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Morphologie Semestre de Printemps Lundi

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Présentation au sujet: "Morphologie Semestre de Printemps Lundi"— Transcription de la présentation:

1 Morphologie 641030 Semestre de Printemps Lundi 12.00-15.00
Université Nationale et Capodistrienne d’Athènes Faculté des Lettres Département de Langue et Littérature Françaises Section de Langue française et de Linguistique Morphologie 641030 Semestre de Printemps Lundi Amphithéatre 204 Enseignante: Rania Voskaki Lundi 19 Mars 2018

2 Informations Générales
Guide de l’étudiant — Cursus universitaire Langue et Littérature françaises odigoi_spoudon-programmata/Guide_ pdf 64761: Introduction à la linguistique théorique Ce cours est basé sur les notes de: R. Delveroudi, R. Moustaki et E. Vlachou.

3 64761: Introduction à la linguistique théorique Rappel des notions de base
Structure de la langue Phonologie Syntaxe Sémantique Morphologie

4 Niveaux d’analyse linguistique
Phonétique /Phonologie Morphologie Syntaxe Sémantique

5 La linguistique Étude scientifique de la langue assurée par la publication en du Cours de linguistique générale de F. de Saussure.

6 La Synchronie / L’étude synchronique d’une langue
L’étude synchronique de la langue porte sur un état déterminé (à un moment donné du temps). Cet état peut être parfois très reculé : on peut faire une description, une étude synchronique du latin ou du grec ancien, pourvu que ces études se situent à un moment du passé et ne prennent pas en considération l’évolution de la langue.

7 La Diachronie / L’étude diachronique d’une langue
La diachronie définit le caractère des faits linguistiques considérés dans leur evolution à travers le temps. L’étude diachronique de la langue porte sur le changements qui se produisent et les localise dans le temps.

8 Synchronie vs Diachronie
La langue peut être considérée comme un système fonctionnant à un moment déterminé du temps (synchronie) ou bien analysé dans son évolution (diachronie).

9 Synchronie ou Diachronie ?
On travaille uniquement en synchronie. L’étymologie d’un mot ne nous intéressera pas lors de cette approche. Par exemple le mot biscuit, en synchronie, est un seul morphème [biscuit], tandis qu’en diachronie, il est segmentable en deux morphèmes [bis-[cuit]. Historiquement un biscuit est ‘cuit deux fois`, mais cette interprétation n’est plus partagée par les locuteurs natifs. Bis : δις.

10 Morphologie En grammaire traditionnelle, la morphologie est l’étude des formes des mots (flexion et dérivation), par opposition à l’étude de la syntaxe.

11 Morphologie Le terme morphologie Le terme morphologie vient du mot grec μορφολογία, composé de μορφή/forme et de λόɣos/discours. La morphologie, étymologiquement est la branche de la linguistique qui étudie la façon dont les mots sont formés. La morphologie, en synchronie, étudie les morphèmes.

12 Morphème (ou monème) C’est la plus petite unité de sens.
C’est l’unité minimale porteuse de sens que l’on puisse obtenir lors de la segmentation d’un énoncé. C’est l’unité significative élémentaire.

13 Les outils du morphologue
Pour détecter les morphèmes, on a recours à la technique de la segmentation (le découpage des mots en unités de sens). Par exemple : travailleur travaill-eur

14 Segmentation La segmentation est une procedure consistant à segmenter l’énoncé, c’est- à-dire à le diviser en unites discrètes dont chacune représentera un morpheme.

15 Morphologie dérivationnelle et morphologie flexionnelle
Il y a deux types d’opération morphologique : la morphologie dérivationnelle (παραγωγική μορφολογία) et la morphologie flexionnelle (κλιτική μορφολογία).

16 Morphologie dérivationnelle
La morphologie dérivationnelle est la branche de la morphologie qui s'intéresse à la formation et à la construction des mots. Plus précisément, elle sert à créer des nouveaux mots ; on peut former de mots nouveaux en ajoutant des morphèmes dérivationnels à partir de mots existants. Exemple : danser, danseur

17 Morphologie flexionnelle
La morphologie flexionnelle ne sert pas à créer de nouveaux mots. On ajoute des morphèmes flexionnels pour former le pluriel d’un nom, le temps d’un verbe, etc. Il y a flexion nominale et adjectivale et flexion verbale.

18 Morphologie flexionnelle
Par exemple : dans chant-(ent) (-ent) est un morphème verbal qui marque la 3ème personne du pluriel (flexion verbale) dans étudiant(s) (-s) marque le pluriel (flexion nominale)

19 Le sens des mots dérivés est-il arbitraire ?
Le sens des mots dérivés n’est pas arbitraire. Le sens du mot simple pomme est arbitraire mais le sens du mot pommier n’est pas si arbitraire (c’est le sens du mot pomme et le sens du suffixe –ier). Un des sens du suffixe –ier est “l’arbre qui fait des fruits”.

20 L’arbitraire du signe linguistique
Dans la théorie saussurienne, l’arbitraire caractérise le rapport qui existe entre le signifiant (l’image accoustique) el le signifié (le concept).

21 L’arbitraire du signe linguistique
La langue est arbitraire dans la mesure où elle est une convention implicite entre les membres de la société qui l’utilisent ; c’est dans ce sens qu’elle n’est pas « naturelle ».

22 Mots composés Ce sont des mots qui forment une unité de sens :
Porte-manteau, tire-bouchon, sac à dos, fruits de mer, aujourd’hui, anthropophage, antibiotique, etc.

23 Mots composés Ceux qui ne sont pas soudés posent des problèmes à la définition du mot. Par exemple sac à dos est-ce un mot ou trois ? Souvent mais pas toujours, ils sont orthographiés avec des tirets comme des composants d’un seul mot. Dans une autre langue que le français, il s’agit de mots simples (sac à dos : σακίδιο, fruits de mer : θαλασσινά).

24 Bibliographie LEHMAN A., F. MARTIN-BERTHET (1998) Introduction à la lexicologie: Sémantique et morphologie, Paris, Dunod. RIEGEL M., J.-C. PELLAT, R. RIOUL (1994) Grammaire méthodique du français, Paris, Presses Universitaires de France, DUBOIS, J., GIACOMO, M., GUESPIN, L., MARCELLESI, C., MARCELLESI, J-B., MÉVEL, J-P. (1994) Dictionnaire de linguistique et des sciences du langage, Paris, Larousse.

25 Bibliographie APOTHÉLOZ D. (2002) La construction du lexique français, Paris, Ohprys. DE SAUSSURE F. (1916) Cours de linguistique générale, Paris, Payot, GARDES-TAMINE J. (1990) La grammaire, T. 1., Phonologie, morphologie, lexicologie, Paris, A. Colin. (chap. 2). GRUAZ C. (1988) La dérivation suffixale en français contemporain. Publications de l’Université de Rouen.

26 Bibliographie MITTERAND H. (1963) Les mots français, Presses Universitaires de France (Que sais-je?), 1996. MONNERET P. (1999) Exercices de linguistique, Paris, Presses Universitaires de France. MORTUREUX M.-F. (1998) La lexicologie entre langue et discours, Paris, SEDES. NIKLAS-SALMINEN A. (1997) La lexicologie, Paris, A. Colin.

27 Bibliographie RALLI A. (1995) Éléments de linguistique théorique: Morphologie du français, Athènes. WALTER H. (1988) Le français dans tous les sens, Paris, Robert Laffont. WALTER H. (1998) Le français d'ici, de là, de là-bas, Paris, JC Lattès. WISE H. (1997) The Vocabulary of Modern French: Origins, Structure and Function, London, Routledge.


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