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Publié parJean-Charles Rondeau Modifié depuis plus de 6 années
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Portrait de santé de la population d’expression anglaise de la Montérégie Jeunes du secondaire
Julie Boulais Mai 2018
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Julie Boulais, M. Sc. Démographie
CISSS de la Montérégie-Centre Direction de santé publique Équipe Surveillance 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél. : , poste 13006 Courriel : WEB : Citation suggérée Boulais, J. (2018). Portrait de santé de la population d’expression anglaise de la Montérégie – Jeunes du secondaire. Portfolio. Longueuil : Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre. Direction de santé publique. Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] type-thematique.fr.html (Date de consultation) Ce Portfolio comporte des commentaires sous la plupart des diapositives. Il est conseillé d’utiliser l’affichage Page de commentaires.
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Introduction Analyse qui repose sur la variable « langue d’enseignement » Choix de réponse : français; anglais Permet d’identifier la population susceptible de vouloir être desservie en anglais Anglophones = personnes ayant déclaré « anglais » comme langue d’enseignement En Montérégie Environ 9 % des élèves du secondaire sont « anglophones » Huit commissions scolaires francophones Quatre commissions scolaires anglophones
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Introduction 13 volets à l’analyse Comparaisons
Caractéristiques sociodémographiques et économiques Usage de la cigarette Consommation d’alcool Activité physique de loisir et de transport Comportements sexuels Habitudes alimentaires Santé buccodentaire Perception de sa santé Surplus de poids Violence Santé mentale Estime de soi, compétences sociales et environnement social Faits saillants Comparaisons Population d’expression française
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I. Caractéristiques sociodémographiques et économiques
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Répartition des élèves du secondaire selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, 2010-2011
En Montérégie, environ 9 % des élèves du secondaire fréquentent une école anglophone. Cette proportion est comparable à celle observée au Québec (11 ).
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Répartition des élèves du secondaire selon le sexe par langue d’enseignement Montérégie, 2010-2011
En Montérégie, une proportion moins élevée de filles que de garçons fréquentent une école anglophones ( %). La population francophone se répartit, quant à elle, également selon le sexe.
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Répartition des élèves du secondaire selon le lieu de naissance des parents par langue d’enseignement, Montérégie, Près de sept élèves anglophones sur dix ont deux parents nés au Canada, soit une proportion inférieure à celle observée chez les francophones (69 c. 84 %). En corollaire, la proportion d’élèves anglophones dont au moins un parent est né à l'extérieur du Canada est significativement plus élevée à celle des francophones, soit environ le double (31 c. 16 %).
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Répartition des élèves du secondaire selon la structure familiale par langue d’enseignement, Montérégie, Environ six élèves anglophones sur dix vivent au sein d’une famille biparentale, soit une proportion comparable à celle observée chez les francophones (61 c. 59 %).
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Répartition des élèves du secondaire selon le plus niveau de scolarité des parents par langue d’enseignement, Montérégie, Parmi les élèves anglophones de la Montérégie, la majorité ont des parents avec un diplôme d’études collégiales ou universitaires (82 %), environ 15 % ont un diplôme d’études secondaires et une très faible proportion ont des parents sans diplôme (3 %). La même tendance s'observe chez les élèves francophones.
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II. Usage de la cigarette
Les questions posées dans l’enquête réfèrent uniquement à l’usage de la cigarette. Les données présentées excluent l’usage des petits cigares, des cigarillos ou encore des formes alternatives de consommation comme la chicha ou le snus. On obtient donc un portrait partiel puisqu’on ne tient pas compte des autres produits de tabac (plus particulièrement les petits cigares ou les cigarillos) dont l’usage est répandu à cet âge.
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Proportion de non-fumeur chez les élèves du secondaire selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, Qu’ils étudient en anglais ou en français, la grande majorité des élèves du secondaire de la Montérégie et du Québec sont non-fumeurs. Au Québec, la proportion de non-fumeurs est supérieure, au plan statistique, à celle observée chez les élèves anglophones (91 c. 89 %).
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Proportion des élèves du secondaire ayant déjà essayé de fumer la cigarette selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, La dépendance au tabac peut s’établir dès la première expérience avec la cigarette. Des études indiquent que les premiers symptômes peuvent apparaître chez les adolescents quelques jours ou quelques semaines après l’inhalation de la fumée d’une ou de deux cigarettes. Selon l’EQSJS, un peu moins du tiers des élèves anglophones de la Montérégie ont déjà essayé de fumer la cigarette, soit une proportion statistiquement inférieure à celle observée chez les élèves francophones (30 c. 38 %). La même tendance s’observe au Québec (30 c. 35 %).
