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Publié parXavier Leroy Modifié depuis plus de 6 années
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Les activités et pratiques physiques supports et moyens de l’EPS au lycée : savoirs, performances et compétences Thierry Choffin
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L’ EPS au lycée Par la pratique scolaire, réfléchie, adaptée et diversifiée d’activités physiques, sportives et artistiques, objets du patrimoine et d’une culture contemporaine, l’EPS concourt à l’épanouissement de chaque élève. APSA : appui, base, soutien, aide, ressource pour former les élèves
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stabilise et renforce les
L’ EPS au lycée Pratique scolaire des APSA Epanouissement de chaque élève Savoir « vivre ensemble » Accès à une culture élargie Social le respect d’autrui, la règle, des valeurs de loyauté, d’effort collectivement partagé stabilise et renforce les acquisitions Social Habitus santé le goût et le plaisir de pratiquer Réalisation de soi Individuel le goût de l’effort, La persévérance, le dépassement de soi, le respect des différences Individuel exercer et étayer son autonomie initiation aux responsabilités concevoir des projets personnels à partir de choix éclairés Réussite Construction identitaire
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L’ EPS au lycée Lycéen formation complète et équilibrée Objectifs
Objet - Supports Accéder au patrimoine culturel 5 Compétences propres (cinq problèmes fondamentaux posés à l’élève dans la pratique des APSA et les éléments qui vont témoigner de sa capacité à le résoudre) Développer et mobiliser ses ressources pour enrichir sa motricité, la rendre efficace et favoriser la réussite enseignement -obligatoire -facultatif -exploratoire 3 Compétences méthodologiques et sociales outils qui permettent à l’élève de savoir apprendre, de savoir être, seul et avec les autres, tant à l’école qu’en dehors Savoir gérer sa vie physique et sociale Compétences attendues dans les APSA Une compétence attendue en EPS, articule et intègre simultanément les dimensions motrices et méthodologiques Elle est constituée d’un ensemble de connaissances, capacités et attitudes permettant à l’élève de se conduire de façon adaptée et efficace dans une situation représentative de la richesse culturelle de l’APSA concernée. Lycéen formation complète et équilibrée
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Liste nationale des activités physiques sportives et artistiques (APSA)
C P1 : Course de ½ fond, course de haies, course de relais-vitesse, lancer du disque, lancer de javelot, saut en hauteur, pentabond, natation de vitesse, natation de distance. C P2 : Escalade, course d’orientation, natation sauvetage. C P3 : Acrosport, aérobic, arts du cirque, danse, gymnastique (sol, parallèles, asymétriques, fixe, poutre), gymnastique rythmique. C P4 : Basket-ball, football, handball, rugby, volley-ball, badminton, tennis de table, boxe française, judo. C P5 : Course en durée, musculation, natation en durée, step. CP 1Course de Demi-fond Niveau 3 : Pour produire la meilleure performance sur une série de courses, se préparer et répartir son effort grâce à une gestion raisonnée de ses ressources. Niveau 4 : Pour produire la meilleure performance, se préparer et récupérer efficacement de l’effort sur une série de courses dont l’allure est anticipée. Niveau 5 : Pour produire la meilleure performance sur une série de courses, anticiper, réguler et optimiser la répartition des allures et la récupération en fonction des ressources du moment.
