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Le Fonds mondial pour l’assainissement : la théorie du changement et l’évolution des programmes nationaux Investir dans le changement de comportement.

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1 Le Fonds mondial pour l’assainissement : la théorie du changement et l’évolution des programmes nationaux Investir dans le changement de comportement collectif et dans un environnement propice à la mise en place de services d’assainissement durables et universels

2 Plan En bref La profondeur et l’ampleur de l’impact
La théorie du changement du GSF La profondeur et l’ampleur de l’impact GSF : comprendre l’échelle de l’assainissement et l’importance de l’intervention La théorie du changement du GSF en détail Introduction à la théorie du changement détaillée 3.1 Réaliser l’ODD 6.2 dans des divisions administratives entières La théorie du changement détaillée au niveau infranational 3.2 Soutenir l’ODD 6.2 à l’échelle nationale La théorie du changement détaillée au niveau national 3.3 Contribuer à l’ODD 6.2 à l’échelle mondiale La théorie du changement détaillée au niveau mondial 4. L’évolution du GSF au niveau des pays Le contexte, les processus et les partenaires

3 1. En bref En résumé : réaliser l’ODD 6.2 dans des divisions administratives entières et œuvrer pour en faire de même à l’échelle nationale et internationale

4 Introduction à la théorie du changement
La théorie du changement du GSF et le cadre de résultats qui l’accompagne sont dynamiques, flexibles et évolutifs : ils ont vocation à fournir un cadre global unique pour le GSF pendant toute la période de réalisation de l’ODD. La théorie du changement peut s’appliquer dans un large éventail de pays et aux différents stades des progrès accomplis à l’échelle nationale en vue de la réalisation de l’ODD 6.2. La théorie du changement du GSF s’articule autour d’une perspective ambitieuse axée sur l’utilisation d’investissements ciblés en vue d’un changement comportemental collectif et du renforcement d’environnements propices, l’objectif étant de favoriser l’accès de tous, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et équitables. La théorie du changement explique de quelle manière le GSF et ses partenaires travailleront à trois niveaux essentiels (infranational, national et mondial) pour : aider des divisions administratives entières à abandonner la défécation à l’air libre grâce à différentes actions en faveur d’un changement comportemental collectif à grande échelle ; soutenir les parties prenantes locales et œuvrer avec les partenaires à la réalisation progressive de l’ODD assurer à chaque habitant de ces divisions administratives un accès sûr, durable et équitable à l’assainissement et l’hygiène ; susciter et maintenir le mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale, puis mondiale. Glossaire Une division administrative peut être une commune, une municipalité, un district, un woreda ou toute autre circonscription administrative reconnue à l’échelle nationale. Il doit s’agir d’une unité ayant une responsabilité bien définie en matière d’hygiène et d’assainissement. Souvent, elle sera l’unité principale du gouvernement décentralisé/local qui englobe la réalisation à grande échelle. Elle peut être subdivisée en échelons inférieurs du gouvernement local, notamment au niveau de la communauté. Glossaire L’indicateur de l’ODD  désigne la proportion de la population utilisant des services d’assainissement gérés en toute sécurité, y compris une station de lavage des mains avec du savon et de l’eau. Il indique également la proportion de foyers bénéficiant, chez eux, de l’usage exclusif d’une installation d’assainissement de base améliorée permettant l’élimination des excréments en toute sécurité sur site ou leur traitement hors site. Le GSF utilisera ce même indicateur, étant entendu que la notion d’élimination sûre dépend du contexte et s’appuie sur des facteurs tels que la densité de population, l’état du sol et des eaux souterraines, la classification urbaine ou rurale, etc. ODD 6.2 : d’ici 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable.

5 Favoriser un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6
Favoriser un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2 – des communautés et des pays à la scène internationale La théorie du changement peut être résumée de la façon suivante : Une conception à grande échelle dirigé par les pays : les programmes financés par le GSF sont conçus par des parties prenantes présentes dans les pays dans l’objectif exprès de parvenir à un assainissement total de qualité à grande échelle. Par nature, les programmes jouent un rôle de catalyseur et leur réussite dans les divisions administratives ciblées par le GSF démontre la « faisabilité du concept », lequel peut être reproduit et étendu au-delà des zones d’intervention initiales du GSF. Ils peuvent également influencer les programmes nationaux afin d’accélérer la couverture de l’assainissement à l’échelle nationale. Des actions à grande échelle en faveur d’un changement comportemental collectif dans des divisions administratives entières : les programmes financés par le GSF donnent aux communautés les moyens de mettre fin à la défécation à l’air libre et d’améliorer leur situation sanitaire pour de bon. Il s’agit notamment de faciliter l’action et le changement des comportements collectifs au sein des communautés puis dans des divisions administratives entières. Les stratégies de mise en œuvre sont dynamiques, axées sur l’innovation et adaptées au contexte. Elles font constamment l’objet d’examens et d’essais afin de maximiser leur impact positif sur les communautés. Gérés par les AE, les programmes du GSF utilisent différentes approches, notamment des activités d’assainissement total piloté par la communauté (ATPC), menées par les partenaires de mise en œuvre en collaboration avec les membres de la communauté, la société civile, les collectivités locales et les acteurs du secteur privé. Les approches visent à assurer que les personnes vivent dans des environnements complètement FDAL, y compris au niveau des ménages, mais aussi à des milieux extra-domestiques tels que les écoles, les centres de santé et les espaces publics. Sur le plan de l’approvisionnement, des activités soigneusement échelonnées renforcent les changements de comportement en incitant les communautés à gravir l’échelle de l’assainissement, sans s’arrêter. Les actions en faveur d’un changement comportemental collectif sont inclusives et visent à impliquer de manière significative les personnes ou les groupes potentiellement défavorisés, en particulier les femmes, les filles et les personnes à mobilité réduite ou handicapées. Le statut « fin de la défécation à l’air libre » (FDAL) est un simple point d’entrée pour parvenir à la finalité de l’ODD 6.2 et certains programmes peuvent cibler des niveaux de services plus élevés dès le début. Les programmes financés par le GSF favorisent la mise en œuvre de stratégies innovantes en faveur d’un accès équitable à des services d’assainissement et d’hygiène gérés en toute sécurité. Il peut s’agir du développement d’une chaîne d’approvisionnement (urbaine) et de valeur, de la gestion de l’hygiène menstruelle (GHM), de l’adaptation au changement climatique et de l’hygiène de l’eau. Il s’agit notamment de faciliter l’action et le changement des comportements collectifs au sein des communautés et enfin dans des divisions administratives entières. Concrètement, cette démarche consiste à aider la communauté à analyser la situation sanitaire, à encourager la construction et l’utilisation des latrines, à promouvoir le lavage des mains après leur utilisation et à garantir la pérennité de ce comportement. La première étape consiste à amorcer un processus communautaire en vue de l’adoption collective du nouveau comportement et de l’obtention du statut FDAL. Alors que la DAL disparaît des communautés, l’accent est mis sur le maintien et l’ancrage du changement de comportement afin de garantir des progrès constants vers une évolution durable et mature. Pour encourager un tel mouvement, les entités du GSF prennent part à un éventail d’activités de plaidoyer : déclenchement institutionnel ; identification des chefs de file ; plaidoyer entre pairs ; et soutien à l’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies visant à obtenir le statut FDAL universel ou l’accès sûr et durable de tous à l’assainissement et à l’hygiène dans la région ciblée. Le financement, par le GSF, d’un changement de comportement en matière d’assainissement et d’hygiène au sein des communautés et des divisions administratives constitue le fondement d’un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2.

6 Favoriser un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6
Favoriser un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2 – des communautés et des pays à la scène internationale Susciter un mouvement : le lancement d’un mouvement coopératif est essentiel à l’obtention et au maintien du statut FDAL ou d’un assainissement total au niveau des communautés. Au coeur de ce mouvement coopératif se trouvent des acteurs, issus d’une division administrative donnée, opérant au niveau du gouvernement, de la société civile ou encore du secteur privé, au sein du secteur WASH ou non. Tous ont la conviction que la réalisation et le maintien d’une couverture complète de l’assainissement sont une responsabilité partagée et reposent sur la complémentarité de leurs activités. Cette vision est souvent formalisée dans une sorte de plan d’action ou de « feuille de route » définissant de quelle manière la région ciblée obtiendra le statut FDAL et le conservera et/ou réalisera l’ODD 6.2. Pour favoriser ce processus, les entités du GSF prennent part à un éventail d’activités de plaidoyer. En règle générale, un programme financé par le GSF sera mis en œuvre dans plusieurs divisions administratives d’un pays, et c’est sa réussite étendue à l’ensemble de ces circonscriptions qui servira à donner de l’élan à un mouvement national élargi. Renforcement des capacités et plateformes de changement : pour accompagner les divisions administratives dans leurs initiatives en faveur de la réalisation pérenne de l’ODD 6.2, les programmes financés par le GSF fournissent des efforts de renforcement des capacités sur mesure, en ciblant celles et ceux participant activement au mouvement – les partenaires de mise en œuvre, les entités gouvernementales, les partenaires issus de la société civile, ainsi que les acteurs du secteur privé et de la communauté, souvent dans le but de créer une complémentarité entre les acteurs. Les plateformes infranationales du changement – des espaces d’apprentissage interactif où les partenaires examinent les progrès accomplis – évaluent les approches, échangent de manière constructive et apprennent les uns des autres, et contribuent également à une réalisation pérenne. Il s’agit notamment de faciliter l’action et le changement des comportements collectifs au sein des communautés et enfin dans des divisions administratives entières. Concrètement, cette démarche consiste à aider la communauté à analyser la situation sanitaire, à encourager la construction et l’utilisation des latrines, à promouvoir le lavage des mains après leur utilisation et à garantir la pérennité de ce comportement. La première étape consiste à amorcer un processus communautaire en vue de l’adoption collective du nouveau comportement et de l’obtention du statut FDAL. Alors que la DAL disparaît des communautés, l’accent est mis sur le maintien et l’ancrage du changement de comportement afin de garantir des progrès constants vers une évolution durable et mature. Pour encourager un tel mouvement, les entités du GSF prennent part à un éventail d’activités de plaidoyer : déclenchement institutionnel ; identification des chefs de file ; plaidoyer entre pairs ; et soutien à l’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies visant à obtenir le statut FDAL universel ou l’accès sûr et durable de tous à l’assainissement et à l’hygiène dans la région ciblée. Le financement, par le GSF, d’un changement de comportement en matière d’assainissement et d’hygiène au sein des communautés et des divisions administratives constitue le fondement d’un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2.

