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Publié parMarie-Dominique Després Modifié depuis plus de 6 années
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Prévention de la perte d’autonomie : le point de vue de la CARSAT
Marianne WELFERT, Directrice Action sociale et santé CARSAT Alsace-Moselle Congrès APHJPA 7-8 juin 2018 Colmar
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des caisses de retraite
Rôle de l’action sociale de la branche retraite : développer une politique de prévention en amont de la perte d’autonomie Depuis 2005, l’Action sociale s’est centrée sur la prévention de la perte d’autonomie, dans le contexte du partage de compétences avec les Conseils départementaux. Degré d’autonomie Gir 1 à 4 Dépendants Gir 5 et 6 Autonomes Allocation personnalisée d’autonomie gérée par les conseils départementaux Action sociale des caisses de retraite Aujourd’hui, nombreux défis posés par le vieillissement démographique : accroissement des dépenses liées à la dépendance (entre 8,5 et 10,3 milliards € de plus en 2040, seulement 6% de logements adaptés en France, la question du « bien vieillir », …
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Vivre plus longtemps n’est pas synonyme de « bien-vieillir »
Espérance de vie vs Espérance de vie sans incapacité (EVSI) France Suède Bulgarie Union Européenne Espérance de vie à la naissance 78,2 ans 79,6 ans 70,2 ans 76,7 ans Espérance de vie à la naissance sans incapacité 61,9 ans 71,7 ans 63 ans 61,3 ans Source : INSERM
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Les orientations de la politique de prévention de la perte d’autonomie de la branche retraite
Proposer une prévention globale à l’attention de l’ensemble des retraités dans une logique de continuum Retraite et Bien vieillir Renforcer l’information des retraités et développer les actions collectives Développer le ciblage des actions et le repérage des situations de risques de fragilité Renforcer l’accompagnement des publics fragilisés (ex: situations de rupture) Etre un acteur de l’adaptation de l’habitat et du cadre de vie à la prévention de la perte d’autonomie Adapter les réponses en fonction de la fragilité : 3 niveaux d’intervention 1 : pour tous les retraités, en particulier au moment du passage à la retraite 2 : les retraités confrontés au premières difficultés 3 : les retraités fragilisés en GIR 5 et 6
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Niveau 1 : informations et conseils pour bien vivre sa retraite
Trois cibles : Jeunes retraités autour du passage à la retraite Retraités « installés » dans la retraite Retraités fragilisés Trois offres : Les livrets prévention de l’Assurance retraite et partenaires : L’espace prévention sur Le site internet interrégimes: Les informations et conseils : Les bons comportements de prévention : alimentation, sommeil, activité physique adaptée … importance de la participation sociale Le logement et ses adaptations liées au vieillissement Les acteurs du maintien à domicile et de la prévention
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Niveau 2 : Programmes d’actions collectives de prévention pour bien vieillir
Cible : Les retraités confrontés aux premières difficultés Offre de services : Deux types de programmes d’actions collectives portés par des associations interrégimes Les thématiques d’ateliers de prévention des caisses de retraite en Alsace Moselle : Participation de seniors en 2017
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Niveau 3 : Favoriser le maintien à domicile des retraités les plus fragiles au moyen de Plans d’actions personnalisés (PAP) Cible : Les retraités fragilisés en Gir 5 et 6 Offre de services : Un accompagnement et une prise en charge personnalisée Octroi d’aides individuelles prenant en compte l’ensemble des besoins liés au vivre chez soi : aide humaine à domicile : services d’aides à domicile, livraison de courses, portage de repas, conseils d’un ergothérapeute, travaux d’entretien, … aides techniques sur le logement : kits prévention, financement de travaux, aide à la rénovation thermique, … aides à la vie sociale : transports, loisirs, … Comment ? Une évaluation globale des besoins, réalisé par un travailleur social indépendant des structures d’aide à domicile, chargé d’évaluer les besoins de la personne, de lui diffuser des messages clés et formaliser avec le retraité une proposition de plan d’aide A l’issue de cette évaluation, un plan d’actions personnalisé validé par la caisse, peut être proposé aux retraités les plus fragiles
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Niveau 3 : qui sont les bénéficiaires d’aides individuelles en Alsace-Moselle ?
bénéficiaires d’une aide individuelle à domicile en 2017 35% des personnes en Gir 5, 65% en Gir 6 Moyenne d’âge : 80 ans Un tiers des bénéficiaires disposent d’un revenu inférieur à 1000 euros 55 % des bénéficiaires de l’action sociale sont veufs, 75 % vivent seuls 37% ont été hospitalisés au cours des 12 derniers mois.