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Les activités et pratiques physiques (supports de l’EPS) au lycée : la notion de pratique scolaire des APSA (moyens)
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« La pratique d’une forme scolaire des activités physiques, sportives et artistiques, favorise l’accès à une culture raisonnée, critique et réfléchie des pratiques sociales et des valeurs qu’elle véhicule. L’EPS permet au lycéen de disposer de connaissances nécessaires et d’un niveau de pratique suffisant pour l’aider à se situer au sein d’une culture contemporaine ... » programmes EPS lycée 2010 « L’enseignant doit réussir le croisement complexe entre une culture sociale (qu’il doit transposer), une culture scolaire (qu’il doit transmettre) et une culture jeune (qu’il doit prendre en compte). » Lemonier 2010
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la notion de pratique scolaire des APSA
« Les pratique scolaire constituent l’adaptation d’une pratique sociale de référence aux contraintes de l’école pour permettre aux élèves d’en vivre une réelle expérience et d’en étudier certaines de ses composantes (Travers et Mascret, culture sportive, 2011) « s’interroger sur l’inévitable originalité et l’indispensable authenticité des formes scolaires de la pratique athlétique » A.Soler
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la notion de pratique scolaire des APSA au lycée
3x 500m Pentabond Volley en 4/4 Foot 6/6 Danse chorégraphie collective (3 à 6 danseurs) Escalade : grimper en tête de 3c à 6a Musculation « entretien de soi » -Expérience culturelle -Moyen de formation
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Exemple en Javelot classe de 2ndes
*Situation d’entrée dans l’activité avec 3 zones et 3 modalités de performance (cumulée et progressive avec secteur, compte double (avec secteur), max (sans secteur) *Situations compétitive-collective d’entraînement, avec observation-coaching : performance bonifiée avec zone performance + points techniques (forme de piqué du javelot, trajet de la main, face avant, appuis au sol) avec rôles : juges, coachs, table marque… *Projet de performance, projet technique (observation des points clés), projet de gestion de concours (performance moyenne) *Situation d’évaluation type compétitive (horaires, rôle….) baser sur la performance max et la performance moyenne (50% des perfs au dessus) Quels éléments culturels à transmettre ? Quelles expériences à vivre? Quelle pratique scolaire des APSA (à inventer)? Quelle référence utiliser (forme et fond)?
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La notion de savoir (Quels savoirs au lycée ?)
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Question des savoirs scolaires (Quels savoirs au lycée ?)
La notion de savoir renvoie à 2 catégories de descripteurs : le savoir est décrit comme un produit fini : savoirs déjà constitués, plutôt statiques que dynamiques. Et les savoir de l’E.P.S. ? On va retrouver ces savoirs disciplinaires dans les programmes (versant institutionnel). Renvoie à la notion de matrice disciplinaire le savoir est définit comme un processus. Il s'agit alors d'un savoir en construction, qui est en train de se structurer dans la tête des élèves, toujours en perpétuelle évolution, relatif au contexte auquel il se rapproche... Le savoir est pris ici au singulier, c’est-à-dire comme un processus ne pouvant être accompli que par une seule personne. Ce processus a besoin d’une médiation pour devenir un savoir validé. Renvoie au parcours de formation
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Connaissances – Capacités – Attitudes Contenus d’enseignement
Savoirs - dimension collective, publique, repéré, sociale, formalisée (relève de l’énoncé) - reconnu comme vrai, utile ou efficace par un groupe social donné ; ce qui relativise son caractère universel. Compétences expression du « savoir », démarche personnelle du sujet, pensée et activité propre… Expérience + Connaissance Savoir nager Savoir intervenir sur les propriétés de son activité corporelle Savoir vivre ensemble (…) Connaissances – Capacités – Attitudes Contenus d’enseignement L’accès (processus) au savoir développe une combinaison d’acquisitions hiérarchisées
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Demi-Fond (3 x 500m) Compétence de niveau 4 : Pour produire la meilleure performance, se préparer et récupérer efficacement de l’effort sur une série de courses dont l’allure est anticipée. Savoir-faire en action • Assumer son projet et réaliser la meilleure performance sur une série de courses. • Maîtriser des allures de courses proches de la VMA sur des durées ou distances de plus en plus importantes. • Concevoir et réaliser un entrainement adapté aux effets recherchés. • S’entrainer en exploitant les différents modes de travail : capacité, puissance. • Récupérer de manière efficace et adaptée à l’effort réalisé. • Intégrer de plus en plus de repères sur soi (se libérer des repères externes). • Construire une attitude de course économique (efficiente). Savoir-faire pour aider aux apprentissages • Concevoir un projet d’entrainement en précisant un volume de travail : nombre de répétitions, intensité de course, temps de récupération… • Recueillir sur soi, sur autrui des observations et en rendre compte. • Expliquer à son partenaire les conseils donnés. • Mettre en relation ces informations avec la course réalisée pour identifier les procédures mises en oeuvre et comprendre le résultat. • Réguler son projet en fonction d’indicateurs recueillis et analysés. • Gérer en autonomie des prises de performances. Savoir s’entraîner