7 Favoriser un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6
Favoriser un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2 – des communautés et des pays à la scène internationale Une mise à l’échelle pour favoriser la réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale : les programmes financés par le GSF encouragent un mouvement national et encouragent le renforcement des capacités et les activités de plaidoyer à l’aide d’efforts dynamiques et sur mesure. Ils ciblent les gouvernements nationaux, la société civile ainsi que d’autres partenaires afin de s’assurer que des systèmes, des structures et même des ressources permettent la reproduction des programmes. Une fois que les divisions administratives ciblées ont réussi à obtenir et maintenir leur statut FDAL et qu’elles sont en passe de réaliser l’ODD 6.2, il est possible d’aller plus loin avec une mise en œuvre à grande échelle, un changement de politique, l’élaboration de feuilles de route nationales chiffrées et un engagement de ressources pour permettre l’obtention de ces mêmes résultats à l’échelle du pays. Un apprentissage et des échanges dynamiques et le plaidoyer à l’echelle mondiale: en mettant en avant leurs réussites à l’échelle nationale et infranationale, le GSF et le Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et l’assainissement (WSSCC) peuvent contribuer de manière significative à faire progresser l’ODD 6.2 dans le monde. Avec leur philosophie centrée sur la communauté, leur approche holistique et leurs objectifs volontaristes en faveur d’une mise en œuvre à grande échelle et d’un accès universel, ainsi que leur ciblage des populations isolées et vulnérables, les programmes soutenus par le GSF peuvent être définis comme un modèle concret de programmation à l’ère des ODD. Le GSF et le WSSCC contribuent au plan d’apprentissage mondial grâce à l’apprentissage en temps réel, aux publications, aux présentations et à l’engagement dans divers forums d’apprentissage sectoriel alimentés par des données empiriques recueillies auprès des communautés, des partenaires de mise en œuvre et des autorités locales et nationales. Le GSF dans son ensemble et ses 13 programmes de pays fournissent également une plateforme dynamique pour les échanges Sud-Sud, laquelle représente une alternative intéressante aux plans d’assistance technique Nord-Sud plus conventionnels. Cette plateforme active constitue l’épine dorsale d’un mouvement émergent associant plusieurs pays pour relever le défi que représente l’assainissement dans le monde. Le GSF et le WSSCC aident également les acteurs nationaux à combler les écarts entre les réalisations nationales et l’agenda mondial, par exemple en soutenant un forum Sud-Sud pour faire avancer les progrès. C’est notamment ce qu’ils font à l’occasion des réunions mondiales du secteur et dans d’autres contextes appropriés, lorsqu’ils mettent en avant les résultats obtenus. Le financement, par le GSF, d’un changement de comportement en matière d’assainissement et d’hygiène au sein des communautés et des divisions administratives constitue le fondement d’un mouvement en faveur de la réalisation de l’ODD 6.2

8 Le flux logique de la théorie du changement du GSF
Le schéma de la théorie du changement figurant sur la diapositive suivante classe les principaux objectifs, ainsi que les résultats, y compris intermédiaires, par niveau et illustre la principale relation causale supposée. Il montre également les principaux groupes d’activités qui contribueront à ces résultats. Pour faciliter la compréhension, les liens n’apparaissent pas entre les activités et les résultats, mais sont regroupés pour indiquer clairement à quel résultat ils sont les plus directement liés. Pour la même raison, les conditions sous-jacentes ne sont pas incluses ici, mais seront identifiées dans les sections suivantes. La théorie du changement vise à créer un ensemble de concepts et de langages partagés pour permettre la comparaison et l’échange d’expériences entre les divisions administratives soutenues par le GSF et les pays. Elle ne doit pas être envisagée comme un modèle unique ou rigide. En définitive, sa réussite dépendra des nombreux facteurs d’un pays donné, et les différentes voies empruntées devront être évolutives et adaptées au contexte étudié. La théorie du changement correspond en réalité à une vision abstraite et hautement conceptuelle de la manière dont le GSF et ses partenaires contribueront à la réalisation de l’ODD 6.2. Alors que sur le schéma le flux logique principal semble aller des activités de terrain à l’adhésion politique à l’échelle nationale, en réalité, le soutien national est souvent essentiel pour susciter l’adhésion nécessaire au niveau local , en particulier au début de l’intervention du GSF dans le pays.

9 Objectif n° 2 : Réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle mondiale
Note : les rectangles orange représentent les principaux groupes d’activités Résultat G1 : Il existe un engagement politique à l’échelle mondiale Résultat G2 : Des expériences et des modèles sont disponibles/utilisés à l’échelle mondiale Plaidoyer au niveau mondial Partage des enseignements au niveau mondial Objectif n° 1 : Réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale Résultat N1 : Environnement national propice à la réalisation de l’ODD 6.2 Résultat N2 : Mécanismes d’exécution efficaces pour la réalisation de l’ODD 6.2 Plateformes nationales pour le changement Plaidoyer national Renforcement des systèmes et des capacités à l’échelle nationale Apprentissage, documentation et partage à l’échelle nationale Résultat S1 : Réalisation de l’ODD 6.2 dans les divisions administratives ciblées Résultat intermédiaire S1 : Communautés FDAL pérennes Résultat intermédiaire S2 : Stratégies et approches pour la réalisation durable de l’ODD 6.2 Résultat intermédiaire S3 : Engagement politique et financier infranational Résultat intermédiaire S4 : Capacités et systèmes infranationaux Faciliter le changement comportemental collectif Mettre au point des plateformes infranationales pour le changement Renforcer les activités liées à l’approvisionnement  Lutter contre la vulnérabilité et la marginalisation Renforcer les systèmes et les capacités à l’échelle infranationale Favoriser l’apprentissage et l’innovation à l’échelle infranationale Encourager le plaidoyer infranational

10 Une approche progressive, flexible et évolutive
La théorie du changement a vocation à couvrir toute la période de l’ODD jusqu’en Les programmes de pays financés par le GSF devraient grandement contribuer à la réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale. À ce titre, le GSF entend soutenir les pays pendant de longues périodes, probablement entre 10 et 15 ans, en fonction de l’évolution des besoins et de la disponibilité des fonds. Au cours de cette période, les efforts de soutien du GSF ne seront pas toujours concentrés sur les mêmes priorités. Bien que les schémas de causalité de la théorie du changement ne le reflètent pas directement, en substance, les programmes financés par le GSF connaîtront trois grandes étapes qui, en pratique, peuvent être exécutées plus ou moins progressivement, ou au contraire se chevaucher. Conception Démonstration Transition à l’échelle nationale Au cours de la conception du programme, les activités de coordination et de planification au niveau national se combinent aux efforts de plaidoyer et d’innovation afin que les acteurs nationaux puissent concevoir un programme adapté au contexte et à leurs priorités, accompagné de mécanismes d’exécution qui seront mis à l’essai à grande échelle, puis reproduits et déployés ou utilisés pour influencer les programmes nationaux et les autres partenaires de mise en œuvre. L’étape de démonstration se concentre surtout sur les activités de mise en œuvre au niveau infranational, lesquelles sont centrées sur le changement comportemental collectif. Associée à un ensemble d’activités pour, entre autres, renforcer l’environnement infranational porteur, garantir l’égalité, encourager l’apprentissage et l’innovation, et encourager la coordination et la collaboration, cette démarche permettra à des divisions administratives entières d’obtenir et de garder le statut FDAL, ou de soutenir les progrès vers un assainissement universel géré en toute sécurité. Les programmes dont la réussite a été éprouvée dans les divisions administratives ciblées pourront ensuite passer à la phase suivante, dans le cadre de laquelle les efforts déployés en continu pour accroître la couverture et maintenir les résultats obtenus seront combinés à une attention accrue à l’environnement national porteur et au plaidoyer en vue d’une mise en œuvre à l’échelle nationale. Dans la pratique, des activités s’effectuent en parallèle au niveau national et infranational, et l’introduction progressive tient davantage au fait que les priorités évoluent et ne suivent pas une progression linéaire stricte. Par exemple, tout au long de la démonstration et de la mise en œuvre au niveau infranational, il conviendra d’assurer en toutes circonstances la liaison avec les acteurs nationaux et leur implication. Voir la section 4 pour de plus amples informations sur l’évolution des programmes de pays.

11 2. La profondeur et l’ampleur de l’impact
L’intégralité de la théorie du changement présentée à la diapositive 4 inclut également les résultats obtenus au niveau mondial ; cette présentation porte sur les résultats enregistrés au niveau national et infranational.

12 Du statut FDAL à l’ODD 6.2 Notes : Normes sociales : un aspect essentiel des approches en faveur du changement des comportements collectifs, telles que l’ATPC, consiste à envisager de modifier les perceptions et les croyances individuelles et communautaires sur les comportements appropriés ou attendus (de notre part et des autres). Ces comportements sont appelés normes sociales. Le cadre de résultats du GSF comprend des indicateurs permettant de mesurer l’évolution des croyances et des attentes, afin de déterminer dans quelle mesure les nouveaux comportements sont désormais ancrés. Milieux extradomestiques : les communautés ou les divisions administratives ne peuvent pas être déclarées totalement exemptes de défécation à l’air libre si les personnes n’ont pas accès à l’assainissement lorsqu’elles ne sont pas chez elles, mais se trouvent à l’école, au travail, sur les marchés ou dans les centres de transport, par exemple. Les programmes financés par le GSF s’engagent ainsi davantage dans des activités de promotion de l’assainissement et de l’hygiène axées sur les milieux extradomestiques. Seuil d’intervention minimum du GSF : si le GSF indique clairement que le statut FDAL implique que toutes les toilettes ont été « améliorées » par les normes du Programme commun de suivi (JMP), en pratique, de nombreux pays appréhendent différemment ce que signifie « amélioré », notamment s’agissant de la présence obligatoire d’une dalle en ciment. Cette différenciation est illustrée par les échelons orange et verts de la matrice : l’échelon orange représente la définition la plus élémentaire du statut FDAL selon les pays et l’échelon vert la définition la plus élémentaire selon le GSF. On s’attend à ce qu’au fil du temps, ces échelons se confondent. Voir également la note sur la définition du statut FDAL à la diapositive 15. Le schéma de la page suivante présente plusieurs concepts clés concernant la théorie du changement du GSF. Plus important encore, il cherche à montrer comment l’évolution des comportements et des normes et la fin de la défécation à l’air libre au niveau des foyers peuvent jeter les bases de la réalisation de l’ODD 6.2 dans des divisions administratives entières. En illustrant l’imbrication des différentes échelles d’intervention (du ménage au niveau national), il montre comment les différents ensembles d’activités complémentaires énoncés dans la théorie du changement du GSF peuvent s’appuyer les unes sur les autres pour étendre l’impact bien au-delà des communautés où les activités de changement de comportement sont réalisées. Enfin, en comparant, sous forme de tableau, les différentes échelles d’intervention (ampleur) aux principaux échelons de l’échelle d’assainissement (profondeur), il aide à illustrer comment, au fil du temps, l’orientation des activités du GSF passera du soutien des communautés et des divisions administratives dans l’obtention durable du statut FDAL au soutien de pays entiers dans la réalisation de l’ODD 6.2. Il convient toutefois de noter ici que certains programmes peuvent choisir de viser un niveau de service plus élevé dès le début. Les communautés et les divisions administratives bénéficiant du statut FDAL constituent le socle de la réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale.

