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Publié parOscar Corbeil Modifié depuis plus de 6 années
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a-L’Ecole d’Athènes de Raphaël: P1-célèbre tableau peint avec trois autres pour la Chambre des signature du Vatican autour de
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a-L’Ecole d’Athènes de Raphaël: P1-l’ensemble des 4 tableaux illustre l’idéal renaissant inspiré par l’âge grec classique et athénien.
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L’ensemble représente les plus hautes catégories de l’esprit humain: le Beau avec Le Parnasse,
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le Bien avec Les vertus,
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Le Vrai surnaturel, révélé par Dieu, avec La Dispute du Saint Sacrement,
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Et enfin le Vrai naturel, né de l’esprit humain avec l’Ecole d’Athènes
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P2- L’Athènes du « Siècle d’or » ou « siècle de Périclès » représente donc bien l’épanouissement de la Raison Humaine (ou Logos)
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P2-Tous les grands philosophes ou savants de cette période mais aussi de leurs inspirateurs et de leurs successeurs sont ici représentés.
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À commencer par les deux personnages centraux:
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1-Quelques repères chronologiques 2-La grèce archaïque et les philosophes pré-socratiques 3-La Grèce à l’âge classique a-L’Ecole d’Athènes de Raphaël b-Socrate, Platon et Aristote:
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b-Socrate, Platon et Aristote: P1: Le plus âgé est Platon avec le Timée dans la main et le doigt pointé vers le haut; le plus jeune, Aristote avec l’Ethique à Nicomaque dans la main et la main dirigée vers le bas…
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À commencer par les deux personnages centraux:
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-le grand héritage grec est donc le dualisme platonicien (que le philosophe abandonnera pourtant peu avant sa mort). →la vraie réalité n’est pas celle que nous saisissons par nos sens parce qu’elle est trop changeante et simple apparence mais c’est la « réalité intelligible », celle des Essences et des Idées.
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→Toutefois, Aristote, se détachant vite du Maître, réhabilitera ce monde sensible dans lequel nous vivons, âmes incarnées dans un corps. Réhabilitation dans le fond (intérêt pour les questions concrètes de la morale et de la politique) et dans la forme (rôle accordée à l’expérience).
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À gauche, en haut de l’escalier, un groupe avec un homme tournant le dos à Platon…
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P2-Il s’agit de Socrate, entouré probablement d’Alcibiade, Alexandre le grand et Xénophon. -On le reconnaît à l’extrême simplicité de son habit et aussi à sa laideur. -Si Socrate n’a rien écrit et ne prétend posséder aucun savoir (cf.
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plus loin), Platon, quant à lui, construira tout un système de vérités dogmatiques. C’est ce qui les sépare, outre la naissance (Platon est un riche aristocrate alors que Socrate est un homme pauvre, de parents non athéniens).
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1-Quelques repères chronologiques 2-La grèce archaïque et les philosophes pré-socratiques 3-La Grèce à l’âge classique a-L’Ecole d’Athènes de Raphaël b-Socrate, Platon et Aristote c-prédécesseurs et successeurs, anciens et modernes, arts libéraux et arts mécaniques
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c-prédécesseurs et successeurs, anciens et modernes, arts libéraux et arts mécaniques P1-Mais Raphaël fait aussi place aux présocratiques et on peut voir Zénon d’Elée, Anaximandre, Pythagore, Parménide, Héraclite et, même, plus loin de nous, Zoroastre…
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Zénon (1) et Pythagore (6)
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Anaximandre (4), Héraclite (13)
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Parménide (11), Zoroastre (19)
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Le zoroastrisme est une religion monothéiste née en Perse au Ier millénaire avt. JC. Fondée par le prophète Zarathoustra, devenu Zoroastre avec les Grecs . Religion officielle des Iraniens sous la dynastie des Sassanides ( ) avant l’arrivée de l’Islam.