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Bon à se rappeler (conseil d’entrainement)
Savoir s’entraîner Bon à se rappeler (conseil d’entrainement) Volume total d’entraînement par séance : 1700 à 2000m (20 à 25% de plus que la distance de référence) Récupération : 2’ par 100m en mode test, 1’ à 1’30 en mode entraînement Intensité : Allure spécifique ou +
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Savoir s’entraîner Les parcours dégressifs :
500m, 400m, 300m, 2 à 3 x 200m, 3X100m Cette forme de travail permet rapidement de gagner en intensité de course Le Travail en pyramide à AS 200m, 300m, 400m, 500m, 400m, 300m, 200m pour les plus forts (sans les 400m pour les plus faibles) Ce travail est efficace pour « tenir » son test, notamment grâce à une variation d’allure entre les parcours courts et longs
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Savoir s’entraîner Le Travail par bloc homogène
Exemple : 6 à 8 x 200 (à 250m) Cette formule permet d’intégrer assez facilement une allure régulière L’Entraînement par contraste 400 à AS+ 2X150 à allure plus rapide (moins 1’’ à 2’’ au 100m). 2 à 3 séries. Ce procédé est efficace mais difficile. Cela ne peut se faire au début de l’entraînement. Cela permet aux meilleurs de gagner en intensité et aux plus faibles de tenir la distance. Par exemple, si mon AS est de 2’ au 5OOm, cela fait 24’’ au 100m, donc je dois courir à 22’’ ou 23’’ au 100m).
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La CP5 : Quel savoir développé?
« L’enjeu éducatif principal des activités scolaires de développement et d’entretien physique (ASDEP) est l’acquisition d’éléments d’un « savoir intervenir sur certaines propriétés de son activité corporelle » (SIPAC) : techniques, connaissances, attitudes constitutives d’une prise de responsabilité à l’égard de la gestion de sa vie physique, de sa propre santé (en perpétuelle construction et remise en cause) et à l’égard d’un « bon usage de soi » ré-investissable dans une vie sportive ou dans la vie quotidienne »
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« Reprendre une activité physique » « Affiner sa silhouette »
Quel problème fondamental des APSA support de l’enseignement de la CP5 ? Pour Ubaldi, Coston, Falco (2006), ce sont « les grands mobiles » qui ont organisé les hommes et les femmes au cours de l’histoire dans la pratique de ces APSA. Ex : course en durée : Profil 1 « S’entrainer pour son sport » « Se défouler » Profil 2 « Se maintenir en forme » « Reprendre une activité physique » Profil 3 « Récupérer » « Se détendre » « Affiner sa silhouette »
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Réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi (CP5).
Pour produire et identifier sur soi des effets différés liés à un mobile personnel, prévoir et réaliser une séquence de courses en utilisant différents paramètres (durée, intensité, temps de récupération, répétition…)(CAN4). Déterminer ses allures « Marche » (récupération) « Cool » (endurance) « Moyenne » (Seuil ou proche) « Speed » « Speed+ » (Vma ou proche) Allure Verte Allure Orange Allure Rouge Allure Noire -20 puls 22 – 25 puls 28-30 puls 30-32 puls + de 32 puls 50% et moins 65% à 75% 80% à 85% 90% 100% à 110% Très facile Très Facile à Facile Supportable Difficile Difficile à très difficile Construire son entrainement en fonction des effets souhaités Epreuve de 30’
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« Reprendre une activité physique » « Affiner sa silhouette »
Profil 1 « S’entrainer pour son sport » « Se défouler » Profil 2 « Se maintenir en forme » « Reprendre une activité physique » Profil 3 « Récupérer » « Se détendre » « Affiner sa silhouette » Pyramide 3’à all rapide (90%)/ 3x1’proche max/ 3’à allure lente (65-70%) Progressif 5’ à allure moyenne (85%)/ 3’à allure rapide (90%)/ 3x1’ proche max Contraste (3’ à allure rapide (90%) + 3x1’proche max) 2 séries Intermittent par blocs constants (6 x 1’ proche max) 5’all moyenne/ 3x1’all rapide/ 5’ all moyenne 5’all moyenne – 1km/h / 5’ allure moyenne/ 3x1’ all rapide ( all moyenne+ 2 x 1’ all rapide) 6’ allure moyenne 5’all lente (70%)/ 3x2’all récupération (80%)/ 5’ all lente (65 à 70%) 6’all lente – 1km/h / 5’ allure lente/ 4’ allure lente +1 km/h (6’ all lente+ 2 x 1’ all 75-90%) Par blocs Continu : 2 x (6’ allure 75%) ou Intermittent : 4 x (3 x 1’) allure rapide
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Vidéo Course en durée