13 Du statut FDAL à l’ODD 6.2 – profondeur et ampleur de l’impact
Seuil d’intervention minimum du GSF (activités de pression, de plaidoyer et de renforcement des capacités) Seuil d’intervention minimum du GSF FDAL (assainissement de base + lavage des mains) Toutes les personnes ont accès à des installations d’assainissement et d’hygiène de base FDAL + confinement sûr Toutes les personnes ont accès à des installations d’assainissement et d’hygiène améliorées Échelle de l’assainissement FDAL + gestion sûre des boues de vidange Toutes les personnes ont accès à des services d’assainissement écologiques et ont adopté des pratiques essentielles en matière d’assainissement et d’hygiène Profondeur de l’impact Ménages Ampleur de l’impact Communautés Pays Division administrative Provinces Cible 6.2 de l’ODD – contribution du GSF DAL (aucun service) Exigences du GSF en matière de FDAL Activités de pression, de plaidoyer et de renforcement des capacités menées par le GSF Feuille de route nationale Échelle du changement de comportement Pratiques sûres et durables en matière d’hygiène et d’assainissement ; normes sociales en place ; gouvernance communautaire et systèmes de soutien institutionnalisés Activités de pression et de plaidoyer menées par le GSF; interventions des plateformes d’innovation et de changement Assainissement sûr et bonne hygiène au sein et en dehors du foyer ; environnements extradomestiques améliorés, installations bien entretenues ; mécanismes de soutien aux personnes vulnérables en place Assainissement sûr et hygiène de base au sein de certains foyers, qui s’attendent à ce que leurs voisins fassent de même Cette échelle est une proposition ; elle n’est pas définitive. Les sous-indicateurs et le libellé peuvent encore changer ; ils seront testés et améliorés d’ici à 2017/18. *Le GSF est l’un des pionniers de ce concept. *Discuter avec l’OMS (équipe JMP GLAAS) de la possibilité d’une élaboration plus poussée. Défécation à l’air libre ; comportements hygiéniques absents ou insuffisants ; normes sociales en matière d’hygiène et d’assainissement absentes

14 3. La théorie du changement du GSF en détail
Réaliser l’ODD 6.2 dans des divisions administratives entières et œuvrer pour en faire de même à l’échelle nationale et internationale

15 Une théorie du changement à trois niveaux
Introduction La théorie du changement du GSF intervient au niveau infranational, national et mondial. Bien que ces niveaux soient entièrement interdépendants, un ensemble distinct de réalisations, de résultats de conditions peut être identifié pour chacun d’entre eux. Les sections 3.1 à 3.3 (diapositives 15 à 33 ci-dessous) décriront et expliqueront en détail la théorie du changement du GSF au niveau infranational, national et mondial. Pour chaque échelon, elles fourniront une introduction, un schéma détaillé, un exposé et une description de l’ensemble des principales activités et conditions. Il est important de noter que ces schémas constituent la base du cadre de résultats du GSF, avec un ensemble d’indicateurs liés à chaque réalisation, chaque résultat intermédiaire et chaque produit de la théorie du changement (pour faciliter la lecture, les produits ne sont pas inclus dans ces schémas). Note : Bien qu’il apparaisse clairement que l’objectif du GSF est de soutenir la réalisation de l’ODD 6.2, il est reconnu que, au cours de ce processus, les programmes financés par le GSF concerneront et influenceront non seulement l’objectif 6 dans son ensemble, mais aussi nombre d’autres cibles, par exemple celles liées à l’éducation, à la santé, à l’égalité des sexes et à l’action climatique. Le cadre de résultats du GSF se propose de surveiller de manière concrète certaines de ces contributions plus larges.

16 3.1 Réaliser l’ODD 6.2 dans des divisions administratives entières
La théorie du changement détaillée au niveau infranational

17 La théorie du changement à l’échelle infranationale – intro
Introduction Démontrer qu’il est possible de parvenir à un assainissement à grande échelle, bénéficiant à des divisions administratives entières, figure au coeur de la théorie du changement (faisabilité du concept). Bien que la notion de reproductibilité soit envisagée dès le début, des réalisations concrètes encouragent la reproduction des approches et la mise à profit des enseignements tirés pour une mise en œuvre à grande échelle, afin de parvenir à une couverture nationale et de donner aux personnes les moyens d’exercer leur droit fondamental à l’assainissement et à l’hygiène. Le schéma de la théorie du changement qui figure à la page suivante met en avant la pierre angulaire de l’ensemble de l’approche du GSF : la réalisation progressive de l’ODD 6.2 dans une division administrative entière. Notes : Partenariat : les partenariats doivent, dans la mesure du possible, s’appuyer sur les plateformes ou les groupes d’un district, y compris ceux traditionnellement considérés comme ne relevant pas du secteur WASH. L’idée centrale est que l’obtention durable du statut FDAL et, par la suite, la réalisation pérenne de l’ODD 6.2 exigent une action coordonnée et collective au sein de la division administrative. Statut FDAL : la définition du statut FDAL du GSF, lequel prévoit de faire état de l’accès à l’assainissement et à l’hygiène à l’aide d’échelles de niveaux de service et d’adhérer aux systèmes nationaux de vérification (et de les renforcer) comprendra au minimum les trois critères suivants : l’absence de traces défécation à l’air libre ; l’utilisation, par tous les ménages, d’installations d’assainissement améliorées (au minimum, une latrine à fosse, dont la fosse est entièrement couverte par une dalle ou une plateforme solide construite dans n’importe quel type de matériau [béton, rondins avec de la terre ou de la boue, ciment, etc.] dès lors qu’elle couvre adéquatement la fosse sans en exposer le contenu autrement que par le trou d’aisance ou le siège. L’utilisation d’un couvercle est conseillée. Cette installation peut être partagée si cela est jugé acceptable par les normes nationales) ; la présence d’au moins une installation de base pour se laver les mains avec du savon/des cendres. Dans les années à venir, le GSF envisagera l’ajout d’un quatrième critère relatif à la présence de latrines et d’installations améliorées de lavage des mains dans les écoles publiques, les centres de santé et d’autres institutions publiques présentes dans les divisions administratives cibles, mais il reconnaît la nécessité d’avancer progressivement dans la mesure où de nombreux pays n’ont pas encore inclus ces critères au nombre de leurs normes nationales en matière de FDAL. Glossaire Une approche fondée sur les droits humains s’inspire des normes et principes relatifs à ces droits, notamment : l’égalité et la non-discrimination, la participation, la transparence et l’accès à l’information, le développement durable et la responsabilité. Une telle approche identifie les détenteurs de droits (et leurs droits) ainsi que les débiteurs d’obligations (et leurs obligations). Elle vise à renforcer la capacité des détenteurs de droits à participer à la prise de décision et à faire valoir leurs droits, et celle des débiteurs d’obligations à s’acquitter de leurs obligations. Le GSF entend faire en sorte que tous ses programmes soient dûment conformes à une approche fondée sur les droits humains.

18 Résultat intermédiaire SIO 4 : Capacités et systèmes infranationaux
Résultat S1 : réalisation de l’ODD 6.2 dans les divisions administratives ciblées Assurer l’accès de l’ensemble des populations des divisions administratives ciblées, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable. Résultat intermédiaire SIO 3 : Engagement politique et financier infranational Les dirigeants politiques des divisions administratives ciblées sont visiblement déterminés à réaliser durablement l’ODD 6.2, y compris par l’allocation de ressources financières et humaines. Résultat intermédiaire SIO 4 : Capacités et systèmes infranationaux Des capacités et systèmes de direction, planification, mise en oeuvre, surveillance, coordination et maintien des interventions en matière d’hygiène et d’assainissement sont en place dans les divisions administratives ciblées (secteurs privé et public, et société civile) Activité : Plaidoyer infranational Condition : Gouvernance locale Condition : Stabilité relative Activité : Renforcement des capacités infranationales Condition : Ressources humaines et financières suffisantes Condition : Partenaires faisant preuve de volonté et de capacité Activité : Plateforme du changement infranationale Résultat intermédiaire SIO 1 : Pérennité des communautés FDAL La population ou les communautés des divisions administratives ciblées ont mis fin à la DAL ; elles utilisent des services d’assainissement améliorés et ont accès à des installations de lavage des mains. Résultat intermédiaire SIO 2 : Stratégies et approches pour la réalisation durable de l’ODD 6.2 Des stratégies et des approches sont mises en œuvre dans les divisions administratives ciblées du GSF pour contribuer à la réalisation de l’ODD 6.2 Condition : Chaîne d’assainissement – mise en œuvre matérielle Activité : Activités infranationales liées à l’approvisionnement Activité : Faciliter le changement de comportement collectif Condition : Ressources humaines et financières suffisantes Activité : Tenir compte de la vulnérabilité et de la marginalisation Condition : Volonté de lutter contre la marginalisation Condition: Espace d’expérimentation Activité : Innovation à l’échelle infranationale Note : Pour faciliter la compréhension, les liens ne sont représentés qu’entre les réalisations et illustrent le principal flux logique de la théorie du changement. Les activités et les conditions sont regroupées avec les réalisations qu’elles influencent le plus directement. Le SIO 1 est considéré comme un facteur déterminant de la réalisation des SIO 2, 3 et 4 ; il est par conséquent encadré de rouge. La condition « Partenaires faisant preuve de volonté et de capacité » et l’activité « Plateformes de changement infranationales » se rapportent également à l’ensemble des réalisations.