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P2: représentés aussi des philosophes et des savants contemporains de Platon ou d’Aristote (Diogène, Epicure, Euclide) mais aussi beaucoup plus tardifs (Averroès, philosophe arabe andalou du 12ème, Plotin du 3ème ou Ptolémée du 1er siècle)
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Epicure Diogène Euclide
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Averroès Plotin Ptolémée
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1-Quelques repères chronologiques 2-La grèce archaïque et les philosophes pré-socratiques 3-La Grèce à l’âge classique a-L’Ecole d’Athènes de Raphaël b-Socrate, Platon et Aristote c-prédécesseurs et successeurs, anciens et modernes, arts libéraux et arts mécaniques d-de l’humanisme des anciens à celui des modernes:
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d-de l’humanisme des anciens à celui des modernes: P1-Pour finir, il importe de voir que Raphaël ne se contente pas de rendre un hommage aux Anciens et aux arts libéraux (ceux de l’esprit: philosophie, mathématique, rhétorique). Il annonce aussi le nouvel humanisme de la Renaissance.
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P2-C’est pourquoi il représente aussi des personnages de son époque, amis, artistes et mécènes (Frédéric II de Mantoue). Il donne parfois aux personnages anciens le visage d’hommes ou de femmes de son époque (Léonard de Vinci pour Platon, Michel-Ange pour Héraclite, Francesco Maria II Della Rovere).
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Francesco della Rovere, Frédéric de Mantoue
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P3-Mais surtout, Raphaël dépasse la hiérarchie entre les arts nobles de l’esprit (arts libéraux) et les arts viles et manuels (arts mécaniques) en plaçant les artistes auprès des autres, et parmi eux lui-même regardant le spectateur…
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RAPHAEL
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1-Quelques repères chronologiques 2-La grèce archaïque et les philosophes pré-socratiques 3-La Grèce à l’âge classique 4-Les philosophies hellénistiques:
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4-les philosophies hellénistiques
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a-généralités: P1-Aux écoles de Platon et d’Aristote, l’Académie et le Lycée, qui vont poursuivre leur œuvre, vont venir s’ajouter trois grandes philosophies: l’épicurisme, le stoïcisme et le scepticisme. P2-Au-delà de leurs divergences multiples, elles ont des traits proprement hellénistiques: * elles poursuivent avant tout la recherche du bonheur qu’elles continuent à assimiler au Bien. * compte tenu des troubles politiques, elles vont chercher ce bonheur à l’intérieur de l’individu. C’est à lui de s’adapter au monde troublé et non au monde à changer en vue du bonheur des hommes. *elles posent donc la question du bonheur d’une
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certaine façon: comment être heureux dans un monde où tout semble empêcher ce bonheur ?
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b-le stoïcisme: P1-apparue au 3ème siècle avt J.C et disparue autour du 3ème siècle aps J.C, c’est une des plus longues écoles de pensée. Stoïcisme vient du grec stoa qui désigne le protique sous lequel les stoïciens avaient l’habitude de discuter. (ici la stoa d’Olympie)
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P2-On distingue trois grandes périodes: l’ancien stoïcisme (-300,200), surtout axé sur la cosmologie et la logique; le moyen stoïcisme (-100) établissant une théorie de la connaissance; et le nouveau stoïcisme intéressé avant tout par la morale.
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Quelques grands stoïciens: Chrysippe (IIIème s
Quelques grands stoïciens: Chrysippe (IIIème s. avt JC) et Posidonius (Ier avt JC-Ier aps JC)
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Epictète(I-IIèmes s. aps JC) et Marc-Aurèle (IIème s. aps JC)
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P3-quelques points de doctrine:
• Pour l’ancien stoïcisme, le Pneuma est principe de toutes choses, sorte de souffle vital, assimilé encore au Feu générateur et propagateur. • De là la théorie de la sympathie universelle: toutes les parties du Tout que forme l’Univers sont liées entre elles et dans une sorte de lien symbiotique. •Le stoïcisme reconnaît donc l’existence d’un destin (Eimarménè), qui n’est pas vu comme une fatalité aveugle et accablante mais plutôt comme un enchaînement de causes et d’effets inéluctable, un destin proche donc du déterminisme moderne.