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2-Rechercher une forme optimale, être en bonne condition physique
Mobile Forme de travail 1’ 2’ 3’ 4’ 5’ 6’ 7’ 8’ 9’ 10’ 11’ 12’ 13’ 14’ 15’ 16’ 17’ 18’ 19’ 20’ Vitesse Allure .3-Récupérer, se détendre, chercher à affiner sa silhouette *2/3 de l’entraînement sur des allures lentes *Temps de récupération n’excède jamais 1/3 du temps d’effort *Nombre de récupération peu important dans l’entraînement *Allure de récupération lente *Toutes les allures sont mobilisées * Récupérer, se détendre et chercher à s’affiner se réalisent sur des intensités différentes *1/3 à allure rapide avec récupération = ou > au tps d’effort 1-S’entraîner pour accompagner sa pratique sportive (développement aérobie) *Intermittent de 4’ (court) à 8’ (long) *Temps d’effort = temps de récupération *Travail par série efficace (intensité +) *Récupération inter-séries de 3’ maxi *1/3 d’allure rapide (environ) dans son entraînement *Allures de récupération différenciées 2-Rechercher une forme optimale, être en bonne condition physique * Blocs de 4’/5’ à 8’ d’allure moyenne * Temps de récupération = ½ du temps d’effort * ½ d’allure moyenne environ dans son entraînement * Couplage allure rapide efficace (intermittent) * 85% de Vma plus efficace que 80%
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Ce qui est commun aux APSA de la CP5 (Step, Musculation, Ced):
l’autodétermination à partir d’un motif d’agir centré sur son entretien (et/ou son développement) et intégré à un contexte de vie singulier ; l’analyse global d’une performance comme moyen d’analyse et non comme finalité: « ce que j’ai fait » ou « ce que je peux » et d’un ressenti « à cette allure, ça va » ou « ça ne va pas » …et non combien je vaux…. un projet personnel à plus ou moins long terme concernant ce qui apparaît à un moment de sa vie le bon usage de soi : « je m’entretiens, pour moi, jusqu’à… »
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La notion de performance
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La notion de performance
Dans performance il y a 2 sens : le per (comme perfection ou par comme parfait) qui renvoie au faire et à l’excellence (le meilleur de soi, le meilleur résultat…) et le « formance » qui est de l’ordre de la transformation, d’un processus de formation, une qualité qui se forme et qui se fait… A partir des années 1960, la performance quitte le seul registre quantitaf (résultat) pour se déplacer vers un pôle qualitatif (les compétences, optimisation des qualités). D’où le concept de performativité (Lyotard 1979) 3 dimensions de la performance: -Accomplissement optimal d’une tâche, -Résultat mesurable, -Perception et positionnement de ce résultat parmi d’autres La notion de performance interroge la référence culturelle ("La performance sportive exprime les possibilités maximales d'un individu dans une discipline à un moment donné de son développement". Platonov) et la référence scolaire (degré de production possible d'une certaine activité motrice sportive, s'inscrivant dans un cadre complexe ,réglementé et partagé… elle est conditionnée par une pluralité de facteurs spécifiques à l’individu et à l’APSA)
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La notion de performance
une conception étroite de la performance…chiffrée et mesurable qui consiste à diminuer le temps et augmenter l’espace…Vision réductrice…Les activités à visée performative : 1er groupe d’activité dans les programmes qui renvoient à la compétence propre : Réaliser une performance maximale mesurable à une échéance donnée, les activités support enseignées étant l’athlétisme et la natation. La performance peut être corrélée à toute tâche motrice (conception élargie), qui va contraindre l’activité du sujet. Dans n’importe quelle tâche motrice, un résultat est visible, signe de l’adaptation de l’activité du sujet, en terme d’utilisation de ses ressources… Ainsi comme le souligne : « Il est donc possible de dire que lorsque les résultats, produits de l’activité, sont perçus, mesurés et évalués par le pratiquant ou par un observateur extérieur, ils deviennent performance…. » Famose 1991 « La performance dans le sens restreint où nous l’utilisons, correspond au résultat obtenu à la suite de la mise en œuvre de l’activité. Ce résultat est comparé au but de la tâche c’est à dire au résultat désiré. Il est exprimé en terme d’échec ou de réussite ou bien sous forme de score… » Famose 1991
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La notion de performance
La performance se rapporte sur le plan social à une norme…or l’enseignant est à l’interface de la norme de la classe, de la norme scolaire et de la norme culturelle …(d’où les écart de notes…) « La performance n’est envisageable que dans la comparaison, dans la norme, qui permet de la jauger, de l’évaluer tout en s’inscrivant dans un modèle de justice. » François Dubet (2004) Le performance : une nouvelle idéologie?, La découverte, Paris
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Produire des performances ….. Quelles fonctions?