19 La théorie du changement détaillée à l’échelle infranationale
Activités Faciliter le changement de comportement collectif : les agences d’exécution (AE) et les partenaires de mise en œuvre mènent des activités de changement comportemental qui permettent l’obtention du statut FDAL ou un accès à des services d’assainissement sûrs dans des communautés et des divisions administratives entières. Les activités sont hautement spécifiques au contexte et évoluent au fil du temps. La première étape consiste souvent à lancer un processus communautaire visant l’adoption de nouveaux comportements et l’obtention du statut FDAL, en mettant ensuite l’accent sur le maintien et l’ancrage du changement de comportement. Les activités engagées comprennent notamment la facilitation de l’analyse de la communauté, le soutien à la construction et à l’utilisation de latrines communautaires, la promotion du lavage des mains, le suivi ciblé et le redéclenchement ainsi que les activités d’approvisionnement, en vue d’accélérer l’ascension de l’échelle de l’assainissement qui mènera à des services durables gérés en toute sécurité. Tenir compte de la vulnérabilité et de la marginalisation : des mesures supplémentaires et une rigueur accrue permettent d’identifier les personnes vulnérables ou marginalisées, d’en tenir compte dans les processus décisionnels et de les soutenir afin qu’elles puissent construire, bénéficier ou conserver des toilettes et des installations de lavage des mains, et qu’elles adoptent des comportements durables. Les programmes œuvrent également à intégrer progressivement la GHM dans les comportements nouvellement adoptés. Instaurer des plateformes infranationales de changement : pour garantir l’efficacité de l’action collective et de son impact, il est essentiel de maintenir un mouvement ou un partenariat fort et dynamique au sein de la division administrative, qui soit consacré à la réalisation de l’ODD 6.2. Les actions, innovations, expérimentations et essais financés par le GSF relèvent principalement de ce partenariat, lequel implique toutes les parties prenantes (pouvoirs publics, secteur privé, organismes externes et société civile). Exposé Le schéma de la page précédente montre de quelle manière le GSF soutiendra l’obtention du statut FDAL puis la réalisation de l’ODD 6.2 dans les divisions administratives cibles à travers sept principaux groupes ou pôles d’activités. Ces activités sont spécifiques à chaque contexte et leur axe prioritaire peut se déplacer à mesure que les programmes évoluent dans le temps. Le point de départ de l’ensemble des travaux du GSF est le suivant : des activités en faveur d’un changement de comportement collectif qui aident les collectivités d’une division administrative entière à acquérir le statut FDAL. Obtenu grâce à un changement de comportement collectif, ce statut constitue le socle d’un mouvement et du renforcement des systèmes, deux facteurs nécessaires pour éviter toute régression, garantir pérennité et universalité, et progresser sur l’échelle de l’assainissement. Cette démarche nécessite un suivi rigoureux et redéclenchement s’accompagnant d’activités de plaidoyer, de renforcement des capacités, d’innovation et d’approvisionnement. Afin de soutenir un tel mouvement, les plateformes de changement, qui sont des espaces ou des forums dynamiques, réunissent une coalition de partenaires (collectivités, société civile, secteur privé) au sein de divisions administratives en vue d’assurer les examens par les pairs, la vérification des résultats, les échanges d’expériences et la critique constructive. À cet égard, les plateformes de changement prévoient un ensemble d’activités ciblées pour soutenir, inspirer, nourrir et coordonner le mouvement. Tenir compte de la vulnérabilité et de la marginalisation : le GSF a pour objectif de veiller à ce que, dès le lancement du processus de changement comportemental, les partenaires de mise en œuvre facilitent l’analyse des définitions spécifiques à la communauté ainsi que l’identification des groupes vulnérables nécessitant des actions ciblées. Les communautés sont par conséquent sensibilisées à ces questions ; elles doivent réfléchir à la manière d’inclure les personnes ou groupes vulnérables ou marginalisés dans les processus décisionnels, et aux moyens de les soutenir pour qu’ils puissent adopter des comportements durables, et construire, bénéficier et converser des toilettes et des installations de lavage des mains.

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Activités d’approvisionnement infranationales : dans une large mesure, les efforts visant à garantir l’approvisionnement et l’accès aux technologies locales appropriées sont associés dès le départ aux programmes de changement de comportement collectif. En fonction du contexte d’intervention, et en particulier durant la phase post-FDAL, les programmes peuvent mettre davantage l’accent sur le soutien aux activités liées à l’approvisionnement, telles que le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et du marketing social (p. ex., développement des techniques communautaires, marketing de l’assainissement, collecte et traitement des boues de vidange) et vaste soutien au renforcement des systèmes (p. ex., systèmes de surveillance, modèles de financement). Plaidoyer à l’échelle infranationale : le plaidoyer vise à promouvoir parmi les chefs de file locaux (politiques, administratifs, traditionnels et émergents) un leadership et un engagement en faveur d’un objectif commun en renforçant la conviction qu’il est possible et indispensable de réaliser l’ODD 6.2 ou, dans un premier temps, d’obtenir le statut FDAL. Les activités de plaidoyer doivent s’appuyer sur des preuves et des résultats et, en ce sens, faire appel à la démonstration des résultats dans les divisions administratives ciblées. De telles activités comprennent les éléments suivants : identification et engagement des chefs de file locaux potentiels ainsi que des structures de pouvoir et d’influence des divisions administratives ; plaidoyer par les pairs dans les circonscriptions administratives voisines ; déclenchement institutionnel et élaboration ultérieure de feuilles de route ou de stratégies visant l’obtention du statut FDAL dans toutes les communautés du monde ou d’un accès sûr et durable pour tous à l’assainissement et à l’hygiène. Ces efforts se poursuivent tout au long du cycle de vie des programmes et sont menés parallèlement aux activités communautaires. Activités (suite) Renforcement des capacités à l’échelle infranationale : les efforts de renforcement des capacités déployés par le GSF ciblent les personnes activement impliquées dans le mouvement (les partenaires de mise en œuvre, les entités gouvernementales, les partenaires issus de la société civile, ainsi que les acteurs du secteur privé et de la communauté, tels que les leaders naturels, les comités WASH, et les techniciens locaux) et respectent une culture de l’apprentissage par la pratique. L’objectif principal est de développer la capacité des différents partenaires et des communautés à obtenir et conserver le statut FDAL, et à fournir des services supplémentaires à mesure qu’ils progressent sur l’échelle de l’assainissement. Les activités comprennent la formation professionnelle, le soutien et les échanges entre pairs ainsi que le mentorat. Elles peuvent également comprendre des actions visant à renforcer les systèmes et la capacité des autorités infranationales à diriger et surveiller le sous-secteur assainissement et hygiène en mettant l’accent sur la planification, la budgétisation, le suivi et la coordination des compétences. Innovation infranationale : le GSF soutient un large éventail d’activités menées par les partenaires de mise en œuvre et les AE pour trouver des solutions aux problèmes et aux défis à mesure qu’ils se présentent – par exemple gravir l’échelle de l’assainissement ou assurer la couverture géographique des services. Il s’agira notamment de prendre les mesures suivantes : identifier, mettre à l’essai, déployer et reproduire un éventail d’approches, de méthodes ou d’activités, à la fois pour assurer la programmation du changement de comportement, sa mise à l’échelle et sa pérennité et éviter tout relâchement ; assurer un confinement, une gestion et un traitement élaborés des boues de vidange ; intervenir dans des zones de plus en plus urbanisées ; garantir une programmation inclusive ou assurer la GHM ; fournir de l’eau à des fins hygiéniques ; améliorer la résilience au changement climatique. Renforcement des capacités à l’échelle infranationale : l’approche est flexible et peut être adaptée à différents profils d’acteur. Souvent, les acteurs locaux sont les mieux placés pour identifier les déficits de capacité et le renforcement requis pour les combler. Activités d’approvisionnement infranationales : alors que la gamme d’activités liées à l’approvisionnement varie dans le portefeuille du GSF, leur introduction progressive et planifiée demeure généralement cruciale afin de ne pas perturber le processus visant à changer les comportements collectifs en matière d’assainissement.

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Notes : Les partenariats locaux/la collaboration s'inscrivant dans le cadre du mouvement d’ensemble : les partenariats en place dans les divisions administratives et les chefs de file identifiés en leur sein sont des éléments essentiels à la création d’un mouvement national en faveur de l’ODD 6.2. Ils favoriseront également une adoption horizontale et la mise à profit des enseignements tirés dans les divisions administratives cibles. Toutes les activités de renforcement de partenariat englobent l’engagement avec les groupes de la société civile ainsi qu’avec les collectivités locales plus formelles et traditionnelles. Remplacer la capacité manquante (voir également les conditions) : certains domaines d’intervention ont une capacité suffisante au lancement du programme. Par conséquent, en cas de lacunes, le GSF s’efforcera de renforcer les capacités des partenaires de mise en œuvre, des collectivités locales et des acteurs de la société civile. L’important est de faire un usage stratégique des avantages comparatifs des nombreux acteurs et de veiller à ce que les partenaires présentant différents niveaux de capacité se complètent mutuellement. Par exemple, lorsque les structures administratives locales semblent faibles, les partenaires de la société civile peuvent apporter leur soutien (travailler à leurs côtés ou assurer un encadrement entre pairs). Il arrive également que les AE puissent affecter du personnel dans les structures administratives locales en guise d’assistance technique, une démarche qui nécessitera de comprendre qu’à l’avenir, des ressources seront mises à disposition des ou par les acteurs locaux afin de garantir la continuité de l’exécution des fonctions techniques, ou pourront devenir superflues (lorsqu’elles étaient requises pour une phase initiale intensive de déclenchement, p. ex.). Identifier les « modèles » efficaces : les programmes financés par le GSF sont continuellement encouragés à élaborer et appliquer de nouvelles méthodes créatives pour relever le défi de l’assainissement. Cette démarche nécessite une innovation constante et un affinement des méthodes de travail, des approches et des modèles adoptés. Outre les innovations découlant du programme lui-même, les entités du GSF peuvent s’appuyer sur les publications scientifiques, l’expérience de différentes régions, les enseignements tirés d’autres programmes de pays financés par le GSF ou d’autres partenaires. Il s’agit d’un processus continu et organique dans le cadre duquel les plateformes de changement jouent un rôle important : elles appuient et affinent les approches, méthodes ou modèles potentiels ; les partagent avec les partenaires locaux ; identifient celles qui peuvent être mises à l’essai ; et veillent à ce que ces essais s’effectuent de manière rigoureuse, de sorte d’évaluer clairement leur réussite (ou leur échec), et de documenter les enseignements tirés et les changements éventuels. La production et l’utilisation de données probantes font partie intégrante des programmes. Alors que le GSF favorise l’apprentissage en temps réel pour affiner continuellement les approches et tirer des enseignements au niveau local, les AE, avec l’appui du GSF, veillent à l’existence d’une documentation formelle des réalisations et des impacts existe, qui soit compilée de manière appropriée et communiquée aux chefs de file afin de les aider à diffuser le message selon lequel l’ODD 6.2 est réalisable à grande échelle.

