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Une concentration des emplois dans les grandes aires urbaines

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Présentation au sujet: "Une concentration des emplois dans les grandes aires urbaines"— Transcription de la présentation:

1 Une concentration des emplois dans les grandes aires urbaines
75% des personnes en emploi parmi les ans : en 2013, aucune région française (ancien périmètre) n’atteint cet objectif « Europe 2020 » (développer une croissance « intelligente, durable et inclusive ») Un écart particulièrement éloigné de l’objectif pour les ex-région Nord-Pas-de-Calais et Picardie La répartition géographique des embauches des demandeurs d’emplois reflète celle de l’emploi : deux paramètres principalement concentrés dans les grandes agglomérations. Parmi les 10 ZE les plus contributives aux embauches se trouve Roissy-Sud-Picardie. A l’inverse, la zone d’emploi de Lille a généré moins d’embauches qu’elle ne possède d’emploi Une décroissance à la fois de la population et des emplois dans certaines zones entre 1975 et 2012 Selon le rapport de l’Observatoire des territoires 2016 (Commissariat général à l’égalité des territoires), dans le cadre de la stratégie Europe 2020, l’objectif national pour la France est de 75 % de personnes en emploi parmi les 20-64 ans, avec un objectif un peu moindre pour les femmes (70 %) du fait d’un niveau de départ plus bas. En 2013, aucune région française (ancien périmètre) ne l’avait atteint et si certaines s’en approchaient, les régions Nord-Pas-de-Calais et ont un taux d’emploi particulièrement éloigné de l’objectif. La répartition géographique des embauches de demandeurs d’emploi reflète celle de l’emploi. Toutes deux sont principalement concentrées dans les grandes agglomérations. (étude des DPAE). Parmi les 10 zones d’emploi les plus contributives aux embauches, se trouve Roissy-Sud-Picardie. A l’inverse, la zone d’emploi de Lille a généré moins d’embauches qu’elle ne possède d’emploi : 13 % des embauches contre 26 % de l’emploi. La croissance de l’emploi est en effet fortement liée à celle de la population dans les territoires. Dans un contexte de croissance économique presque atone, marquée par la crise, les territoires les plus dynamiques sont situés sur la façade Ouest, pas celle de l’Est et du Nord. Il faut également tenir compte des dynamiques démographiques locales. Et entre 1975 et 2012, certaines zones ont vu décroître à la fois leur population et leurs emplois et même l’emploi a diminué plus rapidement que la population comme les villes au sud de Lille, par exemple (fermetures d’usine, etc.). Ce rapport met en évidence la concentration de l’emploi dans les grandes aires urbaines ainsi qu’un décalage croissant entre localisation des emplois et des actifs avec, pour conséquence, un allongement des trajets domicile-travail.

2 Les enjeux du travail transfrontalier
La Belgique est au 3e rang en ce qui concerne le nombre de travailleurs transfrontaliers résidant en France (37000, dont en Hauts-de-France) Le nombre global d’actifs franchissant les frontières françaises a doublé depuis 1990, dont une augmentation de 19 % entre 2006 et 2012 Le travail transfrontalier se révèle être un puissant levier d’intégration fonctionnelle entre les territoires étrangers et français et bénéficie à l’économie locale La Belgique est au 3e rang en ce qui concerne le nombre de travailleurs transfrontaliers résidant en France (37 000, dont en Hauts-de-France). On note également des déplacements pendulaires plus diffus, notamment de la frontière belge vers les Flandres, dessinant ainsi des réseaux reliant plusieurs pôles et participant de la forte intégration de ces territoires dans des systèmes frontaliers, Globalement, le nombre global d’actifs franchissant les frontières françaises a doublé depuis 1990, dont une augmentation de 19 % entre 2006 et 2012, Le travail transfrontalier se révèle être un puissant levier d’intégration fonctionnelle entre les territoires étrangers et français. Il ouvre de nombreuses opportunités d’emploi aux actifs résidant du côté français et bénéfice à l’économie locale grâce aux salaires perçus de l’autre côté de la frontière, souvent plus élevés, et dépensés en France autour du lieu de résidence. Ces travailleurs transfrontaliers représentent toutefois un coût pour la collectivité : il faut mettre en place les infrastructures et les conditions pour les acheminer jusqu’à la frontière, ils ont été formés par le système éducatif français mais exercent leurs compétences hors de France, tout en utilisant les services publics en France, leur pouvoir d’achat fréquemment plus élevé a souvent des effets défavorables, notamment de tension sur les prix du foncier et du logement côté français. Cf. rapport de l’Observatoire des Territoires 2016 (zoom p. 18 et 19).

