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La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ?

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Présentation au sujet: "La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ?"— Transcription de la présentation:

1 La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ?
La résilience, un concept opérationnel ?

2 Une notion peu utilisée, étrange et ambivalente
La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ? La résilience, un concept opérationnel ? Une notion peu utilisée, étrange et ambivalente Peu utilisé en dehors de certaines arènes institutionnelles Peu mobilisé sur le terrain Qui semble provenir « d’en haut » : apparition dans des dispositifs politico-administratifs, dans les programmes de recherche ou d’action humanitaire Des contours flous et ambivalents : Polysémique Dans un contexte de restriction budgétaire Une perte de repères : un message de l’Etat peu clair La politique de l’Etat apparaît floue en matière de prescription, voire contradictoire : « Avant quand on construisait des sites à risques, on traçait deux cercles autour avec des possibilités de faire ou pas. Or l’Etat a repris la main et travaille sur des approches probabilistes et la définition des zones devient plus complexe » (L. Torquet, Atelier 2). « On fait des digues mais on ne dit pas « on ne construit pas derrière ». Les collectivités locales ne comprennent pas, les habitants non plus. Ils voient une digue, ils se disent ‘je suis protégé’ », Vincent Boudières, chercheur PARN (atelier 3). La doctrine du risque 0 et les politiques de précaution associées semblent disparaître, ce qui laisse nombre de participants perplexes quant aux contradictions sous- jacentes. 2 Assises nationales des risques naturels, Marseille, 22 mars 2016

3 Un concept intéressant ? Des opportunités ?
La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ? La résilience, un concept opérationnel ? Un concept intéressant ? Des opportunités ? Révélateur de pratiques cachées : mettre en lumière les capacités d’adaptation et le « mode dégradé » Renverser les approches traditionnelles des risques : faire avancer des approches des risques plus pragmatiques et plus transversales Une ressource symbolique pour négocier le financement de projets « Nous on encaisse cela dans le sens ’continuer à fonctionner en mode dégradé’ » (atelier 2). La résilience est alors associée aux notions de gestion de crise, de prise en charge des aléas, de capacité d’adaptation, de robustesse ou encore de prise en compte des défaillances. Le ‘mode dégradé’ est ainsi fréquemment évoqué comme l’ombre de la sécurité réglée (au sens de R. Amalberti), ombre que le concept de résilience viendrait mettre en lumière. 3 Assises nationales des risques naturels, Marseille, 22 mars 2016

4 Des interrogations quant à l’opérationalisation du concept
La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ? La résilience, un concept opérationnel ? Des interrogations quant à l’opérationalisation du concept Comment qualifier la résilience ? « faire face » ou « se relever » « résilience ordinaire » ou « trauma » « se préparer » ou « improviser » Peut-on être résilient à tout ? Difficile mesure : Peut-on définir des facteurs de résilience ? des indicateurs valables pour tout type de territoire ou infrastructure ? Que mesurer : la réponse à la crise ? La reconstruction ? Peut-on transférer ? Géographiquement ? Historiquement ? Les problèmes d’échelle : tensions entre résiliences locales et résilience du système être capable de faire face à des évènements prévisibles ? -Gérer une crise dans l’improvisation ? -Maintenir une continuité d’un système ? -Ou se remettre d’un profond traumatisme ? (« Vivre dans un mode de résilience permanente, oui tout à fait, il y a toujours le truc qui ne va pas », P. Pouchot, atelier 2). on fait partie des roues de secours et on ne peut pas se préparer à cela. Ca ne se prévoit pas. On ne fait pas de scénario. Mais il y a un état d’esprit » LCL F. Manin (atelier 2). Peut-on définir des facteurs de résilience ? des indicateurs valables pour tout type de territoire ou infrastructure ? Que mesurer : la réponse à la crise ? La reconstruction (à quelle échelle de temps ?) Peut-on transférer ? Géographiquement ? Historiquement ? Les problèmes d’échelle : la différence, l’opposition, voire l’antagonisme entre résiliences locales et résilience du système;.. la différence, l’opposition, voire l’antagonisme entre résiliences locales et résilience du système. Peut-on agréger les différentes échelles ? De l’individu au ménage, du ménage au quartier/village, du village à la société... 4 Assises nationales des risques naturels, Marseille, 22 mars 2016

5 Le renforcement des capacités locales
La notion de résilience : quels apports à la gestion des risques ? La résilience, un concept opérationnel ? Le renforcement des capacités locales « S’il arrive quelque chose, que peut-on faire ?» : préparer les populations concernées à des situations dangereuses Identifier « ce qui marche localement » : faire reconnaître les compétences existantes, donner des marges de manœuvre, accepter les écarts, l’au-delà de la procédure Conserver le pouvoir/la capacité d’agir : de la victime à l’acteur, comment faire participer ? Construire le dialogue entre mondes séparés : créer des espaces collectifs de dialogue ? Des routines ? De nouvelles formes de gouvernance ? 5 Assises nationales des risques naturels, Marseille, 22 mars 2016


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