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INSTITUT MUTUALISTE de Promotion d’ACTIVITE PHYSIQUE ou SPORTIVE
pour la SANTE Mme Anne-Laure AUBRET Directrice de la Direction de l’Offre de Santé Mutualiste, FNMF Mr Laurent GUETARD Agence LD2G
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Contexte de santé publique
Aujourd’hui la sédentarité est un fléau mondial, qui touche indifféremment pays développés et pays en développement, dont les effets nuisibles sur la santé sont parfaitement documentés et avérés. «En Europe occidentale, plus de 30% des adultes sont insuffisamment actifs, et les niveaux d’activité physique continuent à baisser. Á l’échelle mondiale, l’inactivité physique provoque 2 millions de décès par an. Elle représente un important facteur de risque pour les maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2, et est l’une des causes de l’augmentation spectaculaire des niveaux d’obésité » (OMS 2006). Importance d’une définition commune La santé est définie comme un état de complet bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité (déf OMS). L’activité Physique ne peut-être confondue avec la seule pratique sportive et s’applique également à certaines activités quotidiennes ou professionnelles : marcher, faire du vélo, monter des escaliers…
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Bénéfices de la pratique d’APS
Ces maladies sont pour la plupart évitables : l’activité physique régulière, associée à une alimentation équilibrée, est un moyen de prévention efficace. Les activités physiques ou sportives (APS) sont ainsi reconnues par la communauté scientifique et médicale comme étant un déterminant incontournable de l’acquisition, du maintien, ou du rétablissement d’une bonne santé : grâce à l’activité physique, toute personne, quel que soit son âge, malade ou non, gagne en durée et en qualité de vie. Plusieurs études font état de ces bénéfices, non seulement en prévention primaire, mais aussi en prévention tertiaire. Activité Physique et pathologie chronique : Plusieurs études et 2 méta-analyses portant sur plus de 50 études de cohorte concluent qu’indépendamment de l’âge et du sexe, l’AP est fortement et inversement associée avec le risque de mortalité cardiovasculaire et avec le risque d’événements coronariens majeurs. HTA : les sujets les moins actifs présentent 1,3 fois plus de risque de développer une HTA que les sujets les plus actifs. Cancers : parmi 51 études dispo concernant le risque de cancer du colon et/ou du rectum , 43 démontrent une réduction de 40 à 50% du risque chez les sujets les plus actifs. Cet effet a été observé indépendant d’autres facteurs de risque tesl que l’alimentation et la corpulence. L’AP est également associée à une diminution de l’ordre de 30% du risque du cancer du sein chez la femme, notamment après la ménopause, avec une relation de type dose/réponse. Une pratique régulière d’APS permettrait également de réduire : - de 15 à 39% les coronopathies - de 12 à 35% le diabète Economies de santé : Les ALD représentent aujourd’hui 60% des dépenses de santé françaises. Selon un rapport du CNAPS de 2008, l’économie annuelle de dépenses de santé entre une personne active et une personne sédentaire serait de l’ordre de 200 à 250 euros.
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Offre de promotion de l’APS en France
Des conclusions et des recommandations partagées avec le rapport préparatoire de la commission Prévention, Sport et santé du Pr JF Toussaint. Une offre de services de prévention par la promotion de L’APS insuffisante en France. Créer les liens et faciliter l’accompagnement auprès des structures de proximité proposant des APS « sport santé »; Développer les capacités d’accueil et d’encadrement; Créer une formation dans le cursus initial des études médicales, des modules spécifiques au sein des enseignements de spécialité et dans la formation médicale continue; Codifier les actes de prescription et les rémunérer dans le cadre conventionnel. (prévention primaire et tertiaire). Le rapport recommande notamment de conduire des approches par type de population : - enfants et ados : périodes privilégiées pour agir sur l’augmentation du niveau d’APS de la population générale. Favorise l’acquisition d’un mode de vie sain et actif pour la suite de sa vie. Cibles prioritaires : ado et milieux moins favorisés. Actions : augmenter les connaissances, accéder à des activités sources de plaisir. - Jeunes adultes (18/25 ans) : 10 à 20% des étudiants seulement pratiquent une APS. - Salariés : 89% des salariés estiment (IFOP sep 2007) le bien fondé des actions de prévention santé sur le lieu de travail. - Seniors : l’APS pour les seniors doit être adaptée à chacun en fonction de sa situation (valides, non valides, dépendants, en cours de fragilisation) - Personnes atteintes de maladies chroniques : cet aspect de la prévention vise la gestion active par les individus de leur capital santé et un parcours de soins performant caractérisé par
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Offre Mutualiste existante
Une offre développée par les Unions régionales et les services de soins et d’accompagnement mutualistes : Autour des réseaux sport-santé : (ex) Bois Gibert participe réseau sport santé centre et au réseau diabète et nutrition 37. UR Poitou-Charentes et Languedoc Roussillon : annuaire de clubs… Actions de prévention : en 2008/2009, 66% des groupements mutualistes ont mené une action en relation avec la promotion des activités physiques ou sportives. Une offre développée par la Fédération Nationale de la Mutualité Française : Programme national « Bouge…, une priorité pour ta santé! », prévention primaire et d’éducation à la santé pour les enfants de 10 à 14 ans en partenariat avec l’Union Nationale du Sport Scolaire. Expérimentation HTA et Diabète. L’offre de prévention tertiaire de la clinique DE KERPAPE fait de ce centre un des pionniers de la réadaptation par le sport, de l’initiation jusqu’à l’approche de la compétition, pour retrouver autonomie, résistance et insertion professionnelle. Groupements mutualistes : - 21% ont mené des actions éducatives sport/santé - 16% des actions de sponsoring sportif - 29% des actions éducatives couplées à des actions de sponsoring
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Orientations stratégiques de la FNMF
Congrès 2009 Texte de la résolution : « L’action préventive de la Mutualité Française contre les facteurs de risques associés à la sédentarité, au surpoids et à l’obésité doit être à la fois intensifiée et généralisée. L’activité physique et sportive est reconnue par la communauté scientifique et médicale internationale comme un déterminant de l’acquisition, du maintien ou du rétablissement d’un bon état de santé. Dans le prolongement de l’action engagée avec le programme «Bouge…, une priorité pour ta santé » la Mutualité Française s’engage à créer un « Institut Sport Santé » permettant au mouvement mutualiste de développer une politique novatrice (…) La Mutualité Française s’engage à proposer une offre globale de services pour la prise en charge des pathologies chroniques. Elle interviendra sur la prévention, la qualité des prises en charge, l’éducation thérapeutique et l’accompagnement médico-social des patients et de leur entourage ». Comment permettre aux adhérents mutualistes d’avoir accès à une pratique d’APS régulière, adaptée, et solidaire?
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Institut Mutualiste de Promotion d’APS
Un outil au service de la promotion de l’APS pour la santé : Formation des professionnels de santé : objectifs de prescription d’une APS, d’orientations et de sensibilisations. Formation d’éducateurs sportifs : objectif de favoriser l’accès à une pratique d’APS adaptée à une pathologie ou à un niveau d’intensité dans un club; Création de modules de prévention (approches par population). Labellisation de structures pour intégrer dans les garanties des complémentaires santé l’accès à une pratique d’APS.
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