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III. Consommation d’alcool
La consommation d’alcool et de drogues est associée à de nombreuses problématiques chez les adolescents comme les ITSS et les problèmes de santé mentale, mais aussi les traumatismes non intentionnels, première cause de mortalité chez les adolescents.
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Proportion des élèves du secondaire ayant consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, les élèves anglophones sont proportionnellement moins nombreux que leurs homologues francophones à déclarer avoir consommé de l’alcool au cours de l’année précédant l’enquête (56 c. 63 %). La même tendance s’observe au Québec (53 c. 61 %).
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Proportion des élèves du secondaire ayant pris 5 consommations ou plus dans une même occasion au cours des 12 derniers mois selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, Rappelons que l’alcool est neurotoxique (toxique pour le développement du cerveau). À l’adolescence, la consommation régulière ou à fréquence élevée d’alcool a des impacts négatifs et non négligeables sur les apprentissages. Toutes proportions gardées, les élèves anglophones de la Montérégie sont moins nombreux que les élèves francophones à avoir consommé de l’alcool de façon excessive au cours de l’année précédant l’enquête (38 c. 44 %). La même tendance s’observe à l’échelle du Québec (33 c. 42 %).
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Proportion des élèves du secondaire de 13 ans et plus ayant consommé de l'alcool pour la première fois avant l'âge de 13 ans selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, Une initiation précoce à l’usage de substances psychoactives telles que l’alcool et le cannabis favoriserait une dépendance. Peu importe la langue d’enseignement, près du quart des élèves de la Montérégie et du Québec rapportent s’être initiés tôt à l’alcool.
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IV. Activité physique (loisir et transport)
Voici quelques précisions concernant la pratique d’activité physique : Les activités physiques de loisir incluent la pratique durant les temps libres, à la maison, à l’école ou ailleurs. Les activités physiques de transport réfèrent aux modes de transport actifs (marche, bicyclette, patins à roues alignées, etc.) pour se rendre à l’école, au travail, chez un(e) ami(e) ou ailleurs. L’EQSJS exclut la pratique d’activité physique durant le cours d’éducation physique et à la santé, car c’est une activité obligatoire, donc non pratiquée durant les temps libres (loisir).
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Répartition (%) des élèves du secondaire selon le niveau d'activité physique de loisir et de transport et la langue d'enseignement, Montérégie, Quelle que soit la langue d’enseignement, moins du tiers des élèves de la Montérégie atteignent le niveau d’activité physique recommandé (actif), soit l’équivalent de 60 minutes et plus par jour. Ce sont donc près de sept élèves sur dix qui ne font pas assez d’activité physique pour tirer des bénéfices pour la santé. Malgré que des écarts importants s’observent au niveau des deux sous-catégories « insuffisamment actif », ces derniers ne le sont pas au plan statistique. Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS), Production : Équipe Surveillance, DSP Montérégie, mai 2018.
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Répartition (%) des élèves du secondaire selon le niveau d'activité physique de loisir et de transport et la langue d'enseignement, Québec, À l’échelle du Québec, les proportions observées pour le niveau d’activité physique de loisir et de transport sont les mêmes chez les francophones et les anglophones. Moins du tiers des élèves atteignent le niveau d’activité physique recommandé quotidiennement (l’équivalent de 60 minutes par jour). Ce sont donc près de sept élèves sur dix qui ne font pas assez d’activité physique pour tirer des bénéfices pour la santé. Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Institut de la statistique du Québec, Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (EQSJS), Production : Équipe Surveillance, DSP Montérégie, mai 2018.
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V. Comportements sexuels
Les données de l'enquête relatives aux comportements sexuels concernent uniquement les élèves âgés de 14 ans et plus et l'analyse des résultats porte sur les relations sexuelles consentantes. L’adolescence est une période importante d’exploration des relations amoureuses et sexuelles qui fait partie du développement psychosexuel normal des jeunes. Toutefois, les comportements sexuels à risque (les relations sexuelles précoces, le fait d’avoir plusieurs partenaires et les relations sexuelles sans condom) peuvent avoir des conséquences importantes. Les grossesses non planifiées et les ITSS en sont les principales. D’ailleurs, depuis quelques années, les ITSS connaissent une hausse alarmante en Montérégie.