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Suite •Le Destin des stoïciens n’est donc pas contraire à la liberté humaine. Bien au contraire, être libre consiste à vouloir ce qui va arriver afin que la réalisation de notre volonté ne soit pas contrariée. •La liberté est condition du bonheur. Etre heureux c’est pouvoir se réaliser pleinement et cela passe par la pleine réalisation de sa propre volonté, elle-même possible dans la pleine acceptation du destin. « Veux ce qui arrive comme il arrive et tu couleras des jours heureux » (Manuel d’Epictète) •L’exercice moral et spirituel ne suffit pas à parvenir à cet état de sagesse: il faut aussi posséder la connaissance des choses essentielles et un bon sens de la logique.
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Fin: •La connaissance doit surtout porter sur la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Par exemple, les stoïciens considèrent que le Bien et le Mal sont des appréciations subjectives qui relèvent de jugements de valeur pas toujours fondés. •Pour énoncer des jugements vrais, il faut posséder ce que les stoïciens nomment une représentation compréhensive des choses (phantasia kataleptikè), c’est-à-dire une représentation complète des choses. Dans le cas contraire, il faut suspendre son jugement.
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C-l’épicurisme: cf. synthèse de l’exposé sur la Lettre à Ménécée
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d-Le scepticisme Pyrrhon d’Elis (IV-III avt JC)
Sextus Empiricus (III avt JC)
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Ce passage des Esquisses Pyrrhoniennes de Sextus Empiricus rend bien compte de la pensée sceptique:
« C’est la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu’il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arrivons d’abord à la suspension de l’assentiment, et après cela, à la tranquillité. » (I, 4, § 8)
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Expliquons: •Sextus Empiricus présente ici le processus de la connaissance, ou plutôt son échec (= la suspension du jugement). On distingue trois étapes et trois facultés: « C’est 1-la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu’il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arrivons d’abord à la suspension de l’assentiment, et après cela, à la tranquillité. » (I, 4, § 8)
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• S.E. parle d’abord d’un « face à face des choses qui apparaissent », c’est-à-dire d’un « face à face » des phénomènes donnés à nos sens. Il ajoute qu’il y a « force égale dans les objets », c’est-à-dire dans les choses qui nous apparaissent, les phénomènes. Autrement, d’une part, nous ne voyons pas les choses en elles-mêmes mais seulement leurs apparences; d’autre part, nos sens peuvent percevoir de manière opposée et pourtant équivalente le même « objet ». (exemple la température de la pièce). Donc on ne peut pas connaître et accéder à la vérité des choses par le moyen de nos sens.
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•Il en va de même avec les « choses qui sont pensées », c’est-à-dire les démonstrations qui peuvent établir des conclusions opposées sur un même sujet. Pour les sceptiques, en effet, tout est démontrable, tout et son contraire. La raison et la logique ne peuvent donc nous aider à connaître et à établir des vérités. • S.E. en déduit que cet échec des sens et de la raison de l’homme doit conduire ce dernier à la « suspension de son assentiment ». L’assentiment est un moment important de l’établissement d’une connaissance car il consiste à donner son adhésion à la représentation élaborée.
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Si l’adhésion est donnée à une représentation mauvaise, alors elle conduit à l’erreur. Ici, si l’homme ne suspend pas son assentiment, il risque de se perdre dans une recherche sans fin. •La fin du § introduit le mot-clé, « la tranquillité », en grec l’ataraxie, le repos de l’âme, c’est-à-dire le bonheur. Pour être heureux donc, il ne faut pas se perdre dans une recherche de connaissance et de vérité vouée à l’échec. Il ne faut donc jamais porter de jugement. • Le scepticisme antique pose alors un problème de taille: comment agir et vivre sans se fonder sur des croyances même simples? Cette paralysie de la pensée ne conduit-elle pas à une paralysie de l’action ?
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