3 Contrastes et évolutions du chômage dans les territoires
En France, les fortes disparités spatiales en matière de chômage sont fortes et perdurent En Hauts-de-France, le taux de chômage est de 11,7 % au 1er trim. (9,3% en France) Les ZE les plus industrielles du quart nord-est ont perdu beaucoup d’emplois comme les zones des Hauts-de-France spécialisées dans l’automobile Parmi les 14 ZE comptant plus de 10 000 demandeurs d’emplois en catégories A,B,C, et où l’indicateur d’ancienneté au chômage dépasse 30 %, dix se situent dans la région Hauts-de-France L’enjeu est aujourd’hui d’accompagner ces territoires en transition vers une économie plus tertiarisée, notamment via des programmes de formation professionnelle En France, les fortes disparités spatiales en matière de chômage sont fortes et perdurent. Au nord, le chômage se maintient à un niveau très haut, notamment dans le Pas-de-Calais (15,8 % dans la région de Calais), dans le Nord (15,2 % à Maubeuge), dans l’Aisne (avec un maximum de 15,7 % en Thiérache). La crise industrielle traditionnelle a entraîné une forte baisse de l’emploi industriel, qui n’a pas été compensée partout par une augmentation de l’emploi résidentiel ou public. Les espaces en difficulté en termes de chômage le sont pour la plupart depuis longtemps, assistant ainsi à une tendance à l’homogénéisation spatiale du chômage. Et pendant cette décennie, les zones qui avaient déjà un taux élevé ont subi une aggravation du chômage, notamment dans le Nord. Cependant cette homogénéisation est asymétrique. Les zones d’emploi les plus industrielles du quart nord-est ont perdu beaucoup d’emplois comme les zones des Hauts-de-France spécialisées dans l’automobile, même si ces emplois industriels restent nombreux : 315 788 emplois dans l’industrie, soit 9,5 % (3,1 millions en France). Une augmentation du chômage de longue durée est survenue dans les territoires les plus touchés. Parmi les 14 zones d’emploi comptant plus de 10 000 demandeurs d’emplois en catégories A,B,C , et où l’indicateur d’ancienneté au chômage dépasse 30 %, dix se situent dans la région Hauts de France. Dans la zone de Calais, autour de Lille, dans tout l’est de la région des Hauts-de-France (de Valenciennes à Soissons), le taux de demandeurs d’emploi de longue durée est toujours supérieur à 30 %. La plupart des zones d’emploi des Hauts-de-France dépassent la moyenne nationale qui est de 26,6 %. Le chômage est structurel et à un niveau si élevé que les perspectives de retour à l’emploi sont minces pour les chômeurs, d’autant plus que la surreprésentation des jeunes sans diplôme et des actifs peu qualifiés limite leur mobilité. L’enjeu est aujourd’hui d’accompagner ces territoires en transition vers une économie plus tertiarisée, notamment via des programmes de formation professionnelle. En plus, les chances de retrouver un emploi lorsqu’on est inscrit à Pôle Emploi sont inégales entre les territoires. Les espaces ayant un taux de retour à l’emploi élevé sont, pour la plupart, les zones dynamiques et attractives. Et au-delà des disparités des territoires, il s’agit aussi de compétences des emplois. Le Conseil de l’orientation de l’emploi traite ce sujet dans son dernier rapport, avec un zoom sur nouvelles technologies. La pénurie croissante de compétences expertes dans les nouvelles technologies est évaluée à emplois d’ici 2020 pour les seules technologies de l’information et de l’électronique.