La performance oriente l’activité du lycéen (projet) La performance révèle le degré de compétence La performance en tant que produit fini et visé par le pratiquant
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Tâche complexe en seconde (300m)
*Situation de 300m avec Handicap et départ/arrivées décalées: Situation 2 : Situation 1 : Situation 3 : faire partir tous les faire partir les coureurs à 12 km/h faire partir les coureurs ensemble vitesse hétérogènes coureurs du 300m puis les autres avec un décalage de temps de leurs plots respectifs objectif : "respecter son temps" "être dans la zone d'arrivée à 1'30" "être dans la zone d'arrivée à 1'15" Vitesse tps/300m Décalage départ Distance sur 1'15 12 1'30 0'' 250m 13 1'23 7'' 270m 14 1'17 13'' 291m 15 1'12 18'' 312m 16 1'07 23'' 333m 17 1'03 27'' 354m 18 1' 30'' 375m 19 57'' 33'' 395m 20 54'' 36'' 416m 21 51'' 39'' 437m 22 49'' 41'' 458m La performance révèle le degré de compétence Départ (cible) Arrivée (cible)
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La performance oriente l’activité du lycéen
2ndes volley La performance oriente l’activité du lycéen (projet)
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La performance en tant que produit fini et visé par le pratiquant
CP1 athlétisme - performance Pondérée Moyenne Bonifiée Collective Relative Absolue Différée Progressive…. La performance en tant que produit fini et visé par le pratiquant
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CP2 escalade - performance
L’indice de grimpe : un indicateur au service de l’apprentissage O.Deconinck revue EPS 364 (2015) La performance oriente l’activité du lycéen (projet) CP2 escalade - performance L’indice de grimpe (temps en seconde x nombre de prises main) sur la voie cible Projet Interactions Entrainement Connaissance de soi Engagement (…) Acquisitions..
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La notion de compétence
Définition 1 : les compétences sont finalisées, l’individu devient compétent pour quelque chose, il ne l’est pas dans l’absolu… de plus la compétence est l’expression d’un savoir agir reconnu donc socialisé, validé, inséré dans un exercice, un lieu. « La compétence est un ensemble structuré et cohérent de ressources, qui permet d'être efficace dans un domaine social d'activité » (Delignières et Garsault, 1993). Définition 2 : Il n'y a de compétence que de compétence en acte, l’individu exprime ses compétences dans un contexte d’expression, la compétence pouvant être réalisée dans des contextes très différents. "La compétence n'est pas un état ou une connaissance... des personnes qui sont en possession de connaissances ou de capacités ne savent pas les mobiliser de façon pertinente et au moment opportun... L'actualisation de ce que l'on sait dans un contexte singulier… est révélatrice du passage à la compétence. Celle-ci se réalise dans l'action. Elle ne lui préexiste pas... " (Le Boterf, 1994). Définition 3 : les compétences sont apprises au fil du temps par la pratique et constituent un capital moteur (schèmes d’actions, coordinations, habiletés, routines…) mais également sensible et affectif. « la compétence c’est la mise en jeu d’expérience acquise (expérience motrice, sensible, cognitive…) et de connaissances opérationnelles permettant d’être efficace dans une situation sociale donnée (Bouthier, D., Durey A (1995) « La compétence d'un entraîneur de rugby » in revue éducation permanente n° 123)
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Définition n°4 : Les compétences sont hiérarchisées, l’image pouvant être utilisées étant celle des « poupées russes » comme le fait Jacques Leplat. Certaines compétences vont permettre d’intégrer des compétences plus larges, et inversement vont être stabilisées grâce à l’intégration pour l’élève de contenus d’enseignement (étape intermédiaire). "Un ensemble hiérarchisé de savoirs, de savoir-faire, de conduites-types, de procédures standards, de types de raisonnement que l'on peut mettre en oeuvre sans apprentissage nouveau" (De Montmollin, 1984) Définition 5 : les compétences sont abstraites, la compétence est du domaine des processus internes mis