22 La théorie du changement détaillée à l’échelle infranationale
Conditions Des partenaires faisant preuve de volonté et de capacité : le partenariat est au cœur de l’action collective. La réussite au niveau infranational dépendra de la capacité des partenaires de mise en œuvre à instaurer et maintenir, avec le soutien de l’AE et parfois du coordinateur national du WSSCC, un partenariat solide et étendu au niveau de la division administrative, et ce, sur une longue période (5 à 15 ans).L’existence de partenaires (collectivités locales, société civile, ONG, secteur privé local) au sein des divisions administratives cibles, qui soient prêts à s’engager dans une action collective pour réaliser l’ODD 6.2 est par conséquent une condition essentielle. Idéalement, les collectivités prennent les rênes de ces partenariats. L’existence d’un niveau de capacité minimal est également un point important, même si ces capacités peuvent être temporairement fournies par le programme. La capacité des partenaires de mise en œuvre et des AE à instaurer un tel partenariat, et la volonté et la capacité des autres acteurs à en faire partie sont dès lors une condition indispensable si une ou plusieurs divisions administratives veulent pouvoir être au cœur d’un mouvement national. Des ressources humaines et financières suffisantes : le GSF appuiera la mise en place d’un éventail d’activités de renforcement des capacités au profit des acteurs se trouvant au sein (et même parfois en dehors) des divisions administratives ciblées. En général, cela signifie renforcer les capacités des personnes et des organisations déjà en place. Les circonscriptions administratives qui manquent tout simplement de ressources humaines auront du mal à progresser sur l’échelle de l’assainissement. Ainsi, la condition supposant que les postes clés ont été identifiés et pourvus est essentielle à l’efficacité du renforcement des capacités. Dans le même temps, il est évident que les programmes financés par le GSF poursuivent souvent un objectif de plaidoyer en faveur de l’augmentation des ressources financières et humaines au niveau local. Une volonté de lutter contre la marginalisation : bien que les approches en faveur du changement des comportements collectifs telles que l’ATPC soient censées être inclusives par nature, plusieurs formes de vulnérabilité et de marginalisation peuvent systématiquement être négligées, renforçant ainsi les obstacles à l’égalité de la participation, de l’accès et de l’utilisation des services. On suppose que les acteurs locaux, avec le soutien des partenaires de mise en œuvre compétents et parfois des AE, se montreront disposés à réfléchir à leurs propres préjugés et pratiques, et à la manière dont ceux-ci peuvent perpétuer la stigmatisation et la discrimination liées au sexe, à l’aptitude physique, à l’ethnicité ou à l’âge, etc. À propos des « partenaires faisant preuve de volonté et de capacité » : le partenariat est au cœur de l’action collective. Une part cruciale du travail en amont consiste à mobiliser les partenaires pour qu’ils poursuivent un objectif commun. Il peut parfois exister des approches contradictoires ou un antagonisme entre les partenaires au lancement du programme du GSF. Le déclenchement institutionnel est dès lors un instrument efficace pour encourager des partenariats et faire naître une volonté générale en faveur de la réalisation de l’objectif 6.2.

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Conditions (suites) Chaîne d’assainissement et mise en œuvre matérielle : la théorie du changement du GSF suppose que le Fonds conserve son rôle en tant que source d’appui s’agissant des « logiciels », en particulier sur le plan du changement de comportement collectif. Afin de veiller à ce que cela conduise à une progression sur l’échelle de l’assainissement et du changement de comportement, les autres acteurs doivent avoir la capacité et la volonté d’investir dans le matériel destiné aux milieux extradomestiques (école, centres de santé et lieux publics) et dans des services d’assainissement liés aux aspects les plus sophistiqués de l’élimination et de la gestion en toute sécurité des déchets humains (c.-à-d., vidange, transport, traitement et élimination sûrs) – le cas échéant, dans le cadre de programmes menés en milieu souvent rural, mais de plus en plus (péri-)urbain. Les activités visant à renforcer l’environnement porteur et à établir des partenariats permettront d’obtenir les engagements nécessaires. Une stabilité relative propice aux activités de développement : bien que cette question soit hautement spécifique au contexte, en règle générale, les circonscriptions administratives présentant une instabilité politique majeure ou souffrant de graves crises humanitaires ne permettront pas de générer une adhésion politique suffisante pour tirer parti du financement (nouveau ou non) en faveur de l’ODD 6.2. En conséquence, le GSF ne choisira pas délibérément de régions connaissant une crise humanitaire ou des troubles politiques, dans la mesure où l’on estime qu’il sera difficile d’y faire changer les choses. Cependant, si de tels événements se produisent, le GSF disposera de solutions spécifiquement adaptées au contexte pour y faire face. Une gouvernance locale « suffisante » : alors que les modèles de mise en œuvre et les cadres institutionnels diffèrent selon les pays, les structures administratives infranationales jouent un rôle crucial en soutenant ou en réalisant la mise en œuvre directe. Les autorités locales sont essentielles à la vérification des résultats et au maintien et à la poursuite des travaux au fil du temps. Pour se rapprocher de l’ODD 6.2, il convient par conséquent de disposer d’un certain niveau de ressources humaines et financières au niveau du gouvernement local. Outre les cadres juridiques et les collectivités locales, la gouvernance locale suppose également l’existence de relations formelles et informelles entre divers acteurs du développement, tels que le secteur privé, les associations, les agences déconcentrées, les organisations de la société civile et les ONG, qui ensemble influent sur l’efficacité des systèmes politiques et administratifs infranationaux. Un espace d’expérimentation : la capacité à tester des approches innovantes à grande échelle est au cœur de l’approche du GSF. Il est à supposer qu’une vaste coalition de partenaires sera en mesure de mettre à l’essai différentes approches pour permettre la réalisation de l’ODD 6.2 à grande échelle. La volonté des autorités locales (et nationales) est par conséquent essentielle à une mise en œuvre en mode « apprentissage », au titre de laquelle il serait possible d’envisager la mise à l’essai d’approches sortant du cadre réglementaire ou politique en vigueur.

24 3.2 Soutenir l’ODD 6.2 à l’échelle nationale
La théorie du changement détaillée au niveau national

25 La théorie du changement détaillée au niveau national
Introduction : Dès le début et avant même que le GSF n’engage le moindre financement, le WSSCC conçoit, par l’intermédiaire du coordinateur national, du mécanisme national de coordination en matière d’assainissement et d’hygiène et du mécanisme de coordination des programmes (MCP) du GSF, un programme ayant vocation à être reproduit au-delà des zones d’intervention initiales. Il est essentiel de promouvoir une forte adhésion nationale par l’intermédiaire de ce processus collaboratif afin d’obtenir des résultats au cours de la phase de mise en œuvre ou de « démonstration » et d’étendre l’application du modèle au niveau national. Pour que la faisabilité du concept au niveau de plusieurs divisions administratives puisse s’étendre à l’échelle nationale, il est nécessaire de bénéficier d’un environnement national qui soutienne et mène le mouvement ; ce fondement a été posé dès le début du programme. Les résultats obtenus au niveau infranational alimenteront ensuite le mouvement depuis le bas en démontrant la réussite concrète du modèle original plus abstrait et rendront la reproduction à la fois possible et intéressante. Le schéma de la théorie du changement figurant à la page suivante montre les réalisations que le GSF s’efforce d’obtenir, ainsi que les activités et les conditions qui lui permettront d’y parvenir. Notes : Partenariats : le WSSCC sera un acteur parmi d’autres dans la plupart des pays où il intervient. Il s’efforcera de rejoindre et de renforcer, dans la mesure du possible, les groupes existants, tout en consolidant les systèmes nationaux de suivi et d’apprentissage. Faisabilité du concept : une condition essentielle sous-tend cette approche : les divisions administratives soutenues par le GSF feront état de progrès satisfaisants vers l’obtention du statut FDAL et, par la suite, vers la réalisation de l’ODD 6.2. En retour, cela suscitera l’enthousiasme et l’impulsion nécessaires à la reproduction des approches à l’échelle nationale. Glossaire Dans ce contexte, on entend par « environnement porteur » une situation où la volonté politique, un cadre stratégique favorable, des capacités, des ressources humaines et des apports financiers permettront de parvenir à un assainissement total durable. Pour le GSF, il s’agit en particulier de l’existence de systèmes, d’acteurs et d’une vision commune qui favorisent une transition à l’échelle nationale. Un environnement fortement propice au niveau national soutiendra la reproduction des réalisations obtenues par les zones administratives cibles

26 Réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale
Objectif 1 Réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle nationale Les populations parviennent à de meilleurs résultats en matière d’hygiène grâce au changement des comportements sanitaires Résultat N1 : Environnement national propice à la réalisation de l’ODD 6.2 Un engagement politique substantiel, la hausse des ressources et le renforcement des capacités, des systèmes, de la coordination et de la collaboration permettent l’accès de tous à l’assainissement et à l’hygiène Activité : Plateforme nationale de changement Résultat N2 : Mécanismes d’exécution efficaces pour la réalisation de l’ODD 6.2 Des modes d’exécution, des mécanismes ou des modèles adaptés au changement durable, universel et à grande échelle des comportements en matière d’assainissement et d’hygiène existent, sont appliqués en vue de couvrir les différents contextes nationaux et étayés par des politiques et la législation . Condition : Crédibilité du WSSCC/GSF Activité : Échange Sud-Sud Condition : Environnement politique réactif Activité : Plaidoyer national Activité : Tirer parti des ressources Condition : Stabilité politique et ressources financières Activité : Apprentissage, documentation et partage à l’échelle nationale Condition: Ressources humaines appropriées Activité : Renforcement des capacités à l’échelle nationale Note : Pour faciliter la lecture, les liens ne sont représentés qu’entre les réalisations et illustrent le principal flux logique de la théorie du changement. Les activités et les conditions sont regroupées avec les réalisations qu’elles influencent le plus directement.