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Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant eu au moins une relation sexuelle consensuelle au cours de leur vie selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, peu importe la langue d’enseignement, près de quatre élèves du secondaire sur dix déclarent avoir déjà eu une relation sexuelle (orale, vaginale ou anale) consensuelle. À l’échelle du Québec, les élèves anglophones sont proportionnellement moins nombreux que leurs homologues francophones à déclarer avoir déjà eu une relation sexuelle (32 c. 38 %).
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Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant utilisé le condom lors de la dernière relation sexuelle vaginale consensuelle selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Selon l’EQSJS , un peu plus des deux tiers des élèves anglophones (70 %) de la Montérégie ont déclaré avoir utilisé le condom lors de leur dernière relation vaginale. Cette proportion ne se distingue pas au plan statistique de celle observée chez les élèves francophones (67 %). La même tendance s’observe à l’échelle du Québec.
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Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant déjà eu des relations sexuelles vaginales consensuelles avec 3 partenaires ou plus selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie comme au Québec, peu importe la langue d’enseignement, près de trois élèves sur dix ont rapporté avoir eu des relations vaginales consensuelles avec 3 partenaires ou plus. Nous savons que le risque de contracter des ITSS augmente selon le nombre de partenaires.
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Proportion des élèves du secondaire de 14 ans et plus ayant déjà eu des relations sexuelles orales consensuelles avec 3 partenaires ou plus selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Un peu plus du quart (26 %) des élèves anglophones de la Montérégie ont déclaré avoir eu des relations orales consensuelles avec 3 partenaires ou plus au cours de leur vie. Cette proportion est légèrement plus élevée chez les francophones, sans que cette différence ne soit significative au plan statistique. À l’échelle du Québec, la même tendance s’observe quoique l’écart entre les francophones et anglophones est moins important. Nous savons que le risque de contracter des ITSS augmente selon le nombre de partenaires.
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VI. Habitudes alimentaires
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Proportion des élèves du secondaire consommant au moins 5 portions de fruits et légumes par jour selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, On doit privilégier les fruits et les légumes entiers plutôt que les jus de fruits principalement pour deux raisons. Tout d’abord, parce que ces derniers contiennent plus de fibres alimentaires et, par conséquent, ont un effet de satiété plus grand que les jus de fruits. Ensuite, des liens sont établis entre une trop grande consommation de jus de fruits à 100 % et l’augmentation du poids corporel. Seulement la moitié des élèves anglophones et francophones de la Montérégie consomment au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour. Au Québec, les élèves anglophones sont proportionnellement moins nombreux que leurs homologues francophones à consommer le nombre de portions de fruits et de légumes recommandé par jour (47 c. 52 %).
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Proportion des élèves du secondaire consommant au moins 5 portions de fruits et légumes par jour excluant les jus de fruits pur à 100 % selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En excluant les jus de fruits à 100 %, la consommation des fruits et des légumes diminue de façon importante. En effet, ce sont moins de trois élèves anglophones de la Montérégie sur dix (27 %) qui consomment le nombre minimal de portions de fruits et de légumes recommandé par jour. Cette proportion est légèrement plus élevée chez les francophones (32 %), sans que cet écart ne soit significatif au plan statistique. La même tendance s’observe à l’échelle du Québec.
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Proportion des élèves du secondaire consommant au moins 3 portions de produits laitiers par jour selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Selon le Guide alimentaire canadien (GAC), les adolescents devraient consommer 3 à 4 portions de produits laitiers par jour, incluant 2 portions de lait, en raison de son apport en calcium et en vitamine D. Selon l’EQSJS , un peu plus de la moitié des élèves anglophones (53 %) de la Montérégie consomment au moins 3 portions de produits laitiers par jour. Cette proportion est statistiquement supérieure à celle observée chez les élèves francophones (48 %) de la Montérégie. Au Québec, moins de la moitié des élèves anglophones et francophones respectent les recommandations.