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Un enjeu prioritaire : Mieux repérer pour aller au devant des plus fragiles
Développer des outils de repérage des retraités fragiles à partir du forage des données pour proposer de manière proactive une offre collective et/ou individuelle de prévention (observatoire des fragilités) Nouer et renforcer des partenariats pour repérer et accompagner des retraités fragiles Améliorer et renforcer le développement d’aides individuelles temporaires pour prévenir le risque de rupture et de basculement dans la perte d’autonomie
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Illustration de la fragilité des territoires
Indicateur composite de mesure du risque de fragilité sociale (âge / précarité/ isolement)
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Le repérage des fragilités via les évaluateurs des caisses de retraite
Evaluation des fragilités et des besoins du retraité pour son maintien à domicile visite à domicile par les évaluateurs EVADOPA critères d’évaluation l’état de santé déclaré du demandeur les conditions de vie sociale et de logement L’évaluation se fait au moyen de grilles d’évaluation : La définition du groupe iso-ressources (GIR) du demandeur au moyen de la grille AGGIR, en vue de la préconisation éventuelle d’un Plan d’Aides L’évaluation des fragilités et des besoins au moyen de la grille FRAGIRE pour orienter les préconisations La commande d’une évaluation peut faire suite à : - une première demande transmise par le retraité ou par un prestataire de service ; - un réexamen déclenché par la caisse régionale quelques mois avant l’échéance de la prise en charge précédente ; - une évolution de la situation d’un bénéficiaire (signalée par lui-même ou son entourage, la structure d’évaluation ou le prestataire de service) justifiant une nouvelle évaluation des besoins. L’évaluateur procède à l’évaluation des fragilités et des besoins du retraité pour son maintien à domicile, sous forme d’entretien et de visite du logement. Il diffuse également des conseils sur le « bien vieillir » axé sur le conseil de l’aménagement du logement de la personne et sur les actions de prévention. L’évaluation des fragilités et des besoins du retraité pour son maintien à domicile L’évaluateur procède à l’évaluation des fragilités et des besoins en prenant en compte l’état de santé déclaré du demandeur mais également ses conditions de vie sociale et de logement. l’évaluation comprend : - La définition du groupe iso-ressources (GIR) du demandeur au moyen de la grille AGGIR, en vue de la préconisation éventuelle d’un Plan d’Aides Personnalisés Afin de procéder à l’évaluation des fragilités et des besoins du retraité, l’évaluateur s’appuie sur le dossier national d’évaluation mis à disposition par la caisse régionale de retraite. - L’évaluation des fragilités et des besoins L’évaluation constitue le moment essentiel pour apprécier la fragilité de la personne et proposer des réponses couvrant ses différents besoins. Pour ce faire, l’évaluateur s’appuie sur le dossier d’évaluation et les outils complémentaires que la caisse lui met à disposition (grilles d’analyse, livrets de prévention, etc.). La grille FRAGIRE est un outil de mesure de la fragilité et de ses causes, qui permet de mieux détecter les personnes susceptibles de basculer vers la perte d’autonomie, d’identifier les risques et de calculer son score de fragilité. Le volume d’heures d’accompagnement et de prévention au domicile est préconisé en fonction de la fragilité du retraité. Le score FRAGIRE permettra de guider la préconisation de l’évaluateur. Score de fragilité : -> De 0 à 40 : Fragilité faible -> De 41 à 60 : Fragilité intermédiaire Supérieur à 60 : fragilité élevée et avérée
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Pistes de collaborations avec les hôpitaux de jour gériatriques
A l’instar des partenariats que la CARSAT a construit avec les Centres d’Examens de santé ou le Centre du Bien Vieillir de l’AGIRC-ARRCO à Strasbourg, des signalements des hôpitaux de jour gériatriques pourraient donner lieu à une orientation vers des dispositifs de la CARSAT. Orientations possibles vers : - les actions collectives de prévention (chute, activité physique adaptée, mémoire, nutrition, ….) - les aides individuelles et les dispositifs temporaires pour faire face à des situations de rupture : L’aide au retour à domicile après hospitalisation (ARDH), un dispositif de prise charge d’urgence ponctuel reposant sur: Une évaluation des besoins réalisée à l’hôpital par le service social Une coordination pilotée par le Service Social de la Carsat Une intervention limitée à trois mois Des dispositifs temporaires pour faire face à des situations de rupture L’aide aux retraités en situation de rupture (ASIR) Veuvage / perte d’un proche, Placement d’un proche dans un établissement, Déménagement, etc.
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