en jeux, l’enseignant n’y a pas accès, seul les comportements Pour Levy-Leboyer (1996), la compétence peut se résumer à des «répertoires de comportements […] rendant efficaces des personnes dans une situation donnée» Définition 6 : une compétence est une capacité d’action efficace face à une famille de situations, qu’on arrive à maîtriser parce qu’on dispose à la fois des connaissances nécessaires et de la capacité de les mobiliser à bon escient, en temps opportun, pour identifier et résoudre de vrais problèmes. « Il y a toujours des connaissances " sous " une compétence….ce n’est pas un simple savoir-faire, un " savoir-y-faire ", une habileté. C’est une capacité stratégique, indispensable dans les situations complexes. La compétence ne se réduit jamais à des connaissances procédurales codifiées et apprises comme des règles, même si elle s’en sert lorsque c’est pertinent.» (Perrenoud, 1999). Définition 7 : une compétence est combinatoire Le Boterf (1999) : « On reconnaîtra qu'une personne sait agir avec compétence si elle sait combiner et mobiliser un ensemble de ressources pertinentes (connaissances, savoir-faire, qualités, réseaux de ressources...), pour réaliser, dans un contexte particulier, des activités professionnelles selon certaines modalités d'exercice… »
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Passer d’une pédagogie du « savoir » pour entrer dans une « pédagogie de la compétence » c’est, entre autres: *Croire en l’éducabilité de chacun (école inclusive) * Donner le primat à l’activité de l’individu (ressources propres) et faire vivre des expérience culturelles personnelles (situations authentiques à maitriser) *Entrer dans une pédagogie de l’engagement qui suscite l’intérêt * Prendre la motricité comme premier référent pédagogique (décoder l’activité des élèves) afin de transformer chacun (inverser la logique curriculaire qui reste le nord « magnétique ») *Associer à une logique d’enseignement une logique de « coaching » individuel *Donner des repères sur les attentes visées pour donner du sens aux acquisitions finalisées *Avoir une conception curriculaire des apprentissages (quoi faire avant quoi?) et donc structurer et baliser les unités d’enseignement au regard de l’avancée de chacun (passages obligés) *Permettre de vérifier les possibilités d’adaptation à des contextes changeants dans des situations dynamiques *Jouer sur les interactions sociales dans les apprentissages pour tout à la fois inclure et transformer…modifier en conséquence l’organisation du travail de la classe (climat bienveillant et exigeant)… *Dévoluer une partie des décisions dans l’apprentissage (expérimentation, responsabilité) *Intégrer les dimensions sensibles, sociales et cognitives dans les apprentissages moteurs *Proposer une évaluation qui permet aux élèves d’exprimer personnellement leurs acquis à un instant donné, dans LA situation de mise à l’épreuve de la compétence *(….) Th Choffin
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La notion de compétence au Lycée
Comprendre Pouvoir S’adapter Le prof Des étapes Des projets Des Rôles De l’autonomie De l’entraînement Des repères techniques Des interactions
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Tâche complexe en ½ fond
Vidéo
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Vidéo 2ndes : Quel performance ? Quelles décisions?
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Situation d’apprentissage Concours de fin de séance
Echauffement 6 Ateliers (3 à 5 passages) « Contrats ateliers » « Choix de 5 ateliers » 1-Coordination (plots) 2-Appuis rebonds (10bds/chrono) 3-Cloche/Equilibre 4-Temps d’appui/Pentabond 5-Cloche (double saut) 6-Création vitesse/Appuis forts à dynamiques (foulées progressives) 7-Atterrissage Situation d’apprentissage « Chacun sa planche et Chacun son élan pour être efficace » Tps limité – interactions en groupe de 3 Repères pour choisir et comprendre l’efficacité Concours de fin de séance 4 essais par élève – groupe1 puis groupe 2 (coaching – juge) Meilleure Perf - Perf Relative (record) - Perf Moyenne Observation technique Temps de débriefing (quels meilleurs essais? Quels points techniques?)