27 La théorie du changement détaillée au niveau national
Exposé Les programmes sont conçus par les parties prenantes présentes dans le pays dans l’objectif exprès de parvenir à un assainissement total de qualité à grande échelle. Dans un premier temps, cette démarche se traduira par des activités telles que l’élaboration d’une proposition de programme de pays, l’affinement des politiques et la compréhension commune des définitions. Puis, alors que les divisions administratives ciblées obtiendront le statut FDAL et progresseront dans la réalisation de l’ODD 6.2, démontrant ainsi la faisabilité du concept, les efforts déployés au niveau national s’intensifieront de nouveau pour continuer sur leur lancée. Des efforts dynamiques et sur mesure de plaidoyer et de renforcement des capacités garantiront l’existence des systèmes, ressources, processus et politiques nécessaires à la reproduction du modèle éprouvé à l’échelle nationale. Le GSF, les coordinateurs nationaux du WSSCC, ses représentants et les partenaires mèneront des activités de plaidoyer, de renforcement des capacités, d’apprentissage, de documentation et de partage. Bon nombre d’entre elles s’appuieront sur les données probantes avancées par les programmes financés par le GSF au niveau local. Comme dans les divisions administratives, une activité essentielle consiste à soutenir les plateformes nationales de changement qui, à leur tour, encourageront le mouvement en faveur de l’ODD 6.2 grâce au réseautage, au partage des informations, à la sensibilisation, etc. Selon le contexte du pays, ce rôle peut être effectué par le MCP ou une autre plateforme sectorielle, telle que la Coalition WASH ou le mécanisme national de coordination du secteur. La grande famille du GSF et ses 13 programmes de pays fournissent une plateforme dynamique pour les échanges Sud-Sud, laquelle représente une alternative intéressante aux dispositifs d’assistance technique Nord-Sud, plus conventionnels. Cette plateforme active constitue l’épine dorsale du mouvement d’envergure mondiale lancé par le GSF, dont l’objectif est de relever le défi que pose l’assainissement à l’échelle internationale. Le schéma de la théorie du changement montre de quelle manière le GSF contribuera à créer un environnement porteur et à instaurer les mécanismes d’exécution qui permettront à l’ensemble des communautés d’un pays d’obtenir le statut FDAL, ce qui permettra ensuite d’atteindre l’ODD 6.2, et ce, à à travers six groupes d’activités principaux.

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Activités Le plaidoyer à l’échelle nationale vise notamment à renforcer l’adhésion politique parmi les chefs de file nationaux (politiques, administratifs et traditionnels) afin qu’elle se concrétise par la suite en engagements et en ressources, deux facteurs déterminants de la couverture nationale. En utilisant les résultats pour encourager la mise en œuvre à grande échelle et favoriser les reformes politiques ou programmatiques, le GSF contribuera aux activités nationales de lobbying et de plaidoyer fondées sur des données probantes, en impliquant les AE, le MCP, le coordinateur national du WSSCC et le secrétariat du GSF/WSSCC. Une partie importante de ces activités s’articulera autour de l’identification d’un noyau de chefs de file très influents pour la réalisation de l’ODD 6.2 et du soutien qui leur sera apporté. Il s’agira également d’identifier et de soutenir les chefs de file locaux bénéficiant d’une stature suffisamment importante pour être efficaces au niveau national, mais aussi et surtout, les chefs de file nationaux, tels que des ministres et les partenaires de développement influents. Un des objectifs principaux des activités de plaidoyer nationales du GSF, qui ciblent les autorités et les partenaires du secteur, consiste à reproduire le succès remporté au niveau local pour atteindre toutes les divisions administratives du pays. À l’aide du déclenchement institutionnel, de visites de terrain et d’autres outils de plaidoyer, une part importante de ce travail supposera d’identifier et de résoudre les blocages politiques, législatifs, réglementaires, financiers, et autres, liés aux ressources pour mettre en œuvre de manière efficace et à grande échelle les solutions identifiées dans les divisions administratives ciblées. Une autre tâche importante consistera à soutenir l’adaptation des politiques pour permettre la réalisation de l’ODD 6.2, une mission à laquelle contribuera le coordinateur national. Plateforme nationale de changement : il s’agit d’un espace dynamique réunissant une coalition de partenaires (pouvoirs publics, société civile, secteur privé) à l’échelle nationale à des fins de coordination, d’examen par les pairs, de vérification des résultats, d’échanges d’expériences et de critique constructive. À cet égard, les plateformes de changement prévoient un ensemble d’activités ciblées visant à soutenir, à inspirer, à nourrir et à coordonner le mouvement. Lorsqu’une telle plateforme existe, le GSF y contribue. Dans certains cas, le MCP assumera cette fonction. Mise à profit des ressources pour une mise en œuvre à grande échelle : le GSF aidera les acteurs à tirer parti des ressources supplémentaires pour reproduire le modèle. Grâce à l’appui offert pour l’élaboration d’une feuille de route affinée et désormais chiffrée (basée sur les coûts réels et les informations rassemblées au niveau infranational), les acteurs du GSF travailleront avec les États pour identifier d’éventuelles ressources nouvelles, provenant des pouvoirs publics elles-mêmes ou des partenaires de développement (existants et nouveaux). Grâce à ses réseaux, le GSF à Genève peut aider à cibler les acteurs multilatéraux. Le coordinateur national jouera un rôle essentiel dans cette activité.

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Activités (suite) Le renforcement des capacités à l’échelle nationale met l’accent sur l’établissement de systèmes et d’un cadre/dispositif favorisant le déploiement à l’échelle nationale des services d’assainissement. Il peut cibler les pouvoirs publics ainsi que la société civile et d’autres partenaires. Il mettra l’accent sur la planification, la coordination et le suivi et l’évaluation, et notamment sur la vérification des résultats. Il s’agit d’activités visant à appuyer les processus de développement des capacités nationales pour lesquelles les dirigeants doivent être issus du gouvernement. Le GSF peut également, sur une base temporaire et à la demande spécifique du MCP, du coordinateur national et/ou des AE, offrir une capacité supplémentaire (p. ex., assistance technique fournie à la direction nationale de l’assainissement d’un pays), mais sur une base strictement limitée et selon des indications claires concernant la façon dont ces fonctions seront financées sur le plan national à l’avenir, si besoin est. Activités (suite) Apprentissage, documentation et partage à l’échelle nationale : l’objectif est de favoriser l’apprentissage et de susciter le changement grâce à une culture de l’apprentissage. Le GSF soutiendra la documentation de ses propres expériences dans les divisions administratives cibles (sous forme de notes d’information, de directives, etc.) et les partagera activement avec d’autres acteurs. Le GSF soutiendra également les initiatives et plateformes d’apprentissage au niveau national et y contribuera, en participant à l’élaboration de documents fondés sur les données probantes tirées de ses activités. Échange Sud-Sud : l’échange et le soutien entre pairs Sud-Sud, dans le cadre desquels des partenaires issus du système du GSF dans son ensemble sont mobilisés afin de fournir une assistance technique, s’inspirer et se défier mutuellement, sont de puissants instruments pour affiner les méthodes de mise en œuvre et appuyer les objectifs de plaidoyer. Ils permettent également de créer un mouvement mondial en reliant les mouvements nationaux et infranationaux de différents pays.

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Conditions Réussite des divisions administratives cibles : il est essentiel de démontrer la réussite à grande échelle et dans un contexte généralement considéré comme réaliste (c.-à-d., les ressources locales, financières et humaines n’abondent pas). La réussite ne sera pas immédiate et, dans la pratique, ne sera jamais sans équivoque. Néanmoins, la seule et unique condition primordiale de cette théorie du changement tient au fait que les entités du GSF sont en mesure de favoriser un mouvement de partenaires susceptibles de démontrer à grande échelle que l’ODD 6.2 ou l’obtention durable du statut FDAL/de l’assainissement total (défini toutefois dans un contexte local) sont réalisables. Crédibilité du WSSCC/GSF : pour diriger de manière efficace ou apporter un soutien fort à un programme national pour le changement en faveur de l’ODD 6.2, il est essentiel que le GSF et le WSSCC soient considérés comme des partenaires solides et crédibles au niveau national. Cette crédibilité dépendra donc de la manière dont le WSSCC/GSF et ses représentants intervenant dans le pays sont considérés par les partenaires présents dans le pays et les pouvoirs publics, qui doivent voir en eux une force et une source d’inspiration. La capacité à mettre en place un MCP efficace, en collaboration avec des individus stratégiques et impliqués, capables de favoriser le changement, influera en outre largement sur cette question. Stabilité politique et ressources financières : la stabilité politique relative est essentielle au développement et au leadership éventuel d’un mouvement à même de pousser un pays à mettre en place des services d’assainissement durable sur l’ensemble de son territoire. De même, une réussite à long terme dépend de l’existence (potentielle) de ressources financières suffisantes pour pouvoir mettre en œuvre les modèles identifiés comme appropriés. Des ressources humaines suffisantes : l’existence de ressources humaines suffisantes est encore plus importante au niveau national qu’au niveau infranational pour reproduire les réussites des zones d’intervention. Cela est fortement lié à l’engagement politique à l’échelle nationale et à la volonté de mettre à disposition du personnel et d’impliquer les institutions financières dans WASH. Les deux sont possibles grâce aux efforts de lobbying et de plaidoyer. Un environnement politique réactif : tout d’abord, il doit exister une volonté de mettre en place et/ou de réviser les politiques en matière d’assainissement. Un environnement politique raisonnablement adaptatif et flexible est par conséquent essentiel à l’intégration des enseignements tirés du pilotage à l’échelle des divisions administratives dans les cadres nationaux politiques, réglementaires et législatifs. Dans le même temps, il est possible que les politiques aient besoin d’être adaptées afin de mieux refléter la manière dont le pays envisage de réaliser l’ODD 6.2 et notamment de promouvoir l’égalité et la non-discrimination, pour, en définitive, ne laisser personne de côté. Stabilité politique et ressources financières : l’assainissement doit également être considéré comme une priorité nationale continue malgré les changements de gouvernement ou de ministres.

