propos exprimés Qualité du sommeil, de l’appétit Relation aux autres  Attention à une sérénité soudaine Les ATD sont un traitement au long cours (au moins 6 mois) dont l’efficacité s’appuie sur la régularité de la prise Pourquoi ?La surveillance de la prise est importante car il y a un risque de stockage de médicament en vue d’une IMV : vigilance +++ que surveillez-vous ? Visage, expression ou pas, pleurs, tristesse, propos négatifs sans espoir, dévalorisation, idées noires, suicidaires, repli sur soi capacités à se projeter, s’inscrit dans des activités Sérénité soudaine chez une personne suicidaire : scenario, et programmation de l’acte réalisé=apaisement UE 2.11 S 5 - Août CP

28 II-1- Rôle infirmier et ATD
Surveillance des effets indésirables Surveillance de la levée de l’inhibition +++ Surveillance du risque du virage maniaque +++ Alliance thérapeutique Prise de PA assis debout, pouls diurèse, selles, sommeil Alliance thérapeutique qui se construit dès l’admission : entretien pour accompagner la verbalisation des émotions et ressentis, éducation thérapeutique pour les objectifs du traitement, les modalités de prise, repérage des effets indésirables, valoriser les signes d’amélioration, respecter les besoins de se retrouver seul tout en veillant à ce que le patient ne s’isole pas trop. Favoriser les activités gratifiantes (intra service, famille….) et évaluer la capacité à se projeter. UE 2.11 S 5 - Août CP

29 III- les normothymiques
 Appelés également « thymorégulateurs » ou « régulateurs de l’humeur »  Apparus au cours des années soixante  Utilisés pour soigner ou prévenir les épisodes dépressifs ou maniaques dans le cadre des troubles bipolaires Anciennement nommés pmd. ces traitements permettent de réduire la fréquence, la durée l’intensité des épisodes et améliorent la qualité des intervalles intercritiques. Il en résulte une amélioration du fonctionnement global du patient. Différentes classes thérapeutiques existent pour traiter les troubles bi-polaires UE 2.11 S 5 - Août CP

30 III- les normothymiques
Classe Thérapeutique Lithium Acide Valproique et autres Neuroleptique DCI/spécialité Carbonate de lithium TERALITHE® Valpromide DEPAMIDE® Dilvaproate de sodium DEPAKOTE® Carbamazépine TEGRETOL® Lamotrigine LAMICTAL® Olanzapine ZYPREXA® Rispéridone RISPERDAL® Aripiprazole ABILIFY® Quiétapine XEROQUEL® Indications TTT des accès maniaques et hypomaniaques; Prévention des rechutes TTT des troubles bipolaires . Anticonvulsivants TTT de l’état maniaque et/ou prévention des rechutes Chef de file le lithium le traitement par excellence des troubles bipolaires existe aussi el LP. Il agit davantage sur la phase maniaque, pour la phase dépressive plutôt atd Précaution d’emploi pour le lithium : Hypomane : état d’excitation suivi d’un épisode dépressif, forme atténuée de l’accès maniaque En cas d’intolérance au lithium ou de contre indication, ou de résistance au lithium, il existe d’autres pistes thérapeutiques possibles Tegretol existe aussi en LP: pas de prescription simultanée Certains neuroleptiques de deuxième génération sont indiqués également dans le traitement des troubles bipolaires UE 2.11 S 5 - Août CP

31 III- les normothymiques
Classe Thérapeutique Lithium Acide Valproique et autres Neuroleptique Règles de prescription et surveillances particulières Bilan cardiaque et rénal avant Posologie progressive (poids et lithièmie) TTT stabilisé : contrôle lithiémie tous les 3 mois Bilan hépatique et ECG, NFS avant Posologie en fonction du poids du patients. Pour le DEPAKOTE®, bilan hépatique pendant et après aussi. Effets indésirables Troubles digestifs Ralentissement tremblement des mains, vertiges, hypotonie musculaire Sédation, vertige, sécheresse buccale, nausées, confusion pour le DEPAMIDE®, prise de poids Cf EI neuropleptiques L’installation progressive se fait à partir du poids du patients et du dosage de lithium dans le sang : lithièmie le matin avant la première prise de lithium et au moins 8 à 12h après la dernière prise. Si modification de la posologie, il faut savoir que le taux se stabilise 5 jours après donc pas de contrôle lithièmie avant. les doses varient en fonction des individus et se trouvent entre 0,5 et 0,8mmol/L. Quand le taux se stabilise lithiémie tous les 15 jours pendant les 2 premiers mois et ensuite tous les 3 mois. Avant si signes particuliers. Troubles digestifs : anorexie, nausées, diarrhée (++) UE 2.11 S 5 - Août CP

32 III- les normothymiques
Classe Thérapeutique Lithium Acide Valproique et autres Effets indésirables Tardifs : Prise de poids Risque de diabète, Goître hypo ou hyperthyroïdie Dysfonctionnement du foie, atteinte du pancréas (diabète), atteintes des globules rouges, blancs, plaquettes, éruption cutanée. Signes de surdosage Soif, nausées, diarrhée, difficultés à écrire, contractions musculaires, démarche instable, apathie, troubles du rythme, vertige, coma vigil, anurie Goître hypo ou hyperthyroidie : TSH us annuelle Signes de surdosage : croît en gravité ttt consiste à éliminer le lithium par une diurèse forcée à l’aide de solution salées et utiliser les anti parkinsonnien injectable (lepticur, apokinon) pour réduire les contractures musculaires UE 2.11 S 5 - Août CP

33 III- Rôle infirmier et les normothymiques
 Observation clinique +++ De la prise du traitement Du comportement, discours, de la relation à l’autre De la tolérance au traitement De l’humeur+++ (virage de l’humeur)  Entretiens régulier Évaluer la teneur des propos (exaltation, tristesse) Prévoir des temps de repos Prévenir le risque de fugue. Phase maniaque sentiment de toute puissance, pas malade = pas besoinde traitement Phase maniaque : beaucoup d’energie dépensée et peut se mettre le service à dos Il faut compter au moins deux semaines pour équilibrer un ttt au lithium. Temps de repos mais aussi alimentation, sommeil dans les deux aspects de la pathologie Les personnes bien équilibrée peuvent avoir une vie classique travail vie de famille etc;;; le souci est l’observance du traitement : qd tt va bien tendance à l’arreter; et sentiment de perte par rapport à la phase maniaque. UE 2.11 S 5 - Août CP


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