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EN FIN D’ÉTAPE de Niveau 3 (1/2 fond)
Les élèves : connaissent toutes leurs allures de course. ont progressé sur leur vitesse de course. réalisent l’épreuve en fonction de leur potentiel. adaptent leur allure à la distance de course. ont des outils pour vérifier leurs progrès. sont capables de manipuler au moins un paramètre d’entraînement en fonction de leurs ressources savent se préparer à l’effort
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Structuration de la compétence de niveau 3 par étapes
ETAPE 1 Connaître et se connaitre ETAPE 2 Expérimenter et ressentir ETAPE 3 Choisir et s’entrainer ETAPE 4 Prévoir, produire et analyser Pour produire et identifier des effets immédiats, dans le respect de son intégrité physique, mobiliser des segments corporels en référence à une charge personnalisée.
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Compétence de niveau 3 Etape 1 : « Connaître et se connaître »
Construire une pratique sécuritaire Déterminer ses repères personnels (charge théorique, FC, allures personnelles…) Acquisitions techniques de base Evaluer le ressenti et l’effort perçu Tenir un carnet de bord
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Obtention du Permis de Forcer et détermination de la charge max
Etape 1 en musculation: Le « permis de forcer » pour une pratique sécurisée Obtention du Permis de Forcer et détermination de la charge max Respiration placée Guidage des charges Identifier une zone d’effort médiane par les sensations musculaires Assurer et Intervenir pour sécuriser son partenaire Amplitude Et Rythme d’exécution Dos droit Abdominaux gainés Manipulation du matériel en sécurité
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Compétence de niveau 3 Etape 2 : « Expérimenter et ressentir »
Vivre et expérimenter des séances d’entraînement différentes Identifier les paramètres de l’entraînement Mettre en relation un travail prévu et un travail réalisé L’Evaluation du ressentis intervient dés la première séance (difficulté perçue, puis sensations grossières, pour aller vers un affinement progressif de ses sensations L’analyse des composants de la séance renvoit à l’analyse entre le réalisé et le prévu, du point de vue des paramètres de la séquence. Mettre en relation le ressenti et les effets provoqués à court terme
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Etape 2 en musculation: « Expérimenter et ressentir »
Vivre différents types d’efforts Différencier affinement et tonification, dans l’utilisation des méthodes en endurance. Vivre des méthodes de travail en volume (constante, super série) Associer les types d’effort aux sensations (musculaires, psychologiques) Comprendre la notion de RM Affiner sa charge max théorique Vivre des méthodes de travail en Endurance simple ( méthode constante, stato-dynamique)
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Compétence de niveau 3 Etape 3 : « Choisir et s’entraîner »
Choisir un mobile parmi ceux proposés, y associer un type de travail et d’effets S’entraîner de façon semi-autonome sur un mobile en respectant les paramètres de travail Mettre en relation un travail prévu et un travail réalisé Mettre en relation les paramètres de travail, le ressenti et les effets provoqués à court terme
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S’approprier les paramètres liés à la charge de travail
Etape 3 en musculation: Choisir une forme de travail et se l’approprier S’approprier les paramètres liés à la charge de travail Etablir des relations entre les paramètres de charges et les sensations éprouvées Respecter les temps de récupération GLOBALISES, le rythme et les charges de travail Expliquer son choix clairement Vivre des méthodes de travail associées au mobile choisi Mettre en relation le prévu et le réalisé et l’expliquer Identifier les sensations pour réguler ses paramètres de travail
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Compétence de niveau 3 Etape 4 : « Prévoir, produire et analyser »
Préparer ou choisir une séquence d’entraînement Mettre en œuvre une séquence prévue en fonction de son mobile en respectant les paramètres de travail Mettre en relation de façon personnalisée un travail prévu et un travail réalisé Mettre en relation les paramètres de travail, ressenti et les effets provoqués à court terme
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Etape 4 du N3 Musculation: Prévoir, réaliser et analyser
S’entraîner selon le travail visé Choisir les groupes musculaires de façon éclairée Ajuster les charges à son niveau de forme du moment Utiliser le matériel à bon escient Analyser sa séance en utilisant ses ressentis Prendre des repères sur soi (musculaires, psychologiques et bio mécaniques)pour pouvoir réguler l’entraînement
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