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CAT DEVANT UNE COLIQUE NEPHRETIQUE
Cas clinique
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INTRODUCTION La colique néphrétique est un syndrome douloureux aigu lombo-abdominal résultant de la mise en tension brutale de la voie excrétrice du haut appareil urinaire en amont d’une obstruction quelle qu’en soit la cause. Urgence médicochirurgicale. Le diagnostic est évoqué à l’examen clinique Il faut chercher un terrain particulier et surtout des signes de gravité Le traitement symptomatique = LA PREMIERE PRIORITE.
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EPIDEMIOLOGIE 1 à 2 % des entrées dans les services d’urgence.
Dans 75 à 80 % des cas elle est d’origine lithiasique.
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PHYSIOPATHOLOGIE
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CAS CLINIQUE Madame T., 53 ans, consulte aux urgences pour douleurs lombaires droites.
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Diagnostique de la CN LA DOULEUR: brutale, intense,
Unilatérale lombaire ou lombo-abdominale irradiation :antérieure et descendante en fosse iliaque et vers les organes génitaux externes. Il n’existe pas de corrélation formelle entre la topographie douloureuse et la localisation de l’obstacle. La douleur est paroxystique avec des phases de rémission spontanée. Il n’existe pas de posture antalgique, ce qui explique l’agitation du patient « colique frénétique »
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SIGNES ASSOCIES Digestives : nausées, vomissements, ballonnement, arrêt du transit, Urinaires : syndrome irritatif (pollakiurie, impériosité, douleurs vésicales) La présence de sang dans les urines est fréquente dans la CN.
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SIGNES GENERAUX L’état général du patient est conservé.
Par définition, il n’existe pas de fièvre ni d’oligoanurie dans la CN simple
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SIGNES DE GRAVITE survenue sur un terrain particulier : grossesse,
insuffisance rénale chronique, rein unique, rein transplanté, uropathie connue, L’existence d’emblée ou secondaire de signes de gravité : infection (pyélonéphrite obstructive), oligoanurie, Rupture de la voie excrétrice, persistance d’une intensité douloureuse élevée malgré un traitemen antalgique bien conduit (colique néphrétique hyperalgique).
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INTERROGATOIRE L’évaluation de la douleur: sera effectuée au moyen d’échelle (type EVA : échelle autoévaluation). notion de fièvre, l’heure et la quantité de la dernière miction, Chez la femme : DDR, contraception. ATCD urologiques personnels et familiaux (notion de crises identiques par le passé, lithiase urinaire, infection, malformation. . .), les maladies favorisant la survenue de calculs (hyperparathyroïdie, maladie de Paget, maladie inflammatoire chronique intestinale, résection iléale. . .), La prise de médicaments pouvant être responsables de calculs métaboliques (calcium, vitamine D, furosémide), ou de calculs médicamenteux (indinavir, triamtérène). Il recherche également des facteurs environnementaux pouvant favoriser la survenue de calculs (immobilisation prolongée, apport hydrique limité, activité sportive, séjour en pays chauds).
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CHEZ NOTRE PATIENTE! II s'agit du troisième épisode identique (il y a 2 ans à gauche, il y a huit mois à droite). Elle n'a pas d'autre antécédent pathologique notable. Les douleurs sont apparues brutalement il y a une heure, sont maximales en fosse lombaire droite, irradient en bas vers la fosse iliaque droite et la grande lèvre droite. II n'existe pas de position antalgique, le repos ne calme pas non plus la douleur. II n'existe pas de douleurs mictionnelles, pas de dysurie ni de pollakiurie.
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EXAMEN CLINIQUE Un syndrome infectieux urinaire. L’abdomen
La fosse lombaire est douloureuse, sensible à la percussion. sensibilité du flanc et une contracture des muscles lombaires. Les touchers pelviens sont normaux. L’examen clinique est relativement pauvre au regard de la symptomatologie extrêmement bruyante. La BU: hématurie microscopique Un pH urinaire
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CHEZ NOTRE PATIENTE! La température est à 37,2° C,
La tension artérielle à 140/80 mmHg, le pouls à 94/mn. L'examen clinique est normal. La bandelette urinaire marque : deux croix de leucocytes, trois croix d'hématies, pas de protéinurie, pas de cétonurie, pas de glycosurie, pas de nitriturie, un pH à 5,5. Un ECBU est demandé. II s'agit donc d'une colique néphrétique droite.
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QUE FAUT-IL FAIRE CHEZ CETTE PATIENTE?
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PRISE EN CHARGE EN URGENCE
doit être entrepris avant même la confirmation radiologique et le diagnostic étiologique. Le traitement médical en urgence LE BUT SOULAGER LA DOULEUR
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LES MOYENS d’anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS),
Les antalgiques morphiniques Les antalgiques de palier I Les antispasmodiques
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AINS kétoprofène 100 mg en 20 minutes trois fois par jour au maximum pendant 2 jours en voie veineuse préférentiellement. En cas d’abord veineux impossible, diclofénac en intramusculaire 75 mg une fois par jour pendant 2 jours maximum ;
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PARACLINIQUE ECBU: en cas de positivité de la BU ou de syndrome infectieux, de même que le bilan biologique inflammatoire. Le bilan standard : un ionogramme sanguin et un dosage sérique de la créatinine à la recherche d’une insuffisance rénale et de troubles ioniques.
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IMAGERIE Le couple AUSP et l’échographie de l’arbre urinaire sont souvent réalisés en cas de forme simple. La tomodensitométrie (TDM) sans injection de produit de contraste avec acquisition hélicoïdale tend à devenir l’examen de première intention en raison de sa grande sensibilité Chez la femme enceinte, l’échographie reste l’examen clef.
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DGC DIFFERENTIEL
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Affections urologiques
(pyélonéphrite aigue, tumeurs rénales ou des voies urinaires supérieures, infarctus rénal, nécrose papillaire chez le patient diabétique), Affections digestives Colique hépatique, ulcère gastrique, appendicite aigue, occlusion intestinale aigüe, pancréatite, diverticulite, infarctus mésentérique), Affections génitales torsion du cordon spermatique, torsion ovarienne, grossesse extra-utérine, salpingite Affections vasculaires fissuration d’un anévrysme de l’aorte abdominale Affections neurologiques et rhumatismales sciatalgies, névralgies lombo-abdominal, arthrose lombaire.
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Diagnostic étiologique
Les lithiases urinaires : plus de 75 % un syndrome de la jonction pyélo-urétérale, une urétérite (radique, tuberculeuse . . .), une tumeur de la voie excrétrice supérieure une cause de compression urétérale extrinsèque (grossesse, fibrose et adénopathies rétropéritonéale, tumeurs pelvienne).
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