31 3.3 Contribuer à l’ODD 6.2 à l’échelle mondiale
La théorie du changement détaillée au niveau mondial

32 La théorie du changement détaillée au niveau mondial
Introduction Le GSF fait partie du WSSCC. De la même manière que le Fonds a l’intention de lancer et de soutenir les mouvements au niveau national et infranational, le WSSCC entend être au cœur d’un mouvement mondial en faveur de l’amélioration de l’assainissement et l’hygiène, de sorte que toutes les personnes puissent bénéficier d’une vie saine et productive. Il y parvient en facilitant la collaboration grâce au plaidoyer, à l’apprentissage et au partage des informations. Au niveau mondial, la théorie du changement du GSF fait partie intégrante de la vision globale du WSSCC sur la manière dont le changement survient et dont il s’inscrit dans ce processus élargi. Exposé Conformément au schéma figurant à la page suivante, le GSF a pour objectif de contribuer à un engagement politique mondial et à l’élaboration, au partage et à la reproduction de nombreux modèles, approches et mécanismes d’exécution pour atteindre un objectif global : l’accès de tous à des services d’assainissement adéquats et équitables. Il met en avant les résultats obtenus pour alimenter des processus politiques mondiaux et publie, présente et partage de différentes manières, ses expériences et ses enseignements sur la mise en place efficace de programmes de changement de comportement collectif en matière d’assainissement et d’hygiène.

33 Résultat G1 : Engagement politique mondial
Objectif n° 2 : Réalisation de l’ODD 6.2 à l’échelle mondiale Les personnes parviennent à de meilleurs résultats en matière d’hygiène grâce au changement des comportements sanitaires Résultat G1 : Engagement politique mondial L’ODD 6.2 existe et des ressources sont mises à disposition par les pouvoirs publics et les partenaires de développement. Résultat G2 : Modèles mondiaux Des modes d’exécution, des mécanismes et des modèles appropriés en faveur de comportements et de services durables et universels en matière d’assainissement et d’hygiène existent. Ils sont bien documentés et adaptés à différents contextes mondiaux. Plaidoyer à l’échelle mondiale Condition Crédibilité du WSSCC/GSF Partage mondial des enseignements

34 La théorie du changement détaillée au niveau mondial
Activités Le plaidoyer mondial vise notamment à favoriser l’adhésion politique parmi les dirigeants mondiaux, à renforcer l’engagement et la conviction selon laquelle il est possible et indispensable d’obtenir le statut FDAL et, par la suite, de réaliser l’ODD 6.2. En s’appuyant sur les expériences et les résultats du GSF, le WSSCC participera aux activités de lobbying et de plaidoyer reposant sur des données probantes, menées dans le cadre des réunions mondiales du secteur et dans d’autres contextes appropriés. Le WSSCC aide les acteurs nationaux à combler les écarts entre les réalisations nationales et l’agenda mondial, et encourage les échanges Sud-Sud pour faire avancer les progrès. Le partage mondial des enseignements tirés : par le biais de publications, de présentations et de leur participation à divers processus sectoriels d’apprentissage, le personnel du WSSCC et du GSF et leurs partenaires de mise en œuvre partageront leurs expériences à l’échelle nationale et infranationale dans l’obtention du statut FDAL et la réalisation de l’ODD 6.2, et les enseignements qu’ils en ont tirés. La plateforme Sud-Sud alimente le mouvement mondial, et le WSSCC et/ou le GSF facilitent les relations entre les différents acteurs. Condition La crédibilité du GSF/WSSCC : afin d’appuyer le programme mondial d’assainissement et d’hygiène et de tenir compte, à l’échelle mondiale, des enseignements tirés des interventions menées dans les divisions administratives et les pays ciblés par le GSF, la qualité et la crédibilité de l’ensemble des travaux du Fonds doivent être élevées. De même, la capacité du WSSCC/GSF à s’engager, directement et indirectement, par l’intermédiaire des partenaires nationaux (ministères des Finances et autres), aux plus hauts niveaux du discours sur l’assainissement mondial est essentielle lorsqu’il s’agit de tirer profit, sur la scène internationale, de l’adhésion politique et du leadership des pays cibles.

35 4. L’évolution du GSF au niveau des pays
Contexte, processus et partenaires L’intégralité de la théorie du changement présentée à la diapositive 4 inclut également les résultats obtenus au niveau mondial ; cette présentation porte sur les résultats enregistrés au niveau national et infranational

36 La sélection des pays qui bénéficieront du programme du GSF
Contexte La théorie du changement du GSF vise à couvrir une grande diversité d’environnements opérationnels potentiels, des États disposant d’un gouvernement faible aux pays à revenu intermédiaire bien gouvernés. Le choix des pays (et des divisions administratives) repose sur la prise en compte des besoins, mais également sur l’efficacité supposée. Ces considérations dépendent à leur tour de la capacité d’un pays à démontrer une gouvernance (locale) « suffisante » et/ou à bénéficier des conditions nécessaires au lancement d’un mouvement durable. Le choix des pays s’appuie sur les critères suivants : l’Indice de développement humain (IDH) la population sans accès à un assainissement amélioré (en millions et en %) le pourcentage de la population pratiquant la défécation à l’air libre les décès d’enfants de moins de cinq ans dus à des maladies diarrhéiques l’indice de pauvreté multidimensionnelle En outre, le GSF tient compte de facteurs tels que le niveau de volonté politique, la présence de populations vulnérables et d’acteurs avec lesquels travailler, que ce soit sur le plan de la sélection des pays ou, plus tard, de l’orientation des parties prenantes nationales quant au choix des divisions administratives initiales qui permettraient de démontrer la faisabilité du concept. La théorie du changement, ses résultats et ses activités fournissent la latitude nécessaire pour adapter les programmes individuels à un large éventail de contextes nationaux tout en respectant la vision globale et la philosophie en matière de développement. Elles ont vocation à être utilisées comme un cadre ou un guide, et non comme un modèle rigide.

37 Les différentes étapes de l’évolution
Comme indiqué à la diapositive 9, les programmes financés par le GSF connaissent grosso modo trois phases : conception ; démonstration ; transition vers une mise en œuvre à grande échelle. Ces phases influeront notamment sur l’axe prioritaire du programme au fil du temps, en particulier entre les niveaux national et infranational. Une fois la phase de sélection achevée, la conception des programmes s’appuiera essentiellement sur les spécificités des pays pour leur permettre de combler les lacunes, de relever les principales difficultés rencontrées et de démontrer la faisabilité du concept en vue de favoriser une couverture d’assainissement sur l’ensemble de leur territoire. Cette phase influencera largement ce qu’un programme doit démontrer, comment il doit le faire et de quelle manière il entend influencer un pays ou avoir un véritable impact à l’échelle nationale. La pertinence de cette mise en oeuvre progressive dépend par conséquent largement du contexte. Prenons par exemple les typologies de pays suivantes : A) Pays qui : manquent de programmes sectoriels à grande échelle ; présentent des niveaux élevés de DAL, un déficit de ressources et une faible coordination sectorielle ; n’ont aucun plan ni aucune stratégie bien définis – autant de facteurs qui, lorsqu’ils sont abordés intelligemment, comme indiqué dans la théorie du changement, peuvent avoir une influence positive sur le potentiel de reproduction de la faisabilité avérée du concept. B) Pays où le GSF compte parmi les donateurs qui financent conjointement le déploiement, par l’État, d’une feuille de route sectorielle, et où les pouvoirs publics eux-mêmes fournissent un leadership fort et des ressources. Les différentes phases peuvent se dérouler de façon plus ou moins linéaire dans un pays A où la démonstration de la faisabilité du concept dans des divisions administratives entières (au cours de la phase de démonstration) sera une condition essentielle pour défendre et soutenir efficacement la transition vers une mise en œuvre à grande échelle. À l’inverse, la démonstration et la transition seront moins évidentes dans le pays B. Dans cette situation, l’avantage comparatif du GSF résidera toutefois dans sa capacité à démontrer qu’un modèle fonctionne, par exemple, dans un contexte difficile. Toutefois, la transition et la mise en œuvre à grande échelle peuvent se concentrer davantage sur la capacité du GSF à influencer d’autres partenaires et le pays, afin qu’ils s’impliquent et apprennent conjointement des innovations ou des expériences tirées des interventions menées dans les divisions administratives ciblées par le GSF, et intervenir parallèlement à la démonstration. Néanmoins, une mise en oeuvre progressive facilite la programmation à long terme du GSF, la budgétisation, l’élaboration d’une stratégie en matière de développement et la planification en vue d’un éventuel départ ou d’un changement de rôle. Elle facilite également l’engagement nécessaire des acteurs nationaux et locaux associés au WSSCC et au GSF, tels que le coordinateur national, les membres du MCP, les AE et les partenaires de mise en œuvre, ainsi que la Coalition WASH et les membres du WSSCC susceptibles de jouer un rôle stratégique dans le plaidoyer ciblé.

38 L’évolution du rôle du GSF dans la transition vers une mise en œuvre à grande échelle
Au cours de la phase de mise en œuvre à grande échelle, alors que la faisabilité du concept a été démontrée et qu’un élan existe au niveau national et infranational, les programmes s’articuleront en général autour de trois piliers : obtenir de nouveaux résultats pour une mise à l’échelle continue ; garantir la pérennité des comportements, des installations et des institutions ; instaurer un environnement propice à une mise en œuvre à grande échelle grâce au plaidoyer, à l’apprentissage, à la mobilisation des ressources financières et à une coordination renforcée. Le contexte national permettra de déterminer la répartition des efforts et des ressources du GSF entre ces trois piliers. Plusieurs éléments seront pris en considération : l’avancée des divisions administratives ciblées dans la réalisation complète de l’ODD 6.2 ; l’ampleur des mesures que les pays doivent encore prendre pour parvenir à une couverture nationale ; la situation politique et l’état des ressources ; le nombre d’autres partenaires du secteur impliqués ; les progrès du secteur ; et l’existence de systèmes, de capacités et de ressources permettant la pérennité des résultats obtenus. À ce stade, le GSF s’efforcera de tirer parti des ressources correspondantes dont disposent les autorités nationales ou d’autres partenaires du secteur. C’est à cette étape que le rôle de l’AE et, éventuellement, des partenaires de mise en œuvre peut commencer à évoluer. Cette évolution dépendra largement du contexte national et prendra en compte des facteurs tels que : le niveau de décentralisation et le rôle des pouvoirs publics (locaux) dans la mise en œuvre des programmes d’assainissement et d’hygiène ; les défis liés à la réalisation d’une couverture complète (p. ex., persistance de la DAL ou difficultés technologiques rencontrées dans des contextes difficiles, ou problèmes entourant l’égalité et l’accès aux services des personnes les plus vulnérables ; la présence d’autres partenaires de financement/programmation et le volume total de ressources disponibles ; la mesure dans laquelle les autorités nationales mènent et coordonnent la progression du pays vers l’ODD 6.2 et les rôles attribués aux partenaires du secteur. À ce stade, le rôle de l’AE peut ressembler davantage celui d’un conseiller technique qui agiraient auprès des autorités nationales et des parties prenantes du secteur, les partenaires de mise en œuvre continuant à instaurer, mais aussi à soutenir et renforcer les capacités des partenaires du secteur et des parties prenantes gouvernementales au niveau infranational. Ou, lorsque l’essentiel des ressources du GSF sera encore sollicité pour la génération continue de résultats dans de nouvelles divisions administratives ou dans des contextes de plus en plus difficiles, afin d’aider un pays à atteindre ses objectifs nationaux, l’AE peut rester fermement engagée dans les activités de démonstration et d’exécution tandis que les autorités se chargeront de garantir de manière pérenne la mise en place et la dotation en ressources d’un environnement porteur. La diapositive suivante illustre les trois phases en question et la manière dont elles concernent par intermittence les niveaux national et infranational. Puisqu’en règle générale, le GSF soutient les pays pendant au moins 10, voire 15 ans, mais que différents cycles de programmation (d’une durée de 4 à 5 ans) se succèdent sur cette période, le schéma montre également comment les programmes connaissent généralement une expansion, et certaines refontes.