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Proportion des élèves du secondaire ayant déjeuné à tous les jours avant de commencer leur cours durant la dernière semaine d'école selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Dans l’enquête, on considère qu’un jeune a déjeuné s’il a mangé un aliment ou bu une boisson le matin avant de commencer ses cours. Le café, le thé et l’eau sont exclus. Même si cela peut paraître minimal en termes de déjeuner, il est important que les jeunes aient pris au moins un aliment puisque le cerveau a besoin de glucose pour fonctionner. Les élèves qui se présentent à jeun à l’école sont généralement moins performants parce que leurs capacités de concentration et d’apprentissage sont réduites. Les jeunes qui déjeunent ont une alimentation plus saine et plus variée que ceux qui ne le font pas. En Montérégie, environ 57 % des élèves dont la langue d’enseignement est l’anglais déclarent déjeuner tous les jours avant de commencer leurs cours. Cette proportion est inférieure à celle observée chez les élèves francophones (62 %) de la Montérégie, sans toutefois que cette différence soit significative au plan statistique. À l’échelle du Québec, les élèves anglophones sont proportionnellement moins nombreux que les élèves francophones à déjeuner tous les matins les jours d’école (53 c. 61 %) .
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Proportion des élèves du secondaire ayant consommé au moins une fois de la malbouffe le midi au cours de la dernière semaine d'école selon la langue d’enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, environ 47 % des élèves anglophones et 44 % francophones sur dix déclarent avoir consommé de la malbouffe le midi (dans un casse-croûte ou un restaurant) au cours de la dernière semaine d’école. La même tendance, mais significative au plan statistique, s’observe à l’échelle du Québec.
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Proportion des élèves du secondaire ayant consommé quotidiennement au moins une boisson sucrée, des grignotines ou des sucreries, au cours de la dernière semaine d'école selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Selon l’EQSJS, environ 35 % des élèves anglophones de la Montérégie consomment au moins une boisson sucrée, des grignotines ou des sucreries par jour. Cette proportion est supérieure à celle observée chez les élèves francophones (30 %) sans toutefois que cette différence soit significative. La même tendance, mais significative au plan statistique, s’observe à l’échelle du Québec (36 c. 30 %).
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VII. Santé buccodentaire
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Proportion des élèves du secondaire se brossant les dents au moins deux fois par jour selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, environ 83 % des élèves anglophones déclarent se brosser les dents au moins deux fois par jour, soit une proportion supérieure à celle observée chez leurs homologues francophones (76 %). La tendance inverse s’observe à l’échelle du Québec (73 c. 78 %).
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Proportion des élèves du secondaire utilisant la soie dentaire tous les jours selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Quelle que soit la langue d’enseignement, environ le quart des élèves du secondaire de la Montérégie et du Québec rapportent utiliser la soie dentaire tous les jours.
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VIII. Perception de sa santé
L’état de santé autoévalué est le bilan qu’un individu fait de sa santé physique et mentale en fonction de ses propres valeurs. De plus, lorsqu’une personne évalue sa santé, elle pense non seulement à la situation courante, mais aussi aux trajectoires, c’est-à-dire les détériorations et les améliorations. Plus spécifiquement chez les jeunes, on utilise cette définition : « Pour les adolescents, être en bonne santé c’est se sentir bien physiquement et mentalement avec eux-mêmes et avec le monde autour d’eux ».
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Proportion des élèves du secondaire ne se percevant pas en bonne santé selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, la proportion d’élèves qui ne se perçoivent pas en bonne santé tend à être plus élevée chez les anglophones que les francophones (7 c. 4 %). La même tendance, mais significative au plan statistique, s’observe à l’échelle du Québec (6 c. 4 %).
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IX. Surplus de poids
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Proportion des élèves du secondaire ayant un surplus de poids selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, la proportion d’élèves qui ont un surplus de poids est significativement plus élevée parmi ceux dont l’anglais est la langue d’enseignement (26 c. 20 %). La même tendance s’observe à l’échelle du Québec (25 c. 21 %). Note Les données concernant le poids sont à interpréter avec prudence puisqu’un bon nombre de jeunes n’ont pas répondu à la question, ce qui a pour effet d’augmenter la marge d’erreur de l’estimation. En effet, tout comme d’autres thèmes abordés dans les enquêtes, le poids est un sujet plus délicat.
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X. Violence La violence entraîne une série de conséquences négatives autant pour les victimes, que pour les auteurs et les témoins. Elle affecte leur santé mentale en diminuant leur estime de soi et en augmentant les manifestations d’anxiété et de dépression. Elle peut aussi affecter leur réussite éducative. Enfin, les victimes de violence peuvent se sentir rejetées et exclues et dans des cas extrêmes elle pourrait les mener à avoir des idéations suicidaires.