4 Le développement économique des territoires : un cadre d’analyse des disparités et un levier d’action sur l’emploi La France se distingue des autres Etats par de fortes inégalités de richesses infranationales, mais également infrarégionales Les espaces éloignés des zones d’emploi métropolitaines connaissent les situations les plus difficiles, notamment dans les Hauts-de-France C’est donc un enjeu de cohésion interne qui se pose à la Région et aux autres collectivités territoriales (SRADDET ) La France se distingue des autres Etats par de fortes inégalités de richesses infranationales (écarts de 1 à 2 entre les régions les moins riches et les plus riches, et de 1 à 6 en prenant en compte l’outre-mer) Ces écarts reflètent avant tout le fossé qui sépare la région la plus riche, l’Ile-de-France, du reste du territoire. Ils rendent compte aussi, à un moindre degré, de la position favorable des régions abritant les principales métropoles en comparaison des autres régions comme les Hauts-de-France. En métropole, il existe un écart de 1 à 2,3 entre les deux zones d’emploi se trouvant respectivement dans la situation la plus favorable (Houdan, dans les Yvelines, qui a également le taux de chômage le plus faible de France) et la plus défavorable (Lens-Hénin qui a le troisième taux de chômage le plus élevé de France métropolitaine). Les espaces éloignés des zones d’emploi métropolitaines connaissent les situations les plus difficiles, notamment dans les Hauts-de-France. Après la crise de 2008, la croissance est repartie de façon très inégale. Dans notre région, le PIB est encore à moins 1,5 % depuis 2007 (*), Non seulement cela est dû à la crise mais aussi à la polarisation de la croissance, les activités économiques se concentrant dans les territoires les mieux équipés, les mieux formés, les plus accessibles. En résumé, les disparités de richesses sont fortes à l’échelle régionale, mais également infrarégionale. C’est donc un enjeu de cohésion interne qui se pose à la Région et aux autres collectivités territoriales. ** Taux d’écart des PIB depuis 2007 : -6,7 % Bourgogne-Franche-Comté + 9,5 % Ile-de-France -5,1 % Centre-Val-de-Loire +0,7 % Provence-Alpes-Côte-d’Azur -3,3 % Normandie +0,9 % Bretagne -5,6 % Grand-Est +0,7 % Nouvelle-Aquitaine -1,5 % Hauts-de-France +13,7 % Corse +4,2 % Occitanie +3,7 % Pays de Loire

5 Sources Caisse d’Allocations Familiales du Nord
CESER Hauts-de-France, rapport-avis « Anticiper le développement de la Silver Economie », 25 avril 2017 CESER Hauts-de-France, rapport-avis « Hauts-de-France : territoire(s) en devenir - SRADDET  », 3 juillet 2017 CESER Hauts-de-France, rapport-avis « Les leviers de création d’emplois en Hauts-de-France pour les 6 ans à venir », 28 février 2017 Commissariat Général à l’Egalité des Territoires, rapport de l’Observatoire des territoires 2016 Conseil d’orientation des retraites (COR) C2RP (CARIF-OREF Hauts-de-France), « Diagnostic Partagé 2016 – CPRDFOP : la région Hauts-de-France », janvier 2017 DREAL Hauts-de-France Fondation Abbé Pierre, « L’état du mal-logement en France, 21e rapport annuel / Hauts-de-France, un éclairage régional », 2016 INSEE Hauts-de-France Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, « L’état de l’école 2016 – coûts, activités, résultats », n° 26, décembre 2016 Observatoire National de la Précarité Energétique (ONPE), « Les chiffres clés de la précarité énergétique », édition 2, novembre 2016 Observatoire Régional de la Vie Associative, « Les associations dans les Hauts-de-France – Panorama 2016 » Préfecture de Région / INSEE, Nord Pas-de-Calais Picardie, « Atlas, caractéristiques du territoire et priorités d’action de l’Etat » Rectorats des Académies d’Amiens et de Lille / Ministère de l’Education Nationale Régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie, « Atlas de la nouvelle région Nord-Pas-de-Calais – Picardie », mars 2015


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