39 Niveau national Niveau infranational Conception I Conception II
Renforcement de la collaboration au sein du secteur Amélioration des stratégies et politiques Proposition du programme du pays Mobilisation des ressources financières pour la reproduction Amélioration de l’environnement porteur Mobilisation des ressources financières pour la reproduction Exécution adaptée au modèle Transition à l’échelle nationale Démonstration II Fin de la défécation à l’air libre dans les divisions administratives les plus difficiles Investissement en faveur de la pérennité du changement de comportement, amélioration de l’accès à des services de qualité et lutte pour l’égalité et la non-discrimination Démonstration II Fin de la défécation à l’air libre dans des divisions administratives stratégiques entières Niveau infranational

40 La fin du soutien du GSF Le GSF s’engage vis-à-vis d’un pays partenaire et à la demande de celui-ci. Son engagement, à savoir aider le pays qui en fait la demande à réaliser l’ODD 6.2., suppose une collaboration prolongée, sur au moins 10, voire 15 ans. Au cours de cette période, le rôle, les priorités et l’investissement du GSF peuvent changer à plusieurs reprises en fonction des progrès du pays. La demande de financement du GSF est élevée, de nombreux pays sont éligibles et peuvent bénéficier du soutien du Fonds. Dès lors, un équilibre entre l’ampleur et la profondeur des interventions du GSF doit impérativement être trouvé. Le GSF doit avancer avec précaution et prendre des décisions mûrement réfléchies concernant la durée de l’engagement, le volume de l’investissement et la meilleure façon de soutenir le pays qui en fait la demande. L’ampleur de la crise mondiale de l’assainissement justifie une logique visant à s’engager auprès des pays où les besoins sont les plus importants et où l’impact du GSF peut être maximisé. Indépendamment du profil du pays, la collaboration du GSF finira par prendre fin ; cela peut être fait progressivement en révisant à la baisse les investissements et/ou en modifiant la nature des interventions du GSF. Critères Lorsque le GSF mettra fin à son soutien, il laissera derrière lui un pays imprégné d’un mouvement dynamique sur la bonne voie pour faire progresser son programme d’assainissement et réaliser l’ODD 6.2. Les critères clés suivants doivent avoir été atteintes : un engagement clair et manifeste s’accompagne d’une feuille de route chiffrée ; l’efficacité des résultats quant à l’obtention du statut FDAL a été démontrée dans les divisions administratives ciblées ; des systèmes nationaux sont en place (y compris le mécanisme national de vérification ) ; les autorités nationales et les partenaires sont en mesure de coordonner, planifier, mettre en œuvre, suivre, surveiller et poursuivre le déploiement au niveau national et infranational ; suffisamment d’acteurs ont été mobilisés dans la poursuite des travaux visant à accroître le nombre de divisions administratives déclarées exemptes de DAL ; les plateformes d’apprentissage et de changement sont les moteurs du mouvement ; la stratégie pour la réalisation de l’ODD 6.2 est en place ; une compréhension claire de la formule relative aux dépenses par habitant permet de parvenir durablement à la FDAL et à la réalisation de l’ODD 6.2 global ; un petit nombre de divisions administratives ont réalisé d’importants progrès vers la réalisation de l’ODD 6.2 et fournissent ainsi une base solide ; les différents régimes politiques suivent une certaine continuité et l’assainissement demeure une priorité absolue en matière de développement ; les chefs de file au niveau infranational font partie intégrante du mouvement ; de nouvelles ressources et des flux de financement continus sont mobilisés en faveur de l’assainissement (domestiques et externe) (p. ex., accès à d’autres ressources pour une mise en œuvre à grande échelle), démontrant ainsi des progrès substantiels dans l’exécution de la feuille de route) ; le MCP ou un mécanisme de coordination similaire a été reconnu comme une plateforme nationale solide ; un mécanisme en faveur de réalisations durables est en place.

41 Les acteurs et le cadre institutionnel contribuant aux programmes du GSF
Au niveau mondial, le GSF est géré par une unité du WSSCC située à Genève. Le WSSCC est hébergé par l’UNOPS et supervisé par un Comité directeur élu. Au niveau des pays, les principaux acteurs du GSF sont les suivants : Les communautés : au cœur du mouvement, il existe des milliers de communautés auxquelles on a donné les moyens, par le biais d’interventions en faveur du changement de comportement, d’améliorer leurs conditions d’assainissement et, en définitive, de changer la vie des populations. Les leaders naturels sont des hommes et des femmes ordinaires, dont l’âge ou les capacités importent peu, qui se posent en tant que leaders au cours du processus de l’ATPC et incitent leur communauté à mettre fin à défécation à l’air libre et à veiller à ce que tout le monde puisse accéder à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats. Les leaders naturels les plus enthousiastes peuvent devenir des consultants communautaires, lesquels sont impliqués dans les « sessions de déclenchement » et les activités de suivi menées dans les communautés avoisinantes. Les autorités locales, indépendamment de leur niveau de décentralisation, des ressources disponibles et de leur capacité à mettre directement en œuvre les activités de changement des comportements sanitaires, sont les responsables légitimes de l’intervention dans leur division administrative. Elles jouent un rôle important dans la sélection stratégique des divisions qui précède l’intervention, ainsi que dans le suivi, la vérification et la durabilité des réalisations. Les autorités nationales sont les instigateurs de l’intervention ; elles manifestent leur intérêt à poursuivre le financement du GSF. Tous les programmes financés par le GSF sont solidement ancrés dans les politiques et les cadres nationaux tandis que les mécanismes de coordination nationale pour l’assainissement et l’hygiène sont responsables en dernier ressort de la conception de tout programme financé par le GSF. Dans la plupart des cas, les autorités nationales et le ministère chargé de l’assainissement et de l’hygiène président les mécanismes de coordination de programme, qui sont , le cas échéant, des sous-sections des mécanismes de coordination sectorielle déjà en place au niveau national. Les mécanismes de coordination de programme (MCP) sont, comme indiqué, des organismes multipartites reconnus à l’échelle nationale et généralement dirigés par les pouvoirs publics, chargés de la coordination l’assainissement et de l’hygiène dans les pays financés par le GSF. Ils définissent la vision et la stratégie des programmes financés par le GSF, et fournissent une orientation stratégique aux AE. Ils assurent également la cohérence avec les politiques nationales ou les activités d’autres partenaires dans le domaine de l’assainissement et de l’hygiène. Les porte-parole des AE et des partenaires de mise en œuvre sont également représentés dans le MCP, lequel intervient en qualité d’observateur.

42 Les acteurs et le cadre institutionnel contribuant aux programmes du GSF
Les AE (AE) reçoivent des fonds de subvention et gèrent le programme de pays soutenu par le GSF. L’AE sélectionne et supervise les partenaires de mise en œuvre. Elle fournit diverses formes d’assistance technique, favorise une culture de l’apprentissage parmi les partenaires de mise en œuvre en facilitant les échanges et l’assistance entre les pairs, s’engage à réaliser un suivi régulier des résultats et veille à la qualité des données. Enfin, elle documente les pratiques prometteuses et assure la visibilité du programme. L’AE joue également un rôle essentiel dans le déploiement des efforts de plaidoyer visant à améliorer l’image de l’assainissement et favorise la reproduction du modèle financé par le GSF grâce à des échanges continus avec les autorités nationales – noués directement ou par l’intermédiaire du MCP. Les partenaires de mise en œuvre (auparavant désignés sous le nom d’agences de mise en œuvre) mettent généralement en place les activités de programme de pays au sein des communautés et des divisions administratives. Ils fournissent en outre des services techniques dans certains cas. Les partenaires de mise en œuvre sont au cœur de l’intervention du GSF, dans la mesure où c’est à leur niveau et grâce à leur aide que le changement de comportement collectif peut se produire dans la communauté. Les contrôleurs de programme de pays effectuent une vérification programmatique et financière des programmes de pays soutenus par le GSF et relèvent directement de l’autorité du GSF. La nécessité de déployer un contrôleur de programme de pays sera analysée au cas par cas, en tenant compte de l’évaluation des risques, de l’environnement porteur et des options disponibles pour exercer les fonctions nécessaires. Les coordinateurs nationaux du WSSCC sont des professionnels du secteur WASH démontrant un intérêt évident pour l’assainissement et l’hygiène. Expérimentés, ils sont bien placés pour s’engager sur le plan national et stratégique. Au nom du WSSCC, ils effectuent des activités de réseautage, de gestion des connaissances, de plaidoyer et de communication au niveau national et local. Ils sont membres du MCP et jouent le rôle d’agents de liaison entre les programmes financés par le GSF et le MCP. En tant que tels, les coordinateurs nationaux constituent souvent lien essentiel entre le WSSCC et les partenaires dans le pays du GSF. Leur travail implique également de faciliter les engagements préliminaires entre le pays et le GSF, avant que le MCP soit mis en place. Commencez par les communautés et les leaders naturels, puis les autorités nationales et locales – med I design, driver seat, spelar olika roll bereode pa sector och decentralisecring, leder PCM, EA och Ips – men involverade

43 Merci


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