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Proportion des élèves du secondaire ayant eu au moins un comportement d'agressivité directe selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, en , environ 42 % des élèves anglophones déclarent au moins un comportement d’agressivité directe1. Cette proportion tend à être plus élevée que celle observée chez les élèves francophones (36 %). Au Québec, les élèves anglophones sont proportionnellement plus nombreux que les élèves francophones à adopter de tels comportements (44 c. 37 %). 1 Ce type d’agressivité fait référence à des comportements qui infligent de la douleur physique aux victimes, comme se battre, attaquer physiquement ou menacer.
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Proportion des élèves du secondaire ayant eu au moins un comportement d'agressivité indirecte selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Toutes proportions gardées, les élèves anglophones de la Montérégie sont moins nombreux que les élèves francophones à déclarer avoir eu au moins un comportement d’agressivité indirecte1 (62 c. 66 %). La même tendance s’observe au Québec (62 c. 65 %). 1 L’agressivité indirecte renvoie à des comportements plus subtils, et passant souvent inaperçus, permettant à un agresseur de blesser volontairement la personne visée, tout en conservant l’anonymat afin d’éviter d’être identifié et d’assumer les conséquences de ses actes (par exemple, le jeune devient ami avec quelqu’un d’autre pour se venger ou dit de vilaines choses dans le dos de la victime).
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Proportion des élèves du secondaire ayant été victimes de violence à l'école ou sur le chemin de l'école ou de cyberintimidation selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, la proportion de victimes de violence à l’école ou sur le chemin de l’école ou de cyberintimidation durant l’année scolaire est beaucoup plus élevée parmi les élèves anglophones (60 c. 36 %). La même tendance s’observe au Québec (57 c. 35 %).
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XI. Santé mentale Une bonne santé mentale n’est pas seulement l’absence de maladies. Elle se définit par un état de bien-être et d’équilibre dans lequel l’adolescent peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir son parcours scolaire et contribuer à la vie de sa communauté. Elle résulte d’interactions entre des facteurs biologiques, des facteurs psychologiques et des facteurs contextuels de la personne. Elle est influencée par des conditions multiples et interdépendantes telles que des conditions économiques, sociales, culturelles, environnementales et politiques.
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Proportion des élèves du secondaire se situant au niveau élevé à l'échelle de détresse psychologique selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie, près d’un élève anglophone sur trois (28 %) se situe au niveau élevé à l’échelle de détresse psychologique. Cette proportion est moins élevée chez les élèves francophones (22 %), sans toutefois que l’écart soit significatif au plan statistique. La même tendance s’observe au Québec. Note La détresse psychologique se caractérise par un ensemble d’émotions négatives ressenties par un individu qui, lorsqu’elles se présentent avec persistance, peuvent donner lieu à des troubles mentaux tels que la dépression et l’anxiété. Contrairement à ces derniers, l’indice de détresse psychologique n’est pas une évaluation diagnostique d’un trouble psychiatrique. Il permet plutôt d’estimer la proportion des personnes dont les symptômes d’ordre affectif sont assez nombreux et fréquents pour les affecter dans diverses sphères de leur vie sociale. À ce titre, il constitue un bon indicateur de l’état de santé mentale d’une population.
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Proportion des élèves du secondaire ayant reçu au moins un diagnostic médical d'anxiété, de dépression ou d'un trouble de l'alimentation selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, Environ 17 % des élèves anglophones de la Montérégie disent avoir reçu un diagnostic médical d’anxiété de dépression ou d’un trouble de l’alimentation (anorexie et boulimie). Chez les élèves francophones, cette proportion est moins élevée (12 %). La même tendance, mais significative au plan statistique, s’observe à l’échelle du Québec.
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Proportion des élèves du secondaire ayant reçu un diagnostic médical de trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie comme au Québec, une proportion un peu plus élevée d’élèves francophones déclarent avoir reçu un diagnostic médical de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Toutefois, cet écart n’est significatif, au plan statistique, qu’au Québec.
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XII. Estime de soi, compétences sociales et environnement social
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Proportion des élèves du secondaire se situant au niveau élevé à l'échelle d'estime de soi et diverses compétences sociales selon la langue d'enseignement, Montérégie, Il semble que pour l’ensemble des compétences sociales présentées dans le graphique on n’observe pas de différence significative entre les élèves anglophones et francophones. L’empathie est la compétence sociale la plus présente chez les élèves du secondaire de la Montérégie, et ce, peu importe la langue d’enseignement.
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Proportion des élèves du secondaire se situant au niveau élevé quant au soutien social perçu selon l'environnement social et la langue d'enseignement Montérégie, La majorité des élèves anglophones de la Montérégie bénéficient d’un soutien social élevé de leurs parents (67 %) et de leurs amis (60 %). Ce soutien perçu dans l’environnement scolaire est toutefois beaucoup moins élevé, il est estimé à un peu plus du tiers seulement (38 %). La même tendance s’observe chez les francophones. En comparaison des élèves francophones, les élèves anglophones sont proportionnellement moins nombreux à déclarer un soutien social élevé de leurs amis (60 c. 73 %). À l’inverse, une proportion supérieure d’entre eux disent recevoir un soutien social élevé de leur école (38 c. 32 %).
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Proportion des élèves du secondaire dont les parents ont un niveau élevé de supervision parentale selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie comme au Québec, une proportion supérieure d’élèves anglophones déclarent un niveau élevé de supervision parentale. Cela concerne environ quatre élèves anglophones sur dix et un peu plus du tiers des élèves francophones.
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Proportion des élèves du secondaire ayant un sentiment d'appartenance élevé à leur école selon la langue d'enseignement, Montérégie et Québec, En Montérégie et au Québec, les élèves anglophones tendent à être plus nombreux que leurs homologues francophones à avoir un sentiment d’appartenance élevé à leur école. L’écart est plus important en Montérégie qu’au Québec.
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XIII. Faits saillants À NOTER QUE LES ÉCARTS RELEVÉS DANS CETTE SECTION NE SONT PAS TOUS SIGNIFICATIFS AU PLAN STATISTIQUE. L’OBJECTIF EST DE DÉGAGER UNE TENDANCE GÉNÉRALE AU REGARD DES DIFFÉRENTS INDICATEURS DE SANTÉ ANALYSÉS DANS CE PORTRAIT.
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Faits saillants Montérégie
Environ 9 % des jeunes du secondaire fréquentent une école anglophone Une proportion plus élevée de garçons que de filles étudient en anglais (56 c. 44 %) La population francophone se répartit, quant à elle, également selon le sexe Deux fois plus d’élèves anglophones que francophones, en proportion, ont au moins un parent né à l’extérieur du Québec (31 c. 16 %) Environ six élèves anglophones sur dix (61 %) vivent au sein d’une famille biparentale La majorité des élèves anglophones ont des parents détenant un diplôme d’études collégiales ou universitaires (82 %)
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Faits saillants Les élèves anglophones sont plus nombreux que les élèves francophones à : Consommer au moins 3 portions de produits laitiers par jour (53 c. 48 %) Consommer quotidiennement au moins une boisson sucrée, des grignotines ou des sucreries (35 c. 30 %) Se brosser les dents au moins deux fois par jour (83 c. 76 %) Avoir un surplus de poids (26 c. 20 %) Avoir eu des comportement d’agressivité directe (42 c. 36 %) Avoir été victimes de violence à l’école ou sur le chemin de l’école ou de cyberintimidation (60 c. 36 %) Avoir un niveau de détresse psychologique élevé (28 c. 22 %) Avoir reçu un diagnostic médical d’anxiété, de dépression ou d’un trouble de l’alimentation (17 c. 12 %) Avoir des parents dont le niveau de supervision parentale est élevé (41 c. 34 %) Avoir un sentiment d’appartenance élevé à leur école (34 c. 27 %) Avoir un soutien social élevé dans l’environnement scolaire (38 c. 32 %) Traduit une situation favorable
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Faits saillants Les élèves anglophones sont moins nombreux que les élèves francophones à : Avoir déjà essayé de fumer la cigarette (30 c. 38 %) Consommer de l’alcool au cours des 12 derniers mois (56 c. 63 %) Avoir consommé de l’alcool façon excessive (38 c. 44 %) Avoir eu des relations sexuelles orales avec 3 partenaires ou plus au cours de leur vie (26 c. 32 %) Consommer au moins 5 portions de fruits et de légumes par jour excluant les jus fruits pur à 100 % (27 c. 32 %) Déjeuner tous les jours avant de commencer l’école (57 c. 62 %) Avoir eu des comportements d’agressivité indirecte (62 c. 66 %) Avoir un soutien social élevé de leurs amis (60 c. 73 %) Traduit